Bénin :  05 partis et mouvements de l’opposition s’unissent pour faire plier Talon et la Rupture en 2026

Au Bénin, les forces politiques de l’opposition se sont données rendez-vous ce dimanche 10 novembre 2024 à Cotonou. Mobilisées autour du parti Les Démocrates, elles ont mis sur pied un creuset dénommé Cadre de concertation des forces politiques de l’opposition au régime de la Rupture. L’objectif est de se doter d’un creuset pour faire plier la Rupture en 2026.

L’opposition béninoise n’entend pas aborder la bataille électorale de 2026 en rang dispersé. Au détour d’une assemblée générale, Les Démocrates (LD), Nouvelle force nationale (NFN), Grande solidarité républicaine (GSR), et le Mouvement Nous Le Ferons ont mis sur pied le Cadre de concertation des forces politiques de l’opposition au régime de la Rupture.

Le bureau du CCO est composé de 06 membres. Il s’agit de Eugène Azatassou, Coordonnateur du Cadre de Concertation (parti Les Démocrates),  Antoine Guédou Vissétogbé  (1er Coordonnateur adjoint et porte-parole du Cadre (GSR), Expérience Tèbè, 2è Coordonnateur adjoint (MPL), Apollinaire Avognon, 3è Coordonnateur adjoint  (NFN),   Daniel Edah, 4è Coordonnateur adjoint  ( Mouvement Nous Le Ferons) et Chabi Yayi, Secrétaire exécutif (LD).

Les chantiers prioritaires du CCO

Dans la déclaration finale, Antoine Guédou a levé un coin de voile sur les chantiers prioritaires après avoir peint en noir la gouvernance du régime dit de la Rupture. Il a indiqué que le cadre de concertation des forces politiques de l’opposition  se veut avant tout être « un creuset de réflexions, de propositions d’idées et d’actions pour la restauration de la démocratie, de l’État de droit et des libertés fondamentales ».

Ainsi,  la relecture consensuelle du code électoral, l’audit participatif du fichier électoral et l’extraction consensuelle de la liste électorale pour les élections, la libération des prisonniers, le retour des exilés,  et la restauration du tissu social à travers l’amélioration du pouvoir seront au cœur des actions du cadre.

Et là-dessus, le porte-parole Antoine Guédou invite les mouvements, les partis politiques, les citoyens à les rejoindre, rappelant que le cadre de concertation des forces politiques de l’opposition reste ouvert à toute personne physique et mouvement qui partage les idéaux des membres fondateurs ou encore le contenu de sa charte.

Manassé AGBOSSAGA

Élections générales 2026 : Grand jour pour l’opposition béninoise

Un tournant décisif pour les élections générales de 2026. Ce dimanche 10 novembre 2024, l’opposition béninoise se donne rendez-vous.

Un tournant décisif pour les élections générales de 2026. Ce dimanche 10 novembre 2024, l’opposition béninoise se donne rendez-vous.

A l’hôtel Bénin Royal, Les Démocrates, le Mouvement populaire de libération, la Nouvelle Force nationale, et autres se regroupent pour installer son dispositif en prélude à la bataille électorale de 2026.

 
Il s’agira au cours de cette rencontre d’installer le Cadre de concertation de l’opposition, car pour l’opposition il urge d’agir pour sauver l »a démocratie en naufrage ».

Nous y reviendrons !

Manassé AGBOSSAGA 

« La succession du Président Talon ne doit pas être un tabou », Saka Saley (Opinion)

Je me suis adressé au Président Talon pour que le spectre de sa succession ne soit pas tabou..et même criminalisé. Pour lui signifier aussi respectueusement que ce ne devrait pas être un délit ou un crime d’avoir l’ambition de faire comme lui..puisqu’il n’est pas immortel..

La succession du Président Talon ne doit pas être un tabou…

Pourquoi je m’étais adressé au Président Talon le 1er Octobre 2024 ?

Je me suis adressé au Président Talon pour que le spectre de sa succession ne soit pas tabou..et même criminalisé. Pour lui signifier aussi respectueusement que ce ne devrait pas être un délit ou un crime d’avoir l’ambition de faire comme lui..puisqu’il n’est pas immortel..

Il a rêvé de nous diriger, il a eu de l’ambition pour le Benin, il a mis les hommes, femmes et circonstances ensembles pour y arriver en Avril 2016.

Donc que ce soit en 2026 ou bien après, il faudra forcément lui succéder..et pourquoi ce devrait être lui ou un club qui choisira qui peut ou non avoir des ambitions comme lui quelques années plus tôt ?

Que le débat se fasse au moins..c’est déjà ça de positif.

Le Président Talon doit en parler….avec nous tous.

Je me suis certes adressé aux auteurs, acteurs et bénéficiaire des lois qui tuent à dessein toute ambition…c’est à dire le Président Talon et ses alliés, mais aussi aux autres intervenants politiques pour que le syndrome de l’exclusion ne prospère pas dans ce qui veut représenter une alternative à la gouvernance actuelle.

Plus tard, à cette allure, même l’innocence avec laquelle les enfants disaient que lorsqu’ils seront grands, ils seront « Président », fera place à une peur et une psychose sans nom.

Merci à mon frère Expedit Ologou d’avoir renchéri de ces belle et unique manières à lui seul connues, le principe que la succession et l’après pouvoir d’un dirigeant ne doivent pas être tabous et criminalisés.

Ne contribuons pas à créer des dangereux précédents.

NDSS

Attaques personnelles, théories infondées en politique : Richard Boni Ouorou dit non et s’engage

Dans un message publié sur son canal officiel, Richard Boni Ouorou lève un coin de voile sur sa vision de la politique. Le président du mouvement Libéral Bénin dit vouloir consacrer son « énergie à des discussions constructives et à des solutions concrètes »

Dans un message publié sur son canal officiel, Richard Boni Ouorou lève un coin de voile sur sa vision de la politique. Le président du mouvement Libéral Bénin dit vouloir consacrer son « énergie à des discussions constructives et à des solutions concrètes », rejetant au passage les attaques personnelles et les théories infondées.
« L’opposition ne se limite pas à la diffusion de théories du complot ou à des discours polémiques. Elle doit s’engager résolument pour le bien-être de nos concitoyens.

Prenons un exemple concret : sur la route reliant Cotonou à Calavi, un fonctionnaire qui termine sa journée à 21h ne parvient pas à rentrer chez lui avant 23h. Cela engendre un rythme de vie où il se couche à 1h du matin et doit se lever à 5h pour éviter les embouteillages. Ce cycle épuisant impacte inévitablement sa productivité, ce qui explique en partie la fatigue et le stress observés chez nos agents tout au long de la journée.

L’opposition que je souhaite représenter doit porter la voix de ces réalités, car elles affectent non seulement notre efficacité professionnelle, mais aussi la qualité de vie des populations. Nous voulons nous engager à consacrer notre énergie à des discussions constructives et à des solutions concrètes, loin des attaques personnelles et des théories infondées.

Prenez soin de vous, et ensemble, œuvrons pour un avenir meilleur ».

Boni Richard Ouorou

Présidentielle 2026 au Bénin : Mitokpè lève un coin de voile sur l’offre politique du parti LD (Tribune)

Notre Parti, a appris aussi bien des forces que des faiblesses de la gouvernance des différents régimes qui se sont succédés à la tête de notre pays depuis l’ère du renouveau démocratique.

LA NOTE DU SNC DU LUNDI 23 SEPTEMBRE 2024.

Sur certaines de mes publications Facebook, des jeunes de ma communauté virtuelle, disent souvent :

« Vous du Parti Les Démocrates, vous n’avez aucun programme de développement pour ce pays. Vous avez un seul mot à la bouche : « Talon, dégage » et ils continuent en disant, « détrompez-vous, nous jeunes, n’allons plus accepter que notre pays descende en dessous du standard que Talon nous montre aujourd’hui… Talon 20 ans. » Fin de citation

Alors j’ai dit à l’un de ces jeunes ceci : votre préoccupation montre que vous n’êtes pas un jeune Klébé mais plutôt, un jeune compatriote soucieux de l’avenir de son pays. Car vous estimez que nous devons poursuivre l’œuvre de développement de notre pays et selon vous c’est Patrice TALON qui l’incarne mieux.

Sachez premièrement que nous ne voulons pas faire du dégagisme en 2026, par caprice, ou simplement par haine. En 2026, nous avons une nouvelle offre politique plus humaine et plus ambitieuse que ce que nous présente ce régime finissant.

Notre Parti, a appris aussi bien des forces que des faiblesses de la gouvernance des différents régimes qui se sont succédés à la tête de notre pays depuis l’ère du renouveau démocratique.

Ce que nous présenterons comme projet de gouvernance d’ici peu renforcera non seulement notre démocratie mais confortera le décollage qui a commencé depuis le Président SOGLO.

Depuis le Président SOGLO Nicéphore, plus personne n’a voulu que notre standard de développement baisse à nouveau, même si le retour de KEREKOU sur 10 ans reste, un bilan très mitigé et controversé.

Car en vérité, ce que notre pays a prouvé sur le plan du développement à l’ère du renouveau démocratique est bien plus important que ce que nous avons connu au cours de l’ère du parti unique.

Notre héritage est l’héritage du renouveau démocratique, qui offre la possibilité de rêver, de rêver grand et en couleur.

Nous sommes bien plus ambitieux que tous ceux qui entourent le Président Patrice TALON.

Car le peu que l’on peut reconnaître de la plus-value apporter au cours des 10 ans de Patrice TALON à la tête de notre pays, ce peu de plus-value, est plus à l’actif de Patrice TALON que de ceux qui l’entourent.

Ce peu, qui par ailleurs, est très infirme comparé aux dégâts qu’il a causé durant tout son mandat, est plus lié à sa personnalité, son parcours et son tempérament, qu’à l’apport de ces suivistes, ces opportunistes, ces politico-affairistes.

Ceux qui l’entourent à plus de 85%, sont composés de ceux qui ont entouré les Présidents que vous accusez aujourd’hui, d’avoir échoué.

Ils sont plus des béni-oui -oui, des obligés, qui ne peuvent pas faire de contre propositions productives et efficaces aux propositions égoïstes de leur Chef, le Président Patrice TALON.

Chers camarades, croyez moi, nous avons de grandes ambitions pour ce pays. Patrice TALON à la fin des 10 ans doit partir, notre standard de développement ne baissera aucunement, nous ferons bien mieux en respectant les droits des uns et des autres et en apportant par des actes concrets et humains des résultats qui feront rêver nos jeunes…

Et donc chers camarades, le plan de communication des petits communicateurs du palais de la Présidence, qui consiste à retarder les quelques petites réalisations faites à coût de dettes que nous paierons demain, ne doit aucunement nous émouvoir et nous faire perdre de vue que ce régime sanguinaire, n’est plus inspiré et qu’il est finissant…

NOUS VAINCRONS   

Dr. Guy Dossou MITOKPE

Secrétaire National à la Communication du Parti Les Démocrates

Ancien Député à l’Assemblée Nationale

Enseignant et Chercheur à l’université

Expert en sauvegarde environnementale et sociale

Existence fonctionnelle des formations politiques au Bénin : la Céna remet son rapport aux partis

La Commission électorale nationale autonome en mode restitution.  Un an après son périple national pour contrôler l’existence fonctionnelle des partis au Bénin, la Céna a fait le point de sa mission d’inspection aux concernés. Ceci avec le soutien de l’Institut pour la gouvernance et la démocratie (IGD). 

(Ce qu’il faut retenir du rapport de suivi et de contrôle)

(Les partis remercient la Céna pour son approche participative)

 
Avec l’appui de l’Institut pour la gouvernance démocratique (IGD), la Commission électorale nationale autonome (Céna) a fait le point de sa mission de suivi et de contrôle de l’existence fonctionnelle des partis politiques, effectuée du 15 au 24 septembre 2023. Au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée ce vendredi 20 septembre 2024 à l’hôtel Azalaï, l’institution en charge des élections au Bénin a présenté, aux présidents ou représentants de partis, les aspects positifs, les aspects négatifs, mais aussi et surtout les recommandations en vue d’une meilleure construction des formations politiques en République du Bénin.

La Commission électorale nationale autonome en mode restitution.  Un an après son périple national pour contrôler l’existence fonctionnelle des partis au Bénin, la Céna a fait le point de sa mission d’inspection aux concernés. Ceci avec le soutien de l’Institut pour la gouvernance démocratique (IGD). 

Le Directeur général des élections, Boucary Abou Soulé Adam a, en présence de Expérience Tèbè, président du Mouvement populaire de libération (MPL), de Soumanou Toléba, président de la Force cauris pour le développement du Bénin (FCDB), de Orden Alladatin, représentant l’Union progressiste le Renouveau (UPR), de Eugène Dossoumon, représentant le Bloc Républicain (BR), de Patrick Djivo, représentant Les Démocrates,  ou encore des représentants de Grande solidarité républicaine (GSR), de Renaissance nationale (RN), fait observer que le rapport de suivi et de contrôle de l’existence fonctionnelle des partis politiques au Bénin s’appuie sur l’existence des sièges nationaux, l’existence légale relative aux arrêtés préfectoraux de constitution des des sièges départementaux et enfin sur le fonctionnement des partis politiques.

Les points clés du rapport 

Sur l’existence des sièges nationaux, le Directeur général des élections a fait observer que huit partis politiques disposent d’un siège au plan national, tandis que cinq autres n’en disposent pas.

Quant à l’existence légale relative aux arrêtés préfectoraux de constitution des des sièges départementaux, Boucary Abou Soulé Adam a confié que seulement trois partis répondent à ce critère.

Si sur ces deux aspects, des partis ont pu tirer leurs épingles du jeu, ce n’est pas le cas sur le critère relatif au fonctionnement des partis politiques. Selon la présentation du directeur général des élections, aucun  parti politique n’est fonctionnel au sens de la charte des politiques. Il a, par exemple, pointé du doigt le déficit du personnel, les insuffisances au niveau du mobilier.

Et si des avancées sont notées, Boucary Abou Soulé Adam a toutefois souligné que la mission d’inspection a révélé que des efforts restent à fournir pour une meilleure construction des partis politiques en République du Bénin.

Pas gendarme

« Chose promise, chose due », dira Sacca Lafia, puisque qu’au « cours de la rencontre préparatoire que la CENA a eue avec les partis, il leur avait été promis qu’à l’issue de ladite mission, chaque parti politique recevra un rapport.

Il a ajouté que par « cet acte de remise dudit rapport » à chaque parti selon les observations notées,  la Céna fait preuve de « transparence » et « renforce ses liens avec les partis politiques, animateurs par excellence de la vie politique béninoise ». 

Dans ce sens, Sacca Lafia souligne  que « ce rapport représente un outil important qui permettra aux partis de se  » mettre en conformité avec le cadre juridique électoral, surtout en ces jours qui précèdent les premières élections générales ».

 Conformément à l’article 31 la loi n°2019-41 du 15 novembre 2019 modifiant et complétant la loi n°2018-23 du 17 septembre 2018 portant charte des partis politiques en République du Bénin, il a rappelé que la CENA a le devoir de vérifier que tous les partis politiques sont en conformité avec les dispositions de la loi, sans toutefois jouer le rôle de gendarme.

 D’où ces mots de gratitude et félicitations des partis politiques qui ont salué l’approche pédagogique et participative de la Céna lors de cette mission de contrôle qui a eu lieu du 15 au 24 septembre 2023 sur toute l’étendue du territoire national, en collaboration avec la Direction des Partis Politiques et des Affaires Électorales (DPPAE) du Ministère de l’intérieur et de la sécurité public (MISP).

Manassé AGBOSSAGA

Pour la réussite des élections générales de 2026 : la Céna s’approprie le nouveau code électoral

Deux jours pour s’approprier le nouveau code électoral, promulgué le 15 mars 2023 par le président de la République Patrice Talon. Depuis ce mardi, un atelier d’appropriation de la loi N° 2024- 13 du 15 mars 2024 modifiant et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 réunit la Commission électorale nationale autonome (Céna), l’Agence nationale d’identification et des personnes (Anip), les députés, les forces de défense et de sécurité les responsables de la Céna.

Un atelier d’appropriation du nouveau code électoral réunit depuis ce mardi 10 septembre 2024, la Commission électorale nationale autonome (Céna), l’Agence nationale d’identification et des personnes (Anip), les députés, les forces de défense et de sécurité. Les travaux qui se tiennent dans les locaux du ministère des Affaires étrangères visent avant tout, à comprendre les changements apportés par la loi N° 2024- 13 du 15 mars 2024 modifiant et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 et anticiper sur les implications de ces changements pour chaque direction.

Deux jours pour s’approprier le nouveau code électoral, promulgué le 15 mars 2023 par le président de la République Patrice Talon. Depuis ce mardi, un atelier d’appropriation de la loi N° 2024- 13 du 15 mars 2024 modifiant et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 réunit la Commission électorale nationale autonome (Céna), l’Agence nationale d’identification et des personnes (Anip), les députés, les forces de défense et de sécurité les responsables de la Céna.

Les travaux s’articulent autour de deux grandes thématiques à savoir : les innovations  contenues dans la nouvelle loi, ainsi que sur leurs appropriations par les différents acteurs et la responsabilité  de la Céna dans la mise en œuvre des ces nouvelles dispositions  à travers  chaque direction technique. 

 Procédant au lancement de l’atelier, Sacca Lafia a évoqué les attentes. Le président de la Céna a cité : :relever les innovations contenues dans la nouvelle loi; comprendre les implications de ces innovations, non seulement pour la Céna, mais aussi pour les partis politiques; anticiper sur les difficultés susceptibles de surgir dans l’application de cette nouvelle disposition afin  de proposer des approches de solutions pour prévenir tout blocage et assurer la continuité du processus électoral.

Il a ajouté  que l’atelier d’appropriation du code électoral vise également à « comprendre en profondeur les changements apportés par loi N° 2024- 13 du 15 mars 2024 modifiant et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 et à anticiper les implications de ces changements pour chaque direction technique de la Céna. 

Le président de la Céna a enfin fait remarquer que cet atelier constitue un tournant décisif dans l’organisation des élections générales de 2026.

Avant ça, le Directeur général des Élections a confié, que la Céna était en capacité de dérouler le chronogramme des élections générales depuis de l’atelier de planification des élections électorales, organisé fin 2023.  Toutefois,  le vote et la promulgation de la loi N° 2024- 13 du 15 mars 2024 modifiant et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 oblige la Céna à adapter ce chronogramme  par une mise à jour en tenant compte des dispositions nouvelles  de la loi promulguée, a fait observer Boucary Abou Soulé Adam .

50 articles modifiés

A la suite de la phase protocolaire, le président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale a entretenu l’assistance sur « les innovations contenues dans la  loi N° 2024- 13 du 15 mars 2024 modifiant et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019.  Orden Alladatin  a souligné que le nouveau texte électoral tient compte des suggestions de la Céna, de la Cour constitutionnel, mais prend également en compte la loi interprétative de 2020.

Il a ensuite fait remarquer que 50 articles ont été globalement touchés. Le président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale a, entre autres, cité les articles 13, 34 nouveau, 37, 41 nouveau, 61 nouveau, 63 nouveau, 71, 73, 90, 94, 146.

Orden Alladatin a reconnu que certaines nouvelles dispositions dont celles relatives au parrainage, ou encore au seuil d’éligibilité sont sources de polémique.

Néanmoins, il  a martelé que ce code électoral est en harmonie avec la réforme du système partisan et  vise à assainir le paysage politique avec, à long terme, l’avènement de deux grands partis politiques.

Les autres communications au programme

04 autres communications sont également au programme de l’atelier d’appriopration du code électoral qui se tient à la salle fleuve jaune du ministère des Affaires étrangères : il s’agit : « Quelques effets induits par les innovations contenues dans la loi N°2024-13 du 15 mars 2024 sur la mise en oeuvre des activités électorales (aspects pratiques et opérationnels); « Impacts des innovations du code électoral sur les attributions de la Direction chargée de la communication et de la formation », « Impacts des innovations du code électoral sur les attributions de la Direction chargée des systèmes d’information », « Impacts des innovations du code électoral sur les attributions de la Direction chargée des affaires administratives et financières et de la personne responsable des marchés publics ».

Ces différentes communications seront suivies de questions et réponses.

 Et selon le chronogramme de l’atelier, adopté par acclamation, les travaux prennent fin dans l’après-midi du mercredi  par l’allocution de clôture du président de la Céna, Sacca Lafia, qui sera précédé de la présentation et de l’amendement du rapport général de l’atelier.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin : frère Hounvi finalement présenté au PS de la Criet ce mardi matin, les faits qui lui sont reprochés

Alors qu’il était attendu chez Mario Mètonou le lundi 19 août, c’est finalement ce mardi que l’activiste a eu droit à son rendez-vous juridique. Selon les informations rapportées par Peace Fm, Steve Amoussou, son nom à l’état civil, a été auditionné dans la matinée de ce 20 août après plusieurs jours de garde à vue à la Brigade économique et financière.

Alors qu’il était attendu chez Mario Mètonou le lundi 19 août, c’est finalement ce mardi que l’activiste a eu droit à son rendez-vous juridique. Selon les informations rapportées par Peace Fm, Steve Amoussou, son nom à l’état civil, a été auditionné dans la matinée de ce 20 août après plusieurs jours de garde à vue à la Brigade économique et financière.

Son audition s’est donc faite loin des regards des opposants mobilisés la veille à Ganhi. A l’arrivée,  trois faits sont reprochés à l’activiste chroniqueur interpellé à Lomé, puis transféré à Cotonou, en mode commando.

Peace Fm précise que les trois chefs d’inculpation retenus contre frère Hounvi sont : : « harcèlement par voie électronique, Initiation et publication de fausses nouvelles par le biais des réseaux sociaux et Provocation directe à la rébellion ».

 La prochaine audience pour connaître de l’affaire est fixée au  7 octobre 2024, ajoute la même source.

Affaire à suivre donc !

Manassé AGBOSSAGA