2ème Edition du Prix du Gouvernement Ouvert Local: Social Watch Bénin dévoile les résultats, le sacre de la Commune de Nikki

Au détour d’une cérémonie grandiose riche en couleurs, les responsables de Social Watch Bénin ont dévoilé à Cotonou les résultats de la 2ème édition du Prix du Gouvernement Ouvert Local. C’était le mardi 24 septembre 2024 devant le directeur du cabinet du ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale.

Vitrine touristique de renommée internationale, Nikki la capitale de la  Gaani est la commune vainqueur de la deuxième édition du Prix du Gouvernement Ouvert Local. C’est ce que l’on retient des résultats dévoilés par l’expert en décentralisation Franck Kinninvo, président de la commission d’évaluation lors de la cérémonie de remise des prix.

Nikki est suivie respectivement des communes d’Avrankou, de Djidja, de Bonou ainsi que de Ouinhi.

L’Initiative Commune Ouverte de Social Watch Bénin financé par le Fonds régional pour la démocratie en Afrique (Ardf) du département d’Etat américain, a pour objectif de renforcer l’application des principes du gouvernement ouvert. Elle a permis aux administrations communales, aux élus et aux citoyens de s’engager ensemble dans un processus de transparence, de redevabilité et de participation citoyenne, a fait savoir Rigobert Orou Ganni, président de Social Watch Bénin.

Le maire de la commune de Nikki recevant le premier prix

Une reconnaissance des efforts fournis

La cérémonie de remise des prix a connu la participation remarquable de Émile Gnonlonfoun, Directeur de cabinet du ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale, de Brinille Ellis Chargée d’Affaires de l’Ambassade des États-Unis près le Bénin ainsi que les représentants des 22 communes participantes.

Il s’agit « d’une reconnaissance des efforts fournis d’une part, par nos communes pour améliorer leur mode de gouvernance et faire du gouvernement ouvert une réalité, d’autre part par les Cellules de Participation Citoyenne pour la croissance des actions d’influence des politiques au niveau local. », a précisé Rigobert Orou Ganni.

Les communes impactées

Grace à l’Initiative Commune Ouverte, Social Watch Bénin a réussi à contribuer de façon significative au développement des communes. C’est ce qu’il y a lieu de comprendre du point des réalisation fait par la Chargée d’Affaires de l’Ambassade des États-Unis près le Bénin Brinille Ellis. Elle cite entre autres, la rénovation du marché Avokanzo à Djidja, la construction du centre de santé de Dasso dans la commune de Ouinhi, la création du Conseil Municipal des enfants de Nikki…

Un ordinateur portable, un accès à la fibre optique, un trophée, une attestation de participation. Tels sont entre autres les présents reçus par les lauréats sous le regard du Directeur de cabinet Émile Gnonlonfoun pour qui « Cette cérémonie marque une étape importante dans la promotion de la transparence, de la redevabilité et de la participation citoyenne au niveau local au Bénin ».

Par Christophe KPOSSINOU

Journée africaine de lutte contre la corruption : Message de Social Watch Bénin au Président de la République

L’Union africaine a désigné le 11 juillet comme Journée africaine de lutte contre la corruption pour commémorer l’adoption de la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption (CUAPLC)

A SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU BENIN

A L’OCCASION DE LA CELEBRATION DE LA HUITIEME JOURNEE AFRICAINE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

L’Union africaine a désigné le 11 juillet comme Journée africaine de lutte contre la corruption pour commémorer l’adoption de la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption (CUAPLC).

Le Bénin fait partie des quarante-huit (48) États membres de l’Union africaine qui ont ratifié la Convention et entrepris la mise en place de mesures de lutte contre la corruption telles que la criminalisation de la corruption par le biais de diverses législations, la création d’institutions et leur engagement dans des initiatives de prévention de la corruption.

L’année 2023 a marqué les vingt (20) ans de l’adoption de la CUAPLC et son évaluation qui a mis en évidence les principaux défis à relever et proposé des domaines d’intervention pour la prochaine décennie afin de mettre en œuvre la Convention de manière efficace. L’un des défis qui a été identifié est l’inadéquation du système de dénonciation qui empêche les citoyens de signaler les cas de corruption et de « tirer la sonnette d’alarme ». En reconnaissance du rôle des lanceurs d’alerte, la Journée africaine de lutte contre la corruption 2024 est commémorée sous le thème : « Mécanisme de protection efficace des lanceurs d’alerte : Outil essentiel dans la lutte contre la corruption ».

L’article 5, paragraphe 5, de la Convention oblige les États Parties à adopter des mesures législatives et autres pour protéger les lanceurs d’alerte ainsi que les témoins dans les cas de corruption et d’infractions assimilées, y compris la protection de leur identité.

En outre, l’article 5, paragraphe 6, oblige les États Parties à adopter des mesures qui garantissent aux citoyens de pouvoir signaler les cas de corruption sans crainte de représailles.

Malheureusement « l’abrogation de la loi de 2011-20 portant lutte contre la corruption, partiellement remplacée par des dispositions introduites dans le Code Pénal et par la loi sur le Haut-Commissariat à la Prévention de la Corruption, laisse subsister des lacunes par rapport aux bonnes pratiques et aux engagements internationaux souscrits par le Bénin : absence de protections suffisantes pour les lanceurs d’alerte, pas de régime juridique des conflits d’intérêt, un cadre très insuffisant pour les déclarations de patrimoine ».[1]

Le thème de la présente édition de la Journée africaine de lutte contre la corruption vient donc à point nommé pour le Bénin.

Convaincu que les lanceurs d’alerte doivent être protégés à tout prix, Social Watch Bénin, Section nationale en formation de Transparency International réitère son exhortation à Son Excellence Monsieur le Président de la République à améliorer le cadre juridique et institutionnel de lutte contre la corruption pour assurer :

une protection maximale des lanceurs d’alerte,

un régime adéquat relatif aux conflits d’intérêt, et

un cadre légal efficace de déclaration de patrimoine auquel seront aussi soumis, les personnalités politiques et hauts-fonctionnaires, au-delà de l’obligation constitutionnelle déjà existante qui s’applique à un nombre très restreint de décideurs politiques (le Président de la République et les membres du Gouvernement) ;

Spécifiquement à la protection des lanceurs d’alerte, Social Watch Bénin invite le Gouvernement à :

mettre en place une législation efficace sur la protection des lanceurs d’alerte ;

développer des systèmes de dénonciation anonyme efficaces et indépendants pour lutter contre la corruption ;

soutenir les lanceurs d’alerte pour promouvoir la lutte contre la corruption.

Nous vous assurons de notre plus haute considération.

Pour Social Watch Bénin

Le Président du Conseil d’Administration

Rigobert OROU GANNI

[1] Rapport du Fonds Monétaire International : « Diagnostic de la Gouvernance au Bénin » de février 2023, page 9.

Répression des infractions liées au non-respect du code de la route: Social Watch Bénin invite policiers et populations à collaborer pour une coproduction de la sécurité

Les cas de violences policières constatés dans la répression des infractions liées au non-respect du code de la route inquiètent les membres de Social Watch Bénin. À travers un communiqué parvenu à notre rédaction et signé du président du Conseil d’Administration Rigobert Orou Ganni, l’organisation de la

Les cas de violences policières constatés dans la répression des infractions liées au non-respect du code de la route inquiètent les membres de Social Watch Bénin. À travers un communiqué parvenu à notre rédaction et signé du président du Conseil d’Administration Rigobert Orou Ganni, l’organisation de la société civile béninoise constate et dénonce des  »bavures qui porte gravement atteinte à l’image » de la Police Républicaine et qui  »peuvent annihiler tous les efforts déployés par le gouvernement pour faire face à la menace grandissante de l’insécurité dans notre pays ». Elle lance donc l’appel à une collaboration entre la police et les populations pour une coproduction de la sécurité. Lire ci-dessous l’intégralité du communiqué.

Rigobert Orou Ganni, président du Conseil d’Administration de Social Watch Bénin

COMMUNIQUE DE SOCIAL WATCH BENIN 

Depuis quelques jours, Social Watch Bénin observe que dans plusieurs localités de notre pays, d’inquiétants actes violant le droit à l’intégrité physique et morale des populations sont posés par certains fonctionnaires de la police républicaine en raison du non-respect du code de la route en général et celui du port de casque en particulier.

Ces bavures qui portent gravement atteinte à l’image de notre police, pourtant appelée à collaborer avec les populations pour la coproduction de la sécurité, ont suffisamment défrayé la chronique, occasionnant chez les

populations une forte indignation et de vives réactions par endroits. Elles pourraient à la longue mettre à mal la collaboration entre la population et la police dans le cadre de la coproduction de la sécurité et notre vivre-ensemble.

Au demeurant, dans le contexte sécuritaire fragile dans la sous-région où le maintien de la sécurité, la prévention de tout acte attentatoire à la cohésion nationale et l’existence d’une police communautaire constituent des enjeux vitaux pour le pays, ces actes sont de nature à entamer la confiance des populations à l’égard des forces de défense et de sécurité et peuvent potentiellement annihiler tous les efforts déployés par le gouvernement pour faire face à la menace grandissante de l’insécurité dans notre pays. Au regard de cette situation qui mérite de la part des autorités de notre pays au plus haut niveau, la prise de décisions fortes et hardies aux fins de décourager dans le rang de la police républicaine de telles déviances et pour faire redorer le blason de l’Institution, Social Watch Bénin, tout en lançant un vibrant appel à toutes les citoyennes et tous les citoyens afin qu’ils se conforment aux lois et respectent les attributs et commis de l’Etat d’une part, mais aussi et surtout, pour protéger leur vie d’autre part:

fustige les comportements de ces agents de la police républicaine qui ne font pas honneur à leur corporation,

invite tout agent de la police à faire preuve de professionnalisme dans l’accomplissement de sa noble mission.

Enfin, Social Watch Bénin salue les sanctions prises par la hiérarchie policière et les instances judiciaires à l’encontre des auteurs de certains cas de violences décriées et les encourage à faire en sorte que le respect des droits humains soit une priorité pour tout citoyen en charge de rendre un service public.

Fait à Cotonou, le 16 Avril 2024 

Pour Social Watch Bénin, 

Le Président du CA 

Rigobert Orou Ganni

Merci de télécharger le Communiqué de Social Watch Bénin


 

Social Watch Bénin: Nouvellement élu président, Rigobert Orou Ganni prend service

Le nouveau président du Conseil d’Administration de Social Watch Bénin est officiellement entré dans ses fonctions. Rigobert Orou Ganni puisque c’est de lui qu’il s’agit a reçu le témoin des mains de Blanche Sonon son prédécesseur. C’était dans la soirée de ce jeudi 11 avril 2024 au cours d’une cérémonie de passation de service qui s’est déroulée à Cotonou.

Le nouveau président du Conseil d’Administration de Social Watch Bénin est officiellement entré dans ses fonctions. Rigobert Orou Ganni puisque c’est de lui qu’il s’agit a reçu le témoin des mains de Blanche Sonon son prédécesseur. C’était dans la soirée de ce jeudi 11 avril 2024 au cours d’une cérémonie de passation de service qui s’est déroulée à Cotonou.

Par Christophe KPOSSINOU

Une nouvelle ère s’ouvre à la tête de Social Watch Bénin ! Après deux mandats de trois ans à la tête de cette organisation de la Société de civile Béninoise, Blanche Sonon a passé service à Rigobert Orou Ganni comme nouveau président du Conseil d’Administration de 21 membres. Elu en Assemblée Générale le mercredi 27 mars 2024 conformément aux textes, l’homme est rentré dans la plénitude de ses fonctions ce jeudi 11 avril 2024 pour conduire pour les trois ans à venir les destinées de ce réseau d’organisation de la société civile au Bénin.

Dignité, intégrité…

Améliorer la cohésion au sein du personnel du Secrétariat Exécutif, améliorer la visibilité accrue du réseau sur l’échiquier national, améliorer le mécanisme d’exploitation et de gestion des connaissances en vue de capitaliser les acquis au profit du plus grand nombre…Tels sont pour ne citer que ceux-là les grands chantiers qu’entend amorcer Rigobert Orou Ganni en tant que président du Conseil d’Administration du Social Watch Bénin a-t-il fait savoir dans son discours de prise de service. Ce mandat, Rigobert Orou Ganni le veut « inclusif et compétitif pour un Social Watch Bénin plus fort et bien gouverner sous la bannière du triple saut dignité, intégrité et redevabilité ayant pour socle le havre du savoir et du partage entre tous les membres »

Forte participation des anciens

La cérémonie de passation de service a connu la participation des différents membres provenant des différents départements du Bénin, mais également réhaussée par la présence des anciens présidents dont Gustave Assah et Huguette Aplogan. C’est le moment pour Blanche Sonon la présidente sortante de revenir sur le bilan de sa gouvernance. Blanche Sonon va par la suite souhaiter un bon vent au nouveau président élu et les autres membres du Conseil d’Administration et inviter tous les autres membres à l’accompagner pour l’atteinte des objectifs.

Il est à noter que l’Assemblé Générale ayant consacrée l’élection de Rigobert est la 15ᵉ dans la vie de l’organisation. Elle était placée sous le thème Acte uniforme de l’Ohada relatif au système comptable des entités à but non lucratif (SYCEBNL) : Quelles implications pour les organisations de la société civile au Bénin ?

Conseil d’Administration de Social Watch Bénin mandature 2024-2027

Président : Rigobert OROU GANNI

Vice-Président : Pascaline GBAGUIDI

Secrétaire Générale : Nourou ADJIBADE

Secrétaire Général Adjoint : Arsène HOUNTONDJI

Trésorier Général : Romain AHUIAN AGOSSOU

Trésorier Général Adjoint : Carole TESSI

Responsable à l’Organisation : janvier ADEBOLA

Responsable équité-Genre : Sadia ADEBIYI

Responsable à l’Information : Moussa Boni BOUKARI MADOUGOU

ADMINISTRATEURS DE ZONE

Alibori : Blaise IDOHOU

Atlantique : Franck SEDJRO

Borgou : ELHADJI BOUEYE Nadia

Donga : Safiou AFFO BALAGNI

Atacora : Brigitte PROMABA

Couffo : Solange ZOTTO

Collines : Expédit de SOUZA

Littoral : Bienvenu ZOSSOU

Ouémé : Abel DJOSSA

Mono : André FANOUKPE

Plateau : Wilfried LEGBA

Zou : Sylvain TOSSOU

COMITÉ DE CONTRÔLE

Poste 1 : Augustin KASSA

Poste 2 : Charlemagne KASSIFA