Afrique de l’Ouest : Le Mali notifie à la CEDEAO son retrait de l’organisation sous-régionale

Après avoir annoncé à travers un communiqué conjoint en date du 28 janvier 2024 leur retrait de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont entamé le processus de notification officielle. Premier pays à passer cette étape, la République Mali. A travers un courrier du ministère des affaires étrangères le pays de Assimi Goita a fait officiellement ses adieux à la Cedeao ce 29 janvier 2024. Lire ci-dessous l’intégralité.

Après avoir annoncé à travers un communiqué conjoint en date du 28 janvier 2024 leur retrait de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont entamé le processus de notification officielle. Premier pays à passer cette étape, la République Mali. A travers un courrier du Ministère des affaires étrangères, le pays de Assimi Goita a fait officiellement ses adieux à la Cedeao ce 29 janvier 2024. Lire ci-dessous l’intégralité.

REPUBLIQUE DU MALI

Un Peuple – Un But – Une Foi

MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

ET DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE

DIRECTION AFRIQUE

Koulouba, le 29 JAN 2024

N° 00063/ MAECI-SG-D.Af

Le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République du Mali présente ses compliments à la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et a l’honneur de l’informer de ce qui suit :

Par Communiqué conjoint en date du 28 janvier 2024 le Burkina Faso, la République du Mali et la République du Niger informent de leur décision de se retirer conjointement et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

A cet égard, la présente communication vaut notification formelle de cette décision à la Commission de la CEDEAO, Autorité dépositaire de la CEDEAO, de l’Union africaine, de l’Organisation des Nations Unies et de toutes les Organisations pertinentes.

Le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République du Mali saisit cette occasion pour renouveler à la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDISAO) les assurances de sa considération distinguée.

Commission de la Communauté Economique

des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)

– ABUJA –

Télécharger ci-joint la version originale du communiqué

6ᵉ Rencontres du Marché des Titres Publics de l’Umoa: Mohamed Diallo dévoile les attentes de la République du Mali

Cotonou la capitale économique du Bénin abrite depuis le mardi 23 janvier 2024 la 6ᵉ Rencontre du Marché des Titres Publics de l’Union Monétaire Ouest Africaine (Umoa). Membre de l’Umoa, le Mali prend activement part aux travaux à travers une délégation. Dans cette dernière, l’on retrouve, Mohamed Amadou Diallo, Chef service suivi du marché financier à la Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique du pays de Assimi Goita. Au micro de Kpakpato Médias, il lève un coin de voile sur les attentes de ces assises qui dureront 48 H. Lire son propos.

Cotonou la capitale économique du Bénin abrite depuis le mardi 23 janvier 2024 la 6ᵉ Rencontre du Marché des Titres Publics de l’Union Monétaire Ouest Africaine (Umoa). Membre de l’Umoa, le Mali prend activement part aux travaux à travers une délégation. Dans cette dernière, l’on retrouve, Mohamed Amadou Diallo, Chef service suivi du marché financier à la Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique du pays de Assimi Goita. Au micro de Kpakpato Médias, il lève un coin de voile sur les attentes de ces assises qui dureront 48 H. Lire son propos.

Mohamed Diallo, Chef service suivi du marché financier à la Direction nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique du Mali

« Notre présence ici aujourd’hui est motivé par le fait d’avoir des contacts directs avec les investisseurs (…). Vous savez, les pays émettent des bons et des obligations sur le marché financier et chaque année, l’Umoa-Titres organise ce cadre d’échange entre émetteurs et investisseurs. Parlant de nos attentes, on a constaté l’année dernière qu’il y a eu quelques difficultés à mobiliser d’argent sur le marché financier et cette année nos ambitions sont encore plus grandes. Nous voulons mobiliser davantage de ressource. Mais le marché n’augure pas de belles perspectives compte tenu des difficultés qui se ressentent au niveau de l’économie mondiale. Avec l’accroissement du taux directeur de la BCEAO, avec le réajustement des prix, tout ça la ne favorise pas la mobilisation des ressources. Nous venons donc pour communiquer sur les perspectives qui sont les nôtres pour que les investisseurs puissent continuer à nous accompagner… »

Propos recueillis par Christophe KPOSSINOU