Rencontre Talon-Syndicats : Trois bonnes nouvelles pour les AME

Patrice Talon a échangé pendant trois heures, avec les partenaires sociaux, mardi 06 décembre dernier au palais de la marina. Et selon le point fait par l’un des secrétaires généraux présents, la session a permis d’aborder la situation des Aspirants au métier d’enseignant (AME).

Patrice Talon a échangé pendant trois heures, avec les partenaires sociaux, mardi 06 décembre dernier au palais de la marina. Et selon le point fait par l’un des secrétaires généraux présents, la session a permis d’aborder la situation des Aspirants au métier d’enseignant (AME).

D’après Anselme Amoussou, le Gouvernement a déposé sur la table « trois niveaux de propositions qui semblent un peu arrangées la situation des AME ».

Le secrétaire général de la CSA-Bénin a confié que les AME auront droit à des renforcements des capacités durant la période des vacances.

« Premièrement, deux mois pendant les vacances, ils auront des sessions de formation, de renforcement des capacités pour améliorer leur niveau pédagogique, leur prestation en classe », a-t-il déclaré à la sortie de la rencontre.

Deuxième bonne nouvelle, c’est la possibilité offerte aux Aspirants d’intégrer le corps des  agents contractuels de l’Etat.

« Ensuite, ils pourront désormais aspirer à être des contractuels de l’Etat pour ceux qui auront fait au moins trois ans en tant que aspirant et qui auront subi avec succès un test d’évaluation qui leur permet d’accéder au corps des contractuels de l’Etat », a-t-il ajouté.

Enfin, le secrétaire général de la CSA a indiqué que les AME auront droit à des salaires durant la période des vacances avec une durée de contrat qui passera désormais de 9 à 11 mois.

« Le troisième niveau, la durée de contrat va passer désormais de neuf mois à douze mois, mais avec 11 mois de paiement de salaire, c’est-à-dire les deux derniers salaires pendant les deux mois de renforcement des capacités seront donc des demi salaires », a-t-il précisé.

Les AME auront donc droit à un bon cadeau de Noel de la part de Talon.

 Manassé AGBOSSAGA   

« On a vu un chef d’Etat embarrassé,… »,constate le Sg de la Cosi-Bénin Noël Chadaré après la rencontre avec le président Talon

 Contacté par Frissons Radio, le secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) a confié que les centrales et confédérations syndicales avaient l’impression d’avoir en face d’eux, un président « prudent » parfois « embarrassé ».

Le président Patrice Talon a échangé, ce mardi 26 avril 2022,  au palais de la marina,  avec les secrétaires généraux des trois Centrales et confédérations syndicales représentatives notamment la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin), la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Csa-Bénin) et la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB). Pendant plusieurs heures, le chef de l’Etat a débattu de la revalorisation des salaires des agents de l’Etat et du  Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) avec ses hôtes.

Contacté par Frissons Radio, le secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) a confié que les centrales et confédérations syndicales avaient l’impression d’avoir en face d’eux, un président « prudent » parfois « embarrassé ».

« On a vu  un chef d’Eta embarrassé, un peu prudent », constate Noël Chadaré.

Pour lui   la crise exogène avec le conflit Ukraine-Russie en est pour quelque chose.

« Le chef de l’Etat a exprimé des inquiétudes avec cette guerre en Ukraine.  On  ne sait pas demain combien va coûter le gasoil.  Il  dit qu’on va attendre, peut-être, en novembre en espérant qu’on  va traverser l’orage », a déclaré le syndicaliste.

Mais crise en Ukraine ou pas, le Sg de la Cosi-Bénin fait savoir que les travailleurs  s’attendaient à beaucoup  plus après cette rencontre.

«  Les travailleurs,  ils attendaient qu’on dise à partir de tel mois,  vous aurez une  telle augmentation », souligne-t-il sur la question de la revalorisation des salaires « Au niveau du Smig,  ce n’est pas encore ça ».

Sentiment de déception, dira-t-on.

Manassé AGBOSSAGA