Absent ces derniers mois sur son canal préféré, Simon Narcisse Tomèty a signé son come-back ce samedi 05 décembre. Et pour ce retour, le président du Café africain des néo-philosophes a tiré à boulets rouges sur la Presse béninoise. L’ancien directeur de l’Ecole de la nouvelle conscience parle notamment « de brebis galeuses », de « journalistes sans vocation, sans respect pour les droits de l’homme », et plaide pour une «une presse citoyenne, une presse au service du BIEN ». Intégralité de son réquisitoire.
La presse béninoise, une plaie puante
La presse béninoise, à l’exception de quelques rares organes et journalistes, est moralement et éthiquement au rabais.
L’urgence pour le prochain régime est d’organiser les États Généraux de la presse car les organes de presse ont été la cheville ouvrière de l’instauration de la dictature sanglante et monopolistique au Bénin depuis 2016. La promotion de la dictature est devenue un centre de PROFIT pour certains journalistes au mépris de leur propre déontologie. La désertion du PATRIOTISME dans ce milieu de la presse au profit de l’opportunisme mercantilo-politique est le moteur de tous les complots contre les acquis de la conférence nationale dont les socles moraux et institutionnels sont la démocratie et le consensus.
Oui, une presse affamée devient un outil dangereux pour la paix, la stabilité de l’État et le développement.
La presse béninoise a violé, depuis avril 2016 et en permanence, la conscience des citoyens béninois. Elle a été le moteur des clivages entre Béninois. Elle est la stratégie d’insémination de la peur aux cadres et à tout le peuple. C’est elle qui est aux ordres et payée pour répandre les humiliations sans gêne émanant du régime actuel.
Cette presse est indigne pour son rôle sadique dans la destruction de la cohésion nationale. C’est une presse de comploteurs qui a tourné le dos à la dignité humaine et à la république.
Je suis un homme révolté car rien n’égale la dignité humaine. Cette presse doit faire son mea-culpa pour son auto assainissement car elle traîne trop de brebis galeuses c’est-à-dire des journalistes sans vocation et sans respect pour les droits de l’homme.
Pour autant, nous soutenons que cette presse doit être réformée pour que les hommes et les femmes des médias professionnels puissent vivre dignement de leurs métiers afin de finir avec le griotisme de bas étage par lequel beaucoup se sont illustrés pour pouvoir jouir de la rente dictatoriale.
La presse béninoise doit redevenir une presse citoyenne, une presse au service du BIEN. Tel est mon souhait. Tout est éphémère!