Législatives 2023: Candide Azannaï adresse un message aux « partis politiques sérieux » et à « la Société civile non corrompue et non encore pervertie »

C’est l’avis du président du parti Restaurer l’Espoir. Pour Candide Azannaï, les partis politiques et la société encore crédibles doivent  boycotter les élections organisées par la Rupture, notamment les législatives de 2023. La raison…

C’est l’avis du président du parti Restaurer l’Espoir. Pour Candide Azannaï, les partis politiques et la société encore crédibles doivent  boycotter les élections organisées par la Rupture, notamment les législatives de 2023. La raison…

Le coordonnateur de la Résistance nationale l’a fait savoir dans son courrier adressé à  l’Abbé Nathanaël Soedé,  Aumônier National des Cadres et Personnalités Politiques,  à quelques jours de la rencontre tenue le vendredi 20 mai dernier à Cotonou, sous le thème «Législatives 2023 au Bénin: Des élections libres, transparentes et apaisées, contribution de l’Eglise ».

Expliquant les raisons de son absence à la rencontre initiée par l’Eglise catholique du Bénin, le président du parti Restaurer l’Espoir a martelé  « qu’en l’état, les partis politiques sérieux et la Société civile non corrompue et non encore pervertie n’ont aucun rôle à jouer dans la tenue de quelque élection politique nationale en République du Bénin ».

Le « problème n’est pas dans la tenue d’une quelconque élection », fait-il remarquer, ajoutant que « les élections dites législatives projetées pour 2023, n’apporteront aucune solution aux dégâts commis à la démocratie et à l’État droit en République du Bénin par le pouvoir dictatorial dit de la rupture sur instigation de Monsieur Patrice Talon ».

 

Le président du parti Restaurer l’Espoir soutient que le Bénin est  dans  la «  crise et  l’impasse » depuis les législatives 2019.  de .

« C’est à ce pouvoir et à lui seul qu’incombe de dire son rôle et sa responsabilité dans le dénouement pacifique….Patrice Talon sait ce qu’il doit faire», lance Candide Azannaï, avant de prévenir «Il le fait ou à défaut, le Peuple l’y contraindra le moment venu ».

Sans commentaire…

 Manassé AGBOSSAGA

 

Après le Médiateur de la République: Le parti Restaurer l’Espoir drible la Conférence épiscopale, Azannaï s’explique

Candide Azannaï n’a pas répondu à l’appel de la Conférence épiscopale du Bénin. Après le Médiateur de la république, le parti Restaurer l’Espoir a fait faux bond au clergé catholique dans le cadre des démarches pour des législatives apaisées en 2023. Et dans un courrier adressé à l’Abbé Nathanaël Soedé,  Aumônier National des Cadres et Personnalités Politiques,  à quelques jours de la rencontre tenue le vendredi 20 mai dernier à Cotonou, sous le thème «Législatives 2023 au Bénin : Des élections libres, transparentes et apaisées, contribution de l’Eglise », l’ancien ministre de la Défense a expliqué pourquoi il n’allait pas prendre part ni à la cérémonie d’ouverture ni aux travaux du panel: « Rôles et responsabilités des partis politiques et de la Société civile pour des élections législatives libres, transparentes et apaisées ».

Candide Azannaï n’a pas répondu à l’appel de la Conférence épiscopale du Bénin. Après le Médiateur de la république, le parti Restaurer l’Espoir a fait faux bond au clergé catholique dans le cadre des démarches pour des législatives apaisées en 2023. Et dans un courrier adressé à l’Abbé Nathanaël Soedé,  Aumônier National des Cadres et Personnalités Politiques,  à quelques jours de la rencontre tenue le vendredi 20 mai dernier à Cotonou, sous le thème «Législatives 2023 au Bénin : Des élections libres, transparentes et apaisées, contribution de l’Eglise », l’ancien ministre de la Défense a expliqué pourquoi il n’allait pas prendre part ni à la cérémonie d’ouverture ni aux travaux du panel: « Rôles et responsabilités des partis politiques et de la Société civile pour des élections législatives libres, transparentes et apaisées ». Réponse dans la lettre.

M.A

PARTI « RESTAURER L’ESPOIR » (RE)

01 BP 1796 COTONOU

C/ 2066 MENONTIN

Le Président

À

Monsieur l’Abbé Nathanaël SOEDE

Aumônier National des Cadres et Personnalités Politiques

Réf : V/L N°ANCPP/124052022-146 du 12.05.2022

Objet : Notification de non-participation.

Monsieur l’Aumônier National ,

Par courrier sus – référencé, vous m’avez fait l’insigne considération de m’inviter à la cérémonie d’ouverture des Assises que vous organisez le 20 mai 2022, sous le thème :«Législatives 2023 au Bénin : Des élections libres, transparentes et apaisées, contribution de l’Eglise ».

Par la même occasion, vous m’avez proposé pour prendre part aux travaux proprement dits dans le panel : « Rôles et responsabilités des partis politiques et de la Société civile pour des élections législatives libres, transparentes et apaisées».

Je voudrais vous remercier de votre attention à ma modeste personne et vous rappeler ce qui suit:

 

  1. Dès la perception des graves signes qui auguraient de la crise et de l’impasse politiques mortifères en cours, la Conférence Épiscopale du Bénin s’est engagée au nom de toute l’Eglise dans une difficile, exaltante quoique responsable démarche.

 

  1. Cette entremise de l’Episcopat du Bénin ne visait qu’à remettre dans le droit chemin les divers acteurs de la classe politique et de la Société civile dans le souci de la préservation de la paix, de la cohésion sociale et de la concorde nationale, en un mot de la préservation d’un climat de vivre ensemble compatible avec le Renouveau démocratique et la sauvegarde des acquis sociaux et politiques de la Conférence Nationale de février 1990 et surtout du respect de la vie qui est sacrée, de la bonne entente gages de la fraternité.

 

  1. L’atmosphère était intimidante car rendue toxique par la volonté du pouvoir dit de la rupture frappé d’aveuglement et de surdité, symptomatiques de l’hubris. Cette maladie du pouvoir menaçait de compromettre coûte que coûte la paix.

Nous étions, en ce moment, témoins de la pertinence de votre engagement et du risque que faisait courir à toute la Nation béninoise l’irresponsable fuite en avant du Gouvernement et du Chef de l’État.

 

  1. Nous avions en personne conduit au plus fort de nos inquiétudes politiques en ces moments très difficiles, certaines délégations des forces politiques de l’Opposition politique qui ont largement entretenu l’Eglise sur le grief de notre Peuple contre le Président Patrice TALON et contre l’ensemble de son système politique fantoche et pervers dit de la rupture.

 

  1. Depuis l’invasion de notre modèle démocratique par une panoplie de lois abjectes, inopérantes des suites d’une inflation législative destructrice des piliers de l’État de droit, le Bénin vit un dévoiement de l’éthique, de la déontologie et des principes de l’inscription dans l’agenda public des réformes de l’État et subséquemment des lois et actes réglementaires devant générer ces réformes sans entraver la cohésion sociale, la concorde nationale, la paix.

 

  1. Le recours à la force et à l’utilisation des armes à feu ne doit en aucun cas être l’argument exclusif de l’imposition de réformes inopportunes, incongrues, inopérantes et criminelles.

En matière de réformes politiques publiques, tout avantage des gagnants ( les soutiens ) devrait être légitime et aucune privation des perdants ( les opposants ) ne doit l’être au détriment des valeurs et des principes universels de la Démocratie et de l’Etat de droit.

 

  1. Sur la doctrine des réformes de l’État, il est enseigné, nous le savons tous, que les lois et les réformes doivent s’inscrire dans des normes et principes universels.

 

En amont de leurs initiatives, il doit être impérativement tenu compte de l’observation des critères (sociologiques et culturels) de leurs opérationnalités aux fins de les soustraire des risques de leurs rejets par les cibles concernées et d’éviter de rendre gravement conflictuel leurs mises en œuvre. Leurs buts ne doivent sous aucun prétexte être exclusifs, sélectifs, orientés de manière oppressive à travers la confiscation du pouvoir et l’exercice du pouvoir personnel. Malheureusement, c’est à ce théâtre mortifère que la République du Bénin est livrée sous le pouvoir dit de la rupture.

 

  1. En somme, nul n’ignore aujourd’hui que ce pouvoir dit de la rupture est tueur et carentiel du point de vue de la démocratie et de l’État de droit, sans compétence aucune pour viser à l’amélioration des conditions des populations béninoises dans la paix et la cohésion nationales.

 

  1. Il est manifeste qu’en l’état, les partis politiques sérieux et la Société civile non corrompue et non encore pervertie n’ont aucun rôle à jouer dans la tenue de quelque élection politique nationale en République du Bénin.

Monsieur l’Aumônier National,

Nous avions développé les raisons d’un tel déplorable constat à l’occasion de notre réponse à une grossière supercherie politique du pouvoir dit de la rupture initiée récemment par le truchement du Médiateur de la République qui avait invité les partis politiques aux fins de « Recueillir les contributions, suggestions et doléances des partis politiques sur les dispositions à prendre pour des élections apaisées en janvier 2023 ».

Nous vous transmettons en annexe une copie des documents que nous avons adressés au Médiateur de la République.

Fort de tout ce qui précède nous vous adressons nos sincères félicitations pour vos efforts et vous assurons que nous avons une haute conscience de l’entremise que ne cesse d’offrir l’Église aux fins d’une approche pacifique, concertée et consensuelle face à la crise et à l’impasse politiques manigancées de toute pièce par le pouvoir dit de la rupture.

Malgré la déconsidération absurde que lui fait subir le pouvoir dit de la rupture, nous prenons acte de la persévérance de l’Église à travers les Assises que vous envisagez.

Cependant, l’Église devra affronter de face la vérité qui nous met devant l’évidence d’un pouvoir radicalisé qui a appris à ridiculiser la raison sous le prétexte qu’il sait humilier, terroriser, persécuter, exproprier, emprisonner, exiler et tuer.

C’est à ce pouvoir et à lui seul qu’incombe de dire son rôle et sa responsabilité dans le dénouement pacifique de la crise et de l’impasse politiques en cours.

Patrice TALON sait ce qu’il doit faire. Il le fait ou à défaut, le Peuple l’y contraindra le moment venu.

Le problème n’est pas dans la tenue d’une quelconque élection car les élections dites législatives projetées pour 2023, n’apporteront aucune solution aux dégâts commis à la démocratie et à l’État droit en République du Bénin par le pouvoir dictatorial dit de la rupture sur instigation de Monsieur Patrice TALON.

Et comme s’en désole un adage populaire, il est déconseillé de taper les feuilles sèches alors que le serpent est à découvert, à portée de coups.

Monsieur l’Aumônier National,

Je voudrais vous dire qu’en toute sincérité, tirant la certitude de ma forte conviction et de ma modeste expérience politique pratique, il est plutôt juste et bon de vous notifier que je n’ai pas la moindre volonté de prendre part aux Assises du 20 mai 2022.

Je ne prendrai donc part ni à la cérémonie d’ouverture ni aux travaux du panel: « Rôles et responsabilités des partis politiques et de la Société civile pour des élections législatives libres, transparentes et apaisées ».

Tout dans la vie doit être une affaire de conviction intime.

Je vous réitère ma sincère considération en vous priant très fraternellement de transmettre à la Conférence Épiscopale des Évêques de l’Église Catholique du Bénin, mes sentiments de profonds respects et l’expression de ma très cordiale estime.

Cotonou, le 17 mai 2022

Candide A M AZANNAÏ

Bénin-Première réaction de Guy Dossou Mitokpè après sa démission du parti Restaurer l’Espoir

Elle était attendue, elle est désormais là. Guy Dossou Mitokpè réagit,  pour la première fois après sa démission du parti restaurer l’espoir de Candide Azannaï, le 12 avril dernier.

Elle était attendue, elle est désormais là. Guy Dossou Mitokpè réagit,  pour la première fois après sa démission du parti restaurer l’espoir de Candide Azannaï, le 12 avril dernier.

Interpellé sur son départ du parti Restaurer l’Espoir par un participant alors qu’il participait une académie politique sur le thème « législatives de 2023 au Bénin: Enjeux et défis »,  initiée par Friedrich Ebert Stiffung Bénin  à Parakou ce vendredi 20 mai 2022, Guy Mitokpè a levé un coin de voile sur la question.

Il a  répondu à ce dernier que «  ce n’est pas avec cœur joie qu’on se prononce sur son départ d’un Parti au sein duquel l’on a fait 15 ans ».

Sur les raisons de son silence,   Guy Dossou Mitokpè  a laissé entendre que cela se justifie par un devoir de gratitude, ajoutant qu’il ne compte pas se lancer dans un jeu de dénigrement de son ex parti.

« On ne quitte pas la maison de son père dans le but de fonder sa propre famille en dénigrant son père ou en dénigrant la maison de son père… En quittant la maison de son père, on reste reconnaissant de ce que l’on a reçu de son père… et on espère faire mieux », a-t-il avancé d’après des propos publiés sur son comte méta…

 

Et si Guy Dossou Mitokpè n’a laissé filtré aucun mot sur les raisons de son divorce avec Candide Azannaï, l’ancien député à l’Assemblée nationale a soutenu qu’il veut « encore apporter beaucoup à notre pays ».

 

Une ambition patriotique et politique qui passe,  sans doute,  par sa prochaine destination dans un parti. Ce qui reste  un mystère pour l’heure.

Manassé AGBOSSAGA

Politique: Voici les deux partis qui n’ont pas calculé le Médiateur de la République, la réaction de Pascal Essou

Le Médiateur de la République a bouclé, ce mercredi 04 mai 2022 à Grand-Popo,  les échanges avec les partis politiques initiés  pour des élections législatives apaisées. Et si sur les 16 partis officiellement reconnus par les autorités,   14 ont répondu à l’appel, deux formations politiques n’ont même pas calculé Pascal Essou.

Le Médiateur de la République a bouclé, ce mercredi 04 mai 2022 à Grand-Popo,  les échanges avec les partis politiques initiés  pour des élections législatives apaisées. Et si sur les 16 partis officiellement reconnus par les autorités,   14 ont répondu à l’appel, deux formations politiques n’ont même pas calculé Pascal Essou.

Deux partis politiques ont boycotté la rencontre entre le Médiateur de la république et les partis. Si les partis ‘‘Les Démocrates’’, le Mouvement populaire de libération (MPL), le Parti du renouveau démocratique (PRD), le Bloc républicain (BR), la Force cauris pour le développement du Bénin (FCDB) ont honoré le rendez-vous de Grand-Popo, le Parti la  Flamme Renouvelée (PFR) et le parti Restaurer l’Espoir (RE) ont brillé par leurs absences.

Pascal Essou réagit aux absences du  Parti  la Flamme Renouvelée et Restaurer l’Espoir

Lors de la cérémonie de clôture, le Médiateur de la République  s’est adressé aux responsables du Parti  la Flamme Renouvelée et Restaurer l’Espoir. Par la voix de son secrétaire général, il a  « réitéré  sa constance disponibilité à poursuivre les échanges sous toutes formes qui les conviendra », évitant d’entrer dans la polémique.

A l’endroit des 14 partis qui ont pris part aux échanges, le   Médiateur  de la République a rassuré  de son engagement à porter,  dans les jours à venir,  leurs  préoccupations et recommandations exprimées sous forme d’un plaidoyer à l’endroit des institutions concernées conformément à la mission spéciale à lui confier par le cher de l’Etat.

Manassé  AGBOSSAGA