Bénin: Les grandes décisions du Conseil des ministres du 4 septembre 2024

De retour des vacances, le Gouvernement du président Patrice Talon était en Conseil des Ministres ce mercredi 4 septembres 2024. Voici les grandes décisions qui ont été prises.

GRANDES DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES DU 4 SEPTEMBRE 2024

■ MESURES NORMATIVES

– Transmission à l’Assemblée nationale, pour examen et vote, du projet de loi portant cadre juridique de la chefferie traditionnelle en République du Bénin ;

Adoption d’un décret portant nomination de notaires (JUSTICE).

■ COMMUNICATIONS

– Contractualisation pour la construction d’un nouveau Centre de transfert avec des unités de tri semi-mécanisées au profit de la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité (SGDS) SA ;

– Contractualisation pour la mission de conception et de réalisation de la pépinière du Grand Nokoué ;

– Agrément au Code des Investissements ;

– Contractualisation pour la poursuite des travaux de réhabilitation et d’aménagement du musée AKABA IDENAN de Kétou

Bénin : Ouorou brise le silence sur ses rapports avec Talon et Yayi, puis clarifie son combat politique

Pour qui roule Ouorou? Talon ou Yayi? C’est la question qui est sur toutes les lèvres au royaume des kpakpatos; conséquence de sa présence sur tous les fronts et de ses nombreuses œuvres sociales au profit des populations. Mais parce que dans son dictionnaire, il n’y a pas de sujet tabou, le président du mouvement Libéral Bénin a, comme à son habitude, abordé le sujet dans un franc parlé.

Pour qui roule Ouorou? Talon ou Yayi? C’est la question qui est sur toutes les lèvres au royaume des kpakpatos; conséquence de sa présence sur tous les fronts et de ses nombreuses œuvres sociales au profit des populations. Mais parce que dans son dictionnaire, il n’y a pas de sujet tabou, le président du mouvement Libéral Bénin a, comme à son habitude, abordé le sujet dans un franc parlé.

En marge d’une rencontre avec les 77 délégués communaux du mouvement Libéral à Parakou, le mois dernier, Richard Boni Ouorou en a profité pour mettre les points sur les i au sujet de ses supposés rapports avec le président Patrice Talon et l’ancien président Boni Yayi.

Il soutient qu’il n’a aucun rapport direct avec les deux hommes.

« parmi toutes ces personnes, je n’ai aucun ami. Le président Boni Yayi, je ne le connais pas. Je ne l’ai jamais vu. Je le dis et je vais le redire, parce que ce n’est pas un mensonge, je ne l’ai jamais vu et lui-même ne peut pas dire qu’il m’a déjà vu une seule fois », a t-il clarifié, tout en reconnaissant qu’il a eu à échanger plusieurs fois avec le président du parti Les Démocrates « au téléphone pendant des mois ».

Il marque ensuite un arrêt et fait observer qu’on n’a pas besoin d’être du parti Les Démocrates pour dire qu’on est forcément de l’opposition, rappelant qu’il y a plusieurs partis politiques au Bénin qui se revendiquent de l’opposition.

S’agissant de l’actuel locataire de la marina, Richard Boni Ouorou a confié que c’est en 2026 qu’il a vu pour la première fois, sans toutefois échanger avec lui. 

« J’ai vu Patrice Talon une fois dans ma vie en 2016, alors que j’étais chargé de communication du Général Robert Gbian Gbian. Il m’avait envoyé le représenter pour signer le protocole de la rupture et je suis allé. Et c’est ce jour-là que Patrice Talon est venu et il a envoyé le ministre Sacca Lafia. Moi, j’étais assis à côté du ministre Lafia. Quand il est venu, il ne nous a même pas salué », a-t-il confié.

Richard Boni Ouorou marque un second arrêt et lance : « moi matin; midi et soir, je critique le régime actuel.  Je le dis à qui veut l’entendre, que je suis opposé à la pratique politique actuelle. Mais ce que je refuse de dire, et que les gens veulent entendre de ma bouche, c’est de dire que je suis opposé à Patrice Talon et je dis non. Si vous voulez, vous pouvez sortir d’ici et dire que c’est Patrice Talon qui l’a donné l’argent, c’est votre problème. De vous à moi, je n’ ai rien à branler.

Richard Boni précise son combat politique

Après cette mise au point, le président du mouvement Libéral indique que son entrée en politique n’est pas dirigée contre quel’qu’un. « Je ne veux pas combattre une personne. Pourquoi je vais combattre une personne? Nous avons combattu Mathieu Kérékou. Il est parti. Nous avons dit que nous sommes en démocratie. Voilà où nous en sommes aujourd’hui. Nous avons combattu Nicéphore Soglo, il a fait un mandat, il est parti. Voilà où nous en sommes. Qu’est ce qu’on n’a pas dit de Yayi dans ce pays. Yayi Boni est parti, nous sommes dans quoi aujourd’hui », a-t-il fait constater.

Face à ce constat d’échec, le président du mouvement Libéral Bénin soutient qu’Il « faut faire un combat politique qui permet de réformer un système rétrograde au lieu de faire un combat de personne et maintenir un système défaillant qui reproduit les mêmes inégalités avec différentes personnes ».

Chacun est désormais situé sur les raisons de son engagement politique.

Manassé AGBOSSAGA

Crise Bénin-Niger : Soglo et Yayi attendus à Niamey ce jour

Une initiative des anciens présidents du Bénin encore en vie pour tenter de mettre fin au feuilleton « Crise Bénin-Niger ». Après leur rencontre, il y a quelques jours, Nicéphore Soglo et Boni Yayi se rendent ce jour à Niamey.

Une initiative des anciens présidents du Bénin encore en vie pour tenter de mettre fin au feuilleton « Crise Bénin-Niger ». Après leur rencontre, il y a quelques jours, Nicéphore Soglo et Boni Yayi se rendent ce jour à Niamey.

« Les deux personnalités se rendront au Niger le 24 juin 2024 pour échanger avec les responsables nigériens au plus haut niveau afin de contribuer à rétablir les relations cordiales, fraternelles et mutuellement avantageuses établies par les pères de nos indépendances Hubert Maga, Hamani Diori, et entretenues par leurs successeurs Sourou Migan Apithy, Justin Ahomadégbé, Seyni Kountché, Ali Saibou, Mahamane Ousmane, Mamadou Tandja, Mathieu Kérékou, Nicéphore Dieudonné Soglo, et Boni Yayi, indique un communiqué.

Selon ledit communiqué, les autorités du Niger « ont marqué leur accord » à la rencontre.

Conscient de l’ampleur de la crtise, les « présidents Soglo et Yayi invitent les peuples frères du Niger et du Bénin à demeurer en prière pour accompagner cette noble mission pour une sortie de crise heureuse ».

Précision de taille. Le communiqué reste muet sur la position de l’actuel locataire de la marina sur cette initiative.

Patrice Talon a t-il été consulté ? A t-il donné son accord?

Manassé AGBOSSAGA

Bénin : Talon visite des chantiers à Ouidah

Patrice Talon au front après son retour de voyage au Brésil et en France. Le chef de l’Etat était à Ouidah dans la matinée du lundi 10 juin 2024.

Patrice Talon au front après son retour de voyage au Brésil et en France. Le chef de l’Etat était à Ouidah dans la matinée du lundi 10 juin 2024.

Selon Bip Radio qui rapporte l’information, le président béninois a, pendant plusieurs heures, parcouru plusieurs chantiers en cours de réalisation dans la cité historique. Loin des micros et caméras, Patrice Talon est allé constater de visu l’évolution des travaux.

Sous la Rupture, la ville de Ouidah bénéficie de plusieurs projets dont la réhabilitation du Fort Portugais, l’aménagement de la route de l’esclave, la construction du musée internationale de la mémoire et de l’esclavage.

Le chef de l’Etat a ensuite regagné Cotonou dans l’après-midi, confie la même source.

M.A

Bénin : Patrice Talon face à la presse ce jeudi, voici les sujets à l’ordre du jour

Le président Patrice Talon va animer une conférence de presse ce jeudi 8 février 2024. Il sera question pour le numéro 1 Béninois de se prononcer sur certains sujets brulant de l’actualité et autres préoccupations des hommes des médias.

Le président Patrice Talon va animer une conférence de presse ce jeudi 8 février 2024. Il sera question pour le numéro 1 Béninois de se prononcer sur certains sujets d’actualité et autres préoccupations des hommes des médias.

Encore une sortie de médiatique de plus pour le président Patrice Talon ces derniers temps. Selon nos confrères de Bip Radio, le Chef de l’Etat Béninois va rencontrer les hommes des médias ce jeudi 8 février 2024 et se prononcer sur certains sujets qui mobilisent toutes les attentions depuis un moment. Il s’agit : « du calendrier électoral, la retraite anticipée dans certaines corporations et bien d’autres sujet suivant les questions des journalistes, puisqu’il s’agit d’une conférence de presse », nous informe Bip Radio.

Les échanges vont se dérouler à partir de 10 h à la salle des ambassadeurs du palais de la marina a également annoncé le média.

La voix qui manquait dans le débat politique actuel sera rendez-vous demain. L’opinion sera certainement située sur la position de Patrice Talon sur la révision de la constitution du 11 décembre 1990 dans le cadre des élections législatives de 2026.

Par Christophe KPOSSINOU

Bénin : Patrice Talon en déplacement à l’étranger

Le chef d’Etat Béninois n’est pas présent sur le territoire national. Patrice Talon est en déplacement à l’étranger.

Le chef d’Etat Béninois n’est pas présent sur le territoire national. Patrice Talon est en déplacement à l’étranger.

Bip Radio confie qu’il s’est envolé pour la capitale française à la fin du conseil des ministres, tenu hier mercredi 31 janvier. Patrice Talon devrait séjourner à Paris pour quelques jours. Les raisons de ce voyage sont inconnues.

Pour l’heure, le service presse de la Présidence n’a filé aucune information sur ce déplacement à l’étranger du chef de l’État.

M.A

Bénin-Guerre Talon-Yayi : « Un conflit qui risque si on n’y prend garde de compromettre la paix… », alerte du parti FCBE

Face à la presse nationale ce vendredi 5 janvier 2024 à Cotonou, le parti FCBE qui a donné sa position sur le débat portant révision de la constitution du 11 décembre 1990 en cours n’a pas également manqué d’alerter l’opinion sur les conséquences graves pour la Nation Béninoise d’une situation qui perdure. Il s’agit de la rivalité entre le président Patrice Talon et son prédécesseur Yayi Boni.

Face à la presse nationale ce vendredi 5 janvier 2024 à Cotonou, le parti FCBE qui a donné sa position sur le débat portant révision de la constitution du 11 décembre 1990 en cours n’a pas également manqué d’alerter l’opinion sur les conséquences graves pour la Nation Béninoise d’une situation qui perdure. Il s’agit de la rivalité entre le président Patrice Talon et son prédécesseur Yayi Boni.

La paix et la tranquillité nationale au Bénin est désormais menacée à cause du « conflit » qui oppose l’actuel Chef de l’Etat Patrice Talon et l’ex-président Boni Yayi. C’est le parti FCBE qui donne l’alerte et appelle les uns et les autres à la retenue et à la préservation de l’unité nationale malgré les divergences. En effet, en ces derniers jours, les membres de la formation politique dirigée par Paul Hounkpè ont constaté avec regret la résurgence de ce « conflit ».

Cette résurgence se traduit à leurs yeux par la tension en cours actuellement entre la mouvance du président Patrice Talon et le parti Les Démocrates dirigé par le président Boni Yayi. « Depuis quelques jours une tension politique s’est installée dans notre pays. Cette tension qui fait suite à l’interview accordée par le chef de l’Etat à la télévision nationale s’est accentuée par des envolées verbales aussi bien des anciens députés de la mouvance que des responsables du parti Les Démocrates » déplore le parti le parti au logo cauris.

Pour les responsables, « ce regain de tension n’est rien d’autre que la résurgence du conflit personnel entre les présidents Yayi et Talon ; conflit qui risque si on n’y prend garde de compromettre la paix dans notre pays », ont-ils alerté.

Ainsi, le parti FCBE qui revendique être une formation politique qui a « toujours milité pour la paix » au Bénin n’entend donc pas « rester indifférent à cette tension qui rappelle mauvais souvenirs » au peuple Béninois « notamment les évènements postes électoraux de mai 2019 qui ont causé des dégâts matériels et humains et occasionné une fracture au sein de nos populations ». Il se démarque donc de cette guéguerre et un appel est lancé à tous les militants dans le même sens.

Reste à voir dans les jours à venir ce qui sera la conduite des acteurs politiques dont cette rivalité profite.

Par Christophe KPOSSINOU

Bénin-Rencontre Talon et Les Démocrates: Voici l’intégralité des points d’accord et de désaccord

Le président Patrice Talon a reçu en audience dans la soirée du lundi 27 novembre 2023, trois responsables du parti Les Démocrates à savoir: Léon Basile Ahossi,  Eric Houndété et du président Boni Yayi chef de la délégation. Au cours des échanges qui ont duré environ 4 H d’horloge, plusieurs sujets ont été abordés dans le sens de la décrispation de la tension sociale et politique. À travers un point fait par le vice-président Eric Houndété à la presse au retour du palais de la marina, l’on sait un peu plus sur les points d’accord et les points de désaccord. Kpakpato Médias était sur les lieux et voici ci-dessous la restitution des propos du numéro deux du parti au logo de la flame qui situe les uns et les autres.

Le président Patrice Talon a reçu en audience dans la soirée du lundi 27 novembre 2023, trois responsables du parti Les Démocrates à savoir: Léon Basile Ahossi,  Eric Houndété et du président Boni Yayi chef de la délégation. Au cours des échanges qui ont duré environ 4 H d’horloge, plusieurs sujets ont été abordés dans le sens de la décrispation de la tension sociale et politique. À travers un point fait par le vice-président Eric Houndété à la presse au retour du palais de la marina, l’on sait un peu plus sur les points d’accord et les points de désaccord. Kpakpato Médias était sur les lieux et voici ci-dessous la restitution des propos du numéro deux du parti au logo de la flame qui situe les uns et les autres.

1-Le président Patrice Talon favorable à un audit de la liste électorale

Au Bénin, la liste électorale sera auditée avec l’implication du parti Les Démocrates avant les élections générales de 2026. C’est une assurance du président Patrice Talon à l’endroit des responsables du parti de l’opposition.  Face à la presse, Eric Houndété l’a fait savoir en premier parlant des points d’accord. Lire son propos :

Eric Houndété « Chacun de nous connait les difficultés que nous avons eues par rapport à la liste électorale au cours des élections de 2023. La préoccupation était qu’il fallait à tout prix éviter que ces mêmes difficultés se répètent en 2026. Le président de la République a marqué son accord pour qu’un audit soit diligenté si possible avec d’autres forces politiques. Si les autres forces politiques ne sont pas disponibles, nous, nous ferons le travail.

Nous espérons que cet accord marqué par le chef de l’Etat, se traduira effectivement en réalité avec les exigences que cela appelle. (…) Il a été reconnu par lui-même que quelque chose selon ses propres termes a ‘’ buggé ’’ dans le système où, des gens ont été envoyés à des dizaines de kilomètres de leur lieu de résidence pour voter. Cet audit qui aura été fait appellera à des recommandations et des corrections.

Ces corrections devront être mises en œuvre avant les élections générales de 2026. Lorsqu’on aura fait l’audit, et que approcheront les élections de 2026, il devrait être question d’extraire la liste électorale avec le concours des forces politiques qui comme il a été envisagé, un noyau sera mis en place pour faciliter la surveillance de ce qui se fera. Cela prendra une certaine forme ».

2-Certains compatriotes arrêtés dans le cadre des élections vont recouvrer incessamment leur liberté

Depuis  leur cellule, ils peuvent pousser un ouf de soulagement. En tout cas en attendant que la bonne nouvelle de leur libération tombe. Ils s’agit des citoyens arrêtés dans le cadre des différentes élections organisées. Selon Eric Houndété de retour du palais de la Marina, le président Patrice Talon a promis donner des instructions au Ministre de la Justice à cet effet. Détails :

Éric Houndété : « Pour diverses raisons les gens qui sont retenus notamment les jeunes, les élèves les étudiants, les artisans etc… Qui dans la manifestation de leur liberté d’expression, liberté d’action, se sont retrouvés en situation délicate et difficile et que la justice a gardé. Le président de la République a donné séance tenante des instructions au ministre de la Justice pour que les dossiers soient accélérés. Je dois dire au passage qu’en qualité de Chef de fil de l’opposition quand je l’avais rencontré, il avait déjà exprimé cette volonté de faire accélérer les dossiers. Nous espérons que cette fois-ci, ça va aller vite. »

3-Talon n’entend pas gracier ni pardonner Reckya Madougou

Reckya Madougou, ancienne ministre du président Boni Yayi et candidate du parti Les Démocrates à l’élection présidentielle de 2021 doit purger entièrement sa peine de prison. En tout cas, c’est la volonté manifeste du président Patrice Talon qui n’entend pas lui accorder une grâce ni son pardon. Droit dans les yeux de Boni Yayi, il l’a fait savoir une fois que le sujet a été abordé. Une déclaration qui a « attristé voir révolter » la délégation du parti Les Démocrates selon Eric Houndé. Il raconte :

Eric Houndété : « Dans la même veine, nous avons avec grande tristesse enregistré de sa part (Patrice Talon, Ndlr) un refus d’être attentif à nos demandes, à nos cris de cœur, par rapport à certains de nos camarades, notamment dame Reckya Madougou par rapport à qui il montre une inflexibilité pour lui refuser même une grâce présidentielle.

Je dois dire que cela nous a beaucoup attristé voir révolter.

Le président Boni Yayi lui-même en personne a conduit ce plaidoyer pour que le président de la République puisse mettre son cœur au service du pardon. Ce pardon, le président de la République ne l’a pas compris tel que nous le souhaitons. C’était pour nous comme un coup de massue, un coup de poignard dans les cotes. Mais en tant que responsable du parti les démocrates, nous restons convaincus que nous devons continuer le combat pour obtenir la libération de notre compatriote. Nous avons un projet de lois d’amnistie sur la table. Si le président de la République refuse la grâce présidentielle nous ne devons pas baisser les bras. Peut-être devons nous comprendre que nous ne devons pas compter sur lui pour la loi d’amnistie mais il ne faut pas s’avouer vaincu avant d’aller au combat. Nos camarades qui sont au parlement, qui sont dans les différents groupes, nous avons engagé de parler avec eux, nous allons continuer à parler avec eux. J’espère que leur cœur de mère de père de frères de sœur, va s’assouplir pour qu’ils comprennent les arguments que nous avons développés à savoir que les filles et fils de ce pays doivent tous se mettre au service de la construction du pays.

S’il y a eu des incompréhensions par le passé ces incompréhensions doivent être gommées (…) Nous avons expliqué au président de la République que ces processus électoraux qui ont engendré ces arrestations ont été marquées par une exclusion et l’exclusion a naturelle générée un déchainement de passion, une révolte, un refus de se laisser embastiller, interdire de jouir de ses libertés ».

4-Les nouvelles décisions sur la taxation de l’exportation du Soja entrent en vigueur

La réduction de 140 F à 30 F de la taxe d’exportation sur le Soja est déjà en vigueur. Face aux responsables du parti Les Démocrates, le président Patrice Talon a donné les assurances de ce que les dispositions seront prises pour l’annoncer aux producteurs ceci afin de décourager ces acheteurs qui estiment que sa mise en œuvre commence en janvier 2024.

Éric Houndété « Comme vous le savez, nous avons fait le combat, nous avons eu une victoire d’étape, à savoir qu’aujourd’hui, le gouvernement a été obligé de réduire la taxe sur l’exportation pour permettre à nos producteurs d’avoir à vendre leur production à un prix raisonnable. Mais il s’est passé que dans la mise en œuvre de cette décision gouvernementale, fruit de notre combat, il y a eu des informations qui nous sont parvenues selon lesquelles, la décision ne serait mise en œuvre qu’à partir du mois de janvier ce qui a agi pendant ces derniers jours sur le prix d’achat des producteurs. Le président de la République a fait avec nous le constat que ce phénomène, mais qu’il ne dépend pas de lui. Il a rassuré de ce que les dispositions seront prises pour annoncer aux populations que la taxe a l’exportation qui est de 30 f est mise en œuvre dès maintenant et non à partir de janvier. Donc un communiqué gouvernemental passera pour préciser cela».

5-Très peu de chance pour Les Démocrates de Siéger à la Céna

Le Conseil Electoral de la Céna risque de rester en l’Etat jusqu’en 2026 pour l’organisation des élections générales. Le parti Les Démocrates qui représentent désormais l’opposition n’aura pas la possibilité de désigner ses membres pour y siéger. Le président Patrice Talon n’entend pas véritablement œuvrer pour puisque sur la question, il n’a pas fait preuve du tout d’ouverture.

Eric Houndété en parle : « Tel qu’il est aujourd’hui, le Conseil Electoral, nous lui avons expliqué qu’il n’est pas décent, qu’il n’est pas juste, qu’il n’est pas conforme à la loi évidement à l’esprit de la loi qu’un groupe de parti politique qui représente aujourd’hui, suivant les résultats, proclamé par la Cour Constitutionnelle, un parti politique qui fait plus du quart de l’électorat ne peut pas manquer de représentant au Conseil Electoral. Ceci pour la simple raison que le principe de base sur lequel il est créé, est un principe d’équilibre et un principe de : « tu me surveilles, je te surveille ».

Le Conseil a été conçu pour être plus ou moins un organe paritaire. La minorité parlementaire désigne un représentant, la majorité parlementaire désigne un représentant, le Chef de l’Etat désigne un représentant et le Chef de Fil de l’opposition désigne un représentant et puis les magistrats désignent celui qui fait l’arbitrage.

Aujourd’hui, depuis les élections de janvier 2023, la configuration politique dans notre pays a changé. Nous avons au parlement une minorité parlementaire normal incarné par le parti les Démocrates et une majorité représentée par les deux parties du président de la République et nous avons le président de la République et le Chef de file de l’opposition. En situation normale, le Conseil Electoral serait composé de deux personnes désignées par le parti Les Démocrates. Mais il se passe malheureusement que ce n’est pas le cas. Le président de la République est resté pas très ouvert à la question.

6-Le parti Les Démocrates va fournir du personnel électoral à la Céna

« Il s’agit du dernier d’accord de la rencontre entre le président Patrice Talon et la délégation du parti Les Démocrates. Désormais, le recrutement des agents électoraux ne se fera plus sans l’implication du parti qui va fournir au même titre que les autres partis de l’opposition le personnel électoral.

Éric Houndété : « Après la question de la liste électorale, nous avons abordé la question des membres du Conseil Electoral de la Cena. Les élections sont organisées par la Céna et on sait que la Céna s’appuie sur un personnel, à savoir les Coordonnateurs d’Arrondissement, les agents de Bureau de vote… Ce qu’il y a, c’est que dans la pratique depuis les trois dernières élections, ce sont les partis politiques du président de la République qui alimentent ces organes. C’est eux qui mettent en place ce personnel. On nous fait savoir qu’il y a une plateforme. Mais tout le monde sait comment ça se passe.

Nous avons obtenu du président de la République que ça ne passera plus ainsi.

Nous mettrons en place un mécanisme qui permettra au parti les démocrates et les autres forces de l’opposition de fournir du personnel électoral ».

Par Christophe KPOSSINOU

Crise au Niger : Le précieux conseil de Richard Boni Ouorou à Patrice Talon

Entre Cotonou et Niamey, la tension est palpable depuis l’arrivée de la junte militaire au pouvoir le 26 juillet. Le Bénin a condamné ce coup de force avec la « séquestration » du président Bazoum et a décidé de s’aligner derrière les sanctions prises par la Cédéao. A Niamey comme à Cotonou, Patrice Talon est, à tort ou à raison, la cible  de critiques.

Entre Cotonou et Niamey, la tension est palpable depuis l’arrivée de la junte militaire au pouvoir le 26 juillet. Le Bénin a condamné ce coup de force avec la « séquestration » du président Bazoum et a décidé de s’aligner derrière les sanctions prises par la Cédéao. A Niamey comme à Cotonou, Patrice Talon est, à tort ou à raison, la cible  de critiques.

Réagissant à cette actualité, Richard Boni Ouorou a laissé entendre que le président du Bénin « a été très mal conseillé » sur le dossier nigérien, se trouvant désormais « abandonné » et « isolé ».

« Pour une fois, j’ai de la compassion pour le président Talon, qui a été très mal conseillé dans cette affaire et n’a pas agi avec le recul et la froideur qui le caractérisent habituellement. Abandonné et isolé, je me demande comment il va s’en sortir dans ce bras de fer avec le Niger, qui a un impact sur notre économie et notre équilibre social, et qui risque de se retourner contre lui comme un boomerang. De par mon expérience, je peux prédire qu’une fois que les nouvelles autorités nigériennes auront stabilisé leur pouvoir (et cela ne devrait pas tarder), elles chercheront à faire de cette situation un problème personnel contre le président », écrit-il.

Et pour ne pas s’enfoncer davantage avec un pouvoir militaire qui renforce de jour en jour ses pouvoirs malgré les menaces de la Cédeao, le politologue recommande au président béninois de « prendre du recul ».

« Il serait peut-être temps, pour le bien-être et la paix dans notre pays, que le président Talon écoute des voix plus sages qui lui conseillaient de prendre du recul et de se modérer », conseille Richard Boni Ouorou.

Patrice Talon va-t-il tenir compte de ce conseil avisé ? Wait and See !

M.A

Bénin : Talon fait un important rappel aux maires et SE

Le président de la République s’adresse aux maires et secrétaires exécutifs des maires. Par correspondance, en date du mardi 05 septembre 2023, Patrice Talon fait notamment un important rappel à ces derniers au sujet des travaux urbains d’embellissement à l’occasion des fêtes.

Le président de la République s’adresse aux maires et secrétaires exécutifs des maires. Par correspondance, en date du mardi 05 septembre 2023, Patrice Talon fait notamment un important rappel à ces derniers au sujet des travaux urbains d’embellissement à l’occasion des fêtes.

« Je rappelle à toutes les autorités communales, notamment les maires et les secrétaires exécutifs, qu’il est formellement interdit, dans le cadre des préparatifs de la célébration de la fête nationale et des fêtes de fin d’année, d’entreprendre des travaux de peinture sur les bordures des trottoirs et terre-pleins centraux , ainsi que sur les troncs d’arbres d’alignement urbains », écrit le chef de l’Etat.

Patrice Talon invite à cet effet les préfets de département « à veiller à l’application rigoureuse de ses instructions ».

M.A