Après le coup d’Etat de vendredi dernier, Paul Henri Damiba a finalement démissionné de son poste de président de la Transition du Burkina-Faso. Mais à travers une déclaration, ce dimanche, sur la situation nationale, les faitières des communautés religieuses et coutumières révèlent qu’il accepté de démissionner sous sept conditions.
Le président démissionnaire annoncé à Lomé au Togo demande, entre autres, le respect des engagements pris avec la CEDEAO, la garantie de la sécurité et de la non-poursuite des FDS engagés à ses côtés.
Lire la déclaration pour découvrir les autres conditions.
M.A
DECLARATION DES FAITIERES DES COMMUNAUTES RELIGIEUSES ET COUTUMIERES SUR LA SITUATION NATIONALE
Notre cher pays le Burkina Faso vit des moments d’incertitudes.
En ces moments difficiles où il y a un risque d’escalades aux conséquences dramatiques, les communautés religieuses et coutumières ont été amenées à effectuer une médiation entre les belligérants.
Suite aux actions de médiation menées par lesdites communautés, le Président Paul-Henri Sandaogo DAMIBA a proposé lui-même sa démission afin d’éviter des affrontements aux conséquences humaines et matérielles graves.
Le Président DAMIBA a posé sept conditions :
- La poursuite des activités opérationnelles sur le terrain;
- La garantie de la sécurité et de la non-poursuite des FDS engagés à ses côtés;
- La poursuite du renforcement de la cohésion au sein des FDS;
- La poursuite de la réconciliation nationale;
- Le respect des engagements pris avec la CEDEAO;
- La poursuite de la réforme de l’Etat;
- La garantie de sa sécurité et de ses droits, ainsi que ceux de ses collaborateurs.
Le Président du MPSR le Capitaine Ibrahim TRAORE a accepté ces sept conditions.
Les autorités coutumières et religieuses invitent la population au calme, à la retenue et à la prière pour notre chère patrie le Burkina Faso.
FAIT A OUAGADOUGOU LE 02 OCTOBRE 2022