Côte d’Ivoire : Soro, Gbagbo, Thiam, Ehivet et plusieurs partis de l’opposition font une demande à Ouattara

En Côte d’Ivoire, des partis de l’opposition et organisations de la société civile regroupés sous le vocable « Groupement de partis politiques et d’organisations de la société civile » ont animé un point de presse ce vendredi 09 août 2024. Principal sujet abordé : la présidentielle de 2025.

En Côte d’Ivoire, des partis de l’opposition et organisations de la société civile regroupés sous le vocable « Groupement de partis politiques et d’organisations de la société civile » ont animé un point de presse ce vendredi 09 août 2024. Principal sujet abordé : la présidentielle de 2025.

A l’occasion, le GPS de Guillaume Soro, le PDC-RDA de Tidjane Thiam, le PPA-CI de Laurent Gbagbo, le MGC de Simone Ehivet et autres ont fait une demande au président Alassane Ouattara. Ils demandent « au gouvernement d’engager un vrai dialogue, c’est-à-dire un dialogue inclusif avec les partis politiques, les organisations de la société civile et l’ensemble des forces vives de la nation ».

« Ce dialogue devra permettre entre autres sujets importants à examiner, d’aboutir à des reformes électorales nécessaires et consensuelles dans leurs aspects juridiques et constitutionnels, organisationnels, sécuritaires et de financement à même de conduire à une élection inclusive, crédible et transparente en 2025, répondant aux standards internationaux et gage d’un nouveau départ de la Côte d’Ivoire dans la justice, l’équité et les droits civiques de tous les citoyens », précise le Groupement de partis politiques et d’organisations de la société civile.

ADO appréciera !!!

M.A

GROUPEMENT DE PARTIS POLITIQUESET D’ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE

POINT DE PRESSE COMMUN

ABIDJAN, LE VENDREDI 9 AOÛT 2024

Mesdames et Messieurs les journalistes.

Distingués invités,

Mesdames et Messieurs.

Chers concitoyens,

Je voudrais vous saluer tous et vous remercier d’avoir répondu massivement à notre appel de ce jour.

Je prends la parole au nom d’un ensemble d’organisations politiques et de la société civile. Ce sont :

– onze (11) partis et mouvements politiques, à savoir le MGC, le PDCI, le PPA-CI, le COJEP, le GPS, l’URD, l’AIRD, le RPP, le PIP, Objectif République, le Renouveau Démocratique ;

– deux (2) groupements d’organisations de la société civile, à savoir la FIDHOP et la PEC-CI.

Le présent point de presse commun vise deux objectifs essentiels.

− D’une part, il s’agit d’afficher ensemble notre volonté commune de construire un groupement uni, solide pour obtenir des réformes en profondeur du système électoral. Cette unité des partis politiques et des organisations de la société civile, tant souhaitée par la majorité des populations ivoiriennes, est une nécessité impérieuse pour sortir définitivement des crises électorales aux conséquences tragiques.

− D’autre part, nous sommes ensemble devant vous ce jour pour affirmer notre désaccord relativement au processus électoral tel qu’engagé actuellement, de façon générale et en particulier pour dénoncer l’opération de révision de la liste électorale telle qu’elle est annoncée par la CEI.

Mesdames et Messieurs.

Comme vous le savez tous, une élection présidentielle aura lieu dans notre pays l’année prochaine. Nous sommes tous mobilisés pour assurer que cette élection se tient dans la paix, sans violence d’aucune sorte ; qu’elle soit tout simplement une élection apaisée, après toutes les crises électorales que notre pays a connues.

Or, notre système électoral actuel est l’une des sources majeures de conflits sociopolitiques qui occasionnent des crises graves en Côte d’Ivoire depuis 2010. Ce système ne peut donc pas, en l’état, garantir des élections apaisées dans notre pays. Malheureusement, si l’on n’y prend garde, la situation risque de perdurer puisque le gouvernement est resté jusque-là sourd aux nombreux appels des partis dans l’opposition et des organisations de la société civile qui réclament un dialogue politique franc et ouvert à tous. De surcroit, la Commission Électorale dite Indépendante (CEI) a engagé, de manière unilatérale le processus électoral et procède pour chacune des étapes de ce processus à une sorte de passage en force.

Après l’actualisation presqu’en catimini de la cartographie électorale et la programmation à tâtons de l’installation des commissions électorales locales, l’on a appris ces derniers jours, à travers la presse en ligne, que l’opération de révision de la liste électorale tant attendue par nos populations débuterait le 30 septembre pour prendre fin le 31 octobre 2024. Cette opération cruciale, qui doit permettre, entre autres, aux nombreux nouveaux majeurs et à tous les Ivoiriens non encore inscrits sur la liste électorale de le faire pour devenir membres du corps électoral, ne durera que 30 jours, soit un mois. Cette autre initiative confirme davantage la volonté de la CEI de passer outre la recherche de solutions concertées, prônées autant par les partis politiques dans l’opposition que par les organisations de la société civile, à l’approche de l’élection présidentielle de 2025.

Cette situation projette déjà le spectre d’une autre crise électorale aux conséquences imprévisibles en Côte d’Ivoire.

Les organisations politiques et celles de la société civile réunies en ce lieu veulent, dans une dynamique d’unité, travailler à mettre fin à ce cycle infernal pour garantir à notre pays une vie démocratique normale et apaisée. C’est véritablement le sens de ce point de presse commun.

Mesdames et Messieurs.

Il est de notoriété publique qu’en raison des crises que le pays a connues, de nombreux Ivoiriens n’ont pas d’extrait de naissance. Une procédure spéciale a même été mise en place par le gouvernement pour régler ce problème. Malheureusement, cette procédure ne fonctionne pas correctement, car la lenteur et les lourdeurs administratives ainsi que les coûts qui en découlent découragent les requérants. Il en est de même pour l’obtention de la Carte Nationale d’Identité (CNI). Ne nous voilons pas la face, tous les Ivoiriens savent qu’il est impossible d’obtenir dans des délais raisonnables un certificat de nationalité pour se faire établir une CNI. À cela, s’ajoutent les coûts que génèrent ces documents administratifs, qui, pour la majorité des Ivoiriens restent élevés compte tenu de la cherté de la vie tant décriée par tous.

Par ailleurs, en consultant les chiffres du gouvernement tels qu’ils sont donnés dans les statistiques du Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 2021 (RGPH 21), la population de nationalité ivoirienne, âgée de 18 ans et plus, était de 12 593 428 en 2021. Avec un taux de croissance moyen annuel de près de 3%, le nombre d’Ivoiriens en 2024 de plus de 18 ans et donc en âge de voter et qui devrait figurer sur la liste électorale est estimé à plus de 13 millions de citoyens. Quand on sait que trois années se sont écoulées de 2021 à 2024 et que par conséquent la population électorale actuellement de 8 012 424 d’inscrits a forcément augmenté, le minimum de nouveaux électeurs que l’on est en droit d’attendre de l’opération de révision de la liste électorale est de 5 millions de personnes.

Mesdames et Messieurs.

Nous estimons que l’inscription de nouveaux majeurs et de nouveaux électeurs sur la liste électorale ne doit pas être limitée dans le temps. C’est ce qui se fait dans de nombreux pays en Afrique, en Europe, en Asie et aux États-Unis d’Amérique.

Nous demandons que la liste électorale soit ouverte jusqu’à 03 mois de l’élection présidentielle d’octobre 2025, c’est-à-dire jusqu’à la fin du mois de juillet 2025. En tout état de cause, la révision de la liste électorale ne doit pas faire partie des raisons du faible taux de participation des populations ivoiriennes aux échéances électorales à venir. Nous avons le devoir d’éviter que beaucoup de nos concitoyens ne puissent pas s’inscrire sur la liste électorale à cause du délai artificiel que leur impose la CEI.

Rappelons qu’en 2020, une période de 21 jours avait été consacrée à l’opération de Révision de la Liste Électorale pour une population électorale potentielle d’un peu moins de 9 600 000 personnes. Cette opération avait abouti à un chiffre global de 7 495 082 personnes représentant la population électorale révisée.

En 2022, alors que le nombre d’électeurs potentiels avait augmenté et était passé à 12 600 000, la période réservée aux opérations d’inscription, de mise à jour du statut et de vérificatiqs²nh cv²on de la présence des électeurs sur la liste électorale avait été de 32 jours. Nous le savons tous, il en a résulté la population électorale actuelle de 8 012 424.

Il apparaît clairement que cette limitation de la durée constatée des deux dernières opérations de révision de la liste électorale est contre-productive puisqu’elle n’a permis d’enregistrer qu’environ 500 000 nouveaux électeurs entre 2020 et 2022.

Mesdames et Messieurs.

Au regard de ce qui précède, les organisations politiques et de la société civile, signataires de la présente déclaration adoptent la position commune articulée autour des points ci-après :

1) nous affirmons que la révision de la liste électorale telle qu’envisagée n’est ni objectivement, ni techniquement réalisable dans le délai projeté, parce qu’il s’agit d’inscrire en 30 jours, des millions d’électeurs à qui il faut donner le temps et les moyens d’obtenir les pièces nécessaires à l’accomplissement de ce devoir citoyen. CE N’EST PAS POSSIBLE !

2) nous affirmons que la programmation, les modalités d’organisation et de financements de ces opérations préélectorales doivent se dérouler dans un cadre de concertation avec l’organe chargé des élections ;

3) nous demandons au gouvernement d’engager un vrai dialogue, c’est-à-dire un dialogue inclusif avec les partis politiques, les organisations de la société civile et l’ensemble des forces vives de la nation. Ce dialogue devra permettre entre autres sujets importants à examiner, d’aboutir à des reformes électorales nécessaires et consensuelles dans leurs aspects juridiques et constitutionnels, organisationnels, sécuritaires et de financement à même de conduire à une élection inclusive, crédible et transparente en 2025, répondant aux standards internationaux et gage d’un nouveau départ de la Côte d’Ivoire dans la justice, l’équité et les droits civiques de tous les citoyens.

Mesdames et Messieurs.

Nous voulons prendre à témoin la communauté nationale et internationale et interpeller le gouvernement sur la nécessité pour la Côte d’Ivoire de trouver des solutions consensuelles à l’ensemble des problèmes liés au système électoral en vue d’assurer l’organisation d’élections inclusives, crédibles et apaisées et de garantir ainsi la démocratie et la paix dans notre pays qui n’a que trop souffert des crises dites post-électorales.

La survie de notre nation en dépend.

Que Dieu Bénisse la Côte d’Ivoire !

Peut être une image de talon de billet et texte

Soro répond à Ouattara : «A 78 ans révolus, il manque de sagesse »

« La place de Guillaume Soro n’est pas dans la campagne électorale mais en prison. S’il a quitté la Côte d’Ivoire sans y revenir depuis la fin de l’année, c’est parce qu’il sait qu’il devra y être jugé pour une tentative de déstabilisation. Les preuves contre lui sont accablantes », déclarait Alassane Dramane Ouattara lors d’un entretien accordé au média français Paris Match.

« La place de Guillaume Soro n’est pas dans la campagne électorale mais en prison. S’il a quitté la Côte d’Ivoire sans y revenir depuis la fin de l’année, c’est parce qu’il sait qu’il devra y être jugé pour une tentative de déstabilisation. Les preuves contre lui sont accablantes », déclarait Alassane Dramane Ouattara lors d’un entretien accordé au média français Paris Match.

En outre, le président ivoirien s’interrogeait sur l’origine des ressources financières de son ex-allié.

Et Guillaume Soro n’a pas tardé à  réagir aux propos de Alassane Dramane Ouattara.

« « J’ai lu l’interview de Ouattara dans ParisMatch. Et ma conviction est faite: ce n’est pas le « ecce homo ». Cet homme est en querelle avec lui-même. Ayons de la tolérance pour lui. Ado voulait me voir misérable dans les rues de Paris? Est-ce là son programme pour la CI?

À 78 ans révolus,  il manque de sagesse. Un président ne parle pas ainsi. Dans ses propos transparaît la haine d’un conjoint divorcé. Il veut me voir en Prison? Sûrement dans la cellule voisine à la sienne. Pour l’heure qu’il quitte le pouvoir et ne brûle pas la Côte d’Ivoire » a répondu l’ancien ivoirien via ses comptes officiels.

La réponse du berger à la bergère, dira t-on.

Manassé AGBOSSAGA

Côte d’Ivoire: Syndicats, société civile et partis de l’opposition exigent, à l’unisson, le retrait de la candidature de Ouattara

En Côte d’Ivoire, les organisations de la société civile, les organisations syndicales et les partis de l’opposition se donnent la main pour faire reculer le RHDP. Preuve, ils viennent d’exiger à l’unisson le retrait de la candidature du président ivoirien, Alassane Ouattara, candidat pour un 3è mandat à la présidentielle du 31 octobre, après une rencontre tenue au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, ce samedi 20 septembre 2020.

En Côte d’Ivoire, les organisations de la société civile, les organisations syndicales et les partis de l’opposition se donnent la main pour faire reculer le RHDP. Preuve, ils viennent d’exiger à l’unisson le retrait de la candidature du président ivoirien, Alassane Ouattara, candidat   pour un 3è mandat à la présidentielle du 31 octobre, après une rencontre tenue au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, ce samedi 20 septembre 2020. Intégralité de la déclaration qui comporte également d’autres exigences !!!

DECLARATION DES GROUPEMENTS ET PARTIS POLITIQUES DE L’OPPOSITION, DES ORGANISATIONS SYNDICALES ET DE LA SOCIETE CIVILE SUITE À LA DECISION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL RELATIVE À L’ELECTION PRESIDENTIELLE DU 31 OCTOBRE 2020

1. Le 6 août 2020, à la faveur du traditionnel message à la Nation, Monsieur Alassane Dramane Ouattara, Chef de l’Etat sortant, a annoncé sa candidature pour un troisième mandat, reniant ainsi l’engagement qu’il avait pris devant la représentation nationale réunie en Congrès le 05 mars 2020 à Yamoussoukro de ne pas briquer un nouveau mandat, mais, plus grave, en violation de la Constitution qu’il a lui-même fait voter en novembre 2016.

2. Depuis cette annonce, les populations ivoiriennes, choquées par ce reniement de la parole donnée et soucieuses de préserver la loi fondamentale de notre pays, sont descendues spontanément dans les rues d’Abidjan et celles de la plupart des villes de l’intérieur du pays, pour manifester pacifiquement et dire « Non » à ce projet illégal de Monsieur Alassane Dramane Ouattara.

3. Ces manifestations pacifiques et légitimes, qui continuent à ce jour et qui gagnent de plus en plus en intensité, sont réprimées dans le sang par les forces de l’ordre aidées par des miliciens du RHDP unifié appelés « microbes », armés de gourdins et de machettes. Le bilan de cette barbarie du régime RHDP unifié fait état de plus d’un vingtaine de morts, de nombreux blessés graves, de destructions massives de biens publics et privés. Ces violentes répressions ont été accompagnées par de nombreuses interpellations, voire des enlèvements, avec à la clé l’incarcération de nombreux responsables de l’opposition et de la Société Civile, notamment Madame Pulchérie Gbalet de l’ACI, Madame Anne Marie Bonifon de GPS et plus récemment, Monsieur Koua Justin, Secrétaire Général Adjoint du FPI, actuellement détenu à la prison de Boundiali, dans le Nord de la Côte d’Ivoire.

4. C’est dans ce contexte de tension sociopolitique, qui fait planer un réel péril sur la Côte d’Ivoire, qu’est intervenue la décision N° CI- 2020-EP-009/14-09/SG du 14 septembre 2020 du Conseil Constitutionnel, portant publication de la liste définitive des candidats à l’élection du Président de la République du 31 octobre 2020.

5. Au terme de ladite décision, le Conseil Constitutionnel, au lieu de contribuer à l’apaisement des tensions en disant le droit, conformément à la Constitution, s’est laissé instrumentaliser par le pouvoir RHDP unifié en déclarant, arbitrairement, irrecevables les candidatures de quarante (40) postulants sur quarante-quatre (44), tout en validant, dans le même temps, la candidature illégale et anticonstitutionnelle de Monsieur Alassane Dramane Ouattara. Parmi les candidatures rejetées figurent notamment celles du Président Laurent Gbagbo, du Premier ministre Guillaume Soro, des Ministres Gnamien Konan, Mamadou Koulibaly, Albert Mabri Toikeusse Abdallah et Marcel Amon Tanoh.

6. Cette décision inique du juge électoral a choqué la classe politique et l’ensemble des Ivoiriens. Elle confirme l’inféodation du Conseil Constitutionnel et de la CEI au régime de Monsieur Alassane Dramane Ouattara et ravive les tensions sociopolitiques. Tout cela n’est pas de nature à rassurer les partis et groupements politiques de l’opposition ainsi que toutes les autres parties prenantes, sur la suite du processus électoral, notamment sur la capacité du juge Constitutionnel à proclamer des résultats sincères et conformes aux votes, à l’issue du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.

7. De plus, les groupements et partis politiques de l’opposition ainsi que les organisations syndicales et de la Société Civile notent que le pouvoir RHDP unifié rechigne à exécuter l’arrêt de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) rendu le 15 juillet 2020 et qui enjoint l’Etat de Côte d’Ivoire de procéder à la réforme du bureau central de la Commission Electorale Indépendante (CEI) en permettant à l’opposition et aux organisations de la Société Civile d’y désigner librement leurs représentants et de reprendre les élections au niveau des CEI locales. Cet arrêt qui était assorti d’un délai de trois mois, avant toute élection, est ignoré jusqu’à ce jour, avec mépris, par le pouvoir RHDP unifié.

8. Les partis et groupements politiques de l’opposition réaffirment leur ferme volonté de participer à toutes les élections en Côte d’Ivoire. Pour ce faire, ils exigent des conditions qui garantissent des élections transparentes, régulières, démocratiques et inclusives dans le strict respect de la Constitution, notre loi fondamentale.

En conséquence de ce qui précède, les groupements et partis politiques de l’opposition ainsi que les organisations syndicales et de la Société Civile exigent :

Le retrait de la candidature de Monsieur Alassane Dramane Ouattara, qui est au terme de son deuxième mandat, à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, pour se conformer ainsi à la Constitution qui lui interdit un troisième mandat ;

La dissolution du Conseil Constitutionnel actuel en vue de la mise en place d’une juridiction véritablement impartiale et qui s’attache à dire le droit ;

La dissolution de l’actuelle Commission Electorale Indépendante(CEI) en raison de son inféodation évidente au régime RHDP unifié et la mise en place d’un organe électoral consensuel, véritablement indépendant et impartial, capable d’organiser des élections justes, transparentes et crédibles ;

L’audit international de la liste électorale issue de l’enrôlement de juin-juillet 2020;

La libération de tous les prisonniers politiques, civils et militaires;

Le retour sécurisé de tous les exilés sur la terre de leurs ancêtres, avec à leur tête le Président Laurent Gbagbo, le Premier Ministre Guillaume Soro, le Ministre Charles Blé Goudé et le Maire Noël Akossi Bendjo.

En tout état de cause, les partis et groupements politiques de l’opposition ivoirienne ainsi que les organisations syndicales et de la Société Civile déclarent, solennellement, qu’une réforme consensuelle profonde du cadre législatif et institutionnel des élections est un préalable à l’organisation de toute élection en Côte d’Ivoire.

Les groupements et partis politiques de l’opposition ainsi que les organisations syndicales et de la Société Civile, soucieux de la préservation de la paix sociale :

– prennent à témoin la communauté internationale sur la dégradation du climat social en Côte d’Ivoire, la présence de mercenaires sur le territoire national et les risques de conflits intercommunautaires et de guerre civile que le pouvoir RHDP unifié et Alassane Dramane Ouattara font courir à la Côte d’Ivoire ;

– lancent un appel pressant à la mobilisation du peuple de Côte d’Ivoire pour faire barrage à la forfaiture et à la dictature de M. Alassane Dramane Ouattara ;

– Demande au peuple de Côte d’Ivoire de demeurer en ordre de bataille, se mobiliser pour des manifestations légitimes sur toute l’étendue du territoire, conformément à la Constitution, pour la restauration de la démocratie et de l’Etat de droit, en vue des élections justes, régulières, transparentes et inclusives.

Fait à Abidjan, le 20 septembre 2020

Ont Signé :

Pour #CDRP

SE Henri Konan Bédié

Pour #EDS

Pr Georges Armand Ouégnin

Pour #GPS

Mme Koné Minata épouse Zié

Pour L’#URD

Mme Danièle Boni Claverie

Pour #LIDER

Pr Mamadou Koulibaly

Pour l’#UPDCI

Dr Abdallah Mabri Toikeusse

Côte d’Ivoire : Nouvelle manifestation ce jour contre la candidature de Ouattara, un véhicule de la Gendarmerie incendié

En Côte d’Ivoire, les anti-Ouattara ne démordent pas. Malgré la validation de la candidature du président ivoirien pour un 3ème mandat, les populations continuent les manifestations.

En Côte d’Ivoire, les anti-Ouattara ne démordent pas. Malgré la validation de la candidature du président ivoirien pour un 3ème mandat, les populations continuent les manifestations.

Et ce samedi 19 septembre, des manifestations ont été enregistrées dans  plusieurs villes, notamment à Yopougon, un territoire réputé pro-Gbagbo.

Les populations ont installé des barricades et brulé des pneus pour empêcher la circulation.

Les éléments de la gendarmerie ont tenté de ramener le calme. Mais, visiblement ils n’ont pas été à la hauteur.

Preuve, un véhicule de la troupe de la Gendarmerie nationale a été incendié à Yopougon Sicogi.

Et d’après l’Agence ivoirien presse et la Radio télévision ivoirienne, les auteurs de cet acte sont encore non identifiés.

Pour rappel, le Conseil constitutionnel a validé les candidatures de Alassane Ouattara, de Henri Konan Bédié, de Kouadio Konan Bertin et de Pascal Affi N’Guessan pour le scrutin du 31 octobre.

Manassé AGBOSSAGA  

Présidentielles 2020 Côte d’ivoire : Soro conteste le rejet de sa candidature par le Conseil constitutionnel, sa réaction

Guillaume Soro n’a pas tardé à réagir au rejet de son dossier de candidature par le Conseil constitutionnel dans le cadre de la présidentielle d’Octobre 2020. Intégralité de son message publié sur ses comptes officiels.

 » Je conteste vigoureusement la décision injuste et infondée prise ce lundi 14 septembre 2020 par le Conseil Constitutionnel. Je considère que c’est une décision inique, politiquement motivée, juridiquement boiteuse et qui s’inscrit dans une logique d’anéantissement de la démocratie et l’Etat de droit.

Le Conseil Constitutionnel sous Mamadou Koné vient ainsi de cautionner, et cela sans surprise, la forfaiture et le parjure de M. Alassane Ouattara, consacrant ainsi la soumission du Droit et de la Justice à la férule du RHDP et de son Président. Nous ne pouvons accepter ce Coup d’Etat acté par le Conseil constitutionnel.

Dans ces circonstances, j’annonce que nous engagerons une étape nouvelle de notre combat pour la démocratie dans notre pays. Elle sera âpre mais nous la gagnerons sans aucun doute. « 

Guillaume Kigbafori Soro