Covid : la Chine va généraliser le test anal aux arrivants étrangers

Le journal « The Times » révèle que la Chine va généraliser les dépistages par voie rectale dans ses aéroports. Une pratique jugée dégradante par de nombreux pays.

Le depistage par voie rectale permettrait notamment de reduire le taux de faux negatifs (illustration).

C’est un dossier qui pourrait devenir un sujet de crispation entre la Chine et les autres pays du monde. Fin février, deux diplomates américains s’étaient plaints d’avoir subi un dépistage anal du Covid-19. Une information qui avait alors été démentie par Pékin. Mais, selon les informations du quotidien britannique The Timescette méthode de test pourrait désormais devenir obligatoire pour tous les voyageurs étrangers arrivant dans le pays. 

Certains médecins estiment en effet que le recours à un écouvillon anal constitue une méthode plus fiable que les autres solutions utilisées pour détecter le Covid-19. L’infection resterait visible plus longtemps dans l’anus que dans les voies respiratoires. Le dépistage par voie rectale permettrait ainsi de réduire le taux de faux négatifs. Comme le détaille Reuters, ces tests sont déjà obligatoires dans les aéroports de plusieurs villes comme Pékin et Shanghaï mais aussi dans le port de Qingdao. Des plateformes de tests vont être aménagées. Mais la solution choisie par la Chine pour endiguer l’épidémie fait polémique car jugée humiliante. 

Les autorités japonaises protestent

Mardi 2 mars, Tokyo a demandé à la Chine de ne pas pratiquer de test de dépistage du Covid-19 par prélèvement anal sur les citoyens japonais. Les autorités déplorent notamment la « souffrance psychologique » engendrée par le procédé. Une requête officielle a été transmise à la Chine via l’ambassade nippone à Pékin. Les méthodes de prélèvement chinoises sont « basées sur la science » et « en accord avec l’évolution de la situation épidémiologique et les lois et règles en vigueur », a affirmé un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, interrogé sur la question, par l’Agence France-Presse

Ce type de test n’est toutefois pas uniquement réservé aux étrangers. Au mois de janvier déjà, les autorités chinoises de plusieurs villes y ont eu recours face à une flambée des cas infectieux. Par ailleurs, la Galice, en Espagne, a aussi recours à cette méthode dans ses hôpitaux. Ils sont toutefois spécifiquement réservés aux patients intubés en condition critique pour lesquels il n’est pas possible de réaliser un test nasal. 

Selon les données de l’université Johns-Hopkins, la Chine compte un peu plus de 100 000 cas depuis le début de l’épidémie de Covid-19 et déplore moins de 5 000 décès. Les chiffres officiels restent toutefois sujets à caution. 

Le Point.Fr

L’Irak dit avoir tué le « vice-calife » de l’Etat islamique

L'IRAK DIT AVOIR TUÉ LE "VICE-CALIFE" DE L'ETAT ISLAMIQUE© Reuters/IRAQI PRIME MINISTER MEDIA OFFIC L’IRAK DIT AVOIR TUÉ LE « VICE-CALIFE » DE L’ETAT ISLAMIQUE

Les forces irakiennes ont tué Abou Yasser al Issaoui, un commandant de l’organisation Etat islamique prétendant être son chef en Irak et son « vice-calife », a annoncé jeudi le Premier ministre irakien.

« Nos héroïques forces armées ont éliminé le commandant de Daech Abou Yasser al Issaoui dans le cadre d’une opération conduite par les services de renseignement », a écrit Moustafa al Kadhimi sur Twitter.

REUTERS

Trump prie pour la future administration et vante son bilan

TRUMP PRIE POUR LA FUTURE ADMINISTRATION ET VANTE SON BILAN© Reuters/CARLOS BARRIA TRUMP PRIE POUR LA FUTURE ADMINISTRATION ET VANTE SON BILAN

WASHINGTON (Reuters) – Donald Trump a « prié », mardi dans une vidéo diffusée pour ses adieux à la Maison blanche, pour que la future administration de Joe Biden, qu’il n’a pas mentionné par son nom, « réussisse à maintenir la sécurité et la prospérité de l’Amérique ».

« Nous lui présentons nos meilleurs voeux, et nous lui souhaitons aussi bonne chance, un mot très important », a ajouté le président sortant républicain, qui ne compte pas assister à la prestation de serment de son successeur démocrate mercredi à midi (17h00 GMT).

« Alors que je me prépare à remettre le pouvoir à une nouvelle administration (…), je veux que vous sachiez que le mouvement que j’ai initié n’en est qu’à ses débuts », a ajouté Donald Trump, qui a refusé de reconnaître formellement la victoire de Joe Biden à l’élection présidentielle du 3 novembre.

Le 45e président des Etats-Unis, qui promettait de rendre sa grandeur à l’Amérique, le slogan de sa campagne victorieuse de 2016, laisse un pays exsangue et endeuillé par l’épidémie de coronavirus. A la veille de l’investiture de Joe Biden, le pays a franchi mardi le seuil des 400.000 morts dus au Covid-19.

Dans sa vidéo, Donald Trump a tenté de faire valoir son bilan présidentiel.

« Nous avons fait ce que nous étions venus faire, et bien plus encore », a-t-il affirmé. « J’ai affronté les batailles les plus rudes, les combats les plus durs, les choix les plus difficiles – parce que vous m’avez élu pour cela. »

« Nous avons redynamisé nos alliances et rallié le monde entier face à la Chine comme jamais auparavant », a-t-il poursuivi. « Je suis particulièrement fier d’avoir été le premier président depuis des décennies à ne pas avoir engagé de nouvelles guerres. »

La fin de la présidence de Donald Trump restera marquée par l’assaut lancé par des centaines de ses partisans le 6 janvier contre le Capitole pour tenter d’empêcher la certification par le Congrès de la victoire de Joe Biden.

« Tous les Américains ont été horrifiés par l’assaut contre notre Capitole », a-t-il assuré mardi. « La violence politique est une attaque contre tout ce que nous chérissons en tant qu’Américains. Cela ne pourra jamais être toléré. »

« Je quitte cet endroit majestueux le coeur joyeux et l’esprit optimiste, totalement convaincu que pour notre pays et pour nos enfants, le meilleur est encore à venir. »

REUTERS

Les démocrates veulent enclencher le processus de destitution de Trump lundi

La majorité à la Chambre des représentants des États-Unis préfèrerait ne pas attendre au 20 janvier pour changer de président.Nancy Pelosi dans un couloir du Capitole américain, le 8 janvier 2020.© Alex Wong/Getty Images Nancy Pelosi dans un couloir du Capitole américain, le 8 janvier 2020.

Selon les agences de presse Reuters et Associated Press, le processus de destitution de Donald Trump pourrait s’enclencher lundi avec le dépôt d’accusations formelles d’inconduite dans la foulée de l’invasion du Capitole cette semaine.

Le cas échéant, le vote de destitution pourrait avoir lieu aussi tôt que mercredi, d’après l’AP. Le vice-président Mike Pence prendrait ainsi la place de Donald Trump pour assurer la transition avec le président désigné Joe Biden, la semaine suivante.

Les sources de Reuters affirment que les accusations d’inconduite qui pourraient être portées contre le président actuel ont déjà été rédigées par les représentants démocrates David Cicilline, Ted Lieu et Jamie Raskin.

«Certaines personnes demandent : pourquoi destituer un président qui n’a plus que quelques jours au pouvoir? La réponse : pour créer un précédent. Il doit être clair qu’aucun président, ni maintenant ni à l’avenir, ne peut mener une insurrection contre le gouvernement», a expliqué le sénateur indépendant Bernie Sanders sur Twitter.

Un funèbre bilan

L’invasion du Capitole par des partisans pro-Trump, dont plusieurs membres de l’extrême droite, mercredi, a causé la mort de quatre manifestants et d’un policier, Brian Sicknick, qui a succombé à ses blessures le lendemain.

Dans une allocution télévisée en après-midi, le président désigné Joe Biden a d’ailleurs rendu hommage à celui-ci et offert ses condoléances à la famille.

Les personnes à l’origine de ce drame «devront être tenues responsables, et elles le seront», a-t-il promis.

Quinze personnes ont été arrêtées et inculpées pour les violences de mercredi, dont Richard Barnett, l’homme photographié dans le bureau de la cheffe démocrate Nancy Pelosi qui a été arrêté vendredi matin, a annoncé le ministère de la Justice en début d’après-midi.

Un autre prévenu est soupçonné d’avoir déposé une bombe artisanale près du Congrès, a précisé Ken Kohl, du bureau du procureur fédéral de Washington.

Une absence historique

Par ailleurs, Donald Trump a annoncé vendredi, sur son compte Twitter, qu’il n’assistera pas à la prestation de serment de Joe Biden, le 20 janvier. Il deviendra ainsi le premier président sortant depuis Andrew Johnson à ne pas assister à l’assermentation de son successeur.

«À tous ceux qui ont posé la question, je n’assisterai pas à la prestation de serment le 20 janvier», a-t-il écrit.

Selon une source proche du dossier citée par Reuters, il est même question que Donald Trump quitte Washington le 19 janvier, soit la veille de la prestation de serment de son successeur, pour se rendre dans sa résidence en Floride.

Cette décision n’aurait rien d’étonnant, compte tenu du fait que Donald Trump répète depuis plusieurs semaines que la victoire lui a été volée et qu’il a été victime d’une vaste fraude électorale. Sa propre administration affirme plutôt que le vote a été juste et libre.

Il a toutefois reconnu, jeudi, qu’il devait céder sa place à la nouvelle administration, sans toutefois nommer ni féliciter Joe Biden pour sa victoire.

Le vice-président sortant Mike Pence devrait quant à lui assister à la cérémonie d’assermentation du 20 janvier.

Un président « déséquilibré »

Enfin, la cheffe des démocrates au Congrès américain, Nancy Pelosi, a déclaré vendredi s’être entretenue avec l’armée américaine afin de s’assurer que Donald Trump, un «président déséquilibré», ne puisse utiliser les codes nucléaires, tout en menaçant d’agir au Congrès s’il ne quittait pas rapidement le pouvoir.

Joe Biden et Kamala Harris prêteront serment le 20 janvier à midi, respectivement comme président et vice-présidente des États-Unis.

Traditionnellement, le président sortant et le président désigné se rendent ensemble au Capitole pour incarner la transition pacifique. La cérémonie très attendue se déroule sur les marches du Congrès, devant les pelouses du National Mall.

Tous les quatre ans, des centaines de milliers de spectateurs se pressent dans la capitale fédérale américaine pour y assister, mais l’accès sera limité en raison de la pandémie de COVID-19.

 CBC/Radio-Canada 

Donald Trump évoque la possibilité de s’accorder le pardon présidentiel

DONALD TRUMP ÉVOQUE LA POSSIBILITÉ DE S'ACCORDER LE PARDON PRÉSIDENTIEL© Reuters/Donald J. Trump via Twitter DONALD TRUMP ÉVOQUE LA POSSIBILITÉ DE S’ACCORDER LE PARDON PRÉSIDENTIEL

– Le président américain, Donald Trump, a évoqué la possibilité de s’accorder le pardon présidentiel, selon les déclarations faites jeudi par une source proche du dossier.

Un tel recours au pardon présidentiel serait exceptionnel. La Maison blanche s’est refusée à tout commentaire.

Plus tôt, le New York Times a rapporté que Donald Trump avait déclaré à des conseillers qu’il envisageait de s’accorder le pardon présidentiel depuis l’élection présidentielle du 3 novembre, citant deux sources anonymes.

« Dans plusieurs conversations intervenues après l’élection présidentielle, Donald Trump a déclaré à des conseillers qu’il songeait à s’accorder le pardon présidentiel et a demandé quels en seraient les effets sur lui légalement et politiquement, selon ces deux personnes », était-il dit dans le Times.

Le journal a ajouté qu’il n’était pas clair si Donald Trump était revenu sur ce sujet après les violences survenues mercredi soir au Capitole.

REUTERS

« Nous ne concéderons jamais la défaite », lance Trump à ses partisans

"NOUS NE CONCÉDERONS JAMAIS LA DÉFAITE", LANCE TRUMP À SES PARTISANS© Reuters/JIM BOURG « NOUS NE CONCÉDERONS JAMAIS LA DÉFAITE », LANCE TRUMP À SES PARTISANS

WASHINGTON (Reuters) – « Nous ne renoncerons jamais, nous ne concéderons jamais la défaite », a déclaré mercredi Donald Trump à ses partisans rassemblés à Washington pour contester la victoire du démocrate Joe Biden à l’élection présidentielle du 3 novembre dernier.

Le Congrès doit certifier ce mercredi l’élection de l’ancien vice-président de Barack Obama, sous la supervision du vice-président républicain Mike Pence. Une dizaine de sénateurs républicains et des élus républicains de la Chambre des représentants ont dit vouloir bloquer le processus.

Donald Trump affirme sans preuve que les démocrates lui ont volé l’élection. « On ne concède pas sa défaite quand il y a vol », a déclaré le président sortant.

REUTERS

USA: Trump enregistré tentant de faire changer les résultats électoraux en Géorgie

USA: TRUMP ENREGISTRÉ TENTANT DE FAIRE CHANGER LES RÉSULTATS ÉLECTORAUX EN GÉORGIE© Reuters/TOM BRENNER USA: TRUMP ENREGISTRÉ TENTANT DE FAIRE CHANGER LES RÉSULTATS ÉLECTORAUX EN GÉORGIE

(Reuters) – Le président américain, Donald Trump, a fait pression sur le principal responsable des opérations électorales de Géorgie pour tenter d’obtenir qu’il modifie en sa faveur le résultat du scrutin présidentiel du 3 novembre dans l’Etat, selon un enregistrement d’une conversation téléphonique que s’est procuré le Washington Post.

Cet appel téléphonique, passé samedi, constitue la dernière tentative en date de Donald Trump d’obtenir une remise en cause de sa défaite à la présidentielle face au démocrate Joe Biden, un scrutin marqué selon lui par des fraudes à grande échelle même si toutes ses accusations ont été rejetée par les autorités des Etats et les autorités fédérales ainsi que par des dizaines de tribunaux saisis de recours.

Le Washington Post a mis en ligne dimanche des extraits de cette conversation d’une heure entre Donald Trump et Brad Raffensperger, secrétaire d’Etat de Géorgie, en précisant que le président avait successivement flatté, imploré et menacé ce responsable républicain.

Il ajoute que Brad Raffensperger et le directeur juridique de ses services ont rejeté les demandes et les affirmations de Donald Trump pendant toute cette conversation et lui ont déclaré qu’il s’appuyait sur des théories complotistes déjà démenties.

« Le peuple de Géorgie est en colère, le peuple du pays est en colère », a dit le président, selon l’un des extraits. « Et il n’y a rien de mal à dire, vous savez, euh, que vous avez recalculé », a dit Donald Trump.

« Tout ce que je veux, c’est ça: je veux simplement trouver 11.780 voix, ce qui fait une de plus que ce que nous avons. Parce que nous avons remporté l’Etat », a ajouté Donald Trump.

La Maison blanche s’est refusée à tout commentaire. Les services de Brad Raffensperger n’ont pas répondu dans l’immédiat à des demandes de commentaire. L’équipe de transition de Joe Biden, qui doit succéder officiellement à Donald Trump le 20 janvier, n’a fait aucun commentaire dans l’immédiat.

« MÉPRIS POUR LA DÉMOCRATIE », SELON UN RESPONSABLE DÉMOCRATE

La Géorgie est l’un des Etats clés perdus par Donald Trump le 3 novembre qui ont fait basculer le scrutin présidentiel en faveur de son adversaire démocrate. Depuis, Donald Trump a affirmé à de nombreuses reprises, sans en apporter la preuve, que les résultats du scrutin dans l’Etat avaient été truqués. Mais même s’il avait remporté les 16 « grand électeurs » de Géorgie, le président sortant aurait perdu à l’échelle nationale.

La victoire serrée de Joe Biden en Géorgie est la première d’un candidat démocrate à la présidence dans cet Etat depuis une génération et le Parti démocrate espère qu’elle lui permettra aussi de remporter les deux élections sénatoriales de mardi, décisives pour le contrôle de la chambre haute du Congrès.

Avant la publication de la conversation par le Washington Post, Donald Trump avait déclaré sur Twitter dimanche s’être entretenu par téléphone avec Brad Raffensperger au sujet de la fraude électorale en Géorgie.

« Il ne voulait pas, ou ne pouvait pas, répondre à des questions comme la fraude aux ‘bulletins sous la table’, la destruction de bulletins, les ‘électeurs’ hors de l’Etat, les électeurs morts et autres. Il n’en a aucune idée », a écrit le président.

Brad Raffensperger lui a répondu, toujours sur Twitter: « Respectueusement, président Trump: ce que vous dites n’est pas vrai. La vérité va sortir. »

Les informations publiées par le Washington Post ont suscité de vives critiques de responsables démocrates, parmi lesquels le président de la commission du renseignement de la Chambre des représentants, Adam Schiff.

« Le mépris de Trump pour la démocratie est révélé au grand jour. Une fois de plus. Sur un enregistrement », a-t-il écrit sur Twitter. « Faire pression sur un responsable électoral pour ‘trouver’ les voix lui permettant de gagner est potentiellement criminel. Et c’est un nouvel abus de pouvoir d’un homme corrompu qui serait un despote si nous le laissions faire. Nous ne le ferons pas. »

(Michael Martina à Detroit, avec Jonathan Landay zet Nandita Bose à Washington; version française Marc Angrand)/REUTERS

Erdogan espère « tourner une page » avec les Etats-Unis et l’UE en 2021

ERDOGAN ESPÈRE "TOURNER UNE PAGE" AVEC LES ETATS-UNIS ET L'UE EN 2021© Reuters/PRESIDENTIAL PRESS OFFICE ERDOGAN ESPÈRE « TOURNER UNE PAGE » AVEC LES ETATS-UNIS ET L’UE EN 2021

ANKARA (Reuters) – Recep Tayyip Erdogan a déclaré mercredi que la Turquie espérait « tourner une page » avec les Etats-Unis et l’Union européenne en 2021, en jugeant que son pays était victime d’une politique de « deux poids deux mesures » de la part des Américains comme des Européens.

Washington a sanctionné la semaine dernière la Direction des industries turques de la défense (SSB) pour punir l’acquisition par la Turquie du système antimissile russe S-400.

L’UE envisage quant à elle des sanctions contre la Turquie pour ses activités d’exploration d’hydrocarbures dans les eaux contestées de Méditerranée orientale.

« La Turquie est confrontée à un système de deux poids deux mesures, à la fois sur la Méditerranée orientale et sur les S-400. Nous souhaitons que l’UE se débarrasse de cette cécité stratégique qui l’affecte dès que possible », a déclaré Recep Tayyip Erdogan aux parlementaires de son Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir.

« Je pense que (le président élu des Etats-Unis, Joe) Biden démontrera l’importance qu’il convient d’accorder aux relations entre la Turquie et les Etats-Unis », a ajouté le président turc.

Recep Tayyip Erdogan a fait part ce mois-ci au président du Conseil européen Charles Michel de son souhait que la Turquie puisse bâtir son avenir avec l’Union, espérant que les deux parties sortiraient du « cercle vicieux » actuel.

REUTERS

OMC: Les USA soutiennent la candidature du coréen Yoo Myung-hee au poste de directeur général

L’administration Trump a officiellement apporté son soutien au ministre sud-coréen du commerce pour qu’il devienne le prochain directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), en déclarant que Yoo Myung-hee

généralOMC: LES USA SOUTIENNENT LA CANDIDATURE DU CORÉEN YOO MYUNG-HEE AU POSTE DE DIRECTEUR GÉNÉRAL© Reuters/DENIS BALIBOUSE OMC: LES USA SOUTIENNENT LA CANDIDATURE DU CORÉEN YOO MYUNG-HEE AU POSTE DE DIRECTEUR GÉNÉRAL

WASHINGTON (Reuters) – L’administration Trump a officiellement apporté son soutien au ministre sud-coréen du commerce pour qu’il devienne le prochain directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), en déclarant que Yoo Myung-hee est un négociateur commercial accompli qui possède les compétences nécessaires pour diriger l’organisme commercial à un « moment très difficile ».

« Il n’y a pas eu de négociations tarifaires multilatérales depuis 25 ans, le système de règlement des différends est devenu incontrôlable et trop peu de membres remplissent les obligations de transparence de base. L’OMC a grandement besoin d’une réforme majeure », a déclaré le Bureau du Représentant américain au Commerce (USTR) dans un communiqué.

« L’OMC doit être dirigé par une personne ayant une expérience réelle et pratique du terrain ».

(David Lawder; version française Camille Raynaud)/REUTERS

Le Japon et le Royaume-Uni paraphent leur accord commercial

GB-JAPON-COMMERCE:Le Japon et le Royaume-Uni paraphent leur accord commercialBritain's International Trade Secretary Elizabeth Truss and Japanese Foreign Minister Toshimitsu Motegi sign the UK-Japan Comprehensive Economic Partnership Agreement in Tokyo© Reuters/KIM KYUNG-HOON Britain’s International Trade Secretary Elizabeth Truss and Japanese Foreign Minister Toshimitsu Motegi sign the UK-Japan Comprehensive Economic Partnership Agreement in Tokyo

TOKYO (Reuters) – Le Japon et le Royaume-Uni ont formellement signé vendredi l’accord commercial qu’ils ont conclu le mois dernier, le premier accord commercial majeur signé par Londres depuis sa sortie de l’Union européenne.

Le ministre japonais des Affaires étrangères, Toshimitsu Motegi, et la ministre britannique du Commerce, Liz Truss, ont paraphé le document à Tokyo.

(Kiyoshi Takenaka et Kaori Kaneko; version française Jean Terzian):reuters