Avec ses 13 propos : Gbadamassi a fait danser Takou, taclé Atao et Yayi

Les députés du Bloc de la majorité parlementaire (BMP) ont effectué ce mardi 27 février 2018 à l’hôtel Azalaï de la plage de Cotonou leur rentrée politique. Et pour ce début des classes, le ‘‘Professeur de sciences politique’’ s’est illustré comme à l’accoutumée dans ses déclarations ironiques. De sa prise de parole alors qu’il n’était pas annoncé dans le protocole, aux descentes politiques de l’ancien président de la République, Boni Yayi en passant par les déboires de son collègue, …

Les députés du Bloc de la majorité parlementaire (BMP) ont effectué ce mardi 27 février 2018 à l’hôtel Azalaï de la plage de Cotonou leur rentrée politique. Et pour ce début des classes, le ‘‘Professeur de sciences politique’’ s’est illustré comme à l’accoutumée dans ses déclarations ironiques. De sa prise de parole alors qu’il n’était pas annoncé dans le protocole, aux descentes politiques de l’ancien président de la République, Boni Yayi en passant par les déboires de son collègue, Mohamed Atao Hinnouho, Rachidi Gbadamassi  a fait marrer et danser le très célèbre journaliste Aboubakar Takou,  et une bonne partie des journalistes présents. Kpakpato Médias revient sur ses 13 propos chics-chocs.

1)

« En venant ici aujourd’hui,  je n’avais pas l’intention de prendre la parole,  mais comme le coordonateur a insisté et comme je ne veux pas faire preuve d’indiscipline politique,  je vais juste placer un petit mot »

2)

« Nos amis  d’en face confond (ici le professeur politique a oublié ses notes de conjugaison) la foule et le peuple. C’est la foule manipulée qui est contre les reformes. Le peuple béninois, le peuple souverain est pour les reformes »

3)

« La voie royale pour accéder à la magistrature suprême est la voie des urnes. L’insurrection populaire n’aura pas lieu, parce que le peuple béninois est un peuple mature »

4)

« Nous avons la ferme conviction que le président Patrice Talon va étonner positivement le Bénin et le monde  à travers ses reformes. La femme lorsqu’elle est enceinte, elle éprouve la tristesse, elle sent les douleurs mais après l’accouchement,  elle est heureuse  parce qu’un beau bébé est né. C’est ça les reformes ».

5)

« Actuellement le président Patrice Talon respecte le principe de la séparation de pouvoirs. Ce n’est pas Patrice Talon qui arrête. Patrice Talon mène la lutte contre la corruption d’une manière légale ».

6)

« Le dossier ‘‘Atao Gate’’ a commencé au moment où il était dans la mouvance présidentielle. C’est parce qu’il n’a pas de solution qu’il a migré vers l’opposition, pensant que c’était une couverture. Mais l’opposition n’est pas une couverture. Le problème de faux médicament est un problème de santé publique. C’est un problème d’image pour notre pays. Nous n’avons pas dit que notre collègue Atao est complice ou est coupable, seule la justice béninoise peut le démontrer ».

7)

« Au temps de Yayi Boni dans le dossier PPEA 2, moi j’étais mouvancier de bon teint et j’ai combattu farouchement la levée d’immunité de Kassa, parce que je savais que c’est un faux dossier monté pour finir avec un potentiel candidat ».

8)

« Le parlement béninois n’est pas un parlement de caisse de résonance. Le parlement béninois n’est pas un parlement aux ordres.  Nous votons selon notre intime conviction. Nous ne votons pas par pression. Nous ne sommes pas des manipulés ».

9)

« Aujourd’hui quand vous voyez les députés au Parlement, en tout cas quand on prend le président Houngbédji, Amoussou, Idji et consorts,  Nago, quand on parle de l’expérience parlementaire, on ne peut plus nous dire que nous sommes des petits parlementaires. Ça c’est une réalité indéniable ».

10)

« Nous devons voter une loi à l’Assemblée nationale pour interdire que tout juge doit être récusé.  Tout juge qui va juger les députés va être récusé parce qu’il s’agira d’un règlement de compte ».

11)

« On en veut à Patrice Talon parce que Patrice Talon veut lutter contre la corruption,   et la lutte contre la corruption, nous devons aller  loin ».

12)

« Nous n’avons pas peur des débats. Invitez les députés de la minorité, invitez les députés de la majorité pour les débats, nous nous voulons des débats contradictoires ».

13)

« C’est le vrai peuple qui avisera.  Ce n’est pas la foule. On attend en 2019 pour savoir qui a le peuple avec lui ».

Réalisation : Manassé AGBOSSAGA