Bénin : Roch Gnahoui David nommé à la Cour des comptes

L’ex doyen de la Faculté des droits et sciences politiques (Fadesp) atterrit à la Cour des comptes. Roch C. Gnahoui DAVID  a été nommé Président de la Chambre du contrôle et du jugement des comptes de l’Etat, en Conseil des ministres du mercredi 16 mars 2022.

L’ex doyen de la Faculté des droits et sciences politiques (Fadesp) atterrit à la Cour des comptes. Roch C. Gnahoui DAVID  a été nommé Président de la Chambre du contrôle et du jugement des comptes de l’Etat, en Conseil des ministres du mercredi 16 mars 2022.

Et ce « Sur proposition du président de cette institution, après la prise de l’ordonnance instituant ses Chambres ; et avis du Comité faisant office de Conseil supérieur des Comptes », précise le conseil des ministres. :

Avocat au Barreau du Bénin, Roch Gnahoui David  est Membre fondateur du parti Union progressiste, et président du Groupe de réflexions alternatives et perspectives (Grap).

Manassé AGBOSSAGA

Violences à Tchaourou, Savè,..: Le Grap condamne et invite les acteurs à privilégier la paix

Le Groupe de réflexions alternatives et perspectives (GRAP) n’est pas longtemps resté silencieux aux dernières violences enregistrées dans les communes de Tchaourou, Savè. A travers un communiqué signé de son président Roch Gnahoui David et dont Kpakpato Médias a reçu copie, le Grap a condamné ces douloureux évènements. Pour le Grap, chaque acteur politique doit donner du sens à son engagement en faveur de la Nation en priorisant la paix. Nous vous proposons l’intégralité du communiqué.

« LA PAIX : UN IMPERATIF DEMOCRATIQUE

Depuis quelques semaines, des groupes organisés commettent des actes d’une violence tout aussi rare qu’inadmissible sur les personnes et sur les biens dans certaines de nos villes en tentant ainsi de remettre en cause les points marqués par la cohésion sociale et la lutte contre la pauvreté. La destruction et la déprédation gratuite de biens privés et publics, notamment les actes d’incendie de propriété privée, de sièges de commissariat d’arrondissement, de blocage de voies publiques, de rançonnement de la population font partie d’une stratégie générale de trouble à l’ordre public et de déstabilisation de la cohésion nationale. La résistance déclarée par certains aux réformes ne saurait s’extraire de la légalité et de la démocratie. La construction de la paix est un impératif démocratique dans les Etats comme le nôtre, appelé à renoncer à toute facilité et à toute complaisance, afin d’offrir pour chaque citoyen l’opportunité d’une vie meilleure dans un monde apprivoisé par les forces organisées. La construction de la paix n’appelant aucune condition ni discussion, le GRAP convie chaque acteur politique et chaque citoyen à donner du sens à son engagement en faveur de la Nation en renonçant et en condamnant ces violences regrettables. La démocratie n’a d’autre raison ni finalité que d’être un dialogue institué. Il est de la responsabilité des responsables politiques d’en faire la solution de tout, pour tous et partout.

Vive la démocratie,

Vive la paix,

Vive le Bénin,

POUR LE GRAP, le Président. Roch Gnahoui DAVID« 

Roch David Gnahoui : « Au Bénin, tout le monde opine sur tout »

La capacité du béninois à tout comprendre au point de se prononcer sur tous les sujets s’observe abondamment sur les réseaux sociaux, dans la rue ou lors des débats. A l’occasion d’une sortie médiatique effectuée le jeudi 3 janvier dernier au Chant d’oiseau de Cotonou, Roch David Gnahoui est revenu sur cet état de chose. Il s’est notamment interrogé sur la capacité du béninois à tout connaitre et à tout comprendre pour opiner sur tous les sujets…

La capacité du béninois à tout comprendre au point de se prononcer sur tous les sujets s’observe abondamment sur les réseaux sociaux, dans la rue ou lors des débats. A l’occasion d’une sortie médiatique effectuée le jeudi 3 janvier dernier au Chant d’oiseau de Cotonou, Roch David Gnahoui est revenu sur cet état de chose. Il s’est  notamment  interrogé sur la  capacité du béninois à tout connaitre et à tout comprendre pour opiner sur tous les sujets.

Abordant « la transmutation profonde des mentalités » alors qu’il développait le thème « Le Bénin: la conviction d’une reconstruction en lien avec un développement irréversible », Roch David Gnahoui s’est étonné de cette particularité béninoise où chacun se comporte comme un sachant dans tous les domaines.

« Au Bénin,  une particularité a toujours étonné et étonne encore, c’est le statut de sachant de tout le monde. Tout le monde opine sur tout,  en tant que sachant,  en tant qu’intellectuel,  économiste, juriste,  politique », lance t-il.

S’il reconnait que l’Homme est doté de facultés qui font de lui un être capable d’apprécier ou de raisonner, Roch David Gnahoui souligne toutefois que cela entraîne parfois  une confusion. 

«  Certes ce qui fait l’essence de l’homme est son aptitude à raisonner, sa capacité à compatir. Mais on dit tout.  On expose tout.  On défend tout. On conteste tout,  et à la fin on ne comprend plus rien », fait observer le Professeur de Droit et membre de l’Union progressiste.

Une vérité qui ne plaira sans doute pas  à tous les sachant du 229.

Manassé AGBOSSAGA

Roch David Gnahoui : « Le Bénin Révélé va devenir le Bénin élevé, célébré »

On connaissait le slogan ‘‘Bénin Révélé’’, « made Patrice Talon ». Mais désormais, il faudra également faire avec le slogan ‘‘Bénin élevé, Bénin célébré’’. Son inventeur: le président du parti Alternative citoyenne.

En effet, le professeur Roch David Gnahoui a annoncé ce slogan   lors de la cérémonie d’adhésion de six mouvements ou associations au parti Alternative citoyenne tenue ce samedi 25 août 2018 à Majestic Gbégamey.

Visiblement très confiant de la concrétisation et du succès du Programme d’actions du gouvernement (Pag), le président du parti Alternative citoyenne a prédit la transformation du slogan ‘‘Bénin Révélé’’ en ‘‘Bénin élevé, Bénin célébré’’.

« Le Bénin Révélé va devenir le Bénin élevé. Le Bénin révélé va devenir le Bénin célébré », a-t-il rassuré  avant d’ajouter « nous sommes sur la bonne voie ».

Roch David Gnahoui a précisé que cette voie passe par l’union des fils et filles du 229.

Loin de son appel à  l’union, il est à se demander ce que pensera Patrice Talon de ce nouveau slogan proposé par l’un de ses  plus fidèles alliés.

Manassé AGBOSSAGA

Levée de l’immunité parlementaire de Djènontin, Bako, Hinnouho: Les clarifications technique et juridique de Roch Gnahoui David

Aux côtés de Luc Sossa, secrétaire général de l’alliance des Forces démocratiques unies,  Roch Gnahoui David a échangé avec les hommes des médis sur un sujet d’actualité juridique au parfum politique.

Le président du parti Alternative Citoyenne a effectué une sortie médiatique ce jeudi 26 juillet 2018 au chant d’oiseau de Cotonou. Un seul sujet évoqué à l’occasion : la levée de l’immunité parlementaire de Valentin Djènontin, Idrissou Bako, et Atao HinnouHo. Loin des polémiques, Roch Gnahoui David a apporté des clarifications technique et juridique réfutant au passage la thèse d’un acharnement politique contre ces derniers.

Manassé AGBOSSAGA

Aux côtés de Luc Sossa, secrétaire général de l’alliance des Forces démocratiques unies,  Roch Gnahoui David a échangé avec les hommes des médis sur un sujet d’actualité juridique au parfum politique. Le conférencier s’est alors limité aux aspects technique et juridique de la levée d’immunité parlementaire des trois députés de la minorité parlementaire.

Dans une explication aux allures de présentation de cours sur le concept de l’immunité, le président du parti Alternative Citoyenne et professeur de droit a fait savoir que l’Immunité parlementaire  consacrée par  l’article 90  de la constitution  offre une double immunité, à savoir   « une certaine irresponsabilité parlementaire », et une « inviolabilité parlementaire ».

Il explique que l’irresponsabilité parlementaire est une immunité de fond, fonctionnelle, relative à  la fonction du député par rapport aux sessions. Roch Gnahoui David  ajoute que cette immunité protège le député contre les poursuites en raison d’une opinion, et le met totalement à l’abri de toute poursuite pénale, de toute action civile même après l’expiration de son mandat.

Quant à l’inviolabilité parlementaire, le président du parti Alternative Citoyenne souligne que cette immunité se situe au niveau de  la procédure et vise les activités paras du député. Il explique que toute mesure coercitive exige la levée de son immunité par ses collègues, l’autorisation de l’assemblée.

Et comme pour  illustrer que la levée de l’immunité de Bako, Djènontin et Hinnouho s’inscrit dans ce cadre, l’avocat à la cour déclare « Le député ne répond de ses actes que lorsque l’on envisage systématiquement le cas d’une inviolabilité parlementaire… Les privilèges  ne peuvent pas exister de façon quasi absolue »

Mais, pas synonyme de condamnation

Dans la pratique, le conférencier a martelé que la levée de l’immunité parlementaire n’est pas synonyme de condamnation. Il explique à cet effet que le travail fait par les députés n’est pas une décision de justice, mais juste un préalable.

« La levée de l’immunité parlementaire ne présume pas la culpabilité du député…Le travail qui se fait à l’Assemblée nationale n’est qu’un travail préalable… La présomption d’innocence est encore là… La levée de l’immunité parlementaire n’est pas une condamnation »,  clarifie   t-il.

Pour lui, cette étape donne plutôt l’occasion à la justice de faire  son travail, d’écouter les présumés mis en cause, de décider de les poursuivre ou non.

Et là-dessus, le professeur de droit salue le choix fait par les députés du Bmp de lever l’immunité parlementaire de leurs collègues pour la manifestation de la vérité, malgré le rapport défavorable de la commission Gbian.

Pour lui, cette commission ne peut faire office de justice pour rendre une décision qui lave l’honneur des présumés mis en cause.

«La commission qui a été mise en place,  même si cette commission estime que les charges ne sont pas suffisantes, ce comité ne peut pas faire office de juge. Ce comité n’est pas un ensemble de magistrats. Le comité spécial n’a pas l’opportunité des poursuites. On risque de tout confondre et ce serait grave », explique t-il avant d’ajouter  « Sur le plan juridique, il n’y a pas d’acharnement politique. Il n’y a pas de récupération politique. Sur le plan technique, il n’y a pas lieu de parler d’acharnement politique…

Cette levée devait être considérée comme une logique de l’application de l’égalité de tous les citoyens devant la loi. Nul n’est au dessus de la loi.

Dans un état de droit et de démocratie, la levée d’une immunité parlementaire   ne saurait pas conséquent être perçue comme un fait extraordinaire, un fait sensationnel ».

Dans son développement, le conférencier  n’a pas manqué de préciser que le cas de Valentin Djènontin ouvre la voie à une procédure plus complexe en fonction de son titre de ministre par rapport aux faits reprochés.

Des précisions qui donnent un autre sens au débat sur la levée de l’immunité des trois députés de l’opposition.