Comme annoncé le procès de l’affaire dite décès de 4 patients au service de réanimation du CNHU pour coupure de courant s’est ouvert ce mardi 25 octobre 2022 au Tribunal de Cotonou. Une audience marquée par des coupures de courant et les comparutions de certains prévenus et du médecin de garde le jour du drame.
Comme annoncé le procès de l’affaire dite décès de 4 patients au service de réanimation du CNHU pour coupure de courant s’est ouvert ce mardi 25 octobre 2022 au Tribunal de Cotonou. Une audience marquée par des coupures de courant et les comparutions de certains prévenus et du médecin de garde le jour du drame.
Selon le point fait par nos confrères de Frissons Radio, l’audience a démarré à 10h34 au tribunal de Cotonou ce mardi 25 octobre 2022 avec quatre personnes dans le box des accusés. Premier à déposer à la barre, mais sans gilet de prison, le médecin de garde la nuit du drame. Alors qu’il livrait son témoignage, le courant disparaît de la salle d’audience. Le juge prononce donc une suspension un peu avant 11h.
Après le retour du courant, le DG de la société Palutech, prestataire de service au CNHU de Cotonou a comparu. Dans sa déposition, il a martelé que les 4 décès enregistrés ne sont pas dus à son entreprise. Il a soutenu que c’est un problème électrique, ajoutant qu’un agent de l’hôpital aurait oublié d’appuyer le bouton pour réalimenter la zone où se trouve l’appareil livré au CNHU en cas de coupure de courant.
Ce que semble confirmer l’un des agents du CNHU qui a également comparu. Il admet avoir oublié de remettre le compact quand le courant a été rétabli. A la question du juge de savoir ‘‘Pourquoi avez-vous oublié’’, ce dernier balance « c’est l’excès de travail. J’étais troublé ».
Toutefois, le médecin de garde a relativisé, soutenant que « c’est la rupture d’oxygène qui a causé les décès ». Docteur Fernand Soton a ensuite précisé les heures de décès.
« Le premier :6h45. Le deuxième :6h55.Le troisième: 6h58.Le quatrième:7h Le courant a été rétabli à 7h19 », a indiqué le médecin de garde.
Pour sa , le représentant du ministère de la santé a soutenu que le ministère a joué sa partition pour éviter de tel drame.
Le juge a ensuite renvoyé le dossier au mardi 08 novembre.
Avant ça, il a dit non aux demandes de mise en liberté provisoire sollicitées par les avocats des quatre détenus ayant comparu, poursuivis pour homicide involontaire.
Rendez-vous est donc pris dans deux semaines, espérant cette fois-ci que les ‘‘dieux’’ de la SBEE ne gâchent pas le procès.
M.A