Présidentielle au Kenya : William Ruto déclaré vainqueur, la commission électorale divisée

Fin du suspense au Kenya. Après six jours d’attente, la commission électorale a proclamé, lundi 15 août 2022, les résultats de la présidentielle, déclarant, dans un climat de division, William Ruto vainqueur du scrutin présidentiel.

Fin du suspense au Kenya. Après six jours d’attente, la commission électorale a proclamé, lundi 15 août 2022, les résultats de la présidentielle, déclarant, dans un climat de division, William Ruto vainqueur du scrutin présidentiel.

 Au Kenya, les résultats  de l’élection présidentielle du 09 août dernier, sont connus. Ce lundi 15 août, la commission électorale a déclaré William Ruto vainqueur de l’élection présidentielle face à Raila Odinga après six jours d’attente.

Wafula Chebukati a annoncé que le vice-président sortant avait obtenu plus de 7,17 millions de votes, soit 50,49 % des voix, contre 6,94 millions, soit 48.85 % pour son adversaire Raila Odinga.

Toutefois ces résultats ont été proclamés dans un climat de division dans le rang de l’organe chargé de l’organisation des élections.

Quatre des sept membres de la commission électorale ont rejeté notamment les résultats avant leur proclamation.

« À cause du caractère opaque du processus (…) nous ne pouvons pas assumer la responsabilité des résultats qui vont être annoncés », a déclaré la vice-présidente de la commission Juliana Cherera, entourée de trois autres commissaires, rapporte l’AFP. Toutefois, elle a appelé les Kényans au « calme’.  « Les gens peuvent aller en justice et pour cette raison nous appelons les Kényans à être pacifiques parce que l’État de droit prévaudra », a recommandé Juliana Cherera.

Mais loin de ce méli-mélo, William Ruto, le candidat déclaré vainqueur promet travailler avec « tous les leaders » en toute transparence et dans une ouverture démocratique.

Si sa victoire venait à être confirmée, William Samoei Ruto deviendrait le cinquième président du Kenya. Il succèdera ainsi à Uhuru Kenyatta qui, après deux mandats depuis 2013, n’avait pas le droit d’en briguer un troisième.

Manassé AGBOSSAGA