Route Cococodji-Hevié-Ouèdo : Faux procès à Ebomaf et à son PDG, les comptes n’ont jamais été vidés

Le Groupe Ebomaf est depuis quelques jours victime d’un grotesque mensonge. Sur la base d’informations infondées, il est reproché à cette entreprise panafricaine qui fait la fierté du continent africain de tourner en bourrique le gouvernement béninois dans le projet de construction Cococodji-Hevié-Ouèdo. Il se raconte que le PDG Bonkoungou Mahamadou a vidé ses comptes au Bénin, au point de laisser trainer le chantier en souffrance. Vérités des faits sur ce faux procès.

Le Groupe Ebomaf est depuis quelques jours victime d’un grotesque mensonge. Sur la base d’informations infondées, il est reproché  à cette entreprise panafricaine qui fait la fierté du continent africain de tourner en bourrique  le gouvernement béninois dans le projet de construction Cococodji-Hevié-Ouèdo. Il se raconte que le PDG Bonkoungou Mahamadou a  vidé ses comptes au Bénin, au point de laisser trainer le chantier en souffrance. Vérités des faits sur ce faux procès.

Manassé AGBOSSAGA

Encore une fois, Ebomaf est victime d’un grotesque mensonge. Cette fois, les détracteurs de l’entreprise panafricaine distillent dans l’opinion publique que le groupe a vidé ses comptes au Bénin. Totalement faux !

Les comptes secrets de l’entreprise sont  toujours actifs, et se portent très bien, d’ailleurs. Preuve Ebomaf n’a pas fuit le Bénin. Les  employés, ouvriers, chauffeurs, ingénieurs  béninois et autres africains qui travaillent sur ce chantier sont toujours en service et payés.

Si les comptes étaient vidés, comment cela aurait-il été possible ? Si les comptes étaient vidés, par quelle alchimie les engins d’Ebomaf et autres machines ultramodernes continueraient de circuler ?

Jusqu’à preuve du contraire,  Ebomaf n’a pas fermé la baraque. Seuls les aveugles pourraient parler de l’absence de l’entreprise et de ses éléments sur le territoire national.

Ce qui gène, en réalité,  les détracteurs, dans ce dossier, c’est que l’entreprise continue de bénéficier de la confiance du régime du président Patrice Talon. Les apprentis sorciers auraient aimés voir le président Talon expulser le Groupe, au profit d’une autre.

Mais, Patrice Talon ne l’a pas fait. Car il est avant tout un panafricaniste, et un homme qui connaît la qualité.

Le chef d’Etat béninois connaît la notoriété et le professionnalisme du Groupe Ebomaf.

En avance sur le temps et très bien informé, le président de la République est conscient que la route  Cococodji-Hevié-Ouèdo aurait été livrée depuis, s’il n’y avait pas un blocus externe.

Non libération de l’emprise par les réseaux, le vrai blocus

Le projet de construction et de bitumage de la route Cococodji-Hevié-Ouèdo-Calavi kpota n’est pas en souffrance. Preuve, Ebomaf  est à un taux d’exécution  physique de 76,20%.

Il ne reste en réalité que 5 km en travaux de terrassement chaussée bitume, contrairement  à l’invention des  21 Km.   Sur les 21 km contractés, EBOMAF a donc déjà libéré 16 km de route.

Et s’il reste encore 5 Km à boucler, c’est pour des raisons indépendantes de l’entreprise de construction et de BTP.

En effet, la non libération de l’emprise par les réseaux se pose.  Les réseaux SBEE et SONEB ne sont toujours pas déplacés.

A titre d’exemple, dans la traversée du marché de Togba,  le réseau SBEE n’est pas  encore déplacé du côté droit de la route en partance de Ouèdo pour Calavi- Kpota.

Du PK 18 jusqu’au PK 21 côté gauche,  c’est-à-dire du début des pavés jusqu’au carrefour Kpota,  le nouveau réseau de la SBEE est implanté mais l’ancien est toujours dans l’emprise des  travaux.

Du PK 14+500 au PK 21 côté droit, c’est-à-dire du carrefour  Assrossa en passant par Tokan, carrefour Aîtchédji jusqu’au carrefour Kpota, le non déplacement des réseaux SBEE et SONEB s’observe également.

Et même si EBOMAF multiplie les offensives pour la réalisation des

caniveaux où elle se retrouve bloquer par des poteaux de la SBEE ou encore s’efforce de travailler dans ces zones jonchées de poteaux et de conduite d’eau au grand bonheur de la population, force est de constater que cette situation perturbe le bon fonctionnement des travaux.

Accuser Ebomaf de trainer sur ce projet serait donc injuste, et synonyme de vouloir la mort d’un innocent.