Pas réfractaire à l’idée d’une révision de la constitution, mais un regard interrogateur sur le timing (Tribune)

Nous sommes à l’aube d’une période décisive pour l’avenir de notre nation. La démocratie, ce précieux système que nous chérissons, repose sur un équilibre délicat de pouvoirs et un engagement envers la volonté du peuple. C’est cette démocratie qui nous appelle aujourd’hui à la vigilance et à l’engagement.

Chers concitoyens,

Terrien,ne,s

Chers libéraux

Nous sommes à l’aube d’une période décisive pour l’avenir de notre nation. La démocratie, ce précieux système que nous chérissons, repose sur un équilibre délicat de pouvoirs et un engagement envers la volonté du peuple. C’est cette démocratie qui nous appelle aujourd’hui à la vigilance et à l’engagement.

Il nous a été signalé que notre gouvernement prévoit de réviser le code électoral et la Constitution. N’oublions pas les circonstances controversées de précédentes modifications législatives et les troubles qu’elles ont engendrés. Ces événements doivent nous servir d’avertissement : les réformes capitales ne doivent jamais être le monopole d’un seul parti,d’une seule administration.

Nous sommes témoins d’un pouvoir de plus en plus isolant et de décisions unilatérales. Aujourd’hui, la presse nous informe d’une détermination sans faille du Chef de l’État à procéder à une révision constitutionnelle, seulement deux ans avant la fin de son mandat. Cela doit susciter en nous une réflexion profonde. Pourquoi maintenant ? Quels sont les enjeux ? Je m’engage à élucider ces questions et à vous tenir informés.

Toutefois, ne soyons pas réfractaires à l’idée d’une révision constitutionnelle par principe. Le refus systématique de changement peut être perçu comme un refus de progresser. Cependant, il est impératif que ces changements ne soient pas dictés par une poignée de politiciens, mais qu’ils résultent d’une concertation avec le peuple, pour le peuple.

Dans les jours à venir, je vous convierai à des discussions et des débats sur cette question. C’est ensemble que nous devons façonner l’avenir de notre pays, dans un esprit de transparence et de démocratie participative.

Soyez assurés de mon engagement sans faille pour la sauvegarde de notre Constitution et le respect de nos institutions démocratiques. Votre voix compte, votre participation est cruciale.

Prenez soin de vous et de notre démocratie.

#prosperonsensemble

Richard Boni Ouorou 

Président du mouvement libéral

Gentleman, Richard Boni Ouorou dit merci aux populations de Djougou, Parakou, Kandi, et Banikoara après son accueil triomphal

Pour son comeback sur sa terre natale après un long moment d’absence, Richard Boni Ouorou a eu droit à tous les honneurs. A sa descente dans le septentrion, enfants, adolescents, jeunes, vieux, vieilles, hommes et femmes se sont massivement mobilisés pour accueillir triomphalement leur « fils adoré’.

Pour son comeback sur sa terre natale après un long moment d’absence, Richard Boni Ouorou a eu droit à tous les honneurs. A sa descente dans le septentrion, enfants, adolescents, jeunes, vieux, vieilles, hommes et femmes se sont massivement mobilisés pour accueillir triomphalement leur « fils adoré’.

Et si cette grande marque de sympathie est la résultante de ses nombreuses actions sociales à leurs endroits, Richard Boni Ouorou a tenu à dire à nouveau merci à ces derniers.

En bon gentleman, le président du mouvement Libéral a, pour une énième fois, témoigné sa gratitude aux populations du septentrion pour l’accueil.

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« Je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers chaque citoyen de Djougou, Parakou, Kandi et Banikoara qui m’a chaleureusement accueilli lors de ma récente visite. Votre hospitalité exemplaire est la preuve irréfutable que la fraternité et le dialogue sont le socle de notre avenir commun, une fondation inébranlable face aux forces de division qui guettent », a t-il écrit ce lundi 22 janvier 2024.

Touché par cet amour, Richard Boni Ouorou a pris l’engagement de  » poursuivre le dialogue engagé » avec chaque fils et fille du pays peu importe sa couleur politique.

Et de conclure par un appel à l’esprit de solidarité : « L’implication de chacun est le pilier sur lequel repose notre ambition collective pour un avenir radieux pour tous. C’est ce qui forge l’esprit de solidarité indéfectible qui doit nous habiter, peu importe les circonstances. Solidarité envers ceux qui souffrent, solidarité envers nos frères et sœurs contraints à l’exil, solidarité envers nos compatriotes emprisonnés injustement pour leurs opinions politiques’.

M.A

Bénin : Richard Boni Ouorou rabat le caquet aux intoxicateurs, manipulateurs et apprentis sorciers

Richard Boni Ouorou cloue le bec à ses détracteurs. Face à la manipulation orchestrée par de jeunes désoeuvrés et autres personnalités politiques tapis dans l’ombre, suite à une récente sortie; le président du mouvement Libéral a fait une importante mise au point ce lundi 22 janvier 2024.

Richard Boni Ouorou cloue le bec à ses détracteurs. Face à la manipulation orchestrée par de jeunes désoeuvrés et autres personnalités politiques tapis dans l’ombre, suite à une récente sortie; le président du mouvement Libéral a fait une importante mise au point ce lundi 22 janvier 2024.

A travers un message publié sur son canal officiel, il a réitéré que ses « mots reflètent ses convictions les plus profondes », plaidant au passage pour « une justice équitable pour chaque citoyen, sans exception ni compromission ».

Le philanthrope président de la fondation Terrien.ne a ensuite rappelé ses nombreuses initiatives pour faciliter la libération des prisonniers politiques, notamment l’envoi de signatures au cabinet du président Talon. Et si ses initiatives ont produit plus ou moins de succès, il a appelé la jeunesse et toutes les couches à s’unir pour « combattre avec ardeur toutes les formes d’injustice, pour notre époque et pour celles à venir ».

En attendant, Richard Boni Ouorou exprime sa compassion à l’endroit de tous ceux et celles qui souffrent le martyr sous le régime de la rupture.  » Solidarité envers ceux qui souffrent, solidarité envers nos frères et sœurs contraints à l’exil, solidarité envers nos compatriotes emprisonnés injustement pour leurs opinions politiques ».

Messieurs, les intoxicateurs, manipulateurs et autres apprentis sorciers, ne péchez plus donc.

M.A

Ouorou is back ! Djougou, Banikoara, et le nord Bénin ont tremblé

Il est là ! Après plusieurs années d’absence sur sa terre natale, Richard Boni Ouorou a regagné son pays.

Il est là ! Après plusieurs années d’absence sur sa terre natale, Richard Boni Ouorou a regagné son pays. Tard dans la soirée du jeudi dernier, l’homme a foulé le nord Bénin. 

Population en liesse, insomnie dans le camp adverse 

Un retour triomphal. Richard Boni Ouorou a été accueilli en héros et avec tous les honneurs. Comme si elles attendaient impatiemment ce moment, les populations sont massivement sorties pour accueillir leur « fils ». De Djougou à Banikoara en passant par les autres contrées du nord Bénin, les populations sont restées jusqu’à tard dans la nuit pour réserver un accueil chaleureux à l’homme. Personne ne voulait rater ce moment magique. La joie se lisait sur chaque visage avec des slogans héroïques qui accompagnaient chaque pas du président de la fondation Terriennes.

Pour les populations, il y a avait comme un espoir qui renaissait avec le retour d’un philanthrope qui malgré la distance n’a cessé de poser des actions pour leur mieux-être.

A l’accueil chaleureux des populations, il faut ajouter les bénédictions des rois Kpetoni et Bêhanotê, qui ont reçu leur fils au palais royal de Djougou cité des Kpetonis.

En mode gratitude, Richard Boni Ouorou a tenu à dire merci au tout Puissant à travers une prière. Et s’adressant plus tard, aux populations, il n’a pas caché son émotion. Puis remerciant chacun, il a adressé un message d’union et de prospérité.

Ce retour au bercail de Richard Boni Ouorou intervient quelques semaines après le lancement du mouvement politique Libéral.

D’où cette inquiétude doublée d’une insomnie criarde dans le champ adverse.

M.A

Invectives, querelles personnelles, débats stériles : Urgence de rompre avec ces pratiques, plaide Richard Boni Ouorou

Pour son message de nouvel an au peuple béninois, Richard Boni Ouorou a appelé à rompre avec les pratiques anormales en politique. Pour lui, les invectives, les querelles personnelles et autres n’ont plus leur raison d’être. Pour le  bien-être de nos concitoyens et le développement durable de notre pays, le président du mouvement Libéral  indique que la politique doit être un forum de discussion rationnel, où les idées et les visions s’entrecroisent pour forger les meilleures solutions aux défis que nous affrontons. « Nous, terriens et libéraux, plaidons pour une politique de l’idéologie constructive, où nos valeurs – liberté, égalité, solidarité – sont le moteur d’un développement harmonieux et équilibré »

 

Pour son message de nouvel an au peuple béninois, Richard Boni Ouorou a appelé à rompre avec les pratiques anormales en politique. Pour lui, les invectives, les querelles personnelles et autres n’ont plus leur raison d’être. Pour le  bien-être de nos concitoyens et le développement durable de notre pays, le président du mouvement Libéral  indique que la politique doit être un forum de discussion rationnel, où les idées et les visions s’entrecroisent pour forger les meilleures solutions aux défis que nous affrontons. « Nous, terriens et libéraux, plaidons pour une politique de l’idéologie constructive, où nos valeurs – liberté, égalité, solidarité – sont le moteur d’un développement harmonieux et équilibré ».

Terrien,ne,s cher(es) libéraux.

Compatriotes béninoises et béninois.

Dans un moment aussi critique que celui que traverse notre nation, il est de notre devoir, en tant que représentants, porte-parole du peuple à divers niveaux et artisans de l’avenir commun, de transcender les querelles personnelles et les invectives stériles pour se concentrer sur l’essentiel : le bien-être de nos concitoyens et le développement durable de notre pays.

Il est, en effet, décevant de constater que, trop souvent, le débat politique dérive vers des joutes verbales centrées sur des individus plutôt que sur les problématiques réelles que rencontrent nos compatriotes. La politique, mes chers compatriotes, ne devrait pas être une arène où s’affrontent des ego, mais plutôt un forum de discussion rationnel, où les idées et les visions s’entrecroisent pour forger les meilleures solutions aux défis que nous affrontons.

Nous, terriens et libéraux, plaidons pour une politique de l’idéologie constructive, où nos valeurs – liberté, égalité, solidarité – sont le moteur d’un développement harmonieux et équilibré. Face au chômage, à l’insécurité, aux crises agricoles et aux défis économiques tels que l’inflation, nous avons le devoir de proposer des stratégies concrètes, innovantes et adaptées aux réalités de notre époque.

Le temps est venu de réorienter le discours politique vers l’avenir, de réapprendre à parler de solutions avant de parler des hommes. Nous devons nous rassembler autour d’un objectif commun : l’épanouissement de chaque citoyen et la prospérité de notre nation. Cela implique de mettre en place des politiques qui favorisent l’emploi, qui garantissent la sécurité et la justice pour tous, qui soutiennent nos agriculteurs et qui maîtrisent l’économie pour le bénéfice de tous, et non d’une élite.

Je vous invite donc, chers collègues, à rejoindre cet effort de refondation politique. Oublions les querelles passées et regardons ensemble vers l’avenir. Construisons un dialogue productif, fondé sur le respect mutuel et l’ambition partagée pour notre pays. C’est par ce changement d’attitude que vous honorerez le mandat que vous ont confié vos électeurs et que vous répondrez aux attentes légitimes de notre peuple.

Ensemble, relevons les défis avec courage et clairvoyance. Ensemble, bâtissons un avenir où chaque citoyen trouvera sa place et pourra contribuer, à sa mesure, à la grandeur de notre nation.

Je vous remercie et prenez soin de vous.

Très bonne fête à tout chacun dans le confort de vos foyers et que l’avenir soit davantage radieux et lisible pour toutes et tous.

Vivre notre pays et que Dieu nous protège.

Richard Boni Ouorou ❤️

Président des terriens et libéraux.

Sortie médiatique de Talon, ses rapports avec Les Démocrates, le mouvement ‘‘Libéral’’: Richard Boni Ouorou en parle

Si la désillusion des citoyens béninois envers les formations politiques est de plus en plus actée, il est aussi vrai qu’ils restent en attente de représentants plus légitimes qui partagent mieux leurs réalités et aspirent à des améliorations réelles de leurs conditions. Le Mouvement Ligue d’initiative bénévoles pour l’éducation la réflexion et l’action libérales LIBERAL porté par Richard Boni Ouorou nait dans ce contexte et suscite moult intérêts. Si pour les uns, il reflète la diversité politique malgré les acerbes critiques contre le régime actuel, il pourrait être bien venu parce que impensé jusque là de la vie politique. Pour d’autres, il donne d’espérer un nouvel aperçu de la conduite politique, de ses pratiques et de ses décisions. LIBERAL, l’interface cognitive pour un cadrage différent non clivant et ambitieux de la vie politique au Bénin? nous en saurons plus dans cet entretien exclusif conduit par Pesce HOUNYO que son président accorde à notre média.

Si la désillusion des citoyens béninois envers les formations politiques est de plus en plus actée, il est aussi vrai qu’ils restent en attente de représentants plus légitimes qui partagent mieux leurs réalités et aspirent à des améliorations réelles de leurs conditions. Le Mouvement Ligue d’initiative bénévoles pour l’éducation la réflexion et l’action libérales LIBERAL porté par Richard Boni Ouorou nait dans ce contexte et suscite moult intérêts. Si pour les uns, il reflète la diversité politique malgré les acerbes critiques contre le régime actuel, il pourrait être bien venu parce que impensé jusque là de la vie politique. Pour d’autres, il donne d’espérer un nouvel aperçu de la conduite politique, de ses pratiques et de ses décisions. LIBERAL, l’interface cognitive pour un cadrage différent non clivant et ambitieux de la vie politique au Bénin? nous en saurons plus dans cet entretien exclusif conduit par Pesce HOUNYO que son président accorde à notre média.

Pesce HOUNYO : Monsieur Boni Ouorou au-delà des polémiques et des suspicions, sans aucune ambiguïté clarifiez nous la position du mouvement dit libéral que vous venez avec vos amis de lancer à Dassa par une formation ?

Je vous remercie pour cette opportunité de clarifier la position du mouvement Libéral sur l’échiquier politique béninois. Nous sommes conscients de la confusion qui peut être causée par la complexité du paysage politique. Cependant, je tiens à souligner que notre mouvement Libéral n’est ni de l’opposition, ni de la mouvance. Nous sommes indépendants, nous n’adhérons à aucune faction et nous ne collaborons pas directement avec l’une ou l’autre.

Nous sommes une alternative. Nous proposons une voie différente par rapport à ce qui a été vu et vécu jusqu’à présent dans notre pays. Nous ne sommes pas un simple mouvement politique, nous sommes un mouvement de changement, d’évolution et de progrès. Notre objectif n’est pas de combattre les autres partis, mais de proposer une nouvelle manière de penser et de faire de la politique. Notre positionnement libéral se base sur le respect des libertés individuelles, la défense du libre-échange et de l’initiative privée. Nous croyons fermement que l’avenir de notre pays réside dans la capacité de chaque Béninois à réaliser ses rêves et à contribuer à la prospérité collective. C’est cette vision libérale qui guide notre action quotidienne et qui forme le cœur de notre programme.

Nous ne sommes pas un mouvement de l’opposition ou de la mouvance, nous sommes le mouvement de l’alternative. Nous sommes le mouvement de ceux qui croient en une politique différente, qui aspirent à un avenir meilleur pour le Bénin et qui sont prêts à agir pour le réaliser. Nous sommes le mouvement de tous ceux qui n’acceptent pas le statu quo et qui veulent construire un avenir différent pour notre pays, un avenir fondé sur les principes libéraux de liberté, d’égalité et de prospérité pour tous. C’est donc avec fierté et détermination que nous assumons notre position unique sur l’échiquier politique béninois. Un positionnement qui n’est ni de l’opposition, ni de la mouvance, mais qui est résolument tourné vers l’avenir et la réalisation des aspirations du peuple béninois.

Il persiste quand même une part d’ambiguïté autour de vos actions ? Récemment, vous avez dit à mon micro que le président Yayi avait le droit de prendre la tête du parti d’opposition Les Démocrates et nous avons pensé que vous étiez proche de ce parti pour lequel il ne faut pas l’oublier vous avez appelé à voter et à qui vous avez fait don d’une enveloppe financière en guise de contribution et là vous dites que vous n’êtes pas avec eux ?

Je comprends parfaitement que certaines de nos actions puissent prêter à confusion. Permettez-moi donc de vous rendre plus claire notre position.

De mes actions pour les législatives à quand j’ai affirmé que le président Yayi avait le droit de prendre la tête du parti d’opposition ‘‘Les Démocrates’’, je n’exprimais pas un soutien à ce parti ou à ses actions. J’énonçais un principe fondamental de la démocratie : celui de la liberté d’association et du droit pour chaque citoyen, quel qu’il soit, d’occuper une position de leadership dans un parti politique s’il en a le soutien. Ce n’était pas une déclaration d’allégeance, mais une défense des principes démocratiques et des droits civiques qui sont au cœur de notre action. C’est en cela que réside notre libéralisme : dans la défense sans faille des droits et des libertés individuelles, quelles que soient les personnes ou les partis concernés.

Cela ne signifie pas que nous partageons les idées ou les actions des Démocrates, ou de tout autre parti politique. Notre mouvement Libéral est indépendant et se distingue par son refus de s’enfermer dans les clivages traditionnels de l’échiquier politique. Nous ne sommes ni de l’opposition, ni de la mouvance. Nous sommes une alternative, une voie différente. Je tiens à être très clair : notre engagement est envers le peuple béninois et l’avenir de notre pays. Nous n’avons pas de lien formel ou informel avec Les Démocrates ou tout autre parti. Nous sommes guidés par notre vision libérale et notre détermination à construire un Bénin meilleur. J’espère que ces explications ont permis de dissiper toute ambiguïté autour de nos actions et de notre positionnement. Notre objectif est et restera toujours de servir les Béninois et de défendre leurs droits et leurs libertés.

Il n’est pas question d’exiger que le président Yayi abandonne la scène politique pour céder la place à la jeunesse. Il est important de reconnaître avant tout l’importance des principes démocratiques. Si le président Yayi jouit du soutien du peuple et respecte les prérogatives de la Constitution, il est tout à fait en droit d’occuper la position qu’il détient. Cependant, après une décennie de service dévoué et de sacrifices importants, il est certainement évident que des vacances bien méritées et une retraite confortable, financées par les contribuables, seraient bienvenues. Cette réflexion est une parenthèse, mais l’avenir se construit avec les acteurs du présent que nous sommes.

Je crois fermement en l’importance du renouveau en politique. L’avenir est entre les mains de la jeunesse, et il est crucial que nous ayons l’opportunité de façonner notre futur et celui de notre nation. La jeunesse apporte des idées innovantes, une énergie renouvelée, une vision contemporaine du monde, ainsi qu’une perspective unique sur les défis et les opportunités que notre pays doit saisir.

Le mouvement Libéral que je représente est le symbole de cette aspiration au renouveau et à l’innovation. Nous entendons insuffler un nouveau dynamisme à la scène politique béninoise, donner une voix à la jeunesse et mettre en place des politiques qui répondent aux aspirations des générations à venir.

Une fois encore, il ne s’agit pas de demander à une personne ou à un parti politique de se retirer. Il s’agit plutôt de promouvoir une politique qui est inclusive, qui respecte les droits et les libertés de chacun, et qui œuvre pour l’avenir de notre pays. C’est dans cette optique que notre mouvement Libéral travaille sans relâche chaque jour.

Avant de finir, que pensez-vous du discours sur l’Etat de la nation du chef de l’Etat Patrice Talon prononcé le jeudi 21 décembre 2023 ?

Merci pour votre question. Pour commencer, il faut rappeler que nous sommes très conscients de la part sacrificielle du rôle d’un chef et que malgré plusieurs erreurs, Patrice Talon joue son rôle. Aussi, écoutons-nous les commentaires de compatriotes et nous sommes conscients que quelque part, sous son impulsion le pays n’a pas stagné et que dans bien de domaines les choses évoluent.

Toutefois, il reste indéniable que nous sommes confrontés à des défis conséquents, et c’est là justement que je trouve cela préoccupant que le gouvernement soit plus intéressé par des statistiques abstraites que par les difficultés concrètes auxquelles nos concitoyens font face quotidiennement. En effet, l’inflation et le chômage sont des réalités tangibles qui affectent de manière tragique la vie de nos concitoyens. Les jeunes, particulièrement, ressentent une peur légitime face à une situation sécuritaire qui semble de plus en plus préoccupante. Et pendant ce temps, il semble que le gouvernement actuel regarde ailleurs, se félicitant de chiffres qui, à mon avis, ne reflètent pas la réalité de la vie de bon nombre de nos concitoyens. Je m’interroge sur la validité de ces données, sachant que de nombreux Béninois ne sont pas enregistrés au fichier d’état civile et ne disposent d’aucun moyen d’identification. C’est comme si on comparait des pommes et des oranges. Le Président Talon, à mon avis, gagnerait à s’immerger davantage dans la réalité de son pays plutôt que de se fier à des modèles de gouvernance qui peuvent fonctionner en France, mais qui ne sont pas nécessairement adaptés à notre contexte.

Pour ne pas qu’on en parle, le chef a voulu allumer un contre-feu en parlant des éléphants blancs de son prédécesseur, mais le mal est profond et même cette stratégie ne nous a pas empêché de nous pencher sur son bilan. Il n’a pas réussi à nous dévier je dirai.

Concernant la situation au Niger, il semble qu’une prise de conscience est en cours. Le gouvernement actuel semble comprendre que la gouvernance au 21e siècle ne se fait plus par la force avec impulsivité, mais plutôt avec la tête froide, le recul nécessaire, la stratégie pour saisir la première fenêtre d’opportunité qui s’offre à soi. Toutefois, il reste à voir si ces leçons seront retenues et mises en pratique.

En résumé, il y a encore beaucoup à faire au Bénin avant de pouvoir se reposer sur des données statistiques et de se laisser emporter par une certaine forme d’arrogance. Et je pense que la première étape consiste à se rapprocher de la réalité de nos concitoyens, pour mieux comprendre leurs besoins et leurs attentes.

Le Chef de l’Etat rappelle de façon insistante l’héritage de son prédécesseur Yayi Boni, Patrice Talon a t-il besoin politiquement de procéder ainsi et est ce que cette posture n’entretient pas selon vous le malaise politique découlant de leur inimitié… cela n’alimente t-il pas de fait une polarisation de la vie politique rendant difficile l’émergence d’autres acteurs ?

Il est indéniable que des tensions ont émergé entre l’ancien président Yayi Boni et le président actuel. Ces tensions ont eu des répercussions considérables sur notre nation, et ont malheureusement affecté la vie quotidienne de nombre de nos concitoyens. Certains ont subi des préjudices du simple fait de leur association présumée avec l’ancien président Yayi Boni. C’est un constat qui englobe des individus tels que Madame Madougou, Joël Aïvo et d’autres, qui semblent avoir subi les conséquences de cette situation complexe. Tout comme moi, certains ont été étiquetés de manière non justifiée comme partisans de l’ancien président Yayi Boni. Il est regrettable que l’ancien président Yayi Boni n’ait pas réussi jusque là à rééquilibrer le rapport de force. Cette situation a mené à des luttes silencieuses et à des exils forcés pour des individus comme l’ancien ministre Djenontin, des conséquences qui ne devraient jamais découler d’une divergence politique.

Il nous faut revisiter les objectifs de notre lutte, et choisir humblement des personnes capables de mener à bien cette mission avec efficacité. Notre peuple mérite mieux que d’être pris en otage par des dissensions politiques entre deux amis. Il est temps de mettre un terme à cette situation qui est le produit d’un divorce peut-être précipitée entre ces deux anciens amis. Nous devons tous nous unir pour le bien de notre nation et avenir se construit avec les hommes du présent.

Monsieur Ouorou Un mot de fin ?

Pour finir madame, je tiens à exprimer ma plus profonde gratitude à mon équipe dévouée ainsi qu’aux pionniers de ce mouvement. C’est grâce à leur détermination et à leur engagement que nous sommes ici aujourd’hui. Je voudrais également rappeler à chacun d’entre vous, chers citoyens et citoyennes, la singularité de l’initiative que nous avons entreprise. Pour la première fois dans l’histoire de notre nation, un mouvement politique a pris le temps et les ressources nécessaires pour former ses membres fondateurs aux principes de son idéologie, en l’occurrence le libéralisme. Mais nous sommes allés encore plus loin.

 

Nous avons mis en place un manifeste, un phare idéologique unique, qui guide nos actions et nos intentions. Cela illustre l’innovation que nous apportons à la scène politique. Nous œuvrons pour structurer de manière significative l’espace politique et pour faire progresser le débat politique dans notre pays qui, je dois le dire, a largement stagné depuis l’instauration de la démocratie. Dans le passé, notre politique a été axée sur les personnes. Nous pensons qu’il est temps de transcender cela. Nous devons concentrer notre énergie et notre attention sur les idées, sur les principes, sur les actions qui peuvent réellement faire avancer notre pays. Nous sommes ici pour changer la donne, et je suis convaincu que, ensemble, nous le ferons.

Source : Reporter Bénin Monde

« Lettres au président Talon et autres écrits » : nouveau bijou littéraire de Richard Boni Ouorou 

Et de deux pour Richard Boni Ouorou ! L’homme vient de sortir son deuxième chef d’oeuvre littéraire .

 Intitulé « Lettres au président Talon et autres écrits »

Et de deux pour Richard Boni Ouorou ! Après « Projet pour un Bénin Démocratique : une option gagnante pour sortir de la pauvreté et de la corruption », paru en mai 2020, l’homme vient de sortir son deuxième chef d’oeuvre littéraire.

Intitulé « Lettres au président Talon et autres écrits », ce deuxième ouvrage de Richard Boni Ouorou est le fruit de plusieurs mois de recherche assidue et d’analyse approfondie.

Pour l’auteur, ce travail s’inscrit dans le prolongement de ses efforts pour comprendre, expliquer et proposer des solutions aux défis auxquels fait face, son pays le Bénin.

Ce qu’il faut retenir « Lettres au président Talon et autres écrits »,

S’inscrivant dans une perspective critique et constructive, cet ouvrage met en lumière les défis actuels du Bénin, un pays riche en potentiel mais dont les citoyens souffrent encore des séquelles du néocolonialisme, du néopatrimonialisme et de la démocrature.

L’auteur privillégie des lettres ouvertes adressées au Président Patrice Talon, publiées dans divers journaux béninois entre mars 2020 et février 2022, pour aborder ces questions.

« Ces lettres, qui sont à la fois explicatives, analytiques et souvent critiques, offrent une perspective unique sur les enjeux fondamentaux du Bénin – notamment l’ordre démocratique, la corruption institutionnelle, les manoeuvres électoralistes, l’importance d’une presse libre, les failles de l’idéologie néolibérale, le développement global, les droits de l’Homme et la création de richesses, la croissance économique au-delà du PIB, et bien d’autres thèmes », précise Richard Boni Ouorou.

Et pour lui, « Lettres au président Talon, n’est pas simplement un recueil de lettres, c’est avant tout un appel au dialogue et à l’action. « C’est un appel à transcender les divisions et à œuvrer pour le progrès réel et la justice sociale. C’est un appel à embrasser une démocratie véritable, qui évolue et s’autoconstruit tout en restant sous surveillance, qui favorise l’égalité politique des citoyens et qui est gérée par des dirigeants doués et éclairés », avance l’auteur.

Face à cela, Richard Boni Ouorou invite les uns et les autres à le lire, à le partager, à en discuter, et à le reoindre dans cette quête de vérité et de justice.

M.A

 

9 milliards.pour construire l’hôtel de ville de Cotonou pendant que les écoles manquent de tables et salles de classe : Richard Boni Ouorou crie « hélouééé » et invite le gouvernement à une meilleure gestion des ressources

Cela fait désormais plusieurs années que je m’efforce de défendre une gouvernance intelligente et efficace, adaptée à nos besoins et réalités spécifiques. L’avenir de notre nation est intrinsèquement lié à la qualité de notre éducation actuelle. Récemment, lors d’un conseil des ministres, le gouvernement de Monsieur Talon a exprimé son

Terrien,ne,s

Cela fait désormais plusieurs années que je m’efforce de défendre une gouvernance intelligente et efficace, adaptée à nos besoins et réalités spécifiques. L’avenir de notre nation est intrinsèquement lié à la qualité de notre éducation actuelle. Récemment, lors d’un conseil des ministres, le gouvernement de Monsieur Talon a exprimé son intention de construire une mairie à Cotonou, pour un coût total de 9 milliards de nos francs . J’ai été stupéfait!

Dans un pays où la pauvreté est omniprésente, où nos jeunes diplômés peinent à trouver un emploi décent, où nos enseignants sont traités de manière déplorable, où de nombreux villages sont privés d’électricité, où nos écoles manquent de tables et de salles de classe, où l’accès à l’eau potable n’est pas garanti pour tous, où les hôpitaux manquent d’infrastructures adéquates, à l’image du plus grand centre hospitalier du Bénin (le CNHU), le gouvernement a décidé de dépenser 9 milliards pour une mairie déjà existante et fonctionnelle.

Si un tel projet est réalisé sous vos yeux, et que vous restez silencieux, alors vous aurez accepté le gaspillage de nos précieuses ressources pour des projets inutiles et insultants. Vous aurez approuvé une gestion imprudente de notre pays, une gestion qui va à l’encontre de nos aspirations véritables et profondes.

Il semblerait que Monsieur Talon préfère améliorer les lieux de travail de ses amis maires plutôt que d’améliorer les conditions de vie de ses concitoyens, comme il a préféré dépenser des milliards pour aménager son lieu de travail alors qu’en face il y a un hôpital qui manque de moyens et de plateaux techniques modernes.

Il y a quelques jours, notre Fondation a été appelée au secours pour doter une école de tables et bancs ainsi que d’infrastructures afin de permettre aux enfants de suivre des cours dans des conditions minimales.
Nous avions répondu à l’appel dans la limite de nos moyens. Mais je me révolte de voir comment Patrice Talon et son gouvernement se déconnectent du peuple dans un mépris total.
Une telle approche démontre un manque flagrant d’engagement envers le peuple.

Il est urgent que nous élevions notre voix et exigions une répartition plus équitable des richesses, une meilleure gestion de nos ressources. Nous ne pouvons rester silencieux face à une telle injustice. Nous devons revendiquer un meilleur accès à l’éducation, à l’emploi, à l’électricité, à l’eau potable…

Bonne semaine à vous !

Issa Richard Boni Ouorou ❤️

Comprendre la Vertu et la Dignité dans « Le Prince » de Machiavel : Une Approche Pragmatique de la Politique (Opinion)

Dans « Le Prince », une œuvre majeure du philosophe politique italien Niccolò Machiavel, deux concepts clés sont introduits : « Dignitas » et « Virtu ».

Comprendre la Vertu et la Dignité dans « Le Prince » de Machiavel : Une Approche Pragmatique de la Politique

Terriens, terriennes.

Dans « Le Prince », une œuvre majeure du philosophe politique italien Niccolò Machiavel, deux concepts clés sont introduits : « Dignitas » et « Virtu ».

« Dignitas » peut être compris comme la capacité de l’Homme à naviguer dans son destin, même face à des crises et des défis imprévus. Au lieu de se contenter d’observer passivement son environnement, Machiavel soutient que l’Homme doit embrasser une vie d’action et d’engagement, qu’il appelle »vita activa ». Il doit confronter, avec dignité, la fortune – un terme que Machiavel utilise pour désigner les forces qui échappent à notre contrôle. Nous devons nous efforcer de maintenir une certaine maîtrise de notre vie, même dans un monde imprévisible et souvent indomptable.

C’est ici que le concept de « Virtu » entre en jeu. Machiavel l’utilise pour décrire les qualités personnelles et les compétences nécessaires pour réussir en politique. Pour Machiavel, « Le Prince doit être capable de s’adapter aux caprices de la fortune. Il ne doit pas s’éloigner du bien s’il le peut, mais il doit être également prêt à entrer dans le mal s’il y a nécessité ». Autrement dit, un dirigeant vertueux doit être capable de mettre en œuvre des politiques efficaces, tout en étant conscient que des forces extérieures peuvent toujours menacer ses actions les plus vertueuses.

La vertu, dans la pensée de Machiavel, est plus pragmatique que morale. Parfois, pour le bien de la cité, il est nécessaire que le prince agisse d’une manière qui pourrait être contraire à certaines valeurs morales traditionnelles.

Machiavel, dans sa réalité politique, ne voit pas une nature humaine intrinsèquement bonne ou mauvaise. Il considère que les actions des individus sont déterminées par leurs circonstances et opportunités. Les motivations sont souvent dictées par les intérêts personnels. De ce fait, le prince, tout comme les institutions, doit être soumis à des contrôles appropriés pour éviter la corruption et garantir le service du bien commun.

En somme, Machiavel met en avant une vision politique réaliste et pragmatique, où l’efficacité peut parfois primer sur la moralité traditionnelle. Le prince peut être amené à utiliser la manipulation, la tromperie ou même la violence pour assurer la stabilité de son règne. Cette perspective peut sembler dure, mais elle souligne la complexité et les défis inhérents à la gouvernance politique.

Et vous, qu’en pensez-vous?

Issa Boni Richard Ouorou ❤️

Bénin : Richard Boni Ourou félicite Boni Yayi et décrypte son arrivée à la tête du parti Les Démocrates

Richard Boni Ouorou réagit à l’élection de Boni Yayi à la tête du parti Les Démocrates. A travers un message publié sur ses canaux offciels, il lui a adressé ses féliciations, avant d’en tirer les leçons.  

Richard Boni Ouorou réagit à l’élection de Boni Yayi à la tête du parti Les Démocrates. A travers un message publié sur ses canaux officiels, il lui a adressé ses félicitations, avant d’en tirer les leçons.  

« J’ai appris ce soir, avec un sentiment partagé, l’élection de l’ancien Président Boni Yayi à la tête du Parti Les Démocrates. Pour beaucoup d’entre vous, c’est une élection surprenante et une attitude étrange. Je comprendrais et vous avez tout à fait raison. Mais il y a une chose qui se dégage et qui est très intéressante : c’est la nouvelle responsabilité politique qui l’incombe devant le peuple béninois.

Pendant longtemps, le Président Boni Yayi a émis des reproches à l’encontre de son successeur sur sa gestion du pays, sur les questions des libertés et de droits, sur la situation des détenus politiques et des exilés.

Ses reproches et dénonciations sont tout à fait légitimes et largement partagés par beaucoup de nos compatriotes.

Mais il se disait aussi, qu’il ne dispose pas de moyens de pression politiques pour mener son combat. Aujourd’hui, en prenant la tête du plus grand parti d’opposition, il jouit désormais de la légitimité qu’il faut pour mener son combat. Ne pas le faire ou ne pas le réussir sera alors une trahison pour les béninois et les béninoises qui placeront tant d’espoir et d’espérance en sa personne. Le moment venu, il devra rendre compte et présenter un bilan d’exercice.

Je voudrais donc ici lui dire toutes mes félicitations et lui rappeler combien les béninois sont attentifs à ses actes et s’impatientent de le voir faire évoluer les nombreux sujets politiques qui semblent rangés : sortir nos frères et sœurs emprisonnés, pacifier la scène politique, garantir le droit à tous les béninois de participer à l’animation de la vie politique, sans risque d’exil et d’arrestations etc…

Encore une fois, félicitations au nouveau président et que nos ondes positives l’accompagnent tout au long de son mandat.

Prenez soin de vous, »

Issa Boni Richard Ouorou