« Avec sérénité, assurance et détermination, Talon maintint le cap », Juste Agnoro (Opinion)

Avril 2016. Patrice Talon saisit le sceptre royal. Avec prestance et élégance il prit possession de son trône. Les inquiétudes peuplèrent nos âmes. Qui est-il? Que fera-t-il? Le BÉNIN sera t-il vraiment l’affaire de l’homme d’affaire ?

BÉNIN, TERRE DES PATRIOTES

Avril 2016. Patrice Talon saisit le sceptre royal. Avec prestance et élégance il prit possession de son trône. Les inquiétudes peuplèrent nos âmes. Qui est-il? Que fera-t-il? Le BÉNIN sera t-il vraiment l’affaire de l’homme d’affaire ?

Talon, notre commandant de bord lança l’avion BÉNIN dans le firmament. Les tempêtes et les ouragans se mirent à nous faire tanguer. Horriblement. Mais avec sérénité, assurance et détermination, il maintint le cap. La panique qui nous envahit fut désactivée. Les turbulences se turent. Et naquit le patriotisme qui n’est rien d’autre que l’adhésion aux actions et aux perspectives établies.

Les BÉNINOIS se sentent de plus en plus en sécurité autour d’eux et en eux. En eux la fierté ensemencée, en mourant à elle-même fit croître vigoureusement la DIGNITÉ. Devant les infrastructures qui commencent à être érigées dans le pays, la liberté se mit à se déployer dans le terreau de la responsabilité. La RES PUBLICA commence à gagner en sens et en consistance dans les esprits. Lorsque l’incivisme vient se frotter aux belles réalisations qui s’érigent dans le pays, le traquenard citoyen se dresse aussitôt et l’alerte de la désapprobation, de l’indignation est enclenchée illico. Les citoyens refusent avec véhémence aux tortionnaires du bien public que l’œuvre de tant de jours ne soit en un jour effacée.

Les latins nous font savoir cette formule importante « EXEMPLA TRAHUNT » ce qui veut dire LES EXEMPLES ENTRAÎNENT. Et il est clair pour les BÉNINOIS que le chef de l’État prêche par l’exemple. Sa rigueur et son engagement indéfectible à bien accomplir son devoir séduisent plus d’un. Et c’est le seul leadership qui embrasse et embrase le comportement humain. Le leadership qui fait ce qu’il demande de faire.

Au BÉNIN, les citoyens se prennent un peu plus au sérieux car les dirigeants se prennent plus que par le passé au sérieux et produisent des résultats. Les consciences sont en pleine convergence et de ce fait provoquent l’émergence de l’Excellence. En chœur et d’un seul cœur, nous chantons EXCELSIOR SEMPER EXCELSIOR. PLUS HAUT TOUJOURS PLUS HAUT. Ô BENIN TERRE DES PATRIOTES, Ô BÉNIN PAILLOTE DES AIGLES AMOUREUX DES AIRS ET DU CIEL.

Notre familiarité de plus en plus évidente avec les hauteurs nous fait détester la pesanteur de la facilité, et de l’inefficacité. A force de voir les grandes mutations qui ornent notre quotidien, nous avons définitivement choisi notre culte, notre spiritualité, la seule qui vaille et nous ravitaille: LE TRAVAIL. C’est l’arme la plus précieuse des PATRIOTES.

Juste AGNORO

 

Patrice Talon annoncé au Burkina-Faso demain jeudi

Patrice Talon en déplacement à l’étranger. Le chef d’Etat béninois est annoncé en visite à Ouagadougou le jeudi 16 février 2023, selon les informations rapportées par Libreinfo.net.

Patrice Talon en déplacement à l’étranger. Le chef d’Etat béninois est annoncé en visite à Ouagadougou le jeudi 16 février 2023, selon les informations rapportées par Libreinfo.net.

Selon le média burkinabè, ce déplacement s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Bénin et le Burkina Faso. .

La question sécuritaire avec les attaques terroristes dans les deux pays pourrait être au cœur des échanges entre Patrice Talon et le président de la transition, le Colonel Ibrahim Traoré.

La présidence de la République du Bénin n’a pour l’heure pas réagi à cette information.

Manassé AGBOSSAGA

Les députés LD tirent à boulet rouge sur Talon, Amouda, Djogbénou, Tiando, Lafia, : intégralité de la déclaration pimentée lue par Atchadé

Conformément à l’art 24.2 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale nous venons faire la présente déclaration de constitution de groupe parlementaire.

INSTALLATION DE LA 9EME LÉGISLATURE : L’INTÉGRALITÉ DE LA DÉCLARATION DE CONSTITUTION DU GROUPE PARLEMENTAIRE « LES DEMOCRATES »

Conformément à l’art 24.2 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale nous venons faire la présente déclaration de constitution de groupe parlementaire.

Monsieur le Président du bureau d’âge de l’Assemblée Nationale,

Chers collègues de la 9ème législature

Distingués invités

Mesdames

Messieurs,

Une nouvelle page de l’histoire de notre pays s’écrit ce jour dimanche 12 février 2023.

Enfin ! Oui enfin ! Pourrait – on dire !

Car désormais un autre son de cloche se fera entendre à l’hémicycle.

Un autre son de cloche qui va refléter les aspirations du peuple souverain et porter haut sa voix contrairement à ce que nous avons vécu dans notre cher pays depuis quatre (04) ans.

Mais au-delà de ces quatre années, c’est depuis l’avènement du régime dit de la rupture en 2016 que le ciel semble tomber sur nos têtes, la tête des Béninoises et Béninois.

En effet, depuis bientôt sept (07) ans, le pays de Kaba, de Toffa, de Béhanzin et de Bio Guerra a vu les belles pages de son parcours démocratique démarré depuis l’historique Conférence nationale des forces vives de février 1990, déchirées, brûlées et même ensevelies. En outre, la misère, devenue endémique, est vécue très difficilement par nos concitoyens qui la portent comme leur croix. Cette croix, ce sont les libertés bafouées, désacralisées, détricotées, banalisées et fragilisées.

Elles sont devenues la serpillère sur laquelle le pouvoir de la ruse et de la rage et toutes ses sécrétions toxiques s’essuient allègrement les pieds, au quotidien, depuis avril 2016.

Désormais, il faut lever davantage la voix pour clamer haut et fort le mal auquel le peuple est soumis. Ici, c’est le lieu idéal pour œuvrer à corriger le tir. C’est plus que jamais le moment de jouer le rôle d’élus du peuple qui est le nôtre, pour enrayer de notre pays les pratiques malsaines privatives de liberté et de démocratie.

Chers collègues

Mesdames

Messieurs

Il n’est un secret pour personne que notre pays le Bénin va de mal en pire.

C’est tout le peuple béninois qui vit la misère du fait de la malgouvernance économique, politique et sociale.

LA MAUVAISE GOUVERNANCE ÉCONOMIQUE

Nous taire et rester inactifs serait suicidaire pour toute la Nation. A ce jour, plusieurs maux minent notre patrie commune. Parmi ceux-ci, la gabegie occupe une place prépondérante. Le marché béninois se rétrécit au jour le jour au profit des pays voisins. Les secteurs vitaux de notre économie étant jalousement détenus par un petit nombre d’opérateurs économiques inféodés au pouvoir. Les produits de rente qui jadis faisaient la survie des agriculteurs sont aujourd’hui lourdement taxés et leurs filières désorganisées. Tel est le cas du soja, de la noix de cajou et du karité.

LA MAUVAISE GOUVERNANCE POLITIQUE

Depuis 2016, la gouvernance électorale a consisté en diverses manœuvres ourdies, soit par le parlement monocolore de la 8ème législature qui, nuitamment et clandestinement, a modifié au gré de l’exécutif, la Constitution, en y introduisant frauduleusement le parrainage ; soit par les gouvernants eux-mêmes qui demandaient et obtenaient de cette même législature, la relecture de texte en pleine période électorale.

Ainsi, la CENA est devenue une institution à la solde du pouvoir au mépris des règles qui fondent son existence. Nous avons vécu les errements de la CENA TIANDO avec ses fautes mineures et par la suite la CENA SACCA Lafia avec les documents électoraux caduques, la Cour Constitutionnelle de DJOGBENOU qui a inventé en plein processus électoral et au mépris des règles communautaires, le certificat de conformité, pièce qui a favorisé la survenance d’une assemblée monocolore dans notre pays. Et comme si tout ceci ne suffisait pas, c’est la cour AMOUDA qui, par des arguments inappropriés et refutables, refuse d’enjoindre la CENA de rendre au parti LES DÉMOCRATES, les documents électoraux dont il a besoin pour la transparence électorale sous prétexte que ces documents réclamés auraient dû être reçus par nos représentants dans les différents postes de vote alors qu’il lui a été prouvé que ces documents étaient en nombre insuffisant par rapport au nombre des partis en compétition. Sans oublier également la volonté des agents de la CENA sur le terrain de discriminer notre parti.

Il est clair que ces deux institutions, à savoir la CENA et la Cour Constitutionnelle se sont associées pour faire obstruction à la manifestation de la vérité et surtout à la transparence électorale dont elles sont garantes.

Il est important de signaler les bourrages d’urnes organisés sur fond t’intimidation qui a cours dans notre pays depuis 2019. Il n’est pas rare d’entendre « c’est nous qui sommes au pouvoir rien ne se passera ». Je suis malheureux de dire que plusieurs collègues ici sont le fruit de cette pratique qui n’honore pas notre pays. Nous devons unir nos forces pour la combattre car on ne sait qui en sera la victime demain.

LA MAUVAISE GOUVERNANCE SOCIALE

Le régime dit de la rupture est un régime matériel et matérialiste, qui n’a pas mis l’Homme au cœur de sa gouvernance. Les mesures sociales n’y sont que incantations et chimères. Vous constatez comme moi la cherté galopante de la vie sans mesures adéquates d’atténuation de la souffrance des populations.

Les taxes sont sauvagement relevées et asphyxient les populations, les agriculteurs étant lourdement endettés du fait de la taxe sur certains produits agricoles notamment le soja, le karité et le cajou. Le pouvoir d’achat des Béninois en l’occurrence celui des fonctionnaires béninois est complètement altéré, la liberté syndicale confisquée.

Chers collègues

Mesdames

Messieurs

Une action immédiate et concertée à l’endroit du gouvernement pour corriger la désorganisation de la filière soja dans notre pays s’avère indispensable. Je sais, pour autant que nous sommes, surtout ceux venant des zones productrices de ce produit, nous avons pris cet engagement vis-à-vis des populations durant la campagne électorale. Il est inconcevable que le Togo, pays voisin donne de meilleurs prix à ses producteurs que le Bénin alors que nous vendons sur le même marché international.

LA PAIX

Chers collègues

Mesdames

Messieurs

Le désir de régner sans partage comme dans un régime autocratique a amené le gouvernement dit de la rupture à vassaliser les institutions de la République. Le parlement n’a pas été du reste. Elle a fortement contribué à mettre à genoux la démocratie dans notre pays. Les lois personnelles ont été prises pour normaliser des situations anormales : j’en veux pour preuve, le Code du numérique, le Code de procédure pénale, le droit de grève, la création de la CRIET, la loi sur l’embauche, la loi sur la décentralisation, le Code électoral, la Constitution révisée et j’en oublie volontiers.

Chers collègues,

Mesdames

Messieurs

Qui parmi nous est content de voir Reckya MADOUGOU en prison pour vingt (20) ans ? Éloignée de ses enfants et incapable de leur donner l’éducation qu’elle aurait voulu pour eux en dépit de l’avis n°51/2022 du 08 novembre 2022 du Groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des droits de l’homme de l’ONU qui établit que la privation de Reckya MADOUGOU est arbitraire. Cette étoile montante qui faisait la fierté du Bénin, notre pays, à l’international.

Qui pourrait se satisfaire du sort du professeur Joël AÏVO condamné à 10 ans de prison ? Non ! Je ne pense pas que la place de ce jeune brillant universitaire qui est un modèle pour la jeunesse, soit en prison.

Qui ici et ailleurs ne sait pas que ce sont les intrigues politiques qui ont conduit à ces privations de liberté ?

Le cas de ces deux personnalités Reckya MADOUGOU et Joël AÏVO est assez représentatif du cas des centaines de compatriotes qui croupissent encore dans nos prisons du fait des élections non inclusives organisées ces dernières années dans notre pays.

Je suis convaincu que nous œuvrerons ensemble pour leur libération.

Vous n’avez certainement pas oublié ces images effroyables de Cadjèhoun diffusées en mai 2019 sur toutes les grandes chaînes de télévision du monde, des militaires béninois tirant à balles réelles sur leurs compatriotes pourtant à main nue. Le cas de Madame AMOUSSOU, froidement abattue dans son quartier mais déclarée plus tard, morte de paludisme par des agents pourtant bien assermentés.

Les tueries de Kandi, de Parakou, de Savè, de Tchaourou et de Bantè restent à jamais gravées dans la tête et dans l’esprit des citoyens béninois. Pendant 52 jours et 52 nuits, le Président Dr Boni YAYI a été gardé prisonnier dans sa propre résidence, sans droit de visite qu’elle quelle soit. Cet homme qui sans répit, a servi son pays toute sa carrière durant et de surcroît Président de la République pendant dix ans. Dès lors vous voyez, combien le Bénin autrefois havre de paix et berceau de la démocratie en Afrique, est tombé à un niveau bien bas.

Nous avons le devoir de parler avec le Chef de l’État qui est le père de la Nation, pour une mesure de libération immédiate de nos compatriotes en situation difficile, pour le retour au bercail de nos exilés dont les plus emblématiques sont Komi KOUTCHÉ, Sébastien Germain AJAVON, Valentin DJENONTIN AGOSSOU, Léhady Vinagnon SOGLO, Simplice CODJO, Amissétou AFFO DJOBO, Fatouma AMADOU DJIBRIL et bien d’autres encore…

La Nation a besoin de tous ses fils et de toutes ses filles pour se construire.

A cet égard il sera question de la création que nous jugeons plus qu’opportune, d’un comité national de réconciliation et de pardon.

Chers collègues

Mesdames

Messieurs

Mon parti, le parti Les Démocrates salue avec force la réforme qui a favorisé l’entrée de 28 femmes au parlement pour le compte de cette 9ème législature.

Est-ce à dire qu’on aurait seulement 4 femmes si la réforme n’était pas faite ? Je laisse la question à la réflexion des partis politiques.

J’invite le chef de l’état à atteindre au moins la barre de 40 pour cent de femmes dans son prochain gouvernement.

Une sincère félicitation aux femmes de la 9ème législature.

Le parti LES DÉMOCRATES est un parti d’opposition à la gouvernance du Président Patrice TALON.

Nous députés signataires de la présente déclaration sommes de l’opposition et de la minorité parlementaire.

Nous comptons jouer pleinement le rôle qui est le nôtre : voter les lois que nous jugeons nécessaires pour le bien-être des populations. Nous contrôlerons les actions du gouvernement pour la transparence et la bonne gouvernance.

C’est pourquoi notre groupe parlementaire déplore et condamne la réforme qui permet au gouvernement de signer les accords de crédit sans préalablement obtenir l’autorisation de la représentation nationale. Cette prérogative légendaire du parlement ne saurait être bradée par les représentants du peuple à moins qu’on ne le soit pas. Je nous invite à œuvrer ensemble pour le retour de cette procédure dans le giron du parlement

Chers collègues

Mesdames

Messieurs

Nous sommes tous des Béninois, nous sommes sensés travailler pour le bonheur des Béninois. C’est la raison pour laquelle du haut de cette tribune je voudrais dire de façon solennelle que la majorité mécanique qui est celle d’aujourd’hui ne saurait s’accommoder d’un complexe de supériorité absolue ni s’attribuer le droit de penser qu’elle seule détient la vérité et qu’elle doit toujours avoir raison sur la minorité d’aujourd’hui que nous sommes. Nous devons donc être à l’écoute permanente l’un de l’autre.

Je souhaite alors pouvoir compter sur le Président de notre Assemblée Nationale, ce haut lieu de la représentation du Peuple Souverain dont nous avons le devoir de défendre les intérêts.

Pour finir, le groupe parlementaire que j’ai l’insigne honneur de diriger s’appelle LES DÉMOCRATES et est composé de vingt-huit (28) membres signataires de la présente déclaration.

Que Dieu bénisse le Bénin

Je vous remercie

Ont signé

NOM PRENOMS SIGNATURE

01 SOUNON BOKE Soumaïla

02 OUASSAGARI Bio Sika Abdel Kamel

03 SABI KARIM Alassane

04 KORA Zénabou

05 HOUNDETE Eric Louis Camille

06 OLOSSOUMAI Hélène

07 HOUNGA Midofi Antonin

08 MOUCOURE BOKO Souley Malam

09 SARIKI Raouf

10 WOROUCOUBOU Habibou

11 ISSIAKA Arouna

12 OROU TAMA Viviane

13 DEGNY Fadegnon Léon

14 AIHE Y. Elise

15 OGBON Kolawolé Djima

16 TOSSAH Ogoussi Edwige

17 IMOROU Taïrou

18 ATCHADE Nourénou

19 Do REGO B. Léansou

20 ADECHOCAN Gafari

21 HOUNMENOU Denise Mahougnon

22 GODONOU Joël Timothée Senou

23 NAHUM Constant

24 ADJOVI Chantal

25 AHOSSI Comlan Léon

26 SODJINOU Michel François Oloutoye

27 RADJI Abdou Akim

28 HOUNSOU Nounagnon Célestin

Drame de Dassa : Wilfried Houngbédji révèle pourquoi Patrice Talon ne s’est pas rendu au chevet des blessés et rescapés au CNHU

Contrairement à l’ancien président Boni Yayi, Patrice Talon ne s’est pas rendu au chevet des rescapés du drame de Dassa. Et lors d’un rendez-vous avec les hommes des médias, le porte-parole du Gouvernement a dit pourquoi le chef de l’Etat ne s’est pas rendu au CNHU/HKM où sont hospitalisés les blessés et autres victimes.

Contrairement à l’ancien président Boni Yayi, Patrice Talon ne s’est pas rendu au chevet des rescapés du drame de Dassa. Et lors d’un rendez-vous avec les hommes des médias, le porte-parole du Gouvernement a dit pourquoi le chef de l’Etat ne s’est pas rendu au CNHU/HKM où sont hospitalisés les blessés et autres victimes.

A en croire les propos de Wilfried Léandre Houngbédji, cela se justifie par la volonté du président de la République de rester en harmonie avec les recommandations de son ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin.

« Dès le dimanche soir, le ministre de la Santé quand il a été voir la situation, a organisé l’accueil des rescapés. Au regard de leur état, et c’est un médecin qui parle, il  avait indiqué clairement qu’il n’était pas approprié que des visites s’organisent  et a même demandé aux familles des rescapés de ne pas insister pour les voir, de laisser le corps médical fait son travail. C’est des connaisseurs. Et le président Patrice Talon vous a montré depuis 6 ans au moins qu’il sait écouter les connaisseurs, les spécialistes », a avancé le secrétaire général adjoint et porte-parole du Gouvernement.

Sans commentaire …

Manassé AGBOSSAGA

« maintenant tout le monde va aux élections avec enthousiasme. Personne ne boycotte malgré les réformes qui sont toujours en cours », Talon après son vote

Patrice Talon a accompli dans la matinée de ce dimanche 08 janvier 2023 son devoir civique à l’EPP Charles Guillot à Zongo, à Cotonou, dans le cadre des législatives. Le chef de l’État y était avec son épouse Claudine Talon.

Après son vote, Patrice Talon s’est prononcé sur le scrutin. Il a notamment exprimé sa joie et a soutenu que le Bénin « tourne les mauvaises pages de son histoire politique récente ».

« C’est une évidence. C’est un devoir. Je l’accomplis avec enthousiasme et beaucoup de plaisir et en toute responsabilité. Je suis assez satisfait de ce qui me revient comme compte rendu sur le terrain. Depuis des semaines, le processus se déroule bien. C’est satisfaisant. Je crois que nous sommes en train de tourner définitivement les mauvaises pages de notre récente politique », a t-il déclaré.

Le chef de l’État a semblé se réjouir de la participation des partis de l’opposition.

« maintenant tout le monde va aux élections avec enthousiasme. Plus personne ne boycotte. Malgré les réformes qui sont toujours en cours et qui transforment notre environnement aussi bien politique qu’économique
qu’administratif » , a glissé le président de la République.

Manassé AGBOSSAGA

Patrice Talon : quittera-t-il le pouvoir en 2026 ? La réponse tranchée du député Orden Alladatin

Partira ou ne partira-t-il pas ? Intervenant sur RFI ce mercredi 28 décembre 2022 dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives du 08 janvier 2023, le député Orden Alladatin a été interpellé sur le départ ou non de Patrice Talon au terme de son second et dernier mandat constitutionnel en 2026. Sur la question, le président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale s’est référé aux textes de la République, soulignant que nul ne   peux exercer plus de deux mandats présidentiels dans sa vie.

Partira ou ne partira-t-il pas ? Intervenant sur RFI ce mercredi 28 décembre 2022 dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives du 08 janvier 2023, le député Orden Alladatin a été interpellé sur le départ ou non de Patrice Talon au terme de son second et dernier mandat constitutionnel en 2026. Sur la question, le président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale s’est référé aux textes de la République, soulignant que nul ne   peux exercer plus de deux mandats présidentiels dans sa vie.

« La constitution du Bénin dit que nul  dans sa vie ne peut faire plus de deux mandats.  Patrice Talon a fait un premier mandat de 2016 à 2021. Il est au cours de son second mandat et non le deuxième », a répondu le député de l’Union progressiste le Renouveau.

Un son de cloche qui tranche avec d’autres partisans du régime de la Rupture, qui ouvertement appellent l’actuel locataire de la marina à briguer un troisième mandat.

Manassé AGBOSSAGA

« Talon est une grande bénédiction pour le Bénin…s’il décide de partir en 2026, je vais le ramener de Force »

Nouveau son de cloche pour amener Patrice Talon à briguer un troisième mandat, contrairement à la constitution 1990. Après Bertin Koovi, Loth Houénou, Kimber McDonald a, son tour, appelé l’actuel locataire de la marina à ne pas quitter le fauteuil présidentiel au terme de son deuxième et dernier mandat constitutionnel.

Nouveau son de cloche pour amener Patrice Talon à briguer un troisième mandat, contrairement à la constitution 1990. Après Bertin Koovi, Loth Houénou, Kimber McDonald a, son tour, appelé l’actuel locataire de la marina à ne pas quitter le fauteuil présidentiel au terme de son deuxième et dernier mandat constitutionnel.
Visiblement sidérée par les nombreuses actions du chef de l’Etat et par son message sur l’état de la Nation, devant les députés, jeudi dernier, elle soutient que « Patrice Talon est une bénédiction pour le Bénin ».
Et depuis les Etats-Unis, où elle réside, celle qui se fait appeler ‘‘Maman Nationale’’ prévient Patrice Talon qu’il n’aura pas autre choix que de rester au pouvoir après 2026, se disant prête à le  maintenir au pouvoir de « force ».
« Allez dire au président que Maman Nationale a dit, si en 2026 il décide de partir, je vais le ramener de Force. Monsieur le président, personne au monde ne laisse partir ce qui est bon. Votre décision de partir sera constitutionnelle mais nous n’allons pas nous séparer de vous de sitôt. Ce que vous avez commencé même si vous avez terminé, on va renouveler le contrat monsieur le président.
Vous avez en vous quelque chose de particulier qu’on ne peut pas trouver ailleurs, beaucoup me diront de laisser la chance aux autres de prouver leur talent, mais moi je dirai qu’on avait dans le passé ; vu tous ces politiciens à l’œuvre et aucun d’eux n’a ce génie qui est en
Patrice Talon. Vous avez toutes les bonnes qualités et quelqu’un comme vous on ne laisse pas partir facilement comme ça… Les ivoiriens ont adopté Ado et nous les béninois, c’est Patou on a adopté vous n’irez nul part monsieur le président vous un Talent de ouf
Vous nous avez appris la sagesse, la discipline, comment économiser, le respect des autres Etc. À qui irons-nous si vous nous abandonner ? Un bon père n’abandonne jamais ses enfants. », a-t-elle écrit sur sa page Facebook.
Veut ou pas, Patrice Talon devra faire deux mandats, signe et persiste Kimber McDonald.
«  Monsieur le président, j’ai acheté des conteneurs pour vous assigner à la présidence en 2026 un peu comme l’autre  vous ne sortirez pas de là-bas avant 2036 prenez ça comme menace si vous voulez », a-t-elle prévenu avec ironie.
‘‘Agbonnon’’ est donc prévenu.

Manassé AGBOSSAGA

Etat de la Nation : Intégralité du message du président Talon devant les Députés

Conformément à notre pratique républicaine, c’est à nouveau un honneur pour moi d’être devant votre auguste Assemblée, pour partager avec vous, l’état général de notre nation, au titre de l’année 2022.

Conformément aux dispositions de l’article 72 de la Constitution du 11 décembre 1990 telle que modifiée par la loi N°2019-40 du 07 novembre 2019, le Président de la République, Monsieur Patrice TALON, a délivré, ce jeudi 08 décembre 2022 à l’Assemblée Nationale, face aux élus du peuple, son message sur l’état de la Nation. Dans ce message, le Chef de l’État a rendu compte de la gestion du pays ces douze derniers mois à travers la mise en œuvre du Programme d’Action du Gouvernement. Le Président Patrice Talon est revenu sur les succès engrangés, les efforts consentis dans plusieurs secteurs clés et a dévoilé les perspectives pour l’année 2023.

 

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,

Mesdames et Messieurs les députés,

Conformément à notre pratique républicaine, c’est à nouveau un honneur pour moi d’être devant votre auguste Assemblée, pour partager avec vous, l’état général de notre nation, au titre de l’année 2022.

L’année dernière, à pareil moment, notre optimisme était légitime quant à une reprise de l’économie mondiale après les affres de la pandémie de COVID-19. J’avais néanmoins indiqué que notre pays devait encore relever deux défis majeurs : l’un sécuritaire et l’autre sanitaire. Un an après, où en sommes-nous ?

S’agissant du défi sanitaire, il est loisible de constater que le monde se remet globalement de la pandémie de COVID-19, grâce notamment aux avancées de la science même si la vigilance doit rester de mise. Quant à notre système général propre de protection sanitaire, notre pays est encore loin d’assurer le minimum nécessaire.

Cependant, la dynamique en cours et nos efforts sont de nature et d’envergure encourageantes. En ce qui concerne notre santé économique, la reprise post-COVID amorcée s’est brutalement estompée par le renchérissement des coûts des matières premières, de la logistique ainsi que des produits de première nécessité en raison de la guerre Russie/Ukraine.

Conséquence, le pouvoir d’achat des populations s’est trouvé fortement dégradé dans tous les pays du monde.

Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,

Mesdames et messieurs les députés,

Cette nouvelle réalité qui n’épargne ni pays riches, ni pays pauvres, concerne aussi, à bien des égards, notre pays qui, en plus d’y faire face, doit aussi relever le défi sécuritaire.

Sur ce plan, au cours de l’année, nos Forces de défense et de sécurité ont été plusieurs fois sollicitées par des velléités djihadistes. Si elles ont connu des pertes de soldats dont je salue une fois encore ici la mémoire, elles ont surtout opposé la riposte nécessaire pour faire des dégâts massifs dans les rangs de l’ennemi, traduisant ainsi leur bravoure et leur engagement patriotique.

Mais comme vous le savez, elles ont bénéficié, pour tout cela, de l’attention soutenue du Gouvernement qui met les moyens d’action appropriés à leur disposition, et renforce les effectifs de manière remarquable.

C’est ainsi que nous avons recruté, entre 2021 et 2022, 1800 policiers et 2000 militaires, acquis des équipements modernes et adaptés au contexte, puis entrepris un maillage territorial des casernes ainsi que l’adaptation de leur taille et de leurs moyens à la menace.

Aussi, avons-nous lancé cette année, la construction de plusieurs dizaines de positions avancées fortifiées, et de dix bases opérationnelles avancées, qui sont des casernes de tailles moyennes. Nous avons aussi engagé la réalisation de travaux de fortification sur plusieurs sites militaires dans tout le pays. Le tout, équipements compris, pour un montant global de 80 milliards de FCFA.

Tous ces investissements ont pour objectif de favoriser une projection plus rapide et plus aisée de nos hommes sur les théâtres nécessitant leur intervention, en vue d’une efficacité plus grande. En clair, il s’agit de fortifier le pays et de garantir une sécurité optimale à tous. Ces actions seront densifiées encore au cours des années à venir.

Par ailleurs, la lutte contre le phénomène djihadiste, dans le contexte ouest-africain, appelle une action concertée et intelligente des États. En cela, notre pays a été, depuis longtemps, porteur et promoteur d’une stratégie offensive plutôt que défensive, pour aller frapper l’ennemi jusque dans ses repaires, y compris en territoire étranger.

Là-dessus, il est heureux de noter que nous sommes enfin écoutés au niveau régional. Notre action diplomatique ne manque donc pas d’impact. Dans tous les cas, nous travaillons à faire du Bénin, une oasis de paix.

Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,

Mesdames et messieurs les députés,

Aucun esprit avisé ne devrait s’étonner de cette attention que nous portons à la sécurité. Elle est essentielle surtout quand nous avons fini de mettre en place les fondamentaux dans tous les autres secteurs. C’est elle qui détermine, en effet, la pérennité de tous les investissements. L’absence de sécurité peut limiter voire empêcher la jouissance des fruits de nos efforts communs.

Et si l’accumulation des chocs exogènes, que j’ai rappelés tantôt, a un impact négatif sur notre quotidien, car ceux-ci tempèrent le sentiment de satisfaction légitime qui devrait naître de nos efforts, il n’en demeure pas moins que l’action du Gouvernement produit des résultats probants.

Il en est ainsi du secteur de l’Éducation. Ici, en plus des performances de nos enfants qui s’améliorent grâce à nos réformes, le programme des cantines scolaires est déjà à 75% de couverture de nos écoles primaires publiques et impacte aujourd’hui, plus d’un million d’apprenants dans toutes nos localités. Le cap des 100 % de couverture sera donc atteint avant 2026.

Ainsi, plus aucun enfant inscrit à l’école primaire publique, ne passera une journée en classe le ventre creux. Cela est une manifestation de la solidarité nationale.

De même, notre grand projet de promotion de l’enseignement et de la formation techniques et professionnels entrera dans une phase décisive en 2023 où l’ouverture des chantiers de construction ou de réhabilitation des lycées techniques agricoles et des écoles de métiers sera une réalité. Tous les préalables sont désormais satisfaits à cet effet.

Il est à noter aussi que, pour compter de cette année scolaire 2022-2023, nous étendons à titre expérimental dans 20 communes, l’exonération des frais de contribution scolaire des élèves filles, au second cycle de l’enseignement secondaire.

De même, des transferts monétaires seront faits à 30.000 adolescentes et filles scolarisées dans les 77 communes pendant 3 ans. Des kits scolaires leur sont également distribués sans oublier des bourses d’accompagnement aux études universitaires, attribuées aux 10 meilleures filles par département, à raison de 38.500 FCFA chacune par mois, pendant 10 mois et sur 3 ans.

De façon toute particulière, dans chaque département, des bourses sont aussi attribuées aux 10 meilleures élèves filles inscrites dans les filières scientifiques, techniques et professionnelles, à raison de 27.500 FCFA par mois pendant 10 mois sur 3 années.

Dans le même temps, les réformes engagées au niveau du Supérieur ne manqueront pas de produire leurs effets sur la gouvernance des universités, comme sur la qualité des enseignements. Toutes ces mesures sont destinées à améliorer la formation de nos enfants et à les rendre plus compétitifs sur le marché de l’emploi.

Un marché de l’emploi où, en dehors des recrutements au profit des Forces de défense et de sécurité, l’Etat a déjà procédé au recrutement direct de près de 3.000 agents dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de la justice entre 2021 et 2022. Sans oublier plus de 3.000 bénéficiaires en 2022 du projet d’insertion des jeunes et du Programme spécial d’insertion dans l’Emploi.

A Glo-Djigbé, dans la Zone industrielle, c’est plus de 6.000 jeunes béninois qui sont déjà employés à un titre ou à un autre. Avant fin 2023, nous serons peut-être à 30.000 emplois. Ceci n’est qu’un début qui s’ajoute aux milliers d’emplois générés par les nombreux chantiers publics en cours de réalisation partout dans le pays.

A propos de Glo-Djigbé, il s’agit là d’un hub attractif par lequel l’Etat marque son retour pertinent et son rôle moteur dans la promotion de l’industrialisation.

Un autre secteur dans lequel on peut également noter le retour stratégique de l’Etat, c’est celui des télécommunications avec le démarrage des activités du nouveau réseau public de communication mobile, premier opérateur global, avec une couverture de 80% du territoire national.

L’action de l’Etat pour la compétitivité du secteur sera bientôt renforcée par la deuxième phase du projet de déploiement de la fibre optique, afin de mailler totalement le territoire pour le haut débit. Ce qui induira une plus grande avancée de la dématérialisation des services publics avec des effets induits bénéfiques pour chaque utilisateur qui, même s’il ne s’en rend pas compte au quotidien, réalise des économies d’argent et évite les tracasseries.

Mesdames et messieurs,

S’agissant du secteur de la Santé, nous avons engagé des investissements massifs dans la réalisation des infrastructures et la formation du personnel médical.

Ainsi, nous assisterons à l’achèvement prochain de l’hôpital de référence d’Abomey-Calavi et à la construction d’autres centres de santé non moins importants. Plus encore, d’ici 2023, nous lançons la réhabilitation ou la reconstruction des 725 centres de santé de notre pays, des centres hospitaliers départementaux, des centres hospitaliers universitaires et des 21 hôpitaux de zone.

Cette action d’envergure concerne également la mise aux normes des plateaux techniques. Mais c’est davantage sur la qualité des ressources humaines que nous agissons pour garantir aux populations, l’accès à des soins de santé de qualité.

C’est ce qui justifie les recrutements historiques effectués et l’installation de l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé. L’action de cette dernière sera primordiale pour l’amélioration des pratiques et leur mise aux normes aussi bien dans le public que dans le secteur privé.

Dans cette même logique d’accès universel aux soins de santé de qualité, nous sommes aujourd’hui à 57 communes sur 77 où les plus vulnérables d’entre nous, les pauvres extrêmes, commencent à bénéficier de soins gratuits. L’assurance-maladie obligatoire entrera en vigueur en 2023 pour l’ensemble de la population.

A cet effet, le panier de soins de base prendra en compte une gamme variée de consultations, de soins et de prestations. Ce qui permettra de couvrir largement les affections courantes et d’apporter plus de quiétude à nos concitoyens.

Mesdames et messieurs,

Il n’aura échappé à personne que parmi les secteurs évoqués, ceux de l’éducation, de la santé et de la sécurité font l’objet d’une réelle attention de la part de notre Gouvernement. Il ne saurait en être autrement quand on sait combien ils structurent et conditionnent le devenir des communautés. Pour autant, les autres secteurs ne sont pas négligés.

Bien au contraire, conscients de l’importance des gaps à combler, nous avons poursuivi nos efforts de sorte à passer le cap du minimum indispensable pour asseoir le bien-être collectif. Et quand ce minimum n’est pas encore atteint, c’est que nous n’en sommes pas loin. L’ampleur des ressources mobilisées et des chantiers ouverts nous en donne l’assurance.

Dans le domaine de l’accès à l’énergie électrique par exemple, le programme d’extension subventionné par le Gouvernement, permet à un nombre de plus en plus croissant de nos citoyens de s’abonner au réseau dans la plupart de nos communes. En moins de quatre mois de mise en œuvre, plus de 100.000 demandes de branchements ont été enregistrées et sont en cours de satisfaction. Ce qui atteste que nous avons vu juste.

S’agissant tout particulièrement de nos communes, elles sont promises à un avenir meilleur, favorisé par la bonne gouvernance que promet la mise en œuvre de la réforme structurelle du secteur de la décentralisation.

Elle ambitionne que dans nos communes, les ressources mobilisées soient gérées à bon escient, et que la priorité soit désormais donnée aux projets ou programmes qui impactent réellement la vie de nos concitoyens.

Dans ces conditions, chaque commune devra se considérer désormais en compétition avec les autres, et s’employer à faire en sorte que la dynamique de développement observée au niveau national, se manifeste aussi sur son territoire.

Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,

Mesdames et messieurs les députés,

Vous l’aurez compris, le vaste programme de développement national que nous mettons en œuvre avec tant d’engagement, n’a qu’un objectif : améliorer les conditions de vie de l’ensemble de nos concitoyens, où qu’ils se trouvent sur le territoire national.

Permettez-moi donc de mettre aussi en lumière les effets de notre action dans le cadre de l’accès universel à l’eau potable. Nous en parlons toutes les fois que nous en avons l’occasion, parce que c’est source de vie. Là, nous avons lancé en 2022 la construction de 95 nouveaux systèmes d’adduction d’eau potable multi villages, destinés à impacter près d’un million deux cent mille de nos concitoyens dans 74 communes ; ce qui nous rapprochera encore plus de notre objectif de donner l’eau potable à la quasi-totalité de nos concitoyens.

Grâce aussi à la restructuration en cours de la Société nationale des Eaux du Bénin, le milieu urbain suit le même rythme, notamment avec le projet de branchements sociaux qui enregistre de plus en plus de demandes. Dans les temps à venir, l’accès à l’eau potable ne sera donc plus jamais considéré comme un luxe au Bénin.

Comme il ne fait désormais l’ombre d’aucun doute, notre agriculture est de plus en plus performante, avec des productions de vivriers constamment en hausse autant que les cultures de rente comme le soja et le coton. La même dynamique est perceptible en matière d’élevage ou de pêche.

Dans le domaine de l’artisanat, la mise en place de la Chambre des Métiers de l’Artisanat du Bénin promet un renouveau pour les acteurs et l’amélioration de leurs conditions d’existence.

En matière de sports, si dans certaines disciplines les résultats n’ont pas été à la hauteur de nos attentes, globalement ils sont encourageants. Nous avons foi que notre action, qui consiste à créer les conditions objectives pour des performances durables, portera à terme ses fruits.

S’agissant du cadre de vie et des infrastructures de transport, nous avons poursuivi la mise en œuvre de notre programme d’action et lancé de nouveaux chantiers. D’autres le seront encore en 2023, notamment la phase 2 du projet asphaltage, la construction de nombreux axes routiers pour densifier encore plus le réseau de voies bitumées. Tout ceci, pour améliorer davantage la mobilité et procurer plus de satisfaction aux usagers. Cette dynamique vaudra aussi pour le secteur du tourisme.

Avec les projets récemment lancés et ceux à venir assez vite en 2023, notre politique dans ce domaine prendra toute son envergure. L’agence Bénin Tourisme, pendant ce temps, travaille déjà à structurer l’offre autour de la destination Bénin.

Toutes ces performances nous valent l’admiration et la reconnaissance de la communauté internationale. Comme lorsque notre pays s’est montré le plus efficace de l’UEMOA dans la gouvernance économique et la maîtrise de l’inflation dans ce contexte de crise internationale, avec un taux de l’ordre de 2%, et largement en-deçà de la moyenne régionale qui avoisine les 7%. Il y a lieu de dire félicitations au Bénin entier.

Ces performances, mesdames et messieurs, elles nous distinguent comme un pays de progrès où, grâce à nos efforts collectifs, nous montrons que le développement n’est pas une fatalité et que le sous-développement peut être vaincu.

Mais le citoyen, même lorsqu’il voit de façon évidente les changements positifs de son milieu, lorsqu’il observe les améliorations qui lui offrent des conditions et un cadre de vie globalement meilleurs, il faut encore qu’il sente que le progrès le touche aussi personnellement, notamment à travers l’amélioration de son pouvoir d’achat propre. Cela s’entend mesdames et messieurs !

Autrement, tant que chacun n’a pas directement dans sa poche ou dans son assiette, ne serait-ce que le peu supplémentaire, il reste insatisfait voire dubitatif. Il n’a pas le sentiment que les avancées collectives lui profitent à lui aussi. Ce n’est pas forcément de la mauvaise foi. Cela relève de notre nature humaine.

Exactement comme nous le disons communément, quand on a fait une vue de groupe, une photo, chacun veut surtout voir sa position sur la photo car c’est ce qui prouve qu’il était aussi de la partie.

De même, quand on décide ensemble de réaliser une maison pour la famille et qu’il convient de faire des efforts, pour plus de confort, nous veillons à ce que la famille n’ait pas le sentiment que le projet absorbe toutes les ressources au détriment de son pain quotidien. Car, quelle que soit la noblesse des objectifs de bien-être global, le pain quotidien reste notre priorité. C’est cela, notre nature humaine.

Autrement, les ressentis individuels peuvent paraître en contradiction avec la dynamique globale engendrée par nos efforts communs. Nous sommes donc tenus de tenir compte de cela.

Car, s’il est bien de progresser collectivement, grâce à la satisfaction des conditions de base du développement socioéconomique que sont l’eau potable, l’électricité, la sécurité et la santé, l’éducation, les infrastructures, il faut encore que chacun ait le plus qui le touche directement et le rassure que le pays progresse effectivement. Le progrès collectif se voit souvent à sa porte personnelle.

Mesdames et messieurs,

Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,

Voilà pourquoi, ainsi que nous en avons pris l’engagement l’année dernière, nous avons œuvré à concrétiser notre volonté d’améliorer les revenus des travailleurs.

Bien sûr, nous avons été retardés pendant de longs mois, après nos échanges avec les partenaires sociaux, par la conjoncture internationale née de la guerre en Ukraine, suite à la crise de COVID-19. Mais cela ne nous a pas empêchés de parer au plus pressé, de dégager d’importantes ressources pour stabiliser l’économie et soutenir le pouvoir d’achat de tous.

Nous avons ainsi injecté, en subventions directes comme en renoncement aux taxes, près de 130 milliards de FCFA depuis mars 2022 afin que les produits de première nécessité restent accessibles à toute la population. Cet effort considérable a permis aux uns et aux autres, pas seulement aux salariés de l’Etat, d’avoir le soutien de notre communauté pour faire face à la crise.

Enfin, comme vous avez pu le suive hier, le Conseil des Ministres a statué sur les propositions qui ont été négociées avec les partenaires sociaux le mardi dernier. Nous avons, avec les centrales syndicales et le patronat, trouvé un consensus. Cela a été facile parce que le niveau, l’envergure des améliorations proposées ne faisait aucun doute de ce que notre effort mérite bien d’être reconnu.

Je voudrais donc m’appesantir ici sur quelques aspects de ces augmentations des revenus de nos salariés du secteur public.

Le modèle de revalorisation pour lequel nous avons opté marque des efforts plus prononcés en faveur des salariés les plus modestes, ceux que nous appelons les gagne-petit ; sans pour autant oublier ceux des autres catégories. Il consacre des augmentations assorties de sursalaire pour certaines catégories.

L’objectif visé par le Gouvernement est donc d’améliorer davantage le pouvoir d’achat des plus faibles sans oublier, bien entendu, les autres qui ont les salaires les plus élevés.

Ainsi, selon qu’ils sont en début, en milieu ou en fin de carrière, ces agents bénéficieront d’une augmentation différenciée de l’ordre de 66% pour certains, 50% pour d’autres, 40%, 30%, 20%, 12 pour certains, etc.

A titre illustratif, en début de carrière :

Un agent administratif tout en bas de l’échelle, dont le salaire est d’environ 62.645 FCFA actuellement gagnera désormais 104.024 FCFA, soit une augmentation de 41.379 FCFA correspondant à 66% d’augmentation.

Un instituteur passerait de 112.381 FCFA à 150.479 FCFA soit 38.097 FCFA de plus correspondant à 34% d’augmentation.

Une sage-femme dont le revenu net actuel est de l’ordre de 144.533 FCFA se retrouverait à 182.141 FCFA soit 37.608 FCFA de plus équivalant à 26% d’augmentation.

Une aide-soignante payée actuellement à 82.344 FCFA passerait à 123.505 FCFA soit 41.161 FCFA en plus pour un taux d’augmentation de 50%.

S’agissant de l’agent de police actuellement rémunéré à 111.000 FCFA, il passera à 150.000 FCFA soit 34% d’augmentation tandis que le militaire du rang passera de 91.000 FCFA à 133.000 FCFA, soit 46% d’augmentation.

Moi-même je n’en crois ni mes yeux, ni mes oreilles !

Enfin, permettez-moi de rappeler la situation des Aspirants, ces vaillants concitoyens qui essayent le combler le gap que nous observons dans l’enseignement primaire et secondaire ; dont la plupart aspirent à être enseignants et qui, pour diverses raisons, n’ont pas encore réussi à intégrer le secteur public de manière définitive. Jusque-là, nous leur payons 9 mois de salaire pour leur présence effective dans les classes comme des vacataires. Désormais, ils seront payés 11 mois sur 12 même si leur présence effective en classe est de 9 ou 10 mois maximum. Ils ont beau être vacataires, ils ont besoin également de nourrir leurs familles pendant les deux mois d’absence dans les classes.

Et c’est pour cela que nous avons porté leur niveau de rémunération à 11 mois faisant d’eux ainsi des chefs de famille responsables même si, sur les 12 mois, il leur restera encore un mois de salaire. Mais cela ne saurait tarder puisque nous leur permettons désormais, pour ceux d’entre eux qui auraient déjà fait trois ans dans cette dynamique d’enseignants aspirants, de passer un test d’évaluation au terme duquel s’ils ont le niveau minimum requis, ils seront reversés à titre définit dans la Fonction publique.

C’est pour cette raison que le Conseil des Ministres les a exhortés à faire les efforts nécessaires pour relever leur niveau de compétence afin de pouvoir remplir ce besoin qui, depuis des années, nous fait défaut.

Mesdames et messieurs,

Toutes ces mesures que nous prenons aussi bien pour la hausse des salaires que pour le paiement à 11 onze mois des Aspirants au métier d’enseignant nous font faire un effort financier, à nous tous globalement de plus de 60 milliards de FCFA par an. Désormais donc, à partir de 2023 sans compter le mois de décembre 2022 qui sera concerné, c’est plus de 60 milliards de FCFA qui seront injectés en termes de salaires supplémentaires, pour nos populations.

Il n’y pas de doute que cela impactera notre vie à nous tous même si globalement au Bénin, les salaires restent encore faibles en raison de la cherté de la vie. Ces efforts que nous faisons ne nous donnent pas l’illusion que désormais chacun des concernés aura une vie décente, non ! Malgré cela, les revenus demeurent faibles au Bénin.

Mais, c’est notre parcours et nous avons l’assurance que bientôt nous ne serons plus aussi misérables parce que tout doucement, nous faisons l’effort de sortir de la pauvreté et chaque jour nous en donnons la preuve. Même si en notre temps chacun de nous ne connaîtra pas l’aisance, la fortune, le bien-être total, nous avons l’assurance que nos enfants ne connaîtront pas le même sort que nous. Que nos petits-enfants, nos arrières petits-enfants et les générations à venir, grâce à nos efforts et à la dynamique en cours, auront un sort différent, une vie meilleure. C’est aussi cela le sens de la vie, c’est aussi cela la responsabilité des générations, œuvrer pour soi certes, mais davantage pour les générations à venir.

Mesdames et messieurs,

Il n’y a pas dans le pays que les salariés actifs qui soient confrontés au pouvoir d’achat. Nos mesures impacteront également les retraités. De manière moins significative, mais ils ne manqueront pas aussi de partager la richesse commune. C’est ainsi que l’augmentation du point indiciaire ne manquera pas d’impacter les pensions. Ce qui est plus encourageant, c’est que les futurs retraités, eux, verront leurs pensions impactées par ces nouveaux salaires dans leur entièreté. Et cela constitue pour nous un point de fierté.

Je dois vous avouer que nos efforts ont pu inquiéter beaucoup. Opérer une telle augmentation subitement peut donner l’impression que les critères de convergence ne sont pas respectés ou alors, que nous n’avons pas agi pour tenir compte des exigences macroéconomiques. Je peux vous assurer, comme je l’ai dit aux syndicalistes, que nous avons fait beaucoup d’efforts, mais raisonnablement. Les équilibres macroéconomiques sont et seront tenus. Le Bénin a les moyens d’assurer durablement ses engagements sans compromettre les équilibres financiers nécessaires dans le pays, d’un secteur à un autre.

Nous continuerons d’assurer les besoins d’investissements dans tous les secteurs ; que ce soit de l’eau pour le reste à faire, de l’électricité, les infrastructures routières, pour le paiement de nos dettes ainsi que pour les investissements productifs, de sorte que ce que nous entendons aujourd’hui et qui nous donne de l’espoir, ne compromette pas l’avenir pour nos enfants.

Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,

Mesdames et messieurs les députés,

Les travailleurs béninois, qu’ils soient du public ou du privé, vont sur le même marché. Aussi, le Gouvernement a-t-il obtenu du patronat l’augmentation du SMIG à hauteur de 30% pour le faire passer de 40.000 FCFA à 52.000 FCFA.

Et je voudrais ici devant vous, exhorter à nouveau les employeurs privés à observer le même élan, à faire comme l’Etat et à augmenter les salaires de leurs travailleurs. L’idéal serait que ce soit dans la même envergure que ce que nous venons de faire, peut-être même mieux voire plus.

En tout cas, il serait bien pour nous tous, pour les uns et les autres, que ce ne soient pas seulement les travailleurs du public qui vivent l’enthousiasme de notre effort commun. Je voudrais donc, devant vous, m’adresser à tous les employeurs privés du Bénin pour leur dire qu’il est nécessaire que leurs travailleurs aient également leur part de notre croissance commune.

Monsieur le Président,

Mesdames et messieurs les députés,

Pour conclure sur ce chapitre, je voudrais rappeler tout simplement que ces efforts que je viens de citer ne sont pas un cadeau. Ni pour l’un, ni pour l’autre. Cela contribue à la justice, à la juste répartition de la richesse nationale et à la promotion d’un climat de justice sociale, toute chose permettant davantage de motivation et de meilleures prestations de la part des travailleurs. C’est cela qui permettra à chacun de se sentir concerné par l’effort commun et qui l’amènera à se donner davantage.

Mais je n’aurais pas été totalement transparent si je ne mentionne pas que le choix de certains investissements et actions permettant le développement individuel ainsi que les présentes mesures sociales, sont aussi l’œuvre des deux partis politiques le Bloc Républicain et l’Union Progressiste le Renouveau qui participent au Gouvernement, et dont les pressions sans cesse, de toutes sortes, ont contribué à la prise de certaines de ces décisions et à leur mise en œuvre.

Monsieur le président,

Mesdames et messieurs les députés,

Parfois je me suis senti agacé par vos exigences mais je vois que vous avez eu raison. Et c’est pour cela que les partis politiques sont utiles pour la construction du pays. La plupart de ces décisions ont été prises sous votre impulsion, c’est pourquoi je ne serais pas sincère si je ne partageais pas le mérite avec eux. Merci et félicitations encore.

Monsieur le président de l’Assemblée nationale,

Mesdames et messieurs les députés,

Au soutien de tout ceci, la paix sera toujours une denrée indispensable. C’est elle qui, avec la bonne gouvernance, garantira la pérennité de nos actions. Mais elle est tributaire de l’engagement de chacun d’entre nous.

C’est pourquoi je voudrais ici nous inviter tous, fils de ce beau pays qu’aucun autre ne remplacera, à œuvrer plus que jamais à la préservation de notre cohésion sociale, et à la promotion de l’unité nationale qui nous sont si chères.

Cet appel trouve davantage son sens dans le contexte des joutes politiques à venir, en lien avec les élections législatives du 8 janvier prochain. C’est l’occasion pour moi de noter qu’elles s’annoncent sous de bons augures avec la participation de toutes les sensibilités politiques. Je voudrais vous en féliciter et, en cela, saluer tous les acteurs qui y ont œuvré.

Ces élections seront, j’en suis convaincu, l’occasion d’une belle fête à l’issue de laquelle, le seul vrai gagnant sera une fois encore le Bénin. C’est le lieu de souligner que grâce à nos réformes, désormais et pour compter de la prochaine législature, le Parlement béninois comptera au moins 20% de femmes, ce qui n’était jamais arrivé auparavant. Mais je veux espérer qu’il y en aura davantage que ce que la loi a exigé.

Monsieur le président,

Mesdames et messieurs les députés,

Je ne peux finir mes propos sans vous adresser mes salutations et mes remerciements de manière toute particulière. Votre législature a du mérite. Vous avez accompli votre mission avec devoir, dignité et abnégation. Je ne doute pas que l’histoire vous rendra témoignage pour votre belle contribution au progrès de notre pays. Qu’il s’agisse de ceux d’entre vous qui ne sont pas candidats à ces élections-ci, ou de ceux qui le sont, et à qui je souhaite bonne chance.

Je voudrais donc dire à tous ceux-là, à tous ceux que je n’aurais pas le bonheur et le plaisir de revoir ici si Dieu ne permet, ainsi qu’à ceux qui reviendront dans cet hémicycle, combien je suis fier de cette législature. Je voudrais dire que vous avez marqué un tournant dans l’histoire politique de notre pays, que plus jamais le parlement du Bénin ne sera ce qu’il a été.

C’est votre mérite. Le travail abattu, le nombre de lois que vous avez initiées ou votées après que le Gouvernement les a proposées, la qualité de vos travaux, de vos exigences, de vos performances, l’abnégation, qui ont caractérisé cette législature, sont remarquables.

Mesdames et messieurs,

Monsieur le président de l’Assemblée nationale,

La Nature, Dieu et le Bénin vous le rendront.

Je ne peux manquer de vous remercier tout particulièrement pour le vote du budget général de l’État exercice 2023. Vous avez donné au Gouvernement les pleins pouvoirs pour travailler l’année prochaine et ce, dès le 1er décembre dernier. C’est une prouesse à saluer. Merci encore !

Monsieur le Président,

Mesdames et messieurs les députés,

Tel est le sentiment du Gouvernement, notre appréciation sur l’état de notre nation. Je n’ai pas pu le terminer sans dire donc ce petit mot sur l’état du parlement.

Félicitations, merci et vive le Bénin

Bénin- Revalorisation des salaires des agents de l’Etat : Talon rencontre les partenaires sociaux et le patronat mardi prochain

Nouvelle rencontre annoncée entre Patrice Talon, le Patronat et les partenaires sociaux. Après le rendez-vous d’avril dernier, Patrice Talon sera, à nouveau, face  aux syndicalistes pour discuter de la revalorisation des salaires.

Nouvelle rencontre annoncée entre Patrice Talon, le Patronat et les partenaires sociaux. Après le rendez-vous d’avril dernier, Patrice Talon sera, à nouveau, face  aux syndicalistes pour discuter de la revalorisation des salaires des agents de l’Etat.

C’est ce qu’il faut retenir du communiqué du Conseil des ministres du mercredi 30 novembre 2022 dans la rubrique ‘‘Point d’étape sur les modalités de revalorisation des salaires des agents de l’Etat’’.

« Il ressort de la présentation faite au Conseil que les options sont retenues. Mais les contraintes d’agenda n’ayant pas permis de rencontrer les partenaires sociaux plus tôt conformément à son engagement, le Gouvernement a retenu d’organiser une rencontre avec ceux-ci et le patronat, le mardi 6 décembre prochain. A l’occasion, les conclusions des travaux leur seront présentées en vue de recueillir leurs avis et suggestions’’, indique le communiqué du conseil des ministres.

On est donc loin des grandes annonces sur la Revalorisation des salaires des agents de l’Etat pour le mois de novembre.

M.A 

Sans « abeilles » ni « chasseur », Azannaï promet de ramener Talon là où il était avant 2016 : Voici comment il compte s’y prendre

Avis à Patrice Talon ! Très cher excellence, Monsieur le président de la République, Kpakpato Medias vient, en bon kpakpato, vous souffler à l’oreille que votre ancien allié et ministre de la Défense promet de vous faire la fête.

Avis à Patrice Talon ! Très cher excellence, Monsieur le président de la République, Kpakpato Medias vient, en bon kpakpato, vous souffler à l’oreille que votre ancien allié et ministre de la Défense promet de vous faire la fête.

En effet, au cours d’une rencontre politique avec des jeunes du 12ème arrondissement de Cotonou, Candide Azannaï a juré de mener le combat pour faire partir Patrice Talon en douceur et le ramener là où il était avant 2016.

Mettant en avant son apport pour l’élection de Patrice Talon, il a promis se battra aux côtés du peuple pour la restauration de la démocratie et la fin de la dictature.

« Je suis décidé à mener le combat avec le peuple », a-t-il martelé, précisant que ce combat se fera sans « abeilles, chasseur, bâton, arme » et autres.

En revanche, Candide Azannaï a promis sillonner quartier, rue, commune, département pour sensibiliser le peuple.

A travers la « parole », « l’information », « le discours », le président du parti Restaurer l’Espoir dit être convaincu d’élever la conscience du peuple afin d’atteindre cet objectif.

Il a alors invité les uns et les autres à l’union et à l’organisation.

‘‘Agbonnon’’ est donc prévenu…

 Manassé AGBOSSAGA