Prison civile d’Abomey-Calavi, Lokossa, Cotonou,… : Ce qui conduit principalement les béninois dans ces maisons d’arrêt

Autant mille chemins mènent à Rome, autant mille chemins peuvent aussi mener en prison. Les prisons béninoises justifient à merveille  cette diversité de cause des détenus. Le travail de fond réalisé par le Barreau du Bénin ressort cet aspect. En fonction des prisons, la cause de la détention varie…

Autant mille chemins mènent à Rome, autant mille chemins peuvent aussi mener en prison. Les prisons béninoises justifient à merveille  cette diversité de cause des détenus. Le travail de fond réalisé par le Barreau du Bénin ressort cet aspect. En fonction des prisons, la cause de la détention varie.

En effet, selon les résultats dévoilés à Abomey-Calavi, l’infraction principale qui semble justifier la présence des détenus  reste le viol. Selon les statistiques du Barreau, 16,30%  des détenus  y  sont sur la base de cette infraction.

Loin des plaisirs sexuels infondés, le vol et l’association de malfaiteurs avec un taux de 54% conduisent beaucoup de personnes à  séjourner à la prison civile de Cotonou.

A la prison civile d’Akpro-Missérété, qui abrite en grande majorité les personnes condamnés, l’assassinat reste le premier chef d’incarcération.

Tout comme à la prison d’Akpro-Missérété, l’assassinat reste la première raison de la détention des détenus de la maison d’arrêt de Natitingou,  avec un taux de 29,6 %.

Pour vous qui habitez chacune de ces localités, vous savez un peu les risques que vous courrez, c’est-à-dire le type de malfrat qui réside dans votre localité.

Manassé AGBOSSAGA