Afrique de l’Ouest: Naissance à Cotonou de l’UGTAO pour la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs

Les locaux de l’hôtel de la Bourse du Travail de Cotonou ont servi de cadre ce jeudi 24 août 2023 à une rencontre entre des responsables d’organisations syndicales venus de différents pays de l’Afrique de l’Ouest. Placée sous la coordination de l’Organisation des peuples de l’Afrique de l’Ouest(Oapo), les échanges ont abouti à la fin à la mise sur les fonts baptismaux de l’Union Générale des Travailleurs de l’Afrique de l’Ouest (UGTAO).

Les locaux de l’hôtel de la Bourse du Travail de Cotonou ont servi de cadre ce jeudi 24 août 2023 à une rencontre entre des responsables d’organisations syndicales venus de différents pays de l’Afrique de l’Ouest. Placée sous la coordination de l’Organisation des peuples de l’Afrique de l’Ouest(Oapo), les échanges ont abouti à la fin à la mise sur les fonts baptismaux de l’Union Générale des Travailleurs de l’Afrique de l’Ouest (UGTAO).

La lutte pour la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs des pays de l’Afrique de l’Ouest sera désormais mieux coordonnée. Et pour cause, des représentants d’organisations de travailleurs conscients des nombreux défis qui s’imposent à eux se sont donnés rendez-vous à Cotonou ce jeudi 24 août 2023 pour réfléchir afin de trouver d’éventuelles solutions. Ces assises initiées par l’Organisation des peuples de l’Afrique de l’Ouest avec à sa tête le professeur Philippe Noudjenoume ont connu un fort succès dans son déroulement. Succès marqué par la mise sur les fonts baptismaux de l’Union Générale des Travailleurs de l’ouest.

Selon le communiqué final, l’UGTAO, une organisation syndicale d’envergure sous-régionale veut relever trois principaux défis à savoir : La domination impérialiste des monopoles qui pillent les ressources d’une part ; l’exploitation et la surexploitation des forces de travail payées à des salaires dérisoires pour des superprofits capitalistes, le défi de l’unité et de la solidarité entre les travailleurs. Elle se veut également être une organisation et compte se battre pour l’éradication de la domination impérialiste sous toutes ses formes.

Rencontre capitale et historique dans la vie des travailleurs de l’Afrique de l’Ouest, les travaux ont été officiellement lancés en personne par le président de l’Organisation des peuples de l’Afrique de l’Ouest. Philippe Noudjenoume puisque c’est de lui qu’il s’agit va faire l’historique des actions engagées par les filles et fils du continent pour une amélioration des conditions de vie des travailleurs. Il va dénoncer la gouvernance dont est victime les peuples africains et inviter les travailleurs de l’Afrique de l’Ouest à plus d’engagement et de détermination. L’universitaire émérite avait à ses côtés Kassa Mampo, Secrétaire Général de la Centrale Syndicale des Travailleurs du Bénin( CSTB), Désiré Atse de la Confédération Générale des Travailleurs de la Côte d’Ivoire et Nana Yaw de TUC Ghana.

Le Burkina Faso, le Sénégal, le Nigeria, le Ghana sont entre autres les pays qui ont pris part aux travaux de Cotonou. La crise sociopolitique qui secoue le Niger avec pour conséquence la fermeture des frontières terrestres et aériennes a empêché le déplacement bon nombre de travailleurs. Ces derniers à travers divers messages ont rassuré de leur engagement et leur disponibilité pour l’atteinte des objectifs.

Par Christophe KPOSSINOU 

Sénégal : Philippe Noudjènoumè exige la libération de l’opposant Ousmane Sonko

Philippe Noudjènoumè appelle à la libération immédiate de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, placé sous mandat de dépôt depuis le lundi 31 juillet dernier et poursuivi pour  huit (08) chefs d’accusation notamment « appel à l’insurrection ». Le président du Parti communiste du Bénin (PCB) et de l’Organisation des Peuples de l’Afrique de l’Ouest Wapo dénonce à travers un communiqué publié ce samedi 05 août « une détention arbitraire ».

Philippe Noudjènoumè appelle à la libération immédiate de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko, placé sous mandat de dépôt depuis le lundi 31 juillet dernier et poursuivi pour  huit (08) chefs d’accusation notamment « appel à l’insurrection ». Le président du Parti communiste du Bénin (PCB) et de l’Organisation des Peuples de l’Afrique de l’Ouest (Wapo) dénonce à travers un communiqué publié ce samedi 05 août « une détention arbitraire ».

« A tous membres OPAO/ WAPO

Exiger la libération immédiate du camarade Ousmane Sonko et la cessation de toutes poursuites à son encontre !

Depuis le vendredi 28 juillet 2023, Ousmane Sonko, Maire de Ziguinchor et Président de PASTEF a été arrêté et arbitrairement détenu. Il apparaît nettement qu’il s’agit tout simplement d’un acharnement inacceptable contre un Challenger, le plus crédible aux prochaines élections présidentielles, un Patriote convaincu surtout en ces heures de patriotisme triomphant en Afrique.

Nous dénonçons ces traitements fascistes, digne d’un autre âge.

Je demande à tous les membres de l’Organisation des Peuples de l’Afrique de l’Ouest (OPAO-WAPO) d’adresser des vives protestations contre cette détention arbitraire, d’exiger la libération immédiate de Ousmane Sonko ainsi que le respect de tous ses droits civiques et politiques.

Cotonou, le 5 Août, 2023

Le Président de WAPO

Philippe NOUDJENOUME

Installation de la délégation au contrôle et éthique dans l’enseignement supérieur au Bénin Les réserves de Philippe Noudjènoumè (Opinion)

A l’installation de la « Délégation Générale au Contrôle et à l’Ethique dans l’enseignement supérieur » le 17 février dernier, le Président Patrice Talon a fait des déclarations dont le moins que l’on peut dire est qu’elles sont à polémique. L’importance et la portée des propos sont si grandes qu’elles suscitent une houle de controverses qui dépassent la simple sphère universitaire.

A l’installation de la « Délégation Générale au Contrôle et à l’Ethique dans l’enseignement supérieur » le 17 février dernier, le Président Patrice Talon a fait des déclarations dont le moins que l’on peut dire est qu’elles sont à polémique. L’importance et la portée des propos sont si grandes qu’elles suscitent une houle de controverses qui dépassent la simple sphère universitaire.

Pour aborder la question avec quelque profondeur, nous procéderons en les points suivants :

I- Comment le pouvoir de la Rupture par ses réformes, œuvre ardemment à tuer l’institution universitaire.

II- Comment, profitant des dénonciations populaires de la politique ruineuse du pouvoir de la Rupture, les zélateurs montent au créneau pour la réhabilitation du système peu performant du CAMES.

I- Comment le Pouvoir de la Rupture tue l’institution universitaire.

L’institution universitaire pour se déployer, a besoin de deux piliers : la liberté d’administration, la liberté académique de pensée, de recherche et d’expression sur les campus d’une part, les objectifs et les moyens d’enseignement et de recherche, d’autre part.

Malheureusement, dès l’arrivée du pouvoir de Patrice en 2016, toute sa politique a consisté à priver le monde universitaire et des unes (libertés académiques) et des autres (les moyens).

Ecoutons le Président Talon dans sa déclaration du 17 février 2023 :

« Si dans un temps, nous avons travaillé à réorganiser la gouvernance, il restait encore à s’attaquer au champ de l’éthique, de la pédagogie, de la déontologie et de la qualité ».

Toute la réforme universitaire du Président Talon se résume en ces deux paramètres : D’une part, « réorganiser la gouvernance », c’est-à-dire, détruire toutes les libertés académiques gagnées de haute lutte, embastiller l’université en lui arrachant toute autonomie administrative et académique pour la transformer d’Etablissement Public en une simple Structure déconcentrée avec la nomination de toutes les autorités universitaires (recteurs, doyens, vice-doyens, etc. tous nommés). Ce qui est déjà accompli. L’université est déjà aujourd’hui devenue une série de garnisons du pouvoir de la Rupture.

Après avoir achevé cette manche, le Président Talon avec l’installation de la Délégation Générale au Contrôle et à l’Ethique, s’attaque aux mœurs, c’est-à-dire à la conduite des enseignants tant dans la pédagogie que dans les rapports enseignants-étudiants.

D’autre part, priver l’institution universitaire et des objectifs en termes de projet de recherche et de développement et des moyens nécessaires (matériels, humains et financiers) pour cela.

Or, nous savons que la mission de tout Gouvernement responsable se décline en ces deux volets : le premier consistant à fixer aux universités des objectifs globaux en termes de recherches fondamentales et de recherches appliquées, en vue d’un développement voulu du pays. Le deuxième, mettre à disposition des universités et des enseignants-chercheurs, des moyens tant en personnel qu’en matériel (construction de labo performants et autres infrastructures de pointe) et en moyens financiers.

Sur ces derniers points, le pouvoir de la Rupture a brillé par la négativité. Depuis son accession au pouvoir en 2016, combien d’enseignants du supérieur ont été recrutés ? Combien d’amphis construits ? Combien de laboratoires de pointes construits ? Avec cela peut-on prétendre et réclamer l’excellence ?

Depuis 2016, le recrutement des enseignants chercheurs a été pratiquement gelé : Selon des chiffres avancés, seulement 184 enseignants-chercheurs ont été recrutés dans la période 2016-2022 sur une promesse de 1535 au lancement du PAG en 2016. Dans le même temps, on a enregistré plus de 260 départs à la retraite. Pendant que l’UAC est passée en effectifs de 69.000 en 2016 à plus de 110.000 étudiants, on n’y a construit aucune infrastructure nouvelle.

Sans que le Gouvernement ne fixe de grands objectifs en termes de recherche-développement et surtout ne mette à disposition les moyens conséquents (ou plutôt réduit les moyens du fonctionnement des universités), il exige « la conscience professionnelle …et la qualité du contenu des enseignements » ; il exige des enseignants qu’ils soient « dotés de connaissances pointues régulièrement mises à jour » ; il exige enfin que « celui qu’on dénomme communément professeur d’université devra être un expert dans sa discipline, et son expertise devra régulièrement être évaluée par d’autres experts de renommée internationale».

Ainsi c’est réellement à tort, que sans accomplir les obligations qui lui incombent en tant que Gouvernement, le Président Talon exige un « assainissement des mœurs », autrement dit, il laisse le fond des choses, pour s’attaquer aux formes ; ce qui est l’une des marques d’un pouvoir autocratique. Comme l’a souligné justement le Professeur Faustin AÏSSI « le mal de l’université béninoise est plus profond. C’est toute notre éducation nationale qui est malade et est à repenser et réorganiser complétement et il faut s’en donner les moyens, repenser le système puis affecter les moyens financiers pour y arriver ».

Le mal de l’université est réellement profond ; il se pose d’abord un problème d’objectif patriotique à fixer, puis les financements conséquents pour y parvenir ; c’est seulement après cela que peuvent se poser les questions de mœurs et d’éthique.

Certes, effectivement, il se pose à l’université de graves problèmes de pédagogie, de mœurs et d’éthique. On assiste à ces pratiques où des enseignements annuels se déroulent en séminaire d’une semaine et encore en ligne ; où des enseignants titulaires abandonnent leurs enseignements à des assistants ; qu’ils donnent des résultats avec parfois plus de 80% d’échecs sans que cela les émeuve de la moindre manière ; des enseignants qui pour des raisons d’argent, créent des formations, « des masters » dits professionnels et taxés à des centaines de milliers de francs CFA, éliminant du coup les enfants des pauvres ; créent et multiplient des taxes et faux frais divers pour accabler les apprenants ; il est vrai que s’instaure ainsi à l’université des pratiques morales fangeuses, mandarinales, inhibitrices de la science et de la culture. Et tout enseignant du supérieur, tout parent d’étudiant, tout citoyen soucieux de l’avenir de ce pays qui passe par l’institution universitaire, se doit de s’en préoccuper. Un peu partout, le laisser-aller, le mandarinat, le mépris de toute conscience professionnelle, la volonté et l’organisation pour écraser l’étudiant et le décourager à jamais de l’effort pour l’acquisition de la science, la constitution de petites « autonomies féodales » à travers les « formations universitaires dites professionnalisées », extraites de contrôle de toute autorité. Cela est visible, cela est frappant. Tout cela sous le parapluie du CAMES qui autorise par la délivrance des labels toutes ces extravagances pédagogiques.

Mais comme nous le disions plus haut, ce n’est pas d’abord l’essentiel du mal universitaire ; cela intervient comme un complément qui achève le processus de décomposition de l’institution universitaire au Bénin.

II – Comment profitant des dénonciations populaires de la politique ruineuse du pouvoir de la Rupture, les zélateurs montent au créneau pour la réhabilitation du système peu performant du CAMES

Le débat autour du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) est Vieux, marquant le clivage entre le Syndicat autonome de la recherche et de l’enseignement supérieur (SYNARES) historique et Glorieux au Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNES). Créé en 1968, le CAMES a été pendant longtemps boudé par une bonne partie de la haute intelligentsia universitaire béninoise dont par exemple le Professeur Hountondji Paulin et autres. En effet jusqu’en 1968, il n’y avait pas d’universités en Afrique francophone, à part Dakar. Les parcours d’entrée universitaire étaient strictement contrôlés par la France à travers cette Université et le diplôme du bac délivré par l’Université de Dakar. A partir de 1968, les exigences se faisaient pressantes de création des universités par Etat. Et pour continuer le contrôle et la mainmise sur les nombreuses universités, et la formation universitaire, il fut créé le CAMES qui est un axe central de la Francophonie. Telle est et demeure l’institution CAMES, une institution pour le rayonnement de la culture française.

Le débat ancien entre le SNES et le SYNARES, et l’opposition entre les deux lignes tournaient autour de cette caractéristique. Et ce débat est ramené par la Déclaration du Président Talon selon laquelle « désormais au Bénin, les grades du CAMES ne donneront plus automatiquement droit aux fonctions d’enseignant dans le supérieur public. Une qualification complémentaire sera requise ».

La ligne de fracture entre les deux Organisations passe par la caractérisation de la nature du CAMES et celle de sa performance. Au regard des considérations qui sont celles, ci avant soulignées, la position qui est celle du SYNARES était la nécessité pour chaque Etat et donc pour le Bénin, de la création d’une Structure Autonome en charge de l’évaluation et de la promotion de ses cadres enseignants universitaires. Est-il bon de confier l’évaluation de ses enseignants et leur promotion automatique à une structure étrangère ? Si l’on estime que chaque Pays détermine ses objectifs en termes de recherche et de développement et définit des profils de ses cadres adéquats, est-il normal de confier la promotion automatique par une structure extérieure à son pays ? La réponse est non. Même dans un même pays fédéral comme les USA, il existe des académies par Etat.

L’exigence normale est que chaque pays se dote de son propre système d’évaluation et de promotion des enseignants du supérieur ; la proposition d’avoir «un système complémentaire d’évaluation et de promotion de ses enseignants du supérieur » semble aller dans l’ordre normal des choses du point de vue patriotique. La constitution éventuelle d’une Fédération de nos Etats n’empêchera pas cette exigence comme souligné plus haut pour le cas des Etats-Unis. Ces considérations doivent être séparées des questions politiques ou financières de répression contre les enseignants du supérieur.

Dans ces conditions, comment s’évaluent les enseignants ? Ils s’évaluent par leurs pairs, soit à l’interne soit à l’international avec des experts des autres universités du pays ou des universités de la sous-région, ou du monde, sans distinction linguistique (anglophone, francophone, lusophone, etc.)

Les zélateurs du CAMES profitant de la dénonciation populaire de la politique négative du pouvoir de la Rupture, montent au créneau pour la réhabilitation de ce système peu performant. Ecoutons l’un de ceux-là en l’occurrence BOGNIAHO Ascension : « J’ai vu des pays africains récriminer contre le CAMES, en sortir avec fracas. Mais au terme de leur aventure scientifique périlleuse, de leur pérégrination sans lendemain, je les ai vus revenir en force. Alors, j’ai réalisé ce qu’était le CAMES et ce qu’il restera malgré des coups d’épée sporadiques dans les eaux fécondes et tranquilles de son grand fleuve dont les affluents sont les pays membres et leurs ressortissants enseignants…personne ne pourra me taxer d’hérésie ou d’intégrisme camésien si j’affirme que le CAMES est à lui tout seul un royaume dont le souverain est la SCIENCE et les enseignants, les princes et, enfin, les pays membres, les sujets. Mais qu’est-ce vraiment le CAMES ?

Heureuse création du génie africain – il est de notoriété que la science s’origine en Afrique, dans l’Égypte ancienne -, le CAMES est l’unique organisme au monde d’évaluation et de promotion des enseignants du supérieur en Afrique. Il n’y a pas encore, que je sache, son semblable dans le monde !!!??? »

Voilà les propos déclamatoires du Professeur à la Retraite Ascension BOGNIAHO.

Je suis d’autant plus à l’aise de parler de lui que j’ai fait le même collège que lui, le collège Père Aupiais (dès la sixième) ; que j’ai traîné les bosses avec lui sur le campus de Calavi pendant des années, lui en lettres, moi en droit, et qu’il ne lui viendrait pas à l’esprit de penser que mes propos proviennent de quelqu’un d’incapable et piètre en productions scientifiques !

Car, c’est souvent les positions des zélés pro-CAMES pour qui « le Chef de l’Etat est surement mal renseigné par des gens qui ont échoué pour insuffisance au CAMES et ceux-là grâce à leur proximité avec lui veulent régler des comptes au CAMES » comme le dirait quelqu’un lu sur des réseaux sociaux.

Le Professeur Augustin AÏNAMON abonde largement dans ce sens « À défaut, dit-il, de réussir à démolir le CAMES reconnu par les grands systèmes d’enseignement supérieur et de recherche et que nous envient des pays comme le Nigeria qui a une bonne longueur d’avance sur les pays francophones en qualité et en quantité, on tombe des nues en entendant ces élucubrations invraisemblables ».

Voyons Professeurs et chers Collègues ! Un peu de rationalité dans la défense des causes. Hum !! « Heureuse création du génie africain -il est de notoriété que la science s’origine en Afrique, dans l’Égypte ancienne -, le CAMES est l’unique organisme au monde d’évaluation et de promotion des enseignants du supérieur en Afrique. Il n’y a pas encore, que je sache, son semblable dans le monde » ainsi parla Zarathoustra-BOGNIAHO. Quel est le critère scientifique d’appréciation qui permet d’avancer de telles contre-vérités ? Tenez !

Pour ne pas être taxé de manipulateur, je prends une source francophone, un média de source ivoirienne.

« La liste de meilleures universités d’Afrique est entièrement vampirisée par les établissements d’enseignement supérieurs anglophones. Comme le veut la tradition chaque année, UNIRANK réactualise son podium des établissements universitaires africains réputés pour la qualité de l’enseignement. Les universités francophones invisibles depuis bien des années dans le top 100 dans le classement universitaire sont encore loin de rivaliser avec les établissements anglophones encore cette année. Les universités issues des pays francophones se comptent sur le bout des doigts dans ce classement des 100 meilleurs » (www.cotedivoire.news). Et dans cette liste des 100 meilleures universités africaines, l’Afrique du Sud en aligne à elle seule 20, dont les 8 premières places, le Nigeria aligne 15 (les 11ème 12,15,20,24,32,58,64,68,70,83,84,90,96,9ème places du podium) ; l’Egypte, 12 places (les places : 14, 27, 30, 42, 53, 57, 63,78, 85,91), le Ghana 2 (35 et 41ème places), l’Algérie 5 (39, 49,55,60,86) (www.cotedivoire.news 2020.) Dans le classement de 2021-2022, SCG (Social Capital Gateway), les choses ont un peu évolué ; on trouve toujours l’Afrique du Sud en tête. Sur les cent premières universités africaines, nous avons l’Afrique du Sud qui aligne environ vingt universités, l’Egypte 15, l’Algérie 13, le Maroc 10, la Tunisie 5, le Nigeria 11, le Ghana 5, le Kenya 6, etc. Dans tout cela, où se trouvent les Universités membres du CAMES ? Rappelons que dix-neuf pays sont membres du CAMES et chaque Etat aligne au moins trois ; le Cameroun en aligne 8 et la Côte d’Ivoire 5. Ce qui fait que nous avons au moins soixante universités au CAMES. Dans le classement de 2020, seuls deux Universités du CAMES sont représentées ; l’université Cheick Anta Diop de Dakar et l’Université de Lomé respectivement aux rangs des 48ème et 82ème. Autrement dit, sur 19 Etats et plus d’une soixantaine d’Universités, seulement deux sont représentées dans les 100 premières. Avec toutes les variables, on n’a pas plus de trois universités représentées.

Où se trouve la performance du système CAMES tant vantée par nos thuriféraires ? Où en est la performance ? Qu’est-ce qu’un pays comme le Nigeria nous « envierait au CAMES » alors qu’il nous écrase dans tous les compartiments universitaires. Le CAMES se révèle non seulement pas performant mais encore pris en otage par des coteries manœuvrières où la médiocrité est souvent promue au rang des labels au détriment des compétences.

Cela n’est pas surprenant si l’on sait que le CAMES fait partie du système colonial français et en constitue un cadre majeur de domination intellectuelle et culturelle française en Afrique au plus haut niveau de la francophonie, au même titre que le système OHADA (Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique). Il prend de l’eau de toutes parts. Il est normal que les éléments les plus zélés de ce système montent au créneau et soient aussi ceux qui défendent bec et ongle le système de FrançAfrique. En fait, à y regarder de près, et le Président Talon et les zélateurs du CAMES, appartiennent au même système (le système de la francophonie) et jouent dans la même Cour ; l’un par escamotage d’une exigence patriotique, les autres par défense des intérêts antipatriotiques corrélés autour du CAMES.

Cotonou, le 3 Mars 2023

Philippe NOUDJENOUME

Professeur de Droit à la retraite

Décès de René Zinsou : Philippe Noudjènoumè rend hommage à l’illustre disparu et fait deux confidences

Le président du Parti communiste du Bénin (PCB) n’est pas resté insensible au décès du professeur René Derlin Zinsou , le samedi 04 février 2023 au CNHU de  Cotonou, à l’âge de 97 ans. A travers un message, Philippe Noudjènoumè a rendu un vibrant hommage à l’illustre disparu, faisant au passage deux confidences sur celui qu’il qualifie « d’homme de sciences et d’humaniste ».

Le président du Parti communiste du Bénin (PCB) n’est pas resté insensible au décès du professeur René Derlin Zinsou , le samedi 04 février 2023 au CNHU de  Cotonou, à l’âge de 97 ans. A travers un message, Philippe Noudjènoumè a rendu un vibrant hommage à l’illustre disparu, faisant au passage deux confidences sur celui qu’il qualifie « d’homme de sciences et d’humaniste ». Lire son émouvant témoignage.

« Au Respecté Professeur René D. ZINSOU

Hommage

Je viens d’apprendre ce matin, le décès du Professeur René Derlin Zinsou, intervenu hier samedi 4 février 2023 à l’âge de 97 ans. Cette information m’a fait beaucoup de peine. A toute la famille biologique Zinsou et spécialement à son Neveu, accompagnateur et serviteur fidèle, Thomas ZINSOU, je présente mes profondes condoléances. Je rends hommage au Professeur René Zinsou en sa double qualité d’homme de sciences et d’humaniste. Non en qualité d’homme politique, qualité qu’à ma connaissance, il n’a que par emprunt de son fils Lionel.

Mes témoignages sur le Professeur René Zinsou, se concentrent sur les actes posés par l’Intéressé à l’égard du PCB à travers ma personne en 2018, période où on était en alliance avec la FCBE de l’ancien président, Yayi Boni dans le Front pour le Sursaut Patriotique ( FSP). Il a posé deux actes forts: le premier, il s’est déplacé en personne (malgré déjà sa mobilité réduite) à notre siège (siège du PCB) pour me rencontrer. On a échangé.

Le deuxième, l’honneur de me recevoir à déjeuner à son domicile Haie Vive en compagnie de Dénis Sindété. J’ai découvert un homme affable, plein d’humour, pétri de sciences, d’expérience

et de souvenirs.

A titre d’humour autour de préoccupation qui est la sienne, il me posa la question en fon<< Pourquoi vous n’avez pas voté pour mon fils Lionel aux présidentielles et l’avez même combattu sérieusement>>. Je lui ai répondu aussi en fon << parce que notre fils Lionel ne parle aucune langue béninoise>>. Il répondit <C’est plutôt moi que vous accusez ainsi. C’est moi qui ne lui ai pas appris à parler le fon>>.

Du point de vue de l’amabilité, de la spontanéité, au cours de nos échanges, en particulier au déjeuner, il s’est beaucoup confié. <<Vous parlez d’impérialisme de la France, c’est vrai. Mais la France est comme ça par tradition, c’est à nous de savoir nous prendre en charge. Tiens! les ressources françaises sont en Afrique. Et c’est pour cela qu’elle ne peut et ne veut nous laisser. Par exemple, notre pays, le Bénin que l’on déclare pauvre; mais c’est faux. Notre pays regorge de ressources minières. Et les Français le savent. Par exemple, toute la région allant Guézin à la frontière de Hilla Condji est gorgée de pétrole et de gaz. Je détiens des documents sur cela. Les Français le savent mais le cachent. Moi, les Français me font l’honneur de me nommer à l’Académie Française de médecine, bon ; c’est à cause de mes travaux et de tout ce que j’ai fait pour la France>>. Il me parla un peu de sa position dans la grande société française. Au plan africain, il me confia qu’il a traité les grands Chefs d’Etat africains: médecin personnel de Senghor, de Bongo Omar etc.et même Mandela.

Après cette réception, on a convenu de se revoir. Je devrais en prendre l’initiative et j’ai pris le téléphone de Thomas ZINSOU, son neveu dans ce sens. Mais je ne l’ai jamais fait.

Adieu cher Doyen René Zinsou

Que la terre te soit légère ».

Cotonou le 5 février 2023.

Philippe NOUDJENOUME.

Lutte pour l’indépendance totale du Continent Noir: Naissance à Accra de l’Organisation des Peuples d’Afrique de l’Ouest (OPAO)

Un nouveau creuset vient de voir le jour pour mener le combat pour une véritable indépendance du continent noir. Il s’agit de l’Organisation des Peuples d’Afrique de l’Ouest. Son congrès constitutif s’est déroulé les 9 et 10 décembre à Accra la capitale du Ghana. À la fin des travaux, un compatriote Béninois s’est vu nommer à la Coordination Générale à travers la personne de Philippe Noudjènoumè premier secrétaire du parti Communiste.

Un nouveau creuset vient de voir le jour pour mener le combat pour une véritable indépendance du continent noir. Il s’agit de l’Organisation des Peuples d’Afrique de l’Ouest. Son congrès constitutif s’est déroulé les 9 et 10 décembre à Accra la capitale du Ghana. À la fin des travaux, un compatriote Béninois s’est vu nommer à la Coordination Générale à travers la personne de Philippe Noudjènoumè premier secrétaire du parti Communiste.

Les fils du continent Africain ne comptent pas baisser les bras dans les luttes pour une indépendance totale du Continent. Certains d’entre eux, viennent de mettre à nouveau sur pied une nouvelle machine à cet effet. Il s’agit de l’Organisation des Peuples de l’Afrique de l’Ouest (OPAO). Cette dernière a vu le jour à Accra au Ghana avec une forte participation des citoyens Béninois qui une fois au retour au pays n’ont pas manqué de faire une restitution des travaux à l’opinion publique à travers un point de presse qui s’est déroulé le 15 décembre 2022 à la Bourse du Travail

Il s’agit : Holonou Françoise représentante des femmes de la Cstb, du Secrétaire Général de la Cstb Kassa Mampo, de Gilbert Kouessi représentant le parti Communiste du Bénin ainsi que de Nidole Salami représentant les jeunes du parti Communiste du Bénin. « Renforcer l’unité de combat entre elles. Casser les divisions artificielles entre francophones, lusophones, anglophones, etc. Soutenir les luttes qui se développent dans nos pays respectifs. Travailler activement pour le triomphe du patriotisme au pouvoir dans nos pays respectifs », tel est l’objectif de l’Organisation des Peuples de l’Afrique de l’Ouest (OPAO) a fait savoir Gilbert KOUESSI, dans son mot de restitution.

Dans cette nouvelle orientation dans la lutte sous l’égide de l’Opao, les compatriotes Béninois ayant pris part aux travaux ont œuvré pour que le Bénin prend le devant des choses. À cet effet, ils ont fait preuve de détermination et le congrès sidéré a procédé à la nomination d’un compatriote Béninois au poste de Coordonnateur Général. Il s’agit de Philippe Noudjènoumè, premier Secrétaire général du parti Communiste du Bénin.

Un acte qui vient tout simplement confirmer que les peuples africains sont toujours conscients de ce que seule à travers la lutte la liberté peut subvenir. Les responsables de l’OPAO viennent juste de donner l’espoir d’un lendemain meilleur.

Christophe KPOSSINOU

Rencontre de Djèffa: Le Front souverain tacle Yayi, Ajavon, Noudjènoumè,…

le Front souverain  voit la demande de la Coalition comme  un outil de manipulation…

Le samedi 14 avril  dernier, des forces politiques se réclamant de l’opposition ont organisé une rencontre à Djèffa. A la sortie de leur assise, ces forces politiques réunies sous la dénomination Coalition pour la défense de la démocratie au Bénin avaient décrié la gouvernance du président Talon.

Réagissant à la rencontre de Djèffa, le Front souverain  n’a pas loupé Sébastien Ajavon, Boni Yayi, Nicéphore Soglo, Albert Tévoédrjè, Philipe Noudjènoumè  et autres membres de la Coalition pour la défense de la démocratie au Bénin.

Dans un communique publié en date du 14 avril et dont Kpakpato Médias a reçu copie, le Front souverain fait savoir cette rencontre  est vide de « fond ». Pour le Front souverain, premier parti d’opposition à Patrice Talon, le Front pour le sursaut patriotique (FSP) et les autres forces politiques recherchent une épaule, en la personne de Sébastien Ajavon.

Pire, le Front souverain  voit la demande de la Coalition comme  un outil de manipulation.

Dans son réquisitoire, le Front souverain  accuse la coalition d’avoir mal repris une  de ses demandes, notamment celle de l’assise des forces vives de la nation. Pour le Front souverain, le Bénin a plutôt besoin d’une « Conférence patriotique » pour sortir du piège du néocolonialisme actuellement guidé par Talon, Ajavon-Yayi.

 

Et là-dessus, le Front souverain dit être le  seul et vrai parti d’opposition.

Les débats sont ouverts !

Manassé AGBOSSAGA

Lire la déclaration

Cher(e)s compatriotes,

Rien d’essentiel, dans le fond, ne s’est passé à Djeffa ce samedi 14 avril 2018.
On a l’impression que la coalition FSP cherche une épaule où poser la tête et a couru vers AJAVON. Et AJAVON, politiquement, pas très sûr de lui-même, cherche l’adoubement par les vétérans de la ruse politique de notre Pays. (nous y reviendrons). Néanmoins, il faut notez ces faits probants:

1. Le PCB
● L’ « historique » Parti Communiste du Dahomey, devenu PCB (Parti Communiste du Bénin), après la Conférence Nationale de 1990 est entrain de finir sa mutation de Force du Progrès, en Force Conservatrice Néocoloniale (FCN).

● Bien qu’en retrait dans la manifestation à travers son 1er sécrétaire M. Philippe NOUDJENOUME, le PCB est
la véritable tête de pont du FSP (Front de Sursaut Patriotique) qui tente d’aggréger tous les mécontents de TALON dans une opposition farouche, à défaut de constituer une coalition politique homogène et crédible. Pourtant, le PCB était l’un des partis qui avait, très tôt, pris fait et cause pour l’arrivée de TALON au Pouvoir. Pendant que, dès décembre 2015, le FRONT SOUVERAIN inventa l’acronyme TAZ (TALON-AJAVON-ZINSOU) pour fustiger l’intention de ces trois milliardaires protagonistes de vouloir briguer le fauteuil présidentiel. Notre réticence n’était fondée, en ce moment, que sur une et une seule raison: le risque trop grand d’un conflit d’intérêt ou de délit d’initié par les TAZ.

Étonnant donc que le PCB, un parti vieux de plus de 40 ans, n’ait pas vu venir le danger de ces candidatures. Il était, alors, acharné contre le FCBE de YAYI BONI, son actuel principal allié dans le FSP. Qu’est ce qui a pu donc motiver une telle défection, aussi rapide que brutale au soutien du PCB à TALON ?
Il y a des raisons objectives, mais elles étaient toutes prévisibles, surtout pour un Parti politique d’une si grande expérience. Et ces raisons sont liées aux risques que nous avons cités plus hauts.
Dès mai 2016, le FRONT SOUVERAIN prévenait déjà de tous les risques inhérents au Pouvoir de TALON qui, disions-nous, allait d’abord placer ses hommes partout, mettre la main sur les rouages économiques de l’État, tenter d’embrigader les institutions, pour finir peut-être par remettre en cause sa promesse de mandat unique.

Le Bénin de TALON est aujourd’hui dans la situation prévue par le FRONT SOUVERAIN.
De part son passé de soutien dans l’ombre, suivant ses intérêts du moment, à tour de rôle, aux uns et aux autres barons politiques ou financiers, le PCB qui porte la coalition FSP est de moins en moins crédible. Et cela est bien dommage car, face à TALON, sans même présager d’un quelconque abus de pouvoir ou détournement de deniers publics, une opposition forte est indispensable pour l’équilibre des forces politiques dans le Pays. Sinon, nous laisserons un boulevard à la politique de TALON. Ce qui serait préjudiciable pour notre Pays.

● le FRONT SOUVERAIN invite donc le PCB, ou tout du moins sa jeunesse, à se démarquer de la vieille garde politique qui a trempé dans toutes les manigeances politico-économiques du Benin depuis 1960, pour rejoindre les Forces du Progrès (FdP) dont fait parti le FRONT SOUVERAIN.

● Pour le FRONT SOUVERAIN, la configuration politique qui se dessine désormais dans notre pays est celle-ci:

> d’un côté le monstre à 3 têtes et au corps néocolonial guidé par TALON-AJAVON-YAYI (TAY) entre lesquels se répartissent tous les biglotchemins selon leurs intérêts du moment. C’est des oligarques. Ils n’ont aucune Vision claire de développement pour notre pays. Et pour eux, politique rime avec folklores spectacles, corruptions, concussions et impunités. Leur jeu actuel, pour tromper le Peuple, est de créer, en leur propre sein, une Majorité et une Opposition de façade fondée sur la vengeance des uns contre les autres. Leur seul et unique but, c’est de garder le pouvoir en leur sein et se le renvoyer de temps à autres afin de pérenniser le système néocolonial, gage de protection de leurs privilèges et de maintien de leur impunité.
De par son histoire, nous demandons solennellement au PCB de s’en démarquer.

> de l’autre côté, il y a le FRONT SOUVERAIN qui incarne désormais le seul et unique vrai Parti d’Opposition avec l’ensemble de toutes les Forces Progressistes du pays qui luttent pour mettre fin au système néocolonial. Pour bâtir une Nation avec sa langue, sa monnaie et une armée autonome. Toute chose que la vieille garde néocoloniale n’a jamais mis à l’ordre du jour depuis 1960. Pire, ils sont prêts à combattre son avènement.

2. La vieille garde politique
● Leurs noms et leur visage, mais leurs forfaits contre le pays aussi, sont connus de toutes les béninoises et de tous les béninois depuis 1960. Et il serait long de citer ici tous leurs noms sans alourdir nos propos, mais vous les voyez tous grouiller et s’enrichir dans le pays qui, lui, ne décolle jamais économiquement.

● C’est d’eux que parle M. TALON quand il dit « nous sommes tous responsables, nous en avons tous profité…»
C’est d’eux que parlait déjà, à l’époque de la Conférence Nationale, le Président Mathieu KEREKOU « chacun connaît chacun ici,…» et,
C’est d’eux que parlait encore, il y a quelques jours M. AZANNAÏ lors de sa rencontre avec les femmes: « le gens connaissent les gens»
Toutes ces métaphores riment à une seule chose: la mauvaise gouvernance de notre pays depuis 1960. Celle-ci est assise sur les détournements de deniers publics, l’impunité, la concussion, les complots et les intrigues. C’est le système néocolonial

● Alors, à Djeffa, que peuvent-ils de nouveaux pour nous, tous ces hommes ?
Que peuvent-ils nous dire, qu’ils ne nous ont jamais dit, ou fait depuis 58 ans ?

Ou alors, ont-ils eu une révélation du Saint-Esprit hier nuit, vendredi 13 avril 2018 !?

● Le Peuple n’est plus dupe, même quand ils essayent d’enroler le jeune Léonce HOUNGBADJI. Jeune, dynamique mais avide, Léonce HOUNGBADJI (affidé de ZINSOU Lionel), comprendra vite que sa place, en ce début du XXIÈME siècle, est parmi les Forces du Progrès pour relever, ensemble avec la saine et honnête jeunesse africaine, les Grands défis qui attendent notre Continent.

3. Les demandes de Djeffa
Nous n’allons pas nous étaler là-dessus. Bien que fondées, elles sont sorties de leur contexte d’Opposition politique à TALON, et sont utilisées comme outils de manipulation par la vieille garde.
● Elles reprennent les arguments de la mauvaise gouvernance de TALON (non respect de la constitution, etc….)
● Elles dégainent les vieilles rengaines de luttes politiques, interne à l’oligarchie, pour savonner la planche à TALON, l’autre tête du Corps Néocolonial en formation. Ils s’agit du RAVIP, COS-LEPI, etc…
● Par contre, vous remarquerez que toutes les préoccupations de cette coalition de Djeffa ne sont centrées que sur comment prendre le pouvoir à TALON.
Nul part, nous ne voyons une ligne d’avenir tracée pour la jeunesse.
Nul part, nous ne voyons aucun axe de développement pour le pays
et aucun espoir projeté pour le Peuple.
Toutes leurs demandes sont focalisées sur ce que le Peuple doit faire pour les porter au Pouvoir.

4. Un point notable tout de même: la reprise, mais mal formulée, d’une demande du FRONT SOUVERAIN: càd
● Une Assise Nationale des Forces Vives de la Nation. mais pour dire quoi ? ce n’est pas signifié.
Oubien faire quoi ?
Ce n’est pas précisé.
La coalition de Djeffa demande une Assise Nationale vide de sens. Pense-t-ils certainement à une reprise de la duperie de 1990 qu’est la Conférence Nationale ? Au bout de 28 ans, elle n’a fait qu’empirer notre situation de notre pays.

Le FRONT SOUVERAIN, à la place d’une assise confuse, une nouvelle formalité de duperie, demande une CPN (Conférence Patriotique Nationale) pour la Vision LMA. C’est clair et ça indique au Peuple où nous devons aller !

● Plus Rien ou Personne, en dehors du LMA, ne pourra plus se prévaloir de Patriotique, de Nationale ou de Forces Vives dans notre Pays, si cette chose ou cette personne ne pose pas clairement devant notre Peuple la question du LMA
– notre LANGUE
– notre MONNAIE
– notre ARMÉE.
Autrement dit, la question de notre souveraineté véritable.

Toute autre alternative serait un leurre pour la Nation et une nouvelle duperie du Peuple.

Le FRONT SOUVERAIN dénoncera et combattra tous autres complots contre le Peuple.

La question politique essentielle de notre siècle pour l’Afrique noire n’est plus les changements de gouvernance, mais la liquidation définitive des traces du colonialisme. C’est à dire, la fin de la néocolonisation.

Djeffa n’a donc aucun sens.
● c’est au mieux une incitation à une CPN, et le FRONT SOUVERAIN répondra présent,
● au pire, c’est un coup d’Etat en préparation contre TALON. Pour le FRONT SOUVERAIN, cela n’a pas de sens en dehors d’une CPN autour de la Vision LMA.

Vive le LMA !

Comite de Direction
FRONT SOUVERAIN
du Bénin.
14avril2018.