Emmanuel Macron est depuis ce mardi 26 juillet en visite de travail au Bénin. Occasion, pour l’Opposition d’attirer l’attention du président Français sur les sujets qui fâchent.
A cet exercice, Alassane Tigri a indiqué au président Français, les attentes de l’opposition lors de son séjour au Bénin, rappelant que sa « visite intervient à un moment où la démocratie, les droits de l’homme, et l’état de droit, apanage du Bénin depuis la conférence nationale sont sérieusement au creux de la vague ».
Dans ce contexte, le vice-président du parti ‘‘Les Démocrates’’ évoque trois exigences que le président Français est en « droit d’exiger » de son homologue Béninois.
Il s’agit des détenus politiques, le retour des exilés, et l’organisation des législatives ouvertes à toutes les forces politiques en janvier 2023.
« Nos attentes sont celles des Béninois à savoir la libération de tous les détenus politiques dont les figures emblématiques sont Réckya Madougou et Joël Aïvo, le retour de tous les exilés politiques et la tenue d’élection législative inclusive, transparente et paisible », a-t-il déclaré dans un entretien accordé à Frissons Radio.
Pour lui, « c’est le minimum que le président Macron de la France, pays de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen est en droit d’exiger du président Talon et cela en phase le peuple Béninois ».
Après le président du parti Restaurer l’Espoir, c’est donc autour du parti ‘‘Les Démocrates’’ de mettre la pression sur Emmanuel Macron.
Manassé AGBOSSAGA