Pipeline-Fermeture de la station initiale de Koulélé : le danger qui menace Tiani, selon l’Expert Adé Fidégnon

Adé Fidégnon se prononce sur l’interminable feuilleton « Crise Bénin-Niger ». Face au dernier développement lié à la fermeture de la station initiale de Koulélé à Agadem, bloquant ainsi l’alimentation du pétrole, l »Expert en Démocratie & Gouvernance alerte sur le danger qui menace à présent le Général Tiani et le Niger.

Adé Fidégnon se prononce sur l’interminable feuilleton « Crise Bénin-Niger ». Face au dernier développement lié à la fermeture de la station initiale de Koulélé à Agadem, bloquant ainsi l’alimentation du pétrole, l »Expert en Démocratie & Gouvernance alerte sur le danger qui menace à présent le Général Tiani et le Niger. Lire ci-dessous sa démonstration, qui s’appuie avant tout sur la géopolitique.

« Analyse géo-politique :

Décontenancée par le lâcher-prise de la partie béninoise malgré les incidents diplomatiques et prise à son propre piège, la junte nigérienne enverrait des espions saboter les installations de notre côté.

Conséquence, le partenaire chinois ayant investi énormément dans ce projet découvre le pot au rose.

Qui dit Chine disant Russie et vu les démêlés antérieures de la même junte avec les armées américaine et française, ils sont dans de beaux draps.

L’AES ne voudrait se retrouver au cœur de ce méli-mélo, par conséquent ils retireraient leur soutien au frère d’arme au risque d’en faire les frais ».

Adé Fidégnon, Expert en Démocratie & Gouvernance

Pipeline Bénin-Niger : le précieux conseil de Azannaï au gouvernement Talon

Candide Azannaï s’invite dans le dossier Pipeline Bénin-Niger. Face au dernier développement avec l’arrestation de ressortissants nigériens sur le site de la station terminale de WAPCO BENIN à Sèmè- Kpodji et les menaces du Niger, le président du parti Restaurer l’espoir est sorti de son mutisme, prodiguant au passage un conseil au gouvernement pour la bonne marche du projet. .

Candide Azannaï s’invite dans le dossier Pipeline Bénin-Niger. Face au dernier développement avec l’arrestation de ressortissants nigériens sur le site de la station terminale de WAPCO BENIN à Sèmè- Kpodji et les menaces du Niger, le président du parti Restaurer l’espoir est sorti de son mutisme, prodiguant au passage un conseil au gouvernement pour la bonne marche du projet. .

L’ancien ministre de la Défense a surtout recommandé au gouvernement à ne pas avoir une confiance aveugle au partenaire chinois , mais à s’en tenir aux clauses du contrat.  » Le Bénin doit jouer sa crédibilité et il faut que les autorités béninoises actuelles jouent franc-jeu en agissant loyalement et en respect sans faux-fuyant, toutes les règles et clauses du contrat qui les lient dans cette affaire de pipeline Niger/Bénin.partenaire chinois »; a t-il conseillé sur sa page Facebook, ce vendredi 07 juin 2024.

Candide Azannaï a invité les autorités à s’inspirer de : « Montesquieu sur la Chine : Explication d’un paradoxe » pour ne pas se faire berner.

M.A

« Nous n’allons plus envoyer notre pétrole dans le pipeline », les menaces du Niger après l’arrestation de ses ressortissants

A chaque jour suffit son lot de rebondissement dans le dossier Bénin-Niger. Nouvel épisode : les menaces des autorités nigériennes après l’arrestation de 05 nigériens sur le site de la station terminale de WAPCO BENIN à Sèmè- Kpodji.

A chaque jour suffit son lot de rebondissement dans le dossier Bénin-Niger. Nouvel épisode : les menaces des autorités nigériennes après l’arrestation de 05 nigériens sur le site de la station terminale de WAPCO BENIN à Sèmè- Kpodji. « Dans la soirée du mercredi 05 juin 2024, des informations de sources dignes de foi qui me sont parvenues ont fait état de ce que des personnes se sont frauduleusement introduites sur le site de la station terminale de WAPCO BENIN à Sèmè- Kpodji », a indiqué le, Procureur spécial de la Criet, Mario Mètonou .

Mais lors d’un point de presse le jeudi 06 juin dernier, le ministre nigérien du pétrole a appelé à la libération immédiate de ces derniers, jurant qu’il s’agit de l’équipe nigérienne en charge de l’inspection du pétrole brut nigérien sur les bateaux à partir du port de Sèmè.

En cas d’entêtement des autorités béninoises , Mahamane Moustafa Baké a ouvertement menacé de suspendre l’exploitation du pipeline, mettant au passage la pression sur le partenaire chinois. »Le Général Tiani nous a donné des instructions fermes, si jusqu’à 17h nos équipes ne sont pas libres de leur mouvement, s’ils ne sont pas remis dans leurs fonctions d’inspecteur de cette cargaison, nous allons arrêter la station initiale (…) j’ai donc répercuté ces instructions au directeur général des hydrocarbures qui a pris toutes les dispositions pour que cela soit effectif. Donc non seulement, le bateau ne pourra plus chargé, mais nous n’allons plus envoyer notre pétrole dans le pipeline jusqu’à ce que les béninois décident de respecter leurs engagements et jusqu’à ce que le partenaire chinois les amène à respecter leurs engagements », a martelé le ministre Nigérien du Pétrole.

Le Bénin et la Chine sont donc avertis !!!

M.A

Crise Bénin-Niger : Aurélien Agbénonci donne son avis sur Rfi, lire l’interview

Rien ne va plus entre le Bénin et le Niger. Voilà bientôt six mois que le Niger refuse de rouvrir la frontière entre les deux pays. Et mercredi 8 mai, le président béninois Patrice Talon a confirmé l’information RFI de ce lundi, à savoir la décision du Bénin de bloquer l’embarquement du pétrole nigérien au niveau de la plateforme de Sémé Kpodji, sur les côtes béninoises. Jusqu’à 2023, Aurélien Agbénonci était le ministre béninois des Affaires étrangères. Aujourd’hui, il travaille auprès du Forum de Crans-Montana, qui fait du conseil stratégique. De passage à Paris, il livre son analyse au micro de Christophe Boisbouvier.

RFI : Après le refus du Niger de rouvrir sa frontière avec le Bénin, celui-ci décide de bloquer l’évacuation du pétrole nigérien, quelle est votre réaction ? 

Aurélien Agbenonci : J’ai été un peu surpris d’apprendre que le gouvernement du Bénin avait pris une telle mesure. Je pensais qu’on était dans une démarche d’apaisement et de retour à la sérénité, donc j’ai été très surpris.

À l’origine de cette crise entre les deux pays, il y a le putsch au Niger le 26 juillet dernier et la décision du Bénin de s’associer aux autres pays de la Cédéao. Ils ont alors sanctionné les putschistes de Niamey. Est-ce que c’était, d’après vous, la bonne décision ? 

Je m’étais abstenu pendant un an de m’exprimer sur ces questions-là, une sorte de silence que je m’étais imposé volontairement, et je me suis dit qu’après un an, il était peut-être temps que je me fasse entendre pour contribuer à la recherche de solutions.

Je pense que ce n’était pas la bonne décision parce que la Cédéao, qui a recommandé ces sanctions qui sont plutôt radicales, est elle-même dans une crise identitaire. On parle d’une Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, puis on s’est retrouvé dans une situation où la communauté économique est partie directement sur un terrain politique. Et lorsque vous imposez des sanctions politiques – alors que votre rôle est de rester d’abord dans la recherche de convergences économiques pour pouvoir pousser la croissance et favoriser le développement dans cet espace communautaire -, forcément, on arrive à une situation difficile comme celle-là.

Et donc la décision, elle était dure, elle est conforme à un protocole qui existe, le protocole sur la gouvernance de la Cédéao. Et je pense que, très sérieusement, on aurait dû trouver une manière un peu plus simple de régler le problème, à savoir forcer sur le dialogue, trouver des compromis, établir des échéances de retrait des forces qui ont été responsables de ces changements, de ces ruptures dans l’ordre constitutionnel. Ce sont des choses qui ont déjà fonctionné dans le passé, mais je crois qu’on est allés un peu trop fort et, quand on va trop fort, parfois, ça ne marche pas.

À la fin de l’année dernière, le Bénin a assoupli sa position à l’égard du Niger. Le président Talon a annoncé sa volonté de normaliser les relations et de rouvrir la frontière Bénin-Niger, mais le Niger a refusé la main tendue. Qu’en pensez-vous ?

En fait, ce qu’il s’est passé, c’est que le dialogue a été vicié. Il y a eu des suspicions, des accusations de part et d’autre qui, forcément, ont fait disparaître la confiance entre les parties. Ensuite, je crois que le Bénin, peut-être, a sous-estimé l’importance du Niger dans son économie. Et on a vu le résultat plus tard, la situation du port de Cotonou en a souffert.

Et du coup, le Togo en a profité.

Le Togo en a profité. J’ai écouté les autorités des deux pays et j’ai compris qu’en fait, le Togo n’avait pas préparé spécialement une manœuvre contre le Bénin. Le Bénin non plus n’avait pas prévu que les choses prendraient une telle proportion et je pense qu’une saine appréciation de la réalité et du rôle de chacun aurait pu amener à éviter cette situation.

Pour justifier son refus de la normalisation, la junte au pouvoir au Niger a accusé le Bénin d’abriter secrètement une base militaire française dans le nord de votre territoire, est-ce que c’est crédible ?

Il ne m’appartient pas de répondre à cela, puisque je ne suis plus aux affaires depuis maintenant 12 mois, mais je ne pense pas que cette lecture est exacte.

Et c’est en effet catégoriquement démenti par les autorités béninoises. 

Je n’ai pas de raison de ne pas les croire.

Ces derniers jours, le ton est monté entre Niamey et Cotonou. C’était à l’occasion de la future inauguration de la plate-forme pétrolière de Sèmè-Kpodji, sur la côte béninoise. Le Niger a alors décidé d’envoyer une délégation au Bénin sans prévenir les autorités béninoises, en demandant simplement aux Chinois de la compagnie pétrolière CNPC de faire passer le message au Bénin. C’est un peu vexant, non ?

Je n’ai pas les détails de ce qu’il s’est passé. Ce que je sais, c’est qu’il faut trouver des mesures d’apaisement. Je crois que le projet de pipeline est un projet important. C’est un beau projet. Je me souviens moi-même avoir été visiter les installations avec l’ancien président Bazoum lorsqu’il visitait le Bénin. Disons que le projet de pipeline mérite mieux que ce qu’il se passe.

La compagnie pétrolière chinoise CNPC a avancé le 12 avril dernier quelque 400 millions de dollars au pouvoir militaire nigérien. Mais cette avance, elle va être très vite consommée par le Niger. Et puis après, si le pétrole ne coule pas, il n’y aura plus d’argent pour le Niger. Est-ce qu’un jour ou l’autre les deux parties ne vont pas devoir revenir à la table, peut-être sous médiation chinoise ?

Je ne sais pas quelle sera la médiation, mais je crois qu’il faut désigner tout de suite des intermédiaires pour leur permettre de se parler. Et, le plus important pour moi, c’est que cette escalade s’arrête. Personne ne sera gagnant dans cette guerre, personne.

Source : Rfi

Interdiction d’embarquer le pétrole nigérien via Sèmè: Ouorou apporte son soutien à Talon, même si …

Le Bénin oppose son veto à l’embarquement du pétrole nigérien à partir de la pipeline de Sèmè-Podji. La décision  a été notifiée à l’ambassadeur de Chine au Bénin et à la société de gestion du pipeline. A travers une analyse publiée sur sa page Facebook, ce jeudi 09 mai 2024, Richard Boni Ouorou a semblé apporter son soutien au président Talon, même si …

Le Bénin oppose son veto à l’embarquement du pétrole nigérien à partir de la pipeline de Sèmè-Podji. La décision  a été notifiée à l’ambassadeur de Chine au Bénin et à la société de gestion du pipeline. A travers une analyse publiée sur sa page Facebook, ce jeudi 09 mai 2024, Richard Boni Ouorou a semblé apporter son soutien au président Talon, même si …

« Mes chers compatriotes,

Avec un cœur rempli de patriotisme et une dévotion inébranlable pour notre cher Bénin, je m’adresse à vous aujourd’hui en ces temps qui appellent à la solidarité et à une vision éclairée pour l’avenir de notre nation.

Il est vrai que, par le passé, nous avons exprimé notre désaccord face à certaines décisions prises par le gouvernement actuel, notamment en ce qui concerne la gestion des questions régionales et la crise au Niger. Nous avons été critiques, et avec raison, du choix de notre président, Patrice Talon, d’intervenir, autorisé certes par la CEDEAO, mais d’une manière que nous jugeions alors trop ingérente dans les affaires de notre voisin.

Cependant, le temps de la confrontation doit céder sa place à celui de la réconciliation.

Le président Talon, reconnaissant ses erreurs, a pris l’initiative de présenter des excuses publiques, un geste qui témoigne d’une volonté de dépassement des clivages pour le bien commun de notre peuple.

Aujourd’hui, nous sommes à un carrefour critique. Les échanges commerciaux entre le Bénin et le Niger, essentiels à la subsistance de nombreuses familles de nos deux nations, sont menacés. La persistance de la fermeture des frontières a des répercussions dévastatrices, et il est de notre devoir de rechercher activement des solutions pour alléger les souffrances de nos concitoyens.

Nous soutenons fermement les efforts du gouvernement béninois pour inciter le Niger à rouvrir ses frontières et reprendre les échanges commerciaux vitaux. Bien que les actions initiales de fermeture de notre frontière soient imputables à notre président, il est impératif de ne pas s’attarder sur les erreurs passées, mais plutôt de se concentrer sur l’assistance à nos citoyens qui font face à la faillite en raison de cette situation prolongée.

Nous appelons le Niger à rejoindre la table des négociations, non pas sous la contrainte, mais dans un esprit de collaboration et de compréhension mutuelle. C’est ensemble, en dialoguant et en respectant les droits et les besoins de chacun, que nous pourrons construire les fondements d’un avenir prospère et harmonieux.

A l’approche de la fin de son mandat, nous exhortons notre Président, Patrice Talon, à redoubler d’efforts pour prendre des décisions sages et réfléchies, pour le bien de tous les Béninois et de nos relations avec le Niger.

Je vous assure, mes chers concitoyens, que l’avenir de notre patrie et le bien-être de chaque Béninois restent au cœur de mes priorités. Ensemble, travaillons pour que la paix et la prospérité règnent entre nos nations, pour que l’avenir soit une source d’opportunités pour tous.

Que la paix et la solidarité soient le socle de nos relations avec le Niger, nos voisins, nos amis.

Vive le Bénin, vive la fraternité entre nos nations, et que l’avenir nous apporte sagesse et prospérité. Merci.

Boni Richard Ouorou [❤️]

Président Mouvement libéral Bénin

Pipeline : Le Gouvernement recrutement 2000 agents… assistant administratif, de sécurité, assistant d’achat, assistant de nettoyage, bûcheron, comptables, agents de sécurité et plein d’autres postes

PROJET DE PIPELINE EXPORT NIGER-BÉNIN
Le Projet de Pipeline Export Niger-Bénin (PENB) vise la construction d’un système de transport par canalisation pour évacuer le pétrole brut produit au Niger vers le marché international via le territoire national.
D’une longueur totale de 1980 km dont 675 km sur le territoire national, la section béninoise du pipeline formera avec la section nigérienne, un système de pipeline intégré partant du Niger et traversant le territoire béninois jusqu’à la côte du Bénin dans la commune de Sèmè-Kpodji, qui sera utilisé pour le transport de pétrole brut en vue de l’acheminement vers les marchés internationaux.
Le pipeline traversera les départements de l’Alibori, du Borgou, des Collines, du Plateau et de l’Ouémé, dix-sept (17) communes et cent cinquante-deux (152) villes et villages (Source : Gouv Bénin) .

Cliquer sur ce lien pour accéder à toutes les informations et postuler

https://emploi-pipeline.gouv.bj/recrutement/