« La succession du Président Talon ne doit pas être un tabou », Saka Saley (Opinion)

Je me suis adressé au Président Talon pour que le spectre de sa succession ne soit pas tabou..et même criminalisé. Pour lui signifier aussi respectueusement que ce ne devrait pas être un délit ou un crime d’avoir l’ambition de faire comme lui..puisqu’il n’est pas immortel..

La succession du Président Talon ne doit pas être un tabou…

Pourquoi je m’étais adressé au Président Talon le 1er Octobre 2024 ?

Je me suis adressé au Président Talon pour que le spectre de sa succession ne soit pas tabou..et même criminalisé. Pour lui signifier aussi respectueusement que ce ne devrait pas être un délit ou un crime d’avoir l’ambition de faire comme lui..puisqu’il n’est pas immortel..

Il a rêvé de nous diriger, il a eu de l’ambition pour le Benin, il a mis les hommes, femmes et circonstances ensembles pour y arriver en Avril 2016.

Donc que ce soit en 2026 ou bien après, il faudra forcément lui succéder..et pourquoi ce devrait être lui ou un club qui choisira qui peut ou non avoir des ambitions comme lui quelques années plus tôt ?

Que le débat se fasse au moins..c’est déjà ça de positif.

Le Président Talon doit en parler….avec nous tous.

Je me suis certes adressé aux auteurs, acteurs et bénéficiaire des lois qui tuent à dessein toute ambition…c’est à dire le Président Talon et ses alliés, mais aussi aux autres intervenants politiques pour que le syndrome de l’exclusion ne prospère pas dans ce qui veut représenter une alternative à la gouvernance actuelle.

Plus tard, à cette allure, même l’innocence avec laquelle les enfants disaient que lorsqu’ils seront grands, ils seront « Président », fera place à une peur et une psychose sans nom.

Merci à mon frère Expedit Ologou d’avoir renchéri de ces belle et unique manières à lui seul connues, le principe que la succession et l’après pouvoir d’un dirigeant ne doivent pas être tabous et criminalisés.

Ne contribuons pas à créer des dangereux précédents.

NDSS

Attaques personnelles, théories infondées en politique : Richard Boni Ouorou dit non et s’engage

Dans un message publié sur son canal officiel, Richard Boni Ouorou lève un coin de voile sur sa vision de la politique. Le président du mouvement Libéral Bénin dit vouloir consacrer son « énergie à des discussions constructives et à des solutions concrètes »

Dans un message publié sur son canal officiel, Richard Boni Ouorou lève un coin de voile sur sa vision de la politique. Le président du mouvement Libéral Bénin dit vouloir consacrer son « énergie à des discussions constructives et à des solutions concrètes », rejetant au passage les attaques personnelles et les théories infondées.
« L’opposition ne se limite pas à la diffusion de théories du complot ou à des discours polémiques. Elle doit s’engager résolument pour le bien-être de nos concitoyens.

Prenons un exemple concret : sur la route reliant Cotonou à Calavi, un fonctionnaire qui termine sa journée à 21h ne parvient pas à rentrer chez lui avant 23h. Cela engendre un rythme de vie où il se couche à 1h du matin et doit se lever à 5h pour éviter les embouteillages. Ce cycle épuisant impacte inévitablement sa productivité, ce qui explique en partie la fatigue et le stress observés chez nos agents tout au long de la journée.

L’opposition que je souhaite représenter doit porter la voix de ces réalités, car elles affectent non seulement notre efficacité professionnelle, mais aussi la qualité de vie des populations. Nous voulons nous engager à consacrer notre énergie à des discussions constructives et à des solutions concrètes, loin des attaques personnelles et des théories infondées.

Prenez soin de vous, et ensemble, œuvrons pour un avenir meilleur ».

Boni Richard Ouorou

Pour 2026 : Tomèty définit les qualités essentielles du prochain président du Bénin

Je répondrai simplement que mon président de la république en 2026 doit être

Pourquoi la paix est-elle un facteur de stabilité de l’individu, de sa communauté et de l’Etat en Afrique?

1/ La paix est un contrat d’objectif permanent et l’indicateur le plus vital que les dirigeants politiques doivent sincèrement renseigner sans bidouillage.

2/ La paix est la plus haute expression de l’état de bien-être. Si vous ne faites pas la paix avec vous-même en surpassant vos propres contradictions internes, vous allez soumettre votre pays à un état de surchauffe permanent.

3/ Dans le processus électoral, nous nous occupons plus des candidats qui incarnent le pouvoir de l’argent et faisons par cupidité barrage aux candidats qui incarnent le pouvoir de la paix.

4/ Ne devrait-on pas préférer un Homme de paix qui incarne la justice sociale en optant pour l’éducation de ces concitoyens à la discipline collective à partir de l’exemple qu’il donne lui-même par son regard, sa parole et ses actes?

5/ Lorsqu’une autorité politique doit recourir en permanence aux forces militarisées et à une justice d’oppression avant d’obtenir la soumission à la loi et l’obéissance à sa personne, c’est ce qui fabrique les sociétés hypocrites et de grande fragilité.

6/ En 2026, quel président pour le Bénin ? Chacun est libre de son choix car personne ne doit vous imposer ce que vous ferez de votre bulletin de vote dans l’isoloir. Le débat pour ce qui me concerne n’est même pas un choix à opérer  entre un dauphin et un politicien outsider mais un seul critère prévaudra en principal : *que vaut chaque candidat dans sa vie courante par rapport à la culture de la paix?

Je répondrai simplement que mon président de la république en 2026 doit être une personne dont le  tempérament naturel est la détente afin de ramener la paix et la concorde au Bénin. Sa réputation doit être une personne qui ne traîne aucune casserole, ne s’est pas enrichie par des actes de prévarication et qui s’est illustrée comme un Homme intègre. Ce candidat ne doit pas être reconnu comme un menteur et un traître à la solde de pouvoir de l’argent qui a  occasionné des cas d’opposants exilés ou de victimes d’emprisonnements arbitraires.

Mon candidat est d’abord ce Béninois qui pense aux intérêts des Béninois et de l’Etat béninois avant de songer à ses intérêts personnels et à ceux de sa formation politique.

Le candidat dont les prédispositions naturelles témoignent d’une volonté constante de créer et d’entretenir un contexte favorable à la confiance afin que l’esprit de sacrifice proportionnel devienne le moteur du travail bien fait pour la création de la richesse, ce type de profil doit compter dans le choix des partis politiques. Chaque Béninois cette fois-ci doit fouiller et refouiller dans la vie privée et la vie publique de chaque candidat pour mettre fin à toute candidature par défaut ou par clientélisme. L’argent et les postes internationaux occupés n’ont aucune valeur pour être un bon président. Ne vous laissez pas berner par ces trompeuses prédispositions à diriger un pays. Le Bénin a expérimenté tous les profils de candidats et la seule chose qui manque c’est l’enquête de moralité conduite par les citoyens (EMCC).

En conclusion, la paix n’est  pas une faiblesse de gouvernance publique, elle est la meilleure force de travail, d’innovations, d’enrichissement et de solidarité que le prochain président de la république doit traduire dans son projet politique.

S’il vous plaît, aller dire à tous celles et ceux qui pensent qu’il faut des méthodes musclées pour discipliner les Béninois, qu’ils se trompent d’approche de gouvernance.

Le Bénin n’a pas besoin d’être un ring de boxe américaine, un goulag ou une étuve avant d’être un Etat bien gouverné et engagé pour le développement humain durable.

La terreur ne discipline pas l’Africain. Quand on oppose la terreur à l’Africain, il devient un rebelle, il se radicalise pour imposer en retour le terrorisme à l’Etat. Nous ferons désormais du désir de paix le passage obligé pour rendre le développement désirable et inclusif pour tous. Tels sont  notre rêve de gouvernance publique et le nouveau pacte social pour le Bénin réconcilié.

N’ayons pas peur, le Bénin appartient à nous tous et ne sera jamais le monopole privé d’un clan politique contre un autre.

Simon-Narcisse Tomety

Présidentielle de 2026 : Romuald Wadagni fait une importante mise au point

Romuald Wadagni évoque la présidentielle de 2026. Réagissant aux suscitations, appels et autres initiatives de certains de ses partisans et sympathisants, le ministre d’Etat, de l’Economie et des finances  a laissé entendre, à travers un message laconique publié sur ses canaux officiels, que sa candidature au scrutin présidentiel n’est pas à l’ordre du jour.

Romuald Wadagni évoque la présidentielle de 2026. Réagissant aux suscitations, appels et autres initiatives de certains de ses partisans et sympathisants, le ministre d’Etat, de l’Economie et des finances  a laissé entendre, à travers un message laconique publié sur ses canaux officiels, que sa candidature au scrutin présidentiel n’est pas à l’ordre du jour.

Il dit être concentré sur le travail confié par le président de la République.

« Je souhaite redire que je suis entièrement et exclusivement dévoué à la mission que Son Excellence le Président de la République Patrice Talon m’a confiée », a-t-il clarifié, avant d’ajouter « Il me semble indécent et prématuré de s’engager dans le débat sur les élections présidentielles de 2026 à ce jour ».

Romuald Wadagni confie que « de fausses informations se sont rajoutées, ces derniers jours », conscient que « depuis quelques mois, des groupes et pages sont créés sur les réseaux utilisant son patronyme et ses photos en lien avec les élections présidentielles de 2026 ».

Partisans, sympathisants et potentiels adversaires sont donc prévenus.

M.A