Bénin/Justice : Réckya Madougou clame toujours son innocence face au juge de la Criet

Après deux reports, Réckya Madougou,  arrêtée et en détention début mars, dans une affaire dite « d’association de malfaiteurs et terrorisme »  était  finalement de passage à la Criet, vendredi dernier.

Bénin/Justice : Réckya Madougou clame toujours son innocence face au juge de la Criet
Bénin/Justice : Réckya Madougou clame toujours son innocence face au juge de la Criet

Pour ce deuxième passage, qui s’est tenu à huis-clos, l’opposante et candidate recalée du parti ‘‘Les Démocrates’’ à la présidentielle du 11 avril 2021 a, à nouveau, clamé son innocence. Du moins, selon les propos rapportés par l’un de ses avocats, Me Renaud Agbodjo.

Joint par Rfi Afrique, à l’issue de l’audience,  il a fait savoir que Reckya Madougou ne se reconnaît toujours pas à travers les faits mis à sa charge : « Madame Reckya Madougou continue de dire ce qu’elle dit toujours, c’est-à-dire qu’elle est étrangère à tout ce que le procureur lui reproche… (c’est-à- dire) d’avoir financé l’assassinat de personnalités politiques. Aucune autre personne, aucun autre co-inculpé ne met en cause madame Reckya Madougou dans cette affaire. La suite c’est l’instruction qui le déterminera. Après (un nouvel) interrogatoire, si cela devait avoir lieu, nous introduirons une nouvelle demande de mise en liberté provisoire », a-t-il confié.

Pour Maître Renaud Agbodjo, les accusations portées contre sa cliente ne sont pas justifiées. « Il n’y a pas eu d’éléments objectifs gênants pour remettre en question le fait que madame Reckya Madougou n’a pas participé à la présumée tentative d’assassinat de quelques responsables politiques de Parakou ».

Manassé AGBOSSAGA

Bénin/Affaire ‘‘trafic de drogue et corruption’’ : Le PDG de Sonimex, le patron de l’Ocertid et plusieurs personnes jugés le 15 juillet

En détention provisoire dans une affaire dite de ‘‘trafic de drogue et corruption’’, Séraphin Yéto, président directeur général de la société Sonimex,  4 agents d’un groupe  français  basé  à Cotonou, deux transitaires, deux agents enleveurs  d’une société de consignation pourraient être fixés en juillet.

En détention provisoire dans une affaire dite de ‘‘trafic de drogue et corruption’’, Séraphin Yéto, président directeur général de la société Sonimex,  4 agents d’un groupe  français  basé  à Cotonou, deux transitaires, deux agents enleveurs  d’une société de consignation pourraient être fixés en juillet.

Séraphin Yéto, PDG de Sonimex, l’un des mis en cause

En prison après  présentation au procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), ils  pourraient être  jugés le 15 juillet prochain.

Outre ces derniers, le Commissaire Constant Badé, patron de l’Office central de répression du trafic illicite des drogues et des précurseurs (Ocertid) et l’adjoint de l’unité mixte de contrôle de conteneur, poursuivis quant à eux, poursuivis pour « abus de confiance et complicité d’acquisition de substances, classée stupéfiants » seront aussi jugés le 15 juillet, toujours dans la même affaire.

  150 plaquettes de cocaïne, environ 145 kg   auraient  été saisies dans l’un des 20 conteneurs  de sucre   venant du Brésil  après  un détour sur  l’Espagne, appartenant au PDG de Sonimex.

Manassé AGBOSSAGA

Etats-Unis: Derek Chauvin, le policier qui a tué George Floyd condamné à 22 ans et demi de prison

Le policier blanc Derek Chauvin a été condamné vendredi à 22 ans et demi de prison pour le meurtre de l’Afro-Américain George Floyd, une lourde peine qui reflète l’impact planétaire du drame.

Le policier blanc Derek Chauvin a été condamné vendredi à 22 ans et demi de prison pour le meurtre de l’Afro-Américain George Floyd, une lourde peine qui reflète l’impact planétaire du drame.

L’avocat de la famille Floyd, Ben Crump, a immédiatement salué une décision « historique » qui selon lui permet aux proches du quadragénaire noir et aux Etats-Unis « de faire un pas de plus vers la réconciliation », après treize mois tumulteux.

Le juge Peter Cahill a souligné « reconnaître la peine profonde et énorme endurée par la famille Floyd » mais a juré ne pas avoir fondé sa décision sur « l’émotion ou la sympathie ». « Je ne me suis pas non plus fondé sur l’opinion publique, je ne cherche pas à envoyer un message », a-t-il dit.

Le barème des peines dans le Minnesota recommande 12 ans et demi de prison pour un meurtre. Mais le juge Cahill avait retenu, avant l’audience, plusieurs facteurs aggravants. En étouffant George Floyd avec son genou, le 25 mai 2020, Derek Chauvin « a abusé de sa position de confiance et d’autorité » et a agi « avec une grande cruauté », avait-il notamment écrit.

Pour la première fois depuis le drame, le policier de 45 ans, qui est devenu l’incarnation des abus policiers aux Etats-Unis, a pris publiquement la parole vendredi.Le policier qui a tué George Floyd condamné à 22 ans et demi de prison

Un mémorial à George Floyd, le 5 juin 2020 à Minneapolis / AFP

« A cause de questions légales en suspens, je ne suis pas en mesure de faire une déclaration formelle à ce stade mais, brièvement, je tiens à présenter mes condoléances à la famille Floyd », a-t-il dit, sans exprimer ni excuses ni regrets.

Les proches du quadragénaire noir lui avaient pourtant demandé des explications. « Qu’aviez-vous en tête quand vous vous êtes agenouillé sur le cou de mon frère alors que vous saviez qu’il ne représentait aucune menace? » lui a notamment lancé Terrence Floyd, en réclamant une « peine maximale ».

A l’inverse, la mère de Derek Chauvin qui, elle aussi parlait pour la première fois, avait demandé la clémence pour son fils. Contrairement à son image publique, il a « bon coeur », a assuré Carolyn Pawlenty.

– Verdict rapide –

Le 25 mai 2020 à Minneapolis, Derek Chauvin avait voulu arrêter George Floyd, soupçonné d’avoir utilisé un faux billet de 20 dollars pour acheter des cigarettes. Avec trois collègues, il l’avait plaqué au sol, menotté, avant de s’agenouiller sur son cou.Le policier qui a tué George Floyd condamné à 22 ans et demi de prison

La mort de George Floyd, un an après / AFP

Le policier avait maintenu sa pression pendant près de dix minutes, indifférent aux râles de George Floyd mais aussi aux supplications de passants affolés, et ce même une fois le pouls du quadragénaire devenu indétectable.

La scène, filmée et mise en ligne par une jeune fille, était rapidement devenue virale et avait suscité des manifestations monstres dans le monde entier.

Organisé dès mars, le procès de Derek Chauvin avait été suivi par des millions d’Américains. Pendant des semaines, ils ont revécu la scène sous tous ses angles, entendu les témoins du drame raconter leur traumatisme et assisté à un défilé inédit de policiers, venus dénoncer l’attitude de leur ancien collègue.

De son côté, l’avocat de l’accusé, Eric Nelson, a martelé qu’il s’était contenté de suivre les procédures en vigueur dans la police et que la mort de George Floyd était due à des problèmes de santé combinés à l’ingestion de drogues.Le policier qui a tué George Floyd condamné à 22 ans et demi de prison

Une marche en mémoire de George Floyd à Minneapolis, le 23 mai 2021 / AFP/Archives

Les jurés n’ont pas été convaincus et ont mis moins de dix heures à le reconnaître coupable.

Leur décision, le 20 avril, a été accueillie par un grand soupir de soulagement dans le pays, qui craignait de s’embraser à nouveau si Derek Chauvin ressortait libre des audiences.

– « De bonne foi » –

Me Nelson, n’a pas changé de ligne de défense. En amont du prononcé de la peine, il a plaidé que son client avait commis « une erreur de bonne foi » et demandé une peine réduite à la durée déjà purgée.

Il a mis en avant le risque que son client, qui a été incarcéré dès l’annonce du verdict dans un établissement de haute sécurité, soit tué en prison.

En parallèle, il a demandé l’annulation du procès, notamment en raison de doutes sur l’impartialité de certains jurés. Vendredi matin, le juge Cahill a rejeté sa requête, estimant qu’il avait « échoué à prouver » ses allégations.

Le dossier judiciaire ne s’arrêtera pas là: les trois collègues de Derek Chauvin seront jugés en mars 2022 pour « complicité de meurtre » par la justice du Minnesota.

En parallèle, les quatre hommes devront aussi affronter un procès devant la justice fédérale qui les a inculpés pour « violation des droits constitutionnels » de George Floyd.

AFP/LA CROIX

Alexandre Hountondji : La date de son procès connue

En détention provisoire à la prison civile de Cotonou depuis avril, l’ancien  ministre Alain Hountondji sera situé sur son sort dans les prochains jours.

En détention provisoire à la prison civile de Cotonou depuis avril, l’ancien  ministre Alain Hountondji sera situé sur son sort dans les prochains jours.

Alexandre Hountondji : La date de son procès connue
Alexandre Hountondji : La date de son procès connue

Solon l’un de ses avocats, contacté par Frissons Radio, son procès pourrait se tenir le 9 août à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).    

Président du Cadre de concertation des forces unies pour la paix et la restauration de la démocratie et de l’état de droit, et membre du mouvement ‘‘S’engager pour le Bénin’’, l’ancien ministre est accusé d’appartenir « à une organisation terroriste » suite aux manifestations contre la prolongation du mandat présidentiel de Patrice Talon.

Outre le procès  de l’ancien ministre Alexandre Hountondji, celui de Joseph Tamègnon, aussi en détention dans la même affaire,   pourrait également avoir lieu le 9 août, indique Frissons Radio.

Affaire à suivre donc !!!

Manassé AGBOSSAGA

Pseudo kidnapping sur l’axe Cotonou-Sèmè : le procès ouvert ce jeudi à la Criet, le délibéré attendu en juin

En avril dernier, la Police nationale  mettait la main sur trois personnes interpelées dans une fausse  affaire de  kidnapping sur l’axe Cotonou-Sèmè.

En avril dernier, la Police nationale  mettait la main sur trois personnes interpelées dans une fausse  affaire de  kidnapping sur l’axe Cotonou-Sèmè.

Ces derniers avaient monté de toute pièce l’enlèvement de H. M. A.  T. F. pour soutirer plusieurs millions de Fcfa  au père du jeune homme et à son grand-frère.

Ce jeudi 20 mai 2021, leur procès s’est ouvert à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).    A. R.  C. (visionnaire de la famille),  H. M. A. T. Farid,  D. O. (cousine de T.  auteur de la publication sur les réseaux sociaux),  en l’absence de F., en fuite et cité comme complice. Ils sont t poursuivis pour publication mensongères sur les réseaux sociaux

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Dans sa réquisition, le ministère public plaide la relaxe pour D. O (auteur de l’audio qui a circulé sur les réseaux sociaux), mais 5ans ferme, 2millions d’amende ferme pour H. M. A.  T. F. et dame A. R.  C avec réqualification des faits en extorsion de fonds avec violence.

Le délibéré est pour le 17 juin.

Bénin : Plusieurs personnes arrêtées dans une fausse affaire de kidnapping

Manassé AGBOSSAGA

Faits saillants du procès de Donald Trump: acquittement, colère et une balle courbe

Le deuxième procès en destitution de Donald Trump s’est soldé par un acquittement samedi, le parquet dirigé par les démocrates n’ayant pas réussi à recueillir suffisamment de soutien républicain pour condamner l’ancien président pour avoir incité à l’attaque meurtrière contre le Capitole américain.© Fournis par La Presse Canadienne

Sept républicains ont rejoint 50 démocrates, mais ceux-ci avaient 10 voix de moins que  les 67 nécessaires pour déclarer  Donald Trump coupable.

Le vote d’acquittement de Donald Trump en sera un «d’infamie dans l’histoire du Sénat américain», a déclaré le chef de la majorité au Sénat, Chuck Schumer, un démocrate de New York.

Une grande partie de la base républicaine reste farouchement fidèle à Donald Trump, même après qu’il ait échoué  à remporter un deuxième mandat. Et de nombreux sénateurs républicains hésitent à se mettre à dos un ancien président connu pour être rancunier et exercer des représailles.

Le chef de la minorité au Sénat, Mitch McConnell, a déclaré qu’il ne faisait aucun doute que Donald Trump «est pratiquement et moralement responsable» de l’attaque. Pourtant, il a voté pour l’acquittement, arguant qu’il n’est pas constitutionnel de condamner un ancien président qui est maintenant un simple citoyen.

Voici les faits marquants de la dernière journée du procès:

LE CAS PRÉSENTÉ PAR LES DÉMOCRATES

Le discours de Donald Trump du 6 janvier n’a pas,  à lui seul,  incité ses partisans à prendre d’assaut le Capitole, ont déclaré les démocrates lors des plaidoiries. Le discours était plutôt le point culminant d’une campagne de plusieurs mois de Donald Trump qui a incité ses partisans à la violence pour faire avancer le «grand mensonge» selon lequel les élections de 2020 avaient été volées.

«Cette démarche a pris du temps et a abouti à la demande de Donald Trump à ses partisans de « réserver la date » du 6 janvier», a déclaré la représentante Madeleine Dean de Pennsylvanie, l’une des responsables de la mise en accusation de la Chambre.

Les preuves étaient claires pour ceux qui regardaient ce qui se produisait, ont fait valoir les démocrates.

Des mois avant les élections, Donald Trump a répété ad nauseam le mensonge selon lequel il ne pouvait perdre qu’en raison d’une fraude électorale généralisée. Il a refusé de s’engager dans un transfert du pouvoir pacifique. Et dans un discours tôt le matin après le jour du scrutin, il a affirmé être le gagnant.

Dans les semaines qui ont suivi, Donald Trump et ses alliés ont présenté une litanie de théories du complot et d’affirmations sans preuve selon lesquelles l’élection avait été volée.

Mais il n’y a pas eu de fraude généralisée, comme l’ont confirmé les responsables électoraux de tout le pays et le procureur général de l’époque William Barr. Des dizaines de contestations judiciaires de l’élection lancées par Donald Trump et ses alliés ont été rejetées, y compris par la Cour suprême.

De plus en plus désespérée, la campagne de Trump a joué un rôle dans la planification du rassemblement «arrêtez le vol» précédant l’attaque du Capitole. Donald Trump lui-même a invité ses partisans à y assister. «Soyez là, ce sera sauvage!» a-t-il tweeté.

Il a indiqué  «à sa base exactement quand, où et contre qui,  il fallait se battre», a déclaré Madeleine Dean. «Ils l’ont fait pour Donald Trump, sous sa direction. À sa commande.»

LA DÉFENSE DE DONALD TRUMP

Les avocats de Donald Trump ont qualifié le procès en destitution de «mascarade complète» imposée au pays par un parti d’opposition «obsédé par la destitution de M. Trump dès le début de son mandat».

Lors de l’argument final,  l’avocat Michael van der Veen a fait valoir que Donald Trump était une victime, pas l’instigateur. Et la violence n’a pas été le produit d’une campagne de plusieurs mois pour renverser les élections. Elle a été enracinée, a-t-il expliqué, dans la réticence des démocrates à condamner les violentes émeutes de l’été dernier, qui ont parfois découlé de manifestations pour la justice raciale.

«Comment sommes-nous arrivés à cet endroit où les émeutes et les pillages deviendraient monnaie courante?», a déclaré Michael van der Veen. «Mois après mois, des dirigeants politiques et des personnalités médiatiques, assoiffés de sang, glorifiaient les troubles civils et condamnaient les mesures raisonnables d’application de la loi qui sont nécessaires pour réprimer les foules violentes.»

En ce qui concerne le discours du 6 janvier, Michael van der Veen a déclaré que Donald Trump n’exerçait que son droit à la liberté d’expression. Ce jour-là,  il a demandé à ses électeurs de marcher vers le Capitole et de «se battre comme en enfer».

BALLE COURBE

Un vote final était rapidement attendu samedi.  Mais vendredi soir, une déclaration d’une élue républicaine a brouillé les cartes.

Le représentant Jaime Herrera Beutler de l’État de Washington a détaillé une conversation qu’elle a eue avec le chef de la minorité à la Chambre, Kevin McCarthy, à la suite de l’attaque du 6 janvier, qui a révélé que  Donald Trump n’était pas intéressé à réprimer la foule alors qu’elle se déchaînait dans le Capitole.

Herrera Beutler a déclaré que Kevin McCarthy lui avait dit qu’il avait parlé avec Donald Trump au téléphone pendant l’attaque, et avait demandé de toute urgence au président de calmer ses partisans.

Au départ, Donald Trump a blâmé des groupes de gauche. «Kevin, ils ne sont pas avec moi», a déclaré Donald Trump à Kevin McCarthy.

Kevin McCarthy aurait riposté: «Oui, ils le sont, ils viennent de passer par mes fenêtres et mon personnel court pour se mettre à l’abri. Ouais, ce sont vos partisans. Appelez-les », a raconté Herrera Beutler.

«Eh bien, je suppose que ces gens sont seulement plus en colère contre les élections et bouleversés que vous», a répondu Donald Trump. 

La représentante du Congrès avait déjà parlé à un journal de son district de l’appel téléphonique. Mais cela n’avait pas attiré l’attention générale jusqu’à ce qu’elle publie une déclaration à ce sujet vendredi soir à la suite d’un reportage de CNN. 

Les sénateurs ont été clairement surpris par l’évolution de la situation et ont envisagé d’autoriser des témoins, une mesure qu’ils espéraient éviter, car cela pourrait retarder le procès. Les esprits se sont enflammés et le Sénat a été suspendu. 

La procédure a finalement repris et les témoins n’ont pas été autorisés. La déclaration de Herrera Beutler a été incluse au dossier du procès.

AVOCAT EN COLÈRE

Michael van der Veen, le principal avocat de la défense de Donald Trump, était visiblement agité.

Sa voix s’est élevée à plusieurs reprises alors qu’il frappait le lutrin du Sénat avec son doigt, en colère contre les démocrates de vouloir assigner Herrera Beutler.

Il a fait valoir que si l’élue du Congrès était assignée à comparaître, il devrait également être en mesure de «d’envoyer des assignations à comparaître à un bon nombre de personnes».

«Ces dépositions doivent être faites en personne, dans mon bureau à Phil-eeeee-delphie», a-t-il-dit.

Sa prononciation de Philadelphie (Phil-eee-delphia en anglais) a suscité un rire chaleureux de la part des sénateurs.

«Je ne sais pas pourquoi vous riez», a déclaré van der Veer avec mépris. «Je n’ai ri d’aucun d’entre vous et il n’y a rien de risible ici.»

Le sénateur Patrick Leahy, un démocrate du Vermont qui présidait le procès, est finalement intervenu.

«Toutes les parties présentes dans cette salle doivent s’abstenir d’utiliser un langage qui ne favorise pas le discours civil», a déclaré Patrick Leahy

La Presse Canadienne

Affaire 39 Ha : Reprise du procès au tribunal d’Abomey-Calavi ce vendredi

Démarré le 15 janvier dernier puis suspendu, le procès de ‘‘affaire 39 ha’’ reprend   ce vendredi 22 janvier 2021 au tribunal d’Abomey-Calavi à 8 heures.

Le lundi dernier, à l’ouverture du procès, le ministère public avait sollicité le renvoi pour information complémentaire.

Et ce jour, Georges Bada, Patrice Hounyèva et les nombreux mis en cause, en détention depuis fin 2020 seront jugés pour escroquerie, usage de faux et abus de fonction.

Affaire à suivre donc.

Manassé AGBOSSAGA