Questions-Orales sur les emprunts répétés : Les alertes de Richard Boni Ouorou trouvent écho au Parlement

Quand Gafari Adéchokan porte une préoccupation majeure de Richard Boni Ouorou au Parlement. Pour cause, le député du parti d’opposition Les Démocrates a adressé 09 questions au gouvernement du président Talon sur le recours excessif aux emprunts. Cette louable initiative de l’élu de la 15ème circonscription électorale va sans doute permettre d’en savoir plus sur la dette publique. En attendant la réponse du ministre des finances sur le sujet, la question-orale du député Adéchokan sur les emprunts prouvent, à nouveau, que le président du mouvement Libéral Bénin ne prêche pas dans le désert.

Quand Gafari Adéchokan porte une préoccupation majeure de Richard Boni Ouorou au Parlement. Pour cause, le député du parti d’opposition Les Démocrates a adressé 09 questions au gouvernement du président Talon sur le recours excessif aux emprunts. Cette louable initiative de l’élu de la 15ème circonscription électorale va sans doute permettre d’en savoir plus sur la dette publique. En attendant la réponse du ministre des finances sur le sujet, la question-orale du député Adéchokan sur les emprunts prouvent, à nouveau, que le président du mouvement Libéral Bénin ne prêche pas dans le désert.

QUESTIONS ORALES SANS DEBAT AU GOUVERNEMENT

1- Quel est l’état actuel de notre économie et de nos finances publiques et quelles sont les perspectives économiques projetées qui permettront de soutenir ce nouvel engagement pour un niveau d’endettement déjà élevé ?

2- Qu’est ce qui justifie le recours systématique aux emprunts obligataires par le gouvernement de la rupture ?

3- Le Bénin n’a-t-il plus accès aux emprunts concessionnels sur le plan international ?

4- Cet euro bond d’un montant de 750 millions de dollars, ceux déjà reçus et ceux qui suivront ne constituent-ils pas un goulot d’étranglement pour le développement harmonieux des générations futures ?

5- Concrètement à quoi sera consacrée cette nouvelle levée d’euro bond de 150 millions de dollars ?

6- La représentation nationale demande au gouvernement de mettre à sa disposition les actes d’émissions et de finalisation de cette opération.

7- Bien vouloir mettre aussi à la disposition de la représentation nationale toutes les informations et structures d’intermédiation financière qui accompagnent officiellement le Bénin dans ces opérations.

8- Pourquoi recourir en fin de mandat aux endettements contraignants comme des emprunts obligataires, dont la gouvernance de la rupture ne connaîtra pas la maturité pour assurer le remboursement ?

9- Enfin, dans cet exercice dont le Bénin semble devenir coutumier, quelles sont les garanties dont le gouvernement s’est entouré pour éviter que notre pays devienne la cible des fonds vautours spécialisés dans le rachat des dettes des pays en difficulté de payement et qui prennent en otage l’économie de ces pays ? Ce qui à terme ruinera l’espérance de lendemain économique meilleur pour les générations futures.

Détention de l’opposant Joël Aïvo : Le député Michel Sodjinou demande des comptes au gouvernement

Michel Sodjinou se penche sur le cas d’une autre figure de l’opposition en prison depuis plus de deux ans. Après Reckya Madougou, le député du parti Les Démocrates interpelle le régime de la Rupture sur les conditions de détention du Professeur Joël Aïvo, détenu à la prison civile de Cotonou.

A travers une question orale, en date du lundi 03 juillet 2023, l’élu de la 19ème circonscription électorale adresse 10 questions au gouvernement.

Michel Sodjinou demande, entre autres, des comptes au gouvernement sur « les conditions de détention du Pr Joël Aïvo», les « dispositions prises en vue de l’amélioration de ses conditions de détention », « les dispositions prises pour sa libération étant donné que son arrestation et sa détention sont politiques », les « dispositions prises pour punir des traitements inhumains et dégradants conformément à la constitution notamment à l’article 19 »,…

Attaché à la démocratie et au respect des droits humains, l’honorable Michel Sodjinou interpelle également le gouvernement sur le « nombre de maison d’arrêt et de détention au Bénin « le nombre de prisonniers dans les maisons d’arrêt », les « conditions de détention dans chaque maison d’arrêt », « les dispositions prises pour améliorer les conditions de détention dans chaque maison d’arrêt », « les dispositions prises pour mettre fin à la détention provisoire de plusieurs années ».

Le gouvernement devra donc s’expliquer à l’Assemblée nationale.

Manassé AGBOSSAGA

Assemblée nationale : les députés en plénière jeudi, 03 points inscrits à l’ordre du jour

Les députés se retrouvent le jeudi 04 mai au parlement à Porto-Novo. Ils seront en séance plénière pour débattre de trois points.

Les députés se retrouvent le jeudi 04 mai au parlement à Porto-Novo. Ils seront en séance plénière pour débattre de trois points.

Il s’agit de la reprise des élections des autres membres du bureau des commissions permanentes de l’Assemblée nationale conformément à la décision de la Cour constitutionnelle, de l’examen de la question d’actualité relative au drame de Dassa-Zoumè le dimanche 29 janvier 2023, initiative du député du parti d’opposition Les Démocrates, Kamel Abdel Bio Sika Ouansagari et de l’examen de la question d’actualité relative à la suspension des avantages accordés aux agents des collectivités territoriales, adressée par le député du parti Les Démocrates Joël Godonou.

Questions orales sans débats au Gouvernement posées par le député Joël Godonou:

Le Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale par message radio n° 101/MDGL/SGM/SA du 07 mars 2023, estime que les augmentations de salaires opérées par certains Secrétaires Exécutifs des Communes du Bénin, constituent une violation de toutes procédures réglementaires et ont tendance à créer des troubles à l’ordre publique. Il a ainsi demandé de prendre toutes les mesures nécessaires pour revenir à la situation antérieure jusqu’à nouvel ordre. Ce qui du coup, empêche la pleine jouissance de la revalorisation des salaires dans l’administration publique du Bénin, par les agents des collectivités locales. Plus grave encore, des ordres de recette auraient été émis contre des agents ayant bénéficié de cette augmentation avant sa suspension.

Par cet acte, le gouvernement du Bénin fait de la discrimination par rapport à ces agents des collectivités territoriales, toute chose consécutive d’une rupture de l’égalité des agents publics et par suite une violation des dispositions de l’article 26 de la constitution béninoise.

En vertu des dispositions du règlement intérieur de l’Assemblée nationale en son article 109 et ses différents alinéas, le gouvernement est invité à répondre à la représentation nationale sur les questions qui suivent :

1- Les agents des collectivités locales sont-ils concernés par les décrets n° 2022-700 du 07 décembre 2022 portant revalorisation de la valeur du point indiciaire de 3% pour compter du 1er décembre 2022 et n° 2022-701 du 07 décembre 2022 portant institution de sursalaire au profit des agents de l’Etat pour compter du 1er décembre 2022 ?

2- Un communiqué radio du Ministre est-il supérieur à un décret ?

3- Qu’est-ce-qui justifie l’envoi par le Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale, du message radio n° 101/MDGL/SGM/SA du 07 mars 2023 ?

4- Le MDGL a-t-il méconnu la loi n° 2015-18 du 1er septembre 2017, portant statut général de la fonction publique en République du Bénin ?

5- Quelles ont été les communes bénéficiaires du dit message (Précisez le nombre et les noms des communes) ?

6- En vertu de quelle loi le MDGL a demandé l’émission des ordres de recette contre les agents des collectivités locales ayant bénéficié de cette augmentation, avant sa suspension ?

7- Est-ce-que le gouvernement envisage rapporter ladite mesure de suspension ?

Rappel de la décision du gouvernement sur la revalorisation de la valeur du point indiciaire de 3% au profit des agents de l’Etat:

“Le gouvernement du Bénin, par décrets n° 2022-700 du 07 décembre 2022 portant revalorisation de la valeur du point indiciaire de 3% pour compter du 1er décembre 2022 et n° 2022-701 du 07 décembre 2022 portant institution de sursalaire au profit des agents de l’Etat pour compter du 1er décembre 2022 a procédé à une augmentation des salaires des agents fonctionnaires de l’Etat. Ainsi donc ils devraient constatés une évolution de leurs salaires, décidée par le gouvernement. La formule adoptée impacte « Tous les travailleurs », s’est expliquée le gouvernement. Cela se traduit par un relèvement indiciaire uniforme pour tous et des sursalaires différenciés privilégiant ainsi les plus modestes. De cette manière, « Les échelles d’augmentation sont élevées en début de carrière et suivant une logique dégressive vers le milieu et la fin de carrière ».

La loi n° 2015-18 du 1er septembre 2017 portant statut général de la fonction publique dispose que : « Les agents des collectivités locales évoluent sous le même régime juridique que les fonctionnaires des ministères et institutions de l’Etat ». De plus, les dispositions de l’article 330 de ladite loi précise que : « Les droits et obligations du fonctionnaire territorial sont les mêmes que ceux des agents de la fonction publique et prévus par la présente loi ». Celles sans ambiguïté de l’alinéa premier de l’article 334 de la même loi précisent que : « Le régime de rémunération des fonctionnaires territoriaux est le même que celui des fonctionnaires d’Etat », et en matière de revalorisation de salaire, la grille salariale applicable à cette catégorie d’agents est la même que celle des agents de la fonction publique.

Intégralité de la question d’actualité au gouvernement du député Kamel Abdel Bio Sika Ouansagari

Le dimanche 29 janvier 2023 notre pays, le Bénin a été endeuillé par un accident de circulation causé par une collision entre un camion et un des bus de transport en commun de la société « baobab Express ». Ce drame a coûté la vie à plus d’une vingtaine de nos compatriotes sur place et a été marqué par l’intervention tardive des sapeurs-pompiers chargés d’éteindre le feu qui a consumé le bus malgré l’existence d’une base des sapeurs-pompiers située à quelques encablures des lieux de l’accident. Dans un communiqué en date du 30 janvier 2023 le Secrétaire Général de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB), Monsieur KASSA MAMPO a dit en substance « il est heureux d’apprendre que le gouvernement a pris des dispositions pour assister et aider à sauver les victimes en détresse. Mais lorsqu’on apprend que l’accident a eu lieu à peine à cinq cent mètres (500 m) du service des sapeurs-pompiers de DASSA-ZOUME, ville capitale des collines, dont le réservoir d’eau et le véhicule de secours sont hors d’usage depuis plus d’un an et qu’il a fallu solliciter le véhicule de secours des sapeurs-pompiers de SAVALOU qui est à plus de trente kilomètres (30 km) des lieux de l’accident, on peut se demander ce qui peut justifier une telle défection d’une structure étatique aussi vitale et sensible que celle-là ».

Mieux, il ressort de nos informations que la plupart des rescapés de cet accident qui ont été conduits au Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutougou MAGA de Cotonou (CNHU-HKM) sont morts dans l’intervalle d’une semaine.

En vertu des dispositions du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale en son article 110 et ses différents alinéas, le gouvernement est invité à répondre à la représentation nationale sur les préoccupations qui suivent :

1- Quel est le bilan humain de ce drame à la date d’aujourd’hui ?

2-Quel est le point des matériels fonctionnels dont disposait la base des sapeurs-pompiers de Dassa-Zoumé le jour du drame ?

3-Pourquoi les sapeurs-pompiers ont-ils mis près d’une heure de temps après l’accident avant d’intervenir alors même qu’une prompte intervention aurait certainement permis de réduire le bilan humain de ce drame ?

4-Quel groupement des sapeurs-pompiers est intervenu pour éteindre les flammes ?

5-La base des sapeurs-pompiers située à Dassa-Zoumé avait-t-elle les moyens fonctionnels pour maîtriser promptement le feu ? Quels sont les moyens matériels et humains dont disposent le Groupement National des Sapeurs-Pompiers en général et chacune des bases situées sur toute l’étendue du territoire en particulier ?

6-Quelles sont les diligences qui ont été mises en œuvre pour la prise en charge des rescapés de ce drame ?

7-Pourquoi la plupart des rescapés de ce drame sont décédés au CNHU-HKM ?

8-Pourquoi le gouvernement n’a pas fait l’option d’une évacuation sanitaire ?

9-Le plateau technique adéquat existe-il au Bénin pour prendre en charge les brûlés à ce degré ?

10-Pourquoi malgré les réformes annoncées dans le secteur de la santé, il n’est mise en service nulle part ailleurs sur le territoire qu’au CNHU, une unité fonctionnelle de prise en charge des grands brûlés ?

11-Quelles sont déjà les différentes mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la sécurité routière en général et dans le secteur des transports en commun de notre pays en particulier ?

12-Quelles sont les dispositions prises dans le cadre de la prévention des catastrophes plausibles sur les routes inter-Etats, au regard des passages réguliers de camions chargés de produits inflammables ou d’uranium ?

 

Bénin : Les députés LD dénoncent des « violations flagrantes des droits de l’homme en milieu carcéral » et posent 08 questions au gouvernement

Les conditions de détention de Reckya Madougou et Joël Aïvo préoccupent les députés du parti d’opposition Les Démocrates. Ils ont adressé 08 (huit) questions au gouvernement, dénonçant les « violations flagrantes des droits de l’homme en milieu carcéral ». Lire la question d’actualité au gouvernement signée de l’honorable Nourénou Atchadé.

Les conditions de détention de Reckya Madougou et Joël Aïvo préoccupent les députés du parti d’opposition Les Démocrates. Ils ont adressé 08 (huit) questions au gouvernement, dénonçant les « violations flagrantes des droits de l’homme en milieu carcéral ». Lire la question d’actualité au gouvernement signée de l’honorable Nourénou Atchadé.

QUESTIONS D’ACTUALITÉ AU GOUVERNEMENT

A la suite de la nouvelle contrainte des autorités pénitentiaires d’Akpro-Missérété qui exigent une autorisation préalable du Procureur Spécial de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) avant toute visite à Mme Reckya MADOUGOU, deux (02) demandes d’autorisation de visite ont été adressées au Procureur Spécial de la CRIET sans réponse :

– la première, le 06 mars 2023 pour une visite des femmes députés du parti LES DÉMOCRATES à Mme Reckya MADOUGOU le 8 mars 2023 à 16h.

– Cette première étant restée sans suite, une seconde a été envoyée le vendredi 10 mars 2023 aux mêmes fins, le mercredi 15 mars 2023 à 16h, jour et heure réservés pour la visite aux femmes détenues à la prison civile de Missérété.

Cette deuxième demande a connu le même traitement que la première jusqu’à ce jour.

Dans la foulée nous avons pris connaissance sur les réseaux sociaux, de la lettre du professeur Joël AIVO, détenu à la prison civile de Cotonou, au Ministre de la justice, sur les violations de ses droits.

Il est devenu impérieux pour les élus que nous sommes, d’interpeller le gouvernement sur ces violations flagrantes des droits de l’homme en milieu carcéral.

Ainsi conformément aux dispositions de l’article 110 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale, nous invitons le gouvernement à répondre aux préoccupations ci-dessous

1- Un détenu n’a-t-il pas droit de visite de ses parents et amis ?

2- Pour quelles raisons le Procureur spécial de la CRIET a-t-il refusé aux femmes députés du parti LES DÉMOCRATES, la visite à Mme Reckya MADOUGOU le 8 mars 2023, pourtant une journée internationale consacrée aux femmes ?

3- Qu’est-ce qui motive le délogement de toutes les autres femmes codétenues avec Mme Reckya MADOUGOU de la prison civile de Missérété ?

4- Depuis le 21 mars 2023, le régisseur de la prison civile d’Akpro-Missérété a interdit à l’avocat de Mme Réckya MADOUGOU de lui rendre visite. Quelles les raisons qui fondent cette interdiction ?

5- Pour quelles raisons le professeur Joël AIVO est-il privé de visite, ou doit recevoir depuis deux ans, son épouse et ses enfants accroché à une barre de la prison ?

6- Pourquoi malgré la décision 51/2023 du groupe de travail des experts de l’ONU sur la détention arbitraire, Mme Reckya MADOUGOU continue d’être gardée en prison ?

7- Que comptez vous faire pour rendre effective la libération de Mme Reckya MADOUGOU ?

8- Notre pays serait-il vraiment devenu un État voyou qui ne respecte pas les décisions de justice ?

Hon Nourénou ATCHADÉ

Après les dépenses onéreuses lors des cérémonies funéraires : Le député Sado s’attaque à consommation de la chicha, sa question orale au gouvernement

Après son combat contre les dépenses onéreuses pour les cérémonies funéraires, Nazaire Sado s’attaque à la forte consommation de la chicha par la jeunesse dans les bars, buvettes, discothèques et autres. A travers, une question orale au gouvernement, il a fait part de ses inquiétudes, interpellant au passage les ministères de l’Intérieur, de la Santé et du commerce sur les dispositions prises pour éradiquer ce fléau.

Après son combat contre les dépenses onéreuses pour les cérémonies funéraires, Nazaire Sado s’attaque  à la forte consommation de la chicha par la jeunesse dans les bars, buvettes, discothèques et autres. A travers, une question orale au gouvernement, il a fait part  de ses inquiétudes, interpellant au passage les ministères de l’Intérieur, de la Santé et du commerce sur les dispositions prises pour éradiquer ce fléau. Voici sa question orale au gouvernement  

Question orale au gouvernement
L’usage de la chicha dans notre pays le Bénin s’est hissé progressivement au rang de fléau, un fléau qui tue en silence la jeunesse de la patrie et qui doit retenir l’attention des autorités au plus haut niveau et être traité comme un problème de santé publique car autant voire plus que la cigarette, la chicha est à l’origine de nombreuses maladies cardio-vasculaires, respiratoires, digestives et cancéreuses.
D’après plusieurs études croisées, la chicha est d’une grande toxicité et un fumeur de chicha inhale 125 fois plus de fumée (74L contre 0,6 L pour une cigarette) que lorsqu’il fume une cigarette, mais aussi 25 fois plus de goudron, 10 fois plus de monoxyde de carbone et 2,5 fois plus de nicotine.
Face à ce sombre tableau, je m’interroge en tant que représentant du peuple sur les mesures que le Gouvernement a prises pour arrêter la saignée. La présente réaction constitue un cri de cœur au Président de la République et à son Gouvernement en l’occurrence à ses ministres de l’intérieur et de la sécurité publique, de la santé et du commerce afin qu’une attention particulière et urgente soit portée sur la question.
Eu égard à tout ce qui précède et en vertu des prérogatives qui sont les miennes, je m’autorise à poser les questions suivantes au Gouvernement :
1- Quelles sont les mesures prises par le Gouvernement pour éradiquer le fléau que constitue la consommation de la chicha”?
2- Est-ce qu’une autorisation préalable est requise pour la consommation de la chicha dans les bars ou discothèques ?
3- Existe-t- il des statistiques au Ministère de la santé par rapport aux affections liées à la consommation de la chicha”?
Honorable Nazaire SADO