Bénin-Révision de la Constitution: La proposition affectée à la Commission des lois de l’Assemblée Nationale

A l’Assemblée Nationale, les choses évoluent au sujet de l’actualité portant révision de la constitution du 11 décembre 1990. Et pour preuve, la proposition de loi introduite par le président du groupe parlementaire Bloc Républicain est affectée à la commission des lois.

A l’Assemblée Nationale, les choses évoluent au sujet de l’actualité portant révision de la constitution du 11 décembre 1990. Et pour preuve, la proposition de loi introduite par le président du groupe parlementaire Bloc Républicain est affectée à la commission des lois.

Au Bénin, pendant que l’opinion publique est divisée sur une deuxième révision de la Constitution du 11 décembre 1990 par le régime du président Patrice Talon, à l’Assemblée Nationale, le processus suit son cours. Le président Louis Vlavonou qui a reçu vendredi dernier la proposition loi portée par le député Assane Séibou du Bloc Républicain entend respecter les dispositions légales prévues à cet effet. Dans la journée de ce mardi 30 janvier 2024, il a donc affecté le dossier à la commission des lois, nous apprend Bip Radio. Ceci après avoir présenté le texte aux députés lors de la clôture de la deuxième session ordinaire.

La Commission des lois va se charger d’étudier le fond de la proposition. Occasion également pour les autres commissions de donner leur avis.

C’est donc désormais effectif. L’Assemblée Nationale 9ème législature va pencher à son tour sur une possible révisions de la Constitution du 11 décembre 1990. Aux uns et aux autres de patienter pour connaitre de la suite.

Par Christophe KPOSSINOU

Bénin: Le parti FCBE contre toute révision opportuniste et non consensuelle de la constitution

Le parti Force Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) prend place dans le débat en cours sur une révision de la Constitution du 11 décembre 1990. À travers une déclaration de presse lue ce 5 janvier 2023 au siège de la formation politique à Cotonou, Paul Hounkpè et les siens réaffirment avec véhémence leur opposition à toute « révision opportuniste et non consensuelle » de la loi fondamentale.

Le parti Force Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) prend place dans le débat en cours sur une révision de la Constitution du 11 décembre 1990. À travers une déclaration de presse lue ce 5 janvier 2023 au siège de la formation politique à Cotonou, Paul Hounkpè et les siens réaffirment avec véhémence leur opposition à toute « révision opportuniste et non consensuelle » de la loi fondamentale.

Le FCBE suit avec attention les tractations qui se mènent et susceptibles de conduire vers une deuxième révision de la constitution du 11 décembre 1990 par le régime du président Patrice Talon. Dans la matinée de ce vendredi 5 janvier 2024, les responsables sont sortis de leur mutisme donnant du coup une idée sur leur position dans ce débat qui mobilise toutes les attentions au sein de l’opinion publique générale comme dans la classe politique. Si la constitution du 11 décembre 1990 en elle-même a prévu sa révision, le parti FCBE n’entend pas du tout cautionner une révision pour des intérêts d’un individu ou d’un groupe fait-il savoir à travers une déclaration de presse lue par Rufin Nansounon membre du Bureau Politique. « Tout en prenant acte des engagements du chef de l’État de ne pas briguer un 3e mandat et de la clarification du porte parole du président de l’Assemblée Nationale au sujet des propos tenus par ce dernier lors de la rencontre des présidents des institutions, le parti FCBE réaffirme avec véhémence son opposition à toute révision opportuniste et non consensuelle de la constitution », a-t-il laissé entendre.

Le parti  »Les Démocrates » interpellé

Formation politique de l’opposition mais ne disposant pas les moyens pour ne serait-ce qu’empêcher une révision opportuniste en son temps au parlement, car n’y siégeant pas, la FCBE compte quand même sur son homologue  »Les Démocrates » pour jouer ce rôle. Le parti va donc interpeler le parti LD seul parti de l’opposition au parlement qui avec ses 28 députés à la minorité de blocage. «Sans leur caution aucune révision opportuniste et non consensuelle de la constitution n’est possible», ont rappelé les responsables.

Le parti FCBE n’a pas manqué de lever un coin de voile sur ce qu’il pense de la conduite à tenir au cas où une révision de la loi fondamentale serait à l’ordre du jour. Il invite à cet effet, l’Assemblée Nationale à faire une concertation préalable de l’ensemble de la classe politique au-delà des seuls partis politiques représentés au parlement.

Cette sortie médiatique a été également l’occasion d’inviter les militants à ne s’associer à aucune entreprise dont le but est de rendre effective une révision opportuniste et non consensuelle de la constitution du 11 décembre 1990.

Par Christophe KPOSSINOU