Absence remarquable de l’ancien Sg du RDR au congrès: Rupture consommée entre Smith Ahouandjinou et Epiphane Quenum

Entre Epiphane Quenum et Smith Ahouandjinou, le divorce est définitivement consommé. L’absence de l’ancien président de la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb) et ancien secrétaire général du   Rassemblement pour la démocratie et la république (RDR) au congrès ordinaire  le samedi 30 septembre dernier  le confirme une fois pour de bon…

Entre Epiphane Quenum et Smith Ahouandjinou, le divorce est définitivement consommé. L’absence de l’ancien président de la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb) et ancien secrétaire général du   Rassemblement pour la démocratie et la république (RDR) au congrès ordinaire  le samedi 30 septembre dernier  le confirme une fois pour de bon.

Désormais très proche du ministre Oswald Homéky depuis la présidentielle de 2016 avec qui il a soutenu le candidat Talon devenu président pendant que son mentor soutenait Lionnel Zinsou, Smith Ahouandjinou a, par son absence au congrès  confirmé qu’il a rompu les amarres avec son ancien mentor.

Pour Epiphane Quenum, le départ du jeune qu’il a réussi à amener avec lui de la Renaissance du Bénin est plus qu’une perte.

Manassé AGBOSSAGA

Déclaration de soutien du RDR de Quenum à Talon: La liste des ouvriers de la 25ème heure se prolonge

Epiphane Quenum vient de sauter dans la barque du Nouveau départ. L’ancien préfet de l’Atlantique et du Littoral sous Boni Yayi 2 a déclaré son soutien à la vision du président Talon, à l’occasion du congrès ordinaire du Rassemblement pour la démocratie et la République, tenu le samedi 30 septembre à Cotonou. Ainsi,  la liste des ouvriers de la 25è heure  se prolonge.

Epiphane Quenum vient de sauter dans la barque du Nouveau départ. L’ancien préfet de l’Atlantique et du Littoral sous Boni Yayi 2 a déclaré son soutien à la vision du président Talon, à l’occasion du congrès ordinaire du Rassemblement pour la démocratie et la République, tenu le samedi 30 septembre à Cotonou. Ainsi,  la liste des ouvriers de la 25è heure  se prolonge.

Manassé AGBOSSAGA

A cette allure, les adversaires politiques du candidat Patrice Talon lors de la présidentielle de 2016 seront tous de la mouvance. Après Benoît Dègla,  Adam Bagoudou, Christelle Houndonnougbo, Eugène Dossoumon, Fatouma Djibril, François Abiola, Barthélémy Kassa, Sylvain Zohoun,… Epiphane Quenum vient d’adhérer à la vision de Patrice Talon, qu’il avait pourtant rejetée en 2016 en s’affichant aux côtés du candidat Lionel Zinsou.  Au détour du congrès ordinaire du RDR tenu le 30 septembre dernier, l’ancien préfet de l’Atlantique et du Littoral sous Boni Yayi 2 a officiellement déclaré son soutien à la vision du chantre du Nouveau départ.

A l’occasion, Epiphane Quenum a loué les mérites de Patrice Talon, mettant en exergue les bonnes performances réalisées par l’homme dans les secteurs du coton, de l’énergie, ….

Tellement sidéré par la gestion actuelle du pays, Epiphane Quenum lance « Talon est un révolutionnaire caché », avant d’ajouter « nous sommes passés d’un gouvernement ventilateur à un régime responsable ».

Un aveu qui a le mérite de souligner qu’il était un préfet ventilateur sous l’ancien président de la République.

Série de gaffes au congrès du Rassemblement pour la démocratie et la république: Trop de couacs, une refondation ratée du RDR de Quenum

Annoncé à grand renfort médiatique, le congrès ordinaire du Rassemblement pour la démocratie et la république (RDR) de Epiphane Quenum a effectivement eu lieu ce samedi 30 septembre 2017 au palais des sports du stade de l’amitié.  Sauf que,  le rendez-vous politique qui annonçait la refondation du parti a étalé de graves lacunes. De nombreuses taches noires ont prises d’assaut les cheveux blancs de l’ex-préfet et de ses militants ratant ainsi le décollage de la refondation du RDR…

Annoncé à grand renfort médiatique, le congrès ordinaire du Rassemblement pour la démocratie et la république (RDR) de Epiphane Quenum a effectivement eu lieu ce samedi 30 septembre 2017 au palais des sports du stade de l’amitié.  Sauf que,  le rendez-vous politique qui annonçait la refondation du parti a étalé de graves lacunes. De nombreuses taches noires ont prises d’assaut les cheveux blancs de l’ex-préfet et de ses militants ratant ainsi le décollage de la refondation du RDR.

Manassé AGBOSSAGA

Si Epiphane Quenum comptait s’appuyer sur son congrès pour signer son come-back sur la scène politique, et bien,  il devra cogiter avant de prendre par ce chemin. Pour cause, le congrès ordinaire du RDR tenu le samedi 30 septembre dernier a proposé un cocktail de retard, de discours kilométrique, d’incohérence dans les interventions des uns et des autres, des erreurs de français dans les allocutions de certain, d’absences remarquables et remarquées des invités pourtant annoncés, de conflits autour de la nourriture, …Bref, une organisation ratée pour un rendez-vous politique qui annonçait la refondation du parti.

Trop de couacs

Si l’ancien député à l’Assemblée nationale a, dans son discours,  pris du plaisir à s’appuyer sur le modèle français en particulier sur Emmanuel Macron pour justifier la nécessité de repenser notre modèle politique, il ne l’a pourtant pas démontré dans les actes. Du moins,  sur un autre pan.

En effet, loin des habitudes occidentales, le congrès du RDR a battu le record du retard dans le démarrage. Alors que le programme proposé annonçait que l’hymne national et celui du parti seraient entonnés à 10h30, c’est malheureusement dans l’après-midi que le président Quenum a fait son entrée  au palais des sports. Une situation idéale pour perturber le programme défini au départ. A titre d’exemple, la fin du discours du président du parti qui était prévue à 13h15 s’est finalement achevée aux environs de 16heures.  Pas besoin de vous dire dans quelles conditions les travaux se sont ensuite poursuivis. Facile à deviner.

Sur un autre pan, les responsables du RDR et les invités ont aussi joué leurs partitions pour gâcher la fête. Organisateurs et  représentants ou  chefs de partis invités ont aligné des discours incohérents et kilométriques, à l’image de Georges Bada, qui pendant plus de 10 minutes s’est répété, ou encore de Epiphane Quenum qui pendant plus de 30 minutes présentait une communication à un auditoire qui donnait l’impression d’être préoccupé par autre chose.

Et si ce n’était pas des discours kilométriques qui étaient proposés, c’était des erreurs de français qui s’invitaient comme pour signifier que la ‘‘Refondation’’ est un mot maudit au Bénin. Ici, c’est le secrétaire général du RDR, Athanase Houessou qui s’est illustré à merveille en nous sortant dans son discours le groupe de mots « dans sa option ». Cette lourde faute n’a d’ailleurs pas échappé aux  oreilles des journalistes, invités et   militants du RDR. Comme les  oreilles des militants qui ont souffert suite à cette bévue, les ventres ont aussi été éprouvés.  Du moins, ceux des militants du RDR venus des quatre coins du pays.

S’il est vrai que le président n’a pas lésiné      sur les moyens pour assurer l’alimentation de ses militants, la mauvaise foi  de sa troupe a gâché son plan. Une rupture de riz proposé comme met, a mis en courroux les militants qui  disent n’avoir rien mis dans leur ventre. Et les nouveaux plats de riz envoyés pour calmer la colère des militants fâchés ont malheureusement amplifié le désordre. De quoi obliger Epiphane Quenum a tout abandonné pour régler une question de nourriture.

Un spectacle que Claudine Prudencio, Arifari Bako, André Okounlala, Rachdi Gbadamassi  ont échappé de justesse en ne répondant pas, pour des raisons inconnues, à l’invitation de leur ancien collègue député. Annoncés dans le programme, les chaises apprêtées pour ces chefs de partis sont restées inoccupées jusqu’à la fin de la cérémonie d’ouverture.

Quand dans ce méli-mélo, Epiphane Quenum déclare son soutien à Patrice Talon, le chantre du Nouveau départ peut facilement  apprécier la qualité de celui qui le rejoint.