France : L’athlète Béninoise Odile Ahouanwanou portée disparue

En France où elle réside, l’athlète Béninoise Odile Ahouanwanou est potée disparue. C’est ce qu’il faut retenir d’un appel à témoins lancé par la Police Française ce mardi 17 septembre 2024 apprend-on sur Rfi.

Où est passé Odile Ahouanwanou en France ? Telle est l’interrogation qui tarode les esprits au Benin depuis la matinée de ce mardi 17 septembre 2024.

En effet, « Odile a disparu depuis le 10 septembre de Sotteville-Lès-Rouen. Elle a déposé son enfant à l’assistante maternelle le matin et n’est pas revenue le chercher », a annoncé sur le réseau social X la police de Seine-Maritime lit-on sur Rfi.

Spécialiste de l’heptathlon, Odile Ahouanwanou fait actuellement office d’icône de l’athlétisme Béninois. Et pour preuve, ses performances à l’échelle nationale, continentale et mondiale.

Qu’est-ce qui peut amener celle-là qui honore fièrement le drapeau Béninois dans le monde de l’athlétisme à ne plus faire signe de vie depuis huit jours en France ?

Par C.K.

France : Comment la police a abattu un mineur lors d’un refus d’obtempérer

Au petit matin du 28 juin 2023 dans la ville de Nanterre en France, Nahel un mineur de 17 ans a été abattu par un policier lors d’un refus d’obtempérer. Un tire unique a  traversé son bras gauche et le thorax de gauche à droite. Ce drame a suscité la colère des populations déclenchant de violentes manifestations. Face à la presse dans la journée de ce jeudi 29 juin, Pascal Prache, Procureur de la République près de la vielle de Nanterre a livré à l’opinion les résultats de ses investigations sur les circonstances du drame. Le policier mis en cause est placé en détention préventive a-t-il fait savoir puisque « que les conditions légales d’usage de l’arme ne sont pas réunies ». Lire un extrait de sa déclaration.

Au petit matin du 28 juin 2023 dans la ville de Nanterre en France, Nahel un mineur de 17 ans a été abattu par un policier lors d’un refus d’obtempérer. Un tire unique a  traversé son bras gauche et le thorax de gauche à droite. Ce drame a suscité la colère des populations déclenchant de violentes manifestations. Face à la presse dans la journée de ce jeudi 29 juin, Pascal Prache, Procureur de la République près de la vielle de Nanterre a livré à l’opinion les résultats de ses investigations sur les circonstances du drame. Le policier mis en cause est placé en détention préventive a-t-il fait savoir puisque « que les conditions légales d’usage de l’arme ne sont pas réunies ». Lire un extrait de sa déclaration.

EXTRAIT DES PROPOS DE PASCAL PRACHE, PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE PRES DU NANTERRE

« Après avoir pris leur service, deux motards de la compagnie territoriale de circulation et de sécurité routière des Hauts Seines qui est un service qui dépend de la direction de l’ordre public et de la circulation de la préfecture de police de Paris ont remarqué vers 7H 55, boulevard Jacques Germain Sofflot à Nanterre, un véhicule Mercedes Classe A model AMG qui était immatriculé avec une plaque Polonaise et qui circulait sur une voie de bus à vive allure en direction du quartier de la gare de Nanterre-Université.

Afin de contrôler celui-ci au regard de sa conduite, mais aussi du jeune âge apparent des occupants du véhicule, les deux fonctionnaires ont tenté une première fois de procéder à un contrôle en activant leurs avertisseurs sonores et lumineux, se portant à la hauteur du véhicule au niveau d’un feu rouge et en lui indiquant de stationner. Le véhicule a alors redémarré en grillant le feu rouge.

Au cours de périple, plusieurs éléments dont les déclarations des policiers et les images de vidéos surveillances permettent de constater plusieurs infractions au code de la route notamment des traversés de passages piétons mettant en danger un piéton et un cycliste. Prenant le boulevard de la défense ce véhicule a été contraint de s’arrêter en raison d’un embouteillage occasionné par un feu tricolore. Mettant pieds à terre sur le côté et derrière le véhicule Mercedes, les policiers affirment avoir crié au conducteur de s’arrêter en se positionnant sur le côté gauche du véhicule. L’un au niveau de la portière du conducteur, l’autre près de l’aile avant gauche. Ils précisent dans le cadre de leurs auditions avoir tous deux sortis leurs armes et les avoir pointés sur le conducteur pour le dissuader de redémarrer en lui demandant de couper le contact.

Au moment où le véhicule a redémarré, le policier situé près de l’aile du véhicule a tiré une fois sur le conducteur. Le véhicule a poursuivi sa route passage Arago avant de s’encastrer dans un élément de mobilier urbain place Nelson Mandela à 8 h 19.

Le mineur décédé était né en 2006.

Il était connu des services de la justice pour des faits de refus d’obtempérer.

Les derniers ayant donné lieu à une présentation du mineur devant le paquet de Nanterre dimanche 25 juin en vue d’une convocation devant le tribunal pour enfant en septembre 2023.

Le rapport de l’autopsie réalisé le 28 juin au matin fait état d’un décès dû à un tir unique ayant traversé le bras gauche et le thorax de gauche à droite.»

Propos recueillis par Ouest France

Transcription : Kpakpato Médias