Restaurer l’Espoir : Le parti de Candide Azannaï fait une importante mise au point

A travers un communiqué signé de la Secrétaire Générale Nationale,  Dr. Adolé Félicité Akueson, le parti Restaurer l’Espoir fait une importante mise au point au sujet de son appartenance politique.    

A travers un communiqué signé de la Secrétaire Générale Nationale,  Dr. Adolé Félicité Akueson, le parti Restaurer l’Espoir fait une importante mise au point au sujet de son appartenance politique.    « Bien qu’ayant rempli les formalités d’appartenance à l’Opposition, le Parti Restaurer l’Espoir ( RE ) se positionne hors de l’opposition politique folklorique, marionnette, fantoche et s’engage résolument dans la Résistance Nationale », précise le parti présidé par Candide Azannaï.

Le parti a fait ce rappel suite à la publication d’un document portant sur les partis enregistrés au Bénin

Lire ci-dessous le communiqué.

 

COMMUNIQUÉ DU PARTI RESTAURER L’ESPOIR ( RE )

Il nous est revenu par voie de certains réseaux sociaux la publication d’un document anonyme portant la mention « Source Ministère de l’Intérieur ».

Dans ce document, les partis politiques dits régulièrement inscrits sont repartis dans des colonnes dont celle de l’appartenance à l’opposition ou celle de la mouvance.

Il est mentionné dans ledit document que le Parti Restaurer l’Espoir ( RE ) n’a pas rempli les formalités d’appartenance à l’Opposition.

Le Parti Restaurer l’Espoir ( RE ) tient à faire les clarifications ci-après :

1- Cette affirmation sur le Parti Restaurer l’Espoir ( RE ) est fausse, manipulée exprès à des fins malveillantes.

2- Le Parti Restaurer l’Espoir ( RE ) a fait une déclaration en bonne et due forme d’appartenance à l’opposition. C’est par une lettre en date du 12 février 2020 que le Parti Restaurer l’Espoir ( RE ) a transmis son dossier de déclaration d’appartenance à l’opposition au Ministère en charge de l’Intérieur. Ladite lettre a été enregistrée au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique sous le No 1082 du 12 février 2020.

Un récépissé : Année 2020/No 040/MISP/DC/SGM/DAIC/SAAP/SA du 24 février 2020 lui a été délivré par le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique puis régulièrement publié au Journal Officiel le 15 mars 2020, attestant parfaitement que le Parti Restaurer l’Espoir ( RE ) a accompli les formalités requises à propos de son positionnement sur l’échiquier politique national.

4- C’est vrai, et le Parti Restaurer l’Espoir ( RE ) l’assume, qu’il ne se reconnaît pas de l’Opposition sous la forme vulgaire et dévoyée dans laquelle certains la conçoivent. Pour le Parti Restaurer l’Espoir ( RE ), le pouvoir dit de la rupture étant un déni de l’État de droit et une dictature factuelle, aucun parti politique sérieux ne devrait continuer logiquement de se considérer dans les conditions actuelles comme étant de l’Opposition.

5- C’est pour cette exigence de cohérence conceptuelle que le Parti Restaurer l’Espoir ( RE ) s’est positionné et s’est engagé dans un format de résistance pacifique et non violente contre l’imposture dictatoriale du pouvoir dit de la rupture.

6- Par conséquent, bien qu’ayant rempli les formalités d’appartenance à l’Opposition, le Parti Restaurer l’Espoir ( RE ) se positionne hors de l’opposition politique folklorique, marionnette, fantoche et s’engage résolument dans la Résistance Nationale.

6- Toute manœuvre confusionniste et malicieuse n’engage que leurs auteurs.

La Secrétaire Générale Nationale

Dr. Adolé Félicité AKUESON

Rencontres Talon-Yayi, anciens présidents du Parlement: Azannaï dénonce, « C’est de l’arnaque politique moqueuse »

Candide Azannaï réagit aux dernières rencontres entre Patrice Talon, Boni Yayi, Nicéphore Soglo, Bruno Amoussou, Adrien Houngbédji, Antoine Kolawolé Idji, Mathurin Nago. Le président du parti Restaurer l’Espoir a notamment dénoncé ces différentes rencontres entre Patrice Talon, les anciens présidents du Bénin ainsi que les anciens présidents du Parlement.

Candide Azannaï réagit aux dernières rencontres entre Patrice Talon, Boni Yayi, Nicéphore Soglo, Bruno Amoussou, Adrien Houngbédji, Antoine Kolawolé Idji, Mathurin Nago. Le président du parti Restaurer l’Espoir a notamment dénoncé ces différentes rencontres entre Patrice Talon, les anciens présidents du Bénin ainsi que les anciens présidents du Parlement.

« Il s’agit d’une supercherie totale. Et c’est de l’arnaque politique moqueuse de notre capacité de lecture des faits », dénonce t-il dans un entretien accordé au quotidien ‘‘La Dépêche-Afric Info’’.

S’attardant sur la rencontre entre Talon et les anciens présidents du Parlement, Azannaï parle de « supercherie », car dit il « Ce sont les caciques acolytes politiques de TALON répartis dans les deux sections UP et BR d’un parti unique fantomatique de tristes réputations à l’issue de pratiques incompatibles avec la démocratie et l’Etat de droit ».

Pour lui, ces derniers, tous  « membres du pouvoir dit de la rupture », «  ont contribué activement et tirent tous intérêt de la crise et de l’impasse politiques en cours.

«  Je ne trouve pas sérieux qu’on veuille les cacher sous le titre d’anciens Présidents de l’Assemblée Nationale; ce sont tous des fossoyeurs de l’image d’un Bénin jadis pionnier de la démocratie », fustige t-il alors.

Face à cela, Candide Azannaï prévient que ces différentes rencontres constituent « une nouvelle manipulation qui aura les effets d’un certificat de conformité d’un type nouveau ».

Le cas des anciens présidents

Au sujet de la rencontre entre Talon et les anciens présidents du Bénin, Candide Azannaï s’interroge sur les retombées.

« Voyez un peu les anciens Présidents qui y vont ? Est-ce qu’un seul parmi eux a réussi à faire reculer TALON ?

Sur quels points et autres forfaitures de l’imposture du pouvoir dit de la rupture ? », s’interroge t-il, ajoutant  « Ouvrez les yeux et interrogez les postures des uns et des autres sur les comptes rendus visuels de leurs rencontres avec TALON.

Décryptez leurs postures avant pendant chaque segment des ballets auxquels vous faites référence et leurs postures après ».

Pour le président du parti Restaurer l’Espoir, Patrice Talon est le seul et grand gagnant de cette  »manœuvre ».

« Du spectacle de résignation pour les visiteurs et de jubilation pour le joueur ‘‘du Maître des lieux’’ qui ne cache pas du tout d’avoir réussi son coup fourré !’’ », ironise t-il.

Et de conclure par cette formule « Je ne voudrais jamais soupçonner qu’à l’occasion de ces rencontres, les corbeilles de doléances remises l’air très sage à Patrice TALON contenaient aussi les problèmes de pension de retraite des anciens Présidents de la République, de leurs voitures et d’autres avantages dont ces derniers auraient été sevrés indûment avant ou depuis 2016… »

Manassé AGBOSSAGA

Bénin-Politique: Iréné Agossa fait un appel du pied à Candide Azannaï

Iréné Agossa a juré d’être élu député lors de l’’élection législative de 2023. Et cela pourrait passer par une alliance avec le parti Restaurer l’Espoir de Candide Azannaï. Du moins, si ce dernier répondait favorablement à son appel du pied.

Iréné Agossa a juré d’être élu député lors de l’’élection législative de 2023. Et cela pourrait passer par une alliance avec le parti Restaurer l’Espoir de Candide Azannaï. Du moins, si ce dernier répondait favorablement à son appel du pied.

Iréné Agossa veut s’associer à Candide Azannaï pour faire plier le régime de la Rupture. Dans un entretien accordé à la télévision en ligne, Tempo Tv, le président du parti Restaurer la Confiance (RLC) a confié qu’il entrevoit des pourparlers avec le président du parti Restaurer l’Espoir pour mettre fin à la crise politique.

« Nous avons pensé nous à notre niveau, aller discuter avec lui, et lui parler », a annoncé Iréné Agossa.

Saluant la « cohérence dans les idées » de l’ex ministre de la Défense qui a décidé de ne pas participer aux élections de 2019  et à l’élection présidentielle, Iréné Agossa entend tout de même l’amener à changer d’avis pour les législatives à venir.

« Nous autres participons aux élections, inversons les rapports de force et discutons en obligeant le Pouvoir à parler de ça », a-t-il indiqué.

Quelle sera la réponse de Candide Azannaï à cet appel de pied ?

Manassé AGBOSSAGA

Bénin- Azannaï rejette l’invitation du Médiateur de la République, les raisons

Le parti Restaurer l’Espoir dit non à l’invitation du Médiateur de la République. A travers une lettre adressée  à Pascal Essou et portant objet « Rejet de votre lettre pour défaut de légitimité », le parti présidé par Candide Azannaï annonce qu’il ne participera pas à la rencontre initiée par l’institution en prélude aux législatives de 2023.

Lire ci-dessous les raisons c

PARTI « RESTAURER L’ESPOIR » (RE) 01 BP 1796 COTONOU

C/ 2066 MENONTIN / COTONOU

Le Président

Au

Médiateur de la République

Porto – Novo.

Objet : Rejet de votre lettre pour défaut de légitimité.

Réf : Lettre No 054/MR/DC/SG/CM-P/S du 02 avril 2022 du Médiateur de la République reçue le 12 avril 2022 au siège du Parti.

Monsieur le Médiateur de la République,

Le Parti « RESTAURER L’ESPOIR » (RE) a lu avec préoccupation le contenu de votre lettre supra-indiquée.

L’urgence est de s’attaquer aux causes de la déliquescence actuelle de l’État qui a quasiment sapé la légitimité de la puissance publique, c’est-à-dire celle du Président de la République, après que celles de presque toutes les institutions de la République ont été totalement entamées, ébranlées et ruinées, créant ainsi les conditions d’une véritable bombe politique et sociale à retardement.

La lettre No 054/MR/DC/SG/CM-P/S du 02 avril 2022 du Médiateur de la République, face à ce tableau désastreux est en réalité une manipulation dolosive et dans tous les cas, une inquiétante fuite en avant, elle est un coup d’épée dans l’océan.

Le Parti « RESTAURER L’ESPOIR » (RE) :

1 – Dénonce et récuse votre légitimité de Médiateur, pour violation de l’éthique et de la déontologie de médiation et pour votre défaut personnel des critères de neutralité, d’indépendance et de crédibilité du statut du médiateur à cause de votre trajectoire de député et de membre du Bureau du BR dans la crise et l’impasse politiques en cours.

2 – Dénonce et condamne les limites et l’incompétence du Médiateur de la République qui vous disqualifient dans le règlement de tout ou partie de la crise et de l’impasse politiques provoquées par l’échec de l’imposition par le recours à la force et à l’utilisation des armes à feu, des réformes incongrues, inopportunes et inopérantes notamment celles dites du système partisan et du système électoral.

3 – Se saisit de la présente occasion pour interpeller la responsabilité personnelle et directe du « Président de fait » Monsieur Patrice TALON dans l’aggravation de la situation politique délétère au Bénin.

4 – Réitère ses préconisations du Dialogue Politique Inclusif (DPI) assorti des exigences d’une décrispation politique et sociale.

5 – Dénonce et condamne le pouvoir dit de la rupture pour refus et obstruction au Dialogue Politique Inclusif (DPI).

Se réfugier derrière le Médiateur de la République est symptomatique des scélératesses du pouvoir dit de la rupture qui comme il est de notoriété, excelle dans la gouvernance par la fraude sur l’éthique et la déontologie en violation récurrente des prescriptions de la Démocratie et de l’Etat de droit.

6 – Rejette la lettre No 054/MR/DC/SG/CM-P/S du 02 avril 2022 du Médiateur de la République reçue le 12 avril 2022 au siège du Parti et prend à témoin l’opinion publique et internationale du danger de sa supercherie déplorable dans la crise et l’impasse politiques délétères en cours. Car évoquer les « législatives annoncées pour 2023 » comme solution à la déliquescente situation de crise et d’impasse politiques en cours, c’est faire preuve de mauvaise foi et de courte vue.

En effet, aucune condition n’est réunie pour la tenue d’élections véritablement transparentes, égalitaires, libres, concurrentielles, crédibles, universelles et démocratiques au Bénin.

Nous devons éviter, à tout prix et s’il le fallait au détriment de nos agendas particuliers, de nous engager et de conduire la République dans les mésaventures d’impasses mortifères.

7 – Le Parti « RESTAURER L’ESPOIR » ( RE ) réitère son appel à la Résistance Nationale pacifique et non violente par l’intensification de la sensibilisation, de l’éveil des consciences et de l’élargissement permanent de la mobilisation populaire.

En effet, notre but est la solution à la crise politique meurtrière en cours au Bénin. Cette solution se trouve dans la compréhension que la « Rupture » ne saurait être une rupture avec la Démocratie mais plutôt le serment de sa félicité à travers la contrainte, à tous les acteurs politiques et de la société civile, de renouer sans condition avec le cadre tracé par le Préambule de la Constitution de décembre 1990.

Je vous prie de recevoir, Monsieur le Médiateur de la République, mes cordiales salutations.

Cotonou, le 22 avril 2022

Candide A M AZANNAÏ

Ci-joints :

1 – Rapport sur Lettre No 054/MR/DC/SG/CM-P/S du 02 avril 2022 du Médiateur de la République reçue le 12 avril 2022 au siège du Parti

2 – Memorandum de la Résistance Rationale au sujet de la situation politique nationale actuelle à l’attention de Son Excellence Monsieur Mohammed Ibn CHAMBAS, Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Afrique de l’Ouest. Référence: 039/JK/AFD/CR/COORD.SNU-2021 COTONOU, 03 février 2021

Bénin: Guy Mitokpè parle des législatives de 2023 et lance un appel pressant aux acteurs politiques

Le parti ‘‘Restaurer l’Espoir’’ a certes rompu les amarres avec le régime de la Rupture au point de s’inscrire dans une posture de résistant, son secrétaire général continue de suivre de très près l’agenda électoral du pays. Preuve, sa  réaction, abondamment relayée dans le quotidien  Le Matinal est évocatrice.

Le parti ‘‘Restaurer l’Espoir’’ a certes rompu les amarres avec le régime de la Rupture au point de s’inscrire dans une posture de résistant, son secrétaire général continue de suivre de très près l’agenda électoral du pays. Preuve, sa  réaction, abondamment relayée dans le quotidien  Le Matinal est évocatrice.

Guy Dousou Mitokpè s’est  prononce sur les législatives de 2023, notamment sur la date du scrutin, fixé par au 08 janvier par la Cour constitutionnelle.

« J’ai, comme la plupart de nos compatriotes, suivi l’actualité au cours de laquelle, j’ai lu que les prochaines élections législatives auront lieu dans le mois de Janvier (2023, ndlr) », fait savoir l’ancien député.

Il rappelle que « la régularité et l’effectivité des élections dans une démocratie participe de la vitalité de cette démocratie ».

Annonce

Si la date du 8 janvier coïncide avec la période des fêtes du nouvel an, le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir espère que ce moment permettra de tourner les douloureuses pages des dernières élections,  avec  des scrutins qui ont malheureusement « décapité  l’unité nationale » et « dérangé la quiétude de la population. »

Et de plaider  «  Nous croyons et nous pensons que les prochaines échéances électorales seront l’occasion pour notre peuple de se réconcilier avec lui-même ».

Et pour y arriver, Guy Dossou Mitokpè interpelle les « acteurs politiques à divers niveaux ».

Mitokpè plaide pour les jeunes et femmes

Dans son message, l’ancien président de la Fédération nationale des étudiants du Bénin a profité pour se faire l’avocat des candidatures de jeunes et des femmes.

« Je crois que c’est l’occasion de renouer avec les fêtes. Et la meilleure manière de renouer avec les fêtes, c’est aussi d’aider les jeunes, les femmes, tous ceux qui ont l’âge jeune, de s’exprimer de la meilleure des manières » a-t-il exhorté.

Faut-il voir par là une probable candidature de l’un des plus jeunes députés de la 8è législature malgré la position de son parti?

Wait and see !!!

Manassé AGBOSSAGA

Talon, Toboula, Boko, Houngbédji, Yayi, … : Avec ses 20 tirs, Azannaï n’a loupé personne !

Sans citer de nom et dans un jeu de mot, Candide Azannaï a égratigné Patrice Talon, Olivier Boko, Adrien Houngbédji et autres ‘‘klébés’’ du régime du Nouveau départ. En marge de la cérémonie de présentation de vœux des militants du parti Restaurer l’Espoir à son endroit tenue le 21 janvier dernier à Cotonou, l’homme a, comme à son habitude, utilisé la langue de Molière pour ‘‘fusiller’’ le chantre du Nouveau départ et alliés. Très attentif à son discours, votre blog Kpakpato Médias  après transcription de son discours, vous offre 20 extraits pour vous en convaincre.  ..

Sans citer de nom et dans un jeu de mot, Candide Azannaï a égratigné Patrice Talon, Olivier Boko, Adrien Houngbédji et autres ‘‘klébés’’ du régime du Nouveau départ. En marge de la cérémonie de présentation de vœux des militants du parti Restaurer l’Espoir à son endroit tenue le 21 janvier dernier à Cotonou, l’homme a, comme à son habitude, utilisé la langue de Molière pour ‘‘fusiller’’ le chantre du Nouveau départ et alliés. Très attentif à son discours, votre blog Kpakpato Médias  après transcription de son discours, vous offre 20 extraits pour vous en convaincre.  

 1)

« Face à ma conscience, ce n’est pas ce sur quoi nous nous sommes entendus qui se fait actuellement. Nous n’avions jamais dit que nous débâterions la démocratie, que nous dépouillerons le pays, que nous violenterons les populations, que nous dénigrerons les institutions de contre-pouvoir ».

2)

« La rupture telle qu’elle est révélée est la malice d’un songe creux qu’il convient de combattre pour espérer limiter la saignée ».

3)

« On ne rentre pas en politique pour utiliser les moyens de la politique pour régler ses problèmes privés. Si vous êtes un homme d’Etat, on ne vous permettra pas d’utiliser les moyens de l’Etat pour régler vos problèmes personnels. C’est interdire par tous les traités politiques ».

4)

« On ne peut conduire des reformes majeures de manière sereine et participative si dans le même temps vos proches, vos propres actes et les actes de vos propres proches vous déshabillent de toute crédibilité politique, vous éjecte hors de la confiance publique. C’est ce qui malheureusement se déroule sous nos yeux ».

5)

« Qui peut croire en vous si au vu et au su de tous,  vos premiers actes consistent à acheter ce qui appartient à tous, à arranger les situations de vos anciennes activités, pendant que vous demandez aux populations de serrer les ceintures ? Quelle ceinture ! ».

6)

« Qui peut croire en vous si on suspecte vos entourages immédiats de mettre la main sur tout ce qui leur parait juteux dans les affaires de la République ? ».

7)

« Qui peut croire en vous si on vous suspecte d’avoir par ruse mercantiliste fabriqué une majorité parlementaire, j’allais dire mécanique, mais il me plait bien de dire décélérée ».

8)

« Qui peut croire en vous si manifestement  des repris de justice font partie de vos collaborateurs ultra-zélés ?  Qui peut croire en vous, si vous  avez comme collaborateurs proches et ultra-zélés des repris de justice ? Quel peuple va accepter que des repris de justice viennent casser leurs lieux de travail ? ».

9)

« Qui peut croire en vous si des personnes sur qui pèsent de lourds soupçons dans de grands scandales non encore élucidés opèrent sans gène dans votre entourage alors qu’aux trousses de ceux qui critiquent les tares de  votre gouvernance sont lancées de manière théâtrales des missions de contrôle apparemment sélectives ? ».

10)

« Qui peut croire en vous si vous vous illustrez à violer les décisions de la Cour constitutionnelle ? Même  les enfants dans les écoles maternelles savent que le président ne respecte pas les décisions de la Cour constitutionnelle ».

11)

« En décidant de m’adresser à vous à partir d’un texte écrit,  j’ai beaucoup réfléchi sur ce que devient de jour en jour notre Assemblée nationale. Et ce qui me parait une absurdité n’est pas …devant les caprices liberticides des maîtres du nouveau départ, mais l’excès de zèle de son président à transformer notre Assemblée sans autre forme de procès en une Assemblée godillot qui rivalise à faire faillir  les plus redoutables parlements de type stalinien ».

12)

« Je ne sais pas sous quelle hypnose avec un talent digne d’un meilleur griot mandingue, il nous a été dénoncé l’Etat saccagé, fragilisé, fragmenté,… ».

13)

« Je ne sais comment expliquer à quel point cet homme est devenu subitement laudateur si folklorique du régime actuel qui pourtant exagère ave sa complicité à saccager les acquis de la conférence nationale, à fragmenter les acquis sociaux, … ».

14)

« Il y a des raisons de s’inquiéter lorsque le porte-parole des présidents des instituions constitutionnelles de la République, institutions pourtant conçues dans une large mesure comme institution de contre-pouvoir encense une gouvernance qui terrorise les populations, qui aggrave la paupérisation, qui affame le peuple… ».

15)

« La première reforme que nous demandons et qui est la plus importante est l’abandon de la corruption comme mode de gestion de l’Etat sous la gouvernance actuelle. Nous demandons une seule reforme,  que les gouvernants actuels abandonnent la corruption au sommet de l’Etat. C’est tout. On ne demande pas deux reformes. C’est la seule reforme que nous nous demandons ».

16)

« Nous devons combattre autrement ce régime qui est conduit par un esprit sans foi ni loi. Le chef actuel est sans foi ni loi ».

17)

« On ne peut pas combattre ce régime comme on a fait les fois antérieures. Les sujets ne sont pas les mêmes. Les acteurs ne sont pas les mêmes. Le contexte n’est pas le même. L’autre système son chef sort et s’expose au combat et on découvre rapidement sa vulnérabilité. Mais ce système,  son chef ne sort pas, mais il laisse faire d’autres. Il reste caché et il opère par procuration à travers d’autres  qu’on appelle les klébés. Ces klébés qui pullulent sur le net, qui sont payés pour transformer les discours pour préparer l’opinion. Si vous n’êtes pas intelligents, si vous n’avez pas d’expérience, vous allez croire que son chef ne vous combat pas. il est celui qui tire sur toutes les ficelles,  mais il a l’art d se cacher ».

18)

« L’ancien chef est sans loi mais avec quelques résidus de foi ».

19)

« Nous devons approfondir notre analyse systémique sur ce qui transforme les gens en despote démoniaque une fois qu’ils accèdent au fauteuil le plus haut de la république ».

20)

« Je n’ai peur de rien. Je suis fabriqué, formé pour le combat de l’intérêt général ».

Manassé AGBOSSAGA