Simon-Narcisse Tomety : « Il ne suffit pas de devenir ministre, président ou d’être cité parmi les fortunés d’un pays pour croire qu’on a réalisé son destin. Ce qui compte… » (Opinion)

 Le destin collectif et le bien commun

Tant que vous n’avez pas transformé l’impossible en possible, vous êtes incapable.

Personne ne possède la plénitude des connaissances et des capacités pour transformer tous ses désirs en besoins puis en réalités.

C’est ce système de transformation du spirituel en matière ou de l’esprit en matériel qu’on appelle aussi destin.

Un destin est toujours une œuvre inachevée que vous soyez riche ou pauvre, instruit ou non instruit, ingénieur gradué ou artisan ingénieux, travailleur acharné ou paresseux.

Le destin fait la destinée mais elle n’est jamais la destination d’une course ou d’un trajet de vie. Le destin est un témoin qui se passe d’un individu à un individu, d’une institution à une autre. Voilà pourquoi le vrai destin s’inscrivant dans un processus de passation de témoin pour son passage est une succession de temps, de valeurs, de méthodes et d’actions appelée la continuité historique.

Il ne suffit pas de devenir ministre ou président de la république pour croire qu’on a réalisé son destin. Il ne suffit pas d’être cité parmi les fortunés d’un pays, d’un continent ou du monde. Ce qui compte ce n’est n pas la posture mais la satisfaction des êtres humains et ce qu’ils retiennent de votre image pour le transfert aux générations futures. Le destin se joue toujours entre le souvenir et l’oubli d’une personne.

Soyons grands par nos œuvres et non par nos positions institutionnelles et sociales.

Simon-Narcisse Tomety

Le chemin de la résistance, de la résilience et de la république