On attendait une réponse de Oluwa Kemy après les critiques de Marie-Elise Gbèdo à son encontre. Et celle-ci n’a pas tardé. Aux micros de Kpakpatomédias, l’artiste chanteuse a apporté une clarification sur son morceau ‘‘J’aime mon mari’’, mis en cause par la présidente de l’Association des femmes juristes du Bénin. Voilà le film de la sage et pacifique réaction de Oluwa Kemy.
Manassé AGBOSSAGA
Votre site Kpakpatomédias vous avait offert en exclusivité les critiques de Me Marie-Elise Gbèdo à l’endroit de l’artiste-chanteuse Oluwa Kemy, et particulièrement sur le titre ‘‘J’aime mon mari’’. A présent, recevez ici en exclusivité la réaction de l’accusée, fruit d’un travail nocturne.
En effet, après la publication de notre article « Mœurs : Gbèdo vitriole Kemy et son titre ‘‘j’aime mon mari’ », en milieu de semaine, nous avons cherché à avoir le son de cloche de l’artiste chanteuse.
Informés de la prestation cette dernière ce vendredi 8 décembre 2017 à la place bicentenaire dans le cadre de la semaine des jus de fruits naturels, nous nous sommes dépêchés sur les lieux du concert.
A notre arrivée aux environs de 16 heures, nous sommes informés que le concert démarrera à 19heures, avec comme vedette la fille chérie de Za-Kpota. Rassurée de cette information, notre équipe de reportage accompagnée à l’occasion d’un journaliste du site ‘‘Le Sanctuaire du Messager’’ décidions de vaquer à d’autres préoccupations, puis de revenir à 19heures. Ce qui fit.
Longue attente
Il est 19 heures. Nous sommes de retour sur les lieux. Le concert n’a toujours pas démarré. Assis sur l’une des chaises, nous apercevions bien après 19heures, un véhicule qui fit son arrivée. Oluwa Kemy et ses danseurs y descendent. Ils font leur entrée dans un bar. Pendant ce temps, un orchestre tient en haleine le public, qui à l’instant n’avait pas effectué le grand déplacement.
Après 22 heures, l’orchestre cède la place à la vedette. A cet instant, comme par magie, c’est un monde fou qui sans doute attendait avec beaucoup d’impatience Oluwa Kemy.
Avec ses danseurs, Oluwa Kemy offre un véritable show au public. En live, elle visite les morceaux phares de sa galerie musicale. Coïncidence ou réaction à une attaque sur sa personne intervenue la semaine, elle offre en deuxième morceau, le son ‘‘critiquer critiquer’’. Ici, elle répète à maintes reprises, « je m’en fous des critiques…je m’en fou des kpakpatos ». Ses danseurs enchaînent les danses et les pas de danses. Le public est impressionné.
Il est 00 heure, Kemy demande l’accord du public pour se retirer. Jusque là, l’artiste n’a pas chanté son titre ‘‘J’aime mon mari’’.
A sa descente, elle se dirige vers un bar. Nous entrons dans ce bar. Un civil assurant la sécurité, nous interpelle. Nous lui faisions savoir que nous sommes des journalistes et que nous voulons rencontrer l’artiste.
Avec politesse, il se charge de transmettre notre message, et nous fait savoir que Kemy demande de patienter, le temps pour elle de se reposer.
A l’intérieur du bar, nous restions donc debout. Alors que nous attendions impatiemment d’être reçus, un homme fit son entrée et s’approche de Oluwa Kemy, entourée de son équipe. Il échange avec elle.
Souriante, Kemy n’est pas affectée
Kemy se lève et se dirige ensuite vers nous. Et là, nous nous présentions. Nous lui faisons savoir les raisons de notre présence sur les lieux. Et très tôt, Kemy nous propose un rire et un sourire, dont elle seule a le secret.
Après avoir retrouvé nos esprits après ce sourire envoutant, nous lui demandions sa réaction après les critiques de Me Marie-Elise Gbèdo. A cette question, elle tente de nous rassurer qu’elle n’est pas affectée par ces invectives, précisant que Gbèdo est libre d’apprécier le morceau d’un artiste-chanteur.
« Ça ne m’a rien fait. C’est son avis. Chacun de nous peut donner son avis par rapport à une chanson », lance t-elle.
Ensuite, nous lui demandions si Marie-Elise Gbèdo n’avait pas d’une manière ou d’une autre raison, puisque sa chanson conduirait une femme à se jeter dans les bras de n’importe quel homme. Et là, Kemy répond « Je crois que malgré qu’elle est diplômée, je ne sais pas, avocate, elle n’a pas bien écouté la chanson. Dans la chanson, je n’ai pas appelé le nom des gaymans. La chanson parle juste des femmes qui ne veulent pas rester là où elles sont. Tu as fait ton choix et tu es obligée de respecter ça.
Tu sais que la personne est ci et ça, tu n’as pas besoin de commencer à gâter ton foyer. La chanson ne demande pas d’aimer un voleur. Je sais que c’est un voleur, je ne peux pas l’amener dans ma famille !
La chanson parle des femmes qui adorent les chics, chocs et chèques. Ce n’est pas du tout bien.
Si tu veux le chic, faut choisir le chic, si tu veux le cheque, faut choisir le cheque, si c’est le choc, faut choisir le choc.
Je n’ai rien dit de mal dans ma chanson, parce que moi-même je suis née au village. Je ne peux pas dire du n’importe quoi dans mes chansons. Voilà ! »
Après ce qu’on pourrait qualifier de réponse pacifique à Gbèdo, Oluwa Kemy profite de notre micro pour souhaiter par anticipation un joyeux noël aux béninois et béninoises, mais aussi et surtout de témoigner sa gratitude au Seigneur.
« Je profite pour souhaiter joyeux noël à tous mes fans. Joyeux noël à tous les journalistes ! Joyeux noël à vous-mêmes ! Joyeux noël à ma famille ! Je remercie le seigneur pour tout ce qu’il fait dans ma vie », ajoute l’artiste chanteuse.
Un peu comme pour dire, critiquer moi, mais je pense à autre chose.