« Agossa lui-même peut venir nous soutenir. Pas son parti, c’est du pipo », propos d’un militant de l’UP le Renouveau … On peut dire ça au boss du RLC ?

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le parti d’opposition Restaurer la Confiance (RLC) a jeté son dévolu sur le parti présidentiel Union progressiste le Renouveau (UP le Renouveau) pour les législatives de janvier 2023.

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le parti d’opposition Restaurer la Confiance (RLC) a jeté son dévolu sur le parti présidentiel Union progressiste le Renouveau (UP le Renouveau) pour les législatives de janvier 2023.

« RLC demande à toutes ses structures de base et à tous ses militants de faire la campagne aux côtés des forces favorables à la mutation et demande expressément au parti UP-LE RENOUVEAU de prendre le devant de ce combat pour une majorité absolue au parlement prochain », a exhorté le parti dans un communiqué publié ce lundi 19 décembre. Et ce au nom de « la mutation politique prochaine ».

Mais Kpakpato Medias a été surpris de constater que cette annonce n’a pas totalement fait plaisir à tous les militants du parti présidé par Joseph Djobénou.

Dans un forum WhatSapp très connu de la place, un internaute qui ne cache pas son admiration pour le président Talon et l’UP le Renouveau lui a demandé d’arrêter cette comédie, s’interrogeant sur les militants du parti RLC.

« Ses militants sont où ? », se demande-t-il, avant de répondre «  On ne veut pas le soutien d’une coquille vide ».

Convaincu que RLC est un parti sans militant, il dit préférer le soutien du ‘‘bosss’’ Iréné Agossa seul.

« Agossa lui-même peut venir nous soutenir. Pas son parti là, c’est du pipo », a-t-il conclu.

Kpakpatotiquement parlant, on peut dire ça à l’ancien colistier de Korentin Kohoué à la présidentielle de 2021 ???

Manassé AGBOSSAGA

« Je serai candidat dans n’importe quelle circonscription électorale et je serai élu » a finalement déclaré forfait avant le début du match

Kpakpato oui, mais pas ignorant de la politique du 229. Voilà pourquoi Kpakpato Medias n’a jamais donné un centime de crédit au propos de Iréné Agossa, sur le plateau de l’émission ‘‘L’Entretien du dimanche’’ de la télévision privée Eden Tv.

Kpakpato oui, mais pas ignorant de la politique du 229. Voilà pourquoi Kpakpato Medias n’a jamais donné un centime de crédit au propos de Iréné Agossa, sur le plateau de l’émission ‘‘L’Entretien du dimanche’’ de la télévision privée Eden Tv.

En effet en avril dernier, le président du parti Restaurer la Confiance (RLC) jurait de se présenter aux législatives de janvier 2023. Et comme dans un rêve, il promettait d’être élu peu importe la circonscription électorale où il allait se présenter.

« Je serai candidat dans n’importe quelle circonscription électorale et  je serai élu » a-t-il promis à l’époque.

Dans la foulée, Kpakpato Medias s’est empressé d’ironiser en titrant ‘‘Législatives: « Sans Fief », Agossa Dit Qu’il Sera Élu « Dans N’importe Quelle Circonscription Électorale »… « Futur Impossible », S’écria Un Bébé Kpakpato Après L’avoir Entendu’’.

Et ça n’a pas tardé. Après le rêve de minuit en plein sommeil, Iréné Agossa est revenu à la réalité. Désillusionné par Paul Hounkpè alors qu’il négociait avec une arrogance politique un partenariat avec le parti FcBe, Iréné Agossa a finalement signé forfait avant le coup d’envoi du match.

A la veille du lancement du dépôt de déclaration de candidature à la Commission électorale nationale autonome (Céna), l’ancien président de l’Union nationale des étudiants du Bénin a officiellement annoncé que son parti ne sera pas dans la course des législatives de 2023.
Dans une formule diplomatique et tirant à boulet rouge sur Paul Hounkpè, Iréné Agossa a préféré parler d’un « retrait stratégique ».

Mais comme le colistier de Corentin Kohoué ne cessera jamais d’amuser la galerie, il s’est encore blagué lui-même, en déclarant : « Nous serons très actifs, nous allons mettre nos moyens à la disposition du peuple, pour que les forces positives qui veulent construire ce pays au-delà des clivages se constituent et gagnent ces élections ».

Manassé AGBOSSAGA 

Législatives : Iréné Agossa a passé tout son temps à critiquer Les Démocrates : Voilà maintenant, Hounkpè dit non à ses « exigences » ‘‘capricieuses’’ et ferme la porte à un « partenariat » avec RLC

Le parti FcBe dit non à Iréné Agossa. A travers un courrier en date du 30 octobre dernier, Paul Hounkpè a notifié à Iréné Agossa que le bureau politique du parti n’a pas donné son feu vert à ses « exigences » pour un partenariat politique pour les législatives du 08 janvier 2023.

Le parti FcBe dit non à Iréné Agossa. A travers un courrier en date du 30 octobre dernier, Paul Hounkpè a notifié à Iréné Agossa que le bureau politique du parti n’a pas donné son feu vert à ses « exigences » pour un partenariat politique pour les législatives du 08 janvier 2023.

Au président du parti RLC, le parti FcBe vient lui rappeler que « la main qui demande reste toujours en bas ».

« … En réponse à votre lettre, je viens par la présente, porter à votre connaissance que je n’ai pas reçu l’accord du bureau politique de mon parti quant à votre positionnement personnel sur la liste FcBe dans la 6ème circonscription électorale, tel que vous l’avez exigé comme condition préalable à la poursuite et à la finalisation des discussions relatives au partenariat entre nos deux formations politiques », informe Paul Hounkpè à Iréné Agossa à travers un courrier en date du 30 octobre dernier.

Le secrétaire exécutif national du parti FcBe souligne que cette décision ferme donc la porte à un partenariat entre les ‘‘Cauris’’ et le parti RLC pour affronter les législatives du 08 janvier 2023.

« Votre première exigence n’étant pas satisfaite, nous avons l’obligation d’en tirer objectivement toutes les conséquences », fait savoir le chef de fil de l’opposition à l’ancien colistier de Corentin Kohoué à la présidentielle de 2021.

Et dans une formule diplomatique, Paul Hounkpè présente ses excuses pour cette annonce qui intervient seulement à quelques jours de la clôture de la réception des déclarations de candidatures à la Céna.

« Je saisis cette occasion pour vous exprimer tout mon regret, malgré la bonne disposition d’esprit de part et d’autre », tente de calmer le secrétaire exécutif national du FcBe.

Quand on a passé tout son temps à insulter Boni Yayi et Les Démocrates, c’est ce que ça donne.

Manassé AGBOSSAGA

Avez-vous déjà rendu visite à Madougou et Aïvo en prison ? Fâché, Agossa rétorque « Pourquoi vous me parlez de ça ? Pourquoi vous me demandez d’aller les rendre visite »

Une petite question qui a visiblement mis le président du parti Restaurer la Confiance (RLC) dans tous ses états. De passage sur l’émission socio-politique ‘‘Cartes sur table’’ de la radio Océan Fm, dimanche 23 octobre dernier, Iréné Agossa a subitement changé de ton,  perdant même,  sa verve quand le journaliste lui a juste demandé s’il avait déjà rendu visite à Réckya Madougou et Joël Aïvo en prison.

Une petite question qui a visiblement mis le président du parti Restaurer la Confiance (RLC) dans tous ses états. De passage sur l’émission socio-politique ‘‘Cartes sur table’’ de la radio Océan Fm, dimanche 23 octobre dernier, Iréné Agossa a subitement changé de ton,  perdant même,  sa verve quand le journaliste lui a juste demandé s’il avait déjà rendu visite à Réckya Madougou et Joël Aïvo en prison.

« Mais vous savez de quoi ils nous ont traité eux ? Pourquoi vous me parlez de ça ? Pourquoi vous me demandez d’aller les rendre visite ? Vous savez de quoi ils nous ont traités ?  Moi, je n’ai pas besoin de ça. Si je vais là-bas, quand ils parlent, ceux qui vont vers eux, qui se disent qu’ils sont leurs parrains qui les ont conduit en prison… moi je dis que c’est la procédure des démocrates qui les as conduit en prison… Ceux-là disent que nous sommes frelatés …qu’est ce qui me concerne ? », a-t-il rétorqué.

Mais, Iréné Agossa jure être concentré à lutter pour la justice dans son pays, soutenant que lui l’opposant déclaré au régime de la Rupture, n’a pas besoin d’aller voir Réckya Madougou et Joël Aïvo en prison pour prouver cela.

Et pour lui, ceux qui défilent à la prison civile de Cotonou et à la prison de Missérité sont dans « l’hypocrisie ».

Selon le colistier de Corentin Kohoué à la présidentielle de 2021, ceux qui font semblant d’aller rendre visite à Joël Aïvo et Réckya Madougou se servent de leurs « malheurs » pour se faire voir.

Des Démocrates, à Guy Mitokpè, en passant par les défenseurs des droits de l’homme et autres, tous apprécieront !!!!

 Manassé AGBOSSAGA

Bénin : Iréné Agossa accuse Boni Yayi d’avoir manqué de « sagesse » comme Mathieu Kérékou

C’est presque devenu un programme de société pour Iréné Agossa. De passage sur la radio Capp fm, vendredi dernier, l’ancien Directeur général de l’ex Société nationale de commercialisation des produits pétroliers (Sonacop) a encore critiqué son ancien patron.

C’est presque devenu un programme de société pour Iréné Agossa. De passage sur la radio Capp fm, vendredi dernier, l’ancien Directeur général de l’ex Société nationale de commercialisation des produits pétroliers (Sonacop) a encore critiqué son ancien patron.

Pour le président du parti Restaurer La Confiance (RLC), Boni Yayi a manqué de  « sagesse » contrairement à son prédécesseur Mathieu Kérékou.

Convaincu que la crise politique actuelle se résume à deux noms : Boni Yayi et Patrice Talon, il accuse l’ancien président de n’avoir pas pris de la hauteur.

Iréné Agossa fait alors observer que l’histoire politique du Bénin depuis l’ère démocratique a été marquée par des conflits entre ancien président et nouveau président, citant la guéguerre Kérékou-Soglo.

Toutefois, le président du parti Restaurer La Confiance fait remarquer que le président Mathieu Kérékou « a eu la sagesse de ne pas l’amplifier » après son départ du pouvoir en 2006.

«  Dès qu’il a quitté le pouvoir face à Yayi Boni, sa sagesse a fait, qu’il n’a pas instauré ce conflit. Il s’est mis à l’écart du pouvoir pour permettre au président Boni Yayi de jouer son rôle et de travailler. Boni Yayi a eu une opposition qui n’était pas fondée sur des hommes », explique t-il.

Par contre, « quand Boni Yayi a quitté le pouvoir en 2016, il n’a pas suivi la sagesse du président Kérékou », dénonce t-il, ajoutant que l’ancien président « s’est mis dans le jeu politique pour restaurer le conflit Boni Yayi- Patrice Talon ».

Et de lâcher « c’est ça qui est à l’origine de toutes les violences » dans le pays.

Boni Yayi, désormais Médiateur de la Cédeao en Guinée appréciera.

Manassé AGBOSSAGA

Législatives 2023 : Objectif « 55 députés » pour Iréné Agossa qui s’engage à réunir tous les partis de l’opposition

Les partis Restaurer la confiance (RLC) et Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) comptent aller ensemble pour affronter la bataille des législatives de janvier 2023. L’objectif est de se donner toutes les chances pour décrocher au moins 55 députés, a confié Iréné Agossa, promettant de tout mettre en œuvre pour convaincre les autres partis de l’opposition à rejoindre le mouvement.

Les partis Restaurer la confiance (RLC) et Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) comptent aller ensemble pour affronter la bataille des législatives de janvier 2023. L’objectif est de se donner toutes les chances pour décrocher au moins 55 députés, a confié Iréné Agossa, promettant de tout mettre en œuvre, pour convaincre les autres partis de l’opposition à rejoindre le mouvement.

Interrogé par Radio Bénin, le président du parti Restaurer la confiance a levé un coin de voile sur les coulisses du rapprochement avec le parti FcBe.

Il a laissé entendre que le parti a entrepris « des contacts » et des « démarches » avec les autres formations politiques de l’opposition.

Seulement voilà, seul le parti FcBe de Paul Hounkpè  a donné suite au courrier du RLC, a-t-il révélé.

« Nous avons envoyé un courrier avec un projet d’accord rédigé dans un document à tous les partis politiques. Le premier parti politique de l’opposition qui a réagi positivement, c’est le parti FcBe qui s’est rendu à notre siège pour nous signifier sa volonté de pouvoir faire chemin avec nous dans le principe que nous avons rédigé dans le document », a indiqué Iréné Agossa.

Le colistier de Corentin Kohoué à la présidentielle de 2021 a ajouté qu’il a été convenu que « les points de désaccord soient rapidement traités par un comité qui a été mis sur pied ».

Iréné Agossa reste confiant qu’un accord sera trouvé dans les prochains jours pour une fusion des deux partis.

« Nous allons nous donner dans cette démarche et faire en sorte que nous puissions aboutir à l’objectif que nous nous  sommes fixés, c’est-à-dire, être ensemble pour les élections législatives. Dans très peu de temps, cette fumée va pouvoir sortir », a-t-il assuré.

Iréné Agossa veut contrôler le prochain parlement

Le président du parti RLC a promis ne pas s’arrêter aux ‘‘Cauris’’. Malgré les désaccords et ses nombreux critiques à l’endroit du parti Les Démocrates,  il a pris l’engament d’aller au contact des autres forces de l’opposition.

« Nous n’allons rien lâcher. Nous allons continuer à contacter les autres partis, aller les voir, discuter avec eux, expliquer le bien fondé de notre démarche » a-t-il promis.

Et là-dessus, le président du RLC a affiché clairement ses ambitions pour les législatives de 2023.

Pour lui, l’objectif est de contrôler le prochain parlement.

« Il ne s’agit plus d’avoir quelques députés. Il s’agit de contrôler le Parlement. Et pour contrôler le Parlement, il faut que nous ayons 55 députés ».

Iréné  Agossa reste persuadé qu’aucun « aucun parti de l’opposition ne peut à lui seul réaliser cette performance ».

Et de lancer un appel à l’union : «  Il va falloir que nous nous mettons ensemble et que nous soyons dans une stratégie commune ».

Conformément au code électoral retouché, le nombre de députés à l’Assemblée nationale est de 109 sièges dont 24 sièges exclusivement réservés aux femmes.

Manassé AGBOSSAGA

Rencontre Talon-Yayi : Le parti RLC réagit et fait deux propositions (Communiqué)

Le parti Restaurer la confiance (RLC) se prononce sur la rencontre entre Patrice Talon et l’ancien président Boni Yayi, le lundi dernier au palais de la marina. Saluant ce tête-à-tête, le parti présidé par Iréné Agossa en profite pour faire deux propositions. Lire le communiqué pour plus de détails.

Le parti Restaurer la confiance (RLC) se prononce sur la rencontre entre Patrice Talon et l’ancien président Boni Yayi, le lundi dernier au palais de la marina. Saluant ce tête-à-tête, le parti présidé par Iréné Agossa en profite pour faire deux propositions. Lire le communiqué pour plus de détails.

Communiqué du parti RLC au sujet de la rencontre Yayi-Talon

Le lundi 13 juin 2022, le chef de l’État Patrice Talon a rencontré l’ancien président de la République Thomas Boni Yayi. Les deux hommes d’État ont échangé à cette occasion autour des problémes de la nation. Cette rencontre fait suite à celle que le chef de l’État a eue le mercredi 6 juin 2022 avec l’ancien président de la République Nicephore Dieudonné Soglo.

Le parti RLC salue à nouveau cette nouvelle initiative du président Patrice Talon, dont la motivation première reste l’instauration dans notre pays d’un climat sociopolitique apaisé,.gage de quiétude et de liberté d’action pour nos concitoyens , quels que soient leurs domaines d’activités et de prédilection. Le parti se réjouit de ce que cette démarche le conforte davantage dans ses suggestions faites lors de la campagne présidentielle en 2022, où il exigeait au chef de l’État élu une rencontre impérative avec les anciens chefs d’Etat pour un apaisement dans un contexte de crise sociopolitique.

Pour le RLC, en s’engageant dans une aventure politique aussi sensible , qui tient en haleine tout le peuple béninois, le président Patrice Talon a touché du doigt le point essentiel de la réforme partisane qui va permettre d’engager les partis sur la voie de la dépersonnalisation du débat politique national et les éloigner de tout esprit de vengeance et de haine , source de violence et de remise en cause permanente du processus démocratique.

De ce fait, le Chef de l’état a besoin de prouver davantage sa bonne foi en donnant plus de gage sur sa détermination à aller au bout d’une logique de paix durable, qui implique les différents acteurs en présence, afin que ces rencontres au sommet ne soient pas que des solutions conjoncturelles.

Fort de ce constat, le RLC entend formuler quelques propositions, dont il pense qu’elles pourraient corroborer les initiatives actuelles du chef de l’État en vue d’une paix durable dans notre pays.

1– Notre parti suggère au président Talon la tenue d’une rencontre avec tous les partis d’opposition. Le RLC pense, que dans la perspective des prochaines législatives et en soutien aux initiatives en cours tendant à faire taire les querelles politiques qui divisent notre pays, une telle rencontre avec l’opposition paraît incontournable. Patrice Talon doit dialoguer avec les forces politiques de l’opposition sur ses démarches de pacification, mais aussi sur les dispositions que son gouvernement entend prendre pour garantir l’organisation d’un scrutin crédible et transparent, afin qu’il ne soit pas la source de nouvelles tensions dans notre pays.

2– le RLC suggère en outre au chef de l’État la mise en place d’une loi qui permet de créer un cadre institutionnel apolitique aux anciens présidents de la République, à l’image du Médiateur de la République, ou qui viendra remplacer ce dernier., ou encore modifier celui-ci afin de faire d’eux des membres permanents

Notre parti estime qu’il faille désormais capitaliser l’expérience politique des anciens présidents en faisant d’eux des sages, dépositaires du règlement des conflits sociopolitiques. C’est aussi un moyen de les soustraire du giron des partis, pour qu’ils cessent de continuer à servir de fonds de commerce politique, que l’on a tendance à utiliser pour prendre en otage le paysage politique national.

Notre formation politique Restaurer la Confiance croit fortement que la solution à la crise sociopolitique que traverse notre pays passe par un dialogue franc et sincère qui implique les différents acteurs en présence à travers des actes forts

PRÉSIDENT RLC

Iréné Josias AGOSSA

Bénin-Politique: Iréné Agossa fait un appel du pied à Candide Azannaï

Iréné Agossa a juré d’être élu député lors de l’’élection législative de 2023. Et cela pourrait passer par une alliance avec le parti Restaurer l’Espoir de Candide Azannaï. Du moins, si ce dernier répondait favorablement à son appel du pied.

Iréné Agossa a juré d’être élu député lors de l’’élection législative de 2023. Et cela pourrait passer par une alliance avec le parti Restaurer l’Espoir de Candide Azannaï. Du moins, si ce dernier répondait favorablement à son appel du pied.

Iréné Agossa veut s’associer à Candide Azannaï pour faire plier le régime de la Rupture. Dans un entretien accordé à la télévision en ligne, Tempo Tv, le président du parti Restaurer la Confiance (RLC) a confié qu’il entrevoit des pourparlers avec le président du parti Restaurer l’Espoir pour mettre fin à la crise politique.

« Nous avons pensé nous à notre niveau, aller discuter avec lui, et lui parler », a annoncé Iréné Agossa.

Saluant la « cohérence dans les idées » de l’ex ministre de la Défense qui a décidé de ne pas participer aux élections de 2019  et à l’élection présidentielle, Iréné Agossa entend tout de même l’amener à changer d’avis pour les législatives à venir.

« Nous autres participons aux élections, inversons les rapports de force et discutons en obligeant le Pouvoir à parler de ça », a-t-il indiqué.

Quelle sera la réponse de Candide Azannaï à cet appel de pied ?

Manassé AGBOSSAGA

Législatives: « Sans fief », Agossa dit qu’il sera élu « dans n’importe quelle circonscription électorale »… « futur impossible », s’écria un bébé kpakpato après l’avoir entendu

Même après la déculottée des présidentielles de 2021 où il a obtenu moins de 3% avec Corentin Kohoué, Iréné Agossa est convaincu de sa force de frappe pour réunir les 10% lors des législatives à venir.

Même après la déculottée des présidentielles de 2021 où il a obtenu moins de 3% avec Corentin Kohoué, Iréné Agossa est convaincu de sa force de frappe pour réunir les 10% lors des législatives à venir.

Le président du parti Restaurer La Confiance (RLC) a affiché cette assurance lors de son passage sur l’émission ‘‘l’entretien du dimanche’’ de la télévision privée Eden Tv, animé par le journaliste Donklam Aballo.

Interpelé sur le fief du parti qu’il préside, Iréné Agossa a laissé entendre que « le temps des fiefs électoraux   est révolu ». Il soutient que c’est « la proposition par rapport aux problèmes des béninois » qui est désormais le « véritable baromètre ».

Et convaincu que les propositions du parti RLC vont séduire les béninois (ses) lors des législatives du 08 janvier 2023, l’ex colistier de Corentin Kohoué à la présidentielle de 2021,  lance « je serai candidat dans n’importe quelle circonscription électorale, je serai élu ».

Pour Iréné Agossa,  les béninois doivent porter leur choix sur quelqu’un qui n’a pas de fief, car dit-il, « ce que nous vivons aujourd’hui, c’est dû à ceux qui ont des fiefs ».

Mais, comme s’il avait en tête, l’article 146 du code électoral, qui stipule, « seules les listes, ayant recueilli au moins 10% des suffrages exprimés au plan national, son éligibles à l’attribution des sièges », un bébé kpakpato s’écria « futur impossible »,   après avoir entendu  l’ancien président du parti Le Nationaliste dire, « je serai candidat dans n’importe quelle circonscription électorale, je serai élu ».

Manassé AGBOSSAGA 

Où est passé Corentin Kohoué ? A cette question, Iréné Agossa dit qu’il ne veut même pas savoir là où il se trouve

Entre Corentin Kohoué et Iréné Agossa, ça sent le grand désamour après la présidentielle de 2021. La réponse donnée par Iréné Agossa à la question de savoir où est passé son candidat titulaire à la présidentielle de 2021 lors de son passage sur l’émission ‘‘L’Entretien du Dimanche’’ de la télévision privée Eden Tv, ce 17 avril en dit long.

Entre Corentin Kohoué et Iréné Agossa, ça sent le grand désamour après la présidentielle de 2021. La réponse donnée par Iréné Agossa à la question de savoir où est passé son candidat titulaire à la présidentielle de 2021 lors de son passage sur l’émission ‘‘L’Entretien du Dimanche’’ de la télévision privée Eden Tv, ce 17 avril en dit long.

« On n’en parle plus nous…nous avons créé un parti, il a décidé de ne pas être dedans…il n’y a pas que Kohoué…il y a  les coordonnateurs de département de campagne qui  sont partis… nous avons fermé cette page depuis », a dans premier temps lâché le président du parti Restaurer La Confiance, visiblement très embarrassé par la question.

Mais, sans doute,  pas satisfait par la réponse, Donklam Aballo revenu au journalisme  après un court passage en politique, revient à la charge et interpelle son invité « Mr Agossa,  comment avez-vous pu aller à une élection présidentielle avec un colistier et qui après quelques mois n’est plus important pour vous ?  Alors si vous aviez eu un suffrage abondant des béninois vous auriez réagi de la même façon ?

A  Agossa de répondre « Demandez-le lui …c’est lui qui a déclaré qu’il s’agit  d’un mariage du XVIè   siècle.  Il faut lui dire que si on gagnait,  est ce que le mariage serait du 21è siècle…Il faut lui poser la question…nous nous sommes toujours dans la droite ligne de ce que nous avons choisi ».

« Nous ne voulons même pas savoir là où il est »

Et quand le journaliste tente une dernière fois de savoir où est son ancien partenaire politique, l’ex président du parti Le Nationaliste étale le malaise qui règne entre Kohoué et lui.

« Nous ne voulons même pas savoir là où il est », lâche-t-il,  avant de se justifier «  parce que ce n’est pas notre préoccupation… Il est libre.  Nous sommes dans un pays libre. C’est un choix que nous respectons d’ailleurs.  Nous sommes des démocrates. S’il ne veut pas on ne va pas le forcer…Mais tout le Bénin a compris qu’on ne l’a pas renvoyé ».

« Mariage du 16e siècle dont les couples se découvrent devant le Maire »

À la présidentielle d’avril de 2021 au Bénin, Corentin Kohoué y était pour le poste de président de la République avec pour colistier, Iréné Agossa. Mais le duo inattendu  a terminé dernier avec 2,33%, selon les résultats définitifs proclamés par la Cour constitutionnelle.

Et après cette déculotté, Corentin Kohoué s’est plongé dans un long silence avant de révéler plus tard  dans les colonnes du quotidien Le Matinal qu’il s’agissait d’un  « mariage du 16e siècle dont les couples se découvrent devant le Maire ».

« Les duos que nous avons constitués pendant l’élection présidentielle ressemblent au mariage du 16e siècle dont les couples se découvrent devant le Maire et le Curé le jour du mariage… Donc, s’il ne plaît plus à un couple de continuer ensemble, il se sépare », avait déclaré l’ancien préfet du Mono et candidat malheureux à la présidentielle de 2021.

Des propos qui visiblement ont choqué son colistier. La restauration de la confiance entre le candidat et son colistier ne sont pas pour demain.

Manassé AGBOSSAGA