Négociations Gouvernement/Syndicat : Zounon dénonce les absences répétées de Wadagni, il apparait illico presto

Une réaction sèche qui a eu le mérite de déplacer le ministre des Finances de son somptueux bureau. En effet, après les critiques du Sg de l’Unstb, Romuald Wadagni qui visiblement n’avait pas  du temps pour participer aux négociations gouvernement syndicat s’est trouvé un laps de temps pour faire son apparition rapide à l’Infosec…

Habitué à se réfugier dans les quatre coins de son ministère, et à déléguer son directeur de cabinet aux différentes  activités, le ministre de l’Economie et des finances a eu pour son compte hier jeudi 22 février 2018. Absent à l’ouverture de la 1ère session ordinaire  de la  Commission nationale permanente de concertation et de négociation collective Gouvernement/Centrales et Confédération syndicales, comme à l’accoutumée, Romuald Wadagni a été sévèrement critiqué par le secrétaire général de l’Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (UNSTB). « Le ministre des finances n’est jamais là. Il n’assiste pas à nos débats. C’est le super ministre.  C’est lui qui est au-dessus de tous les autres ministres.  Il y a un problème.  Ça  pose d’abord un problème de cohésion gouvernementale.  J’insiste pour que les autres fois surtout sur la question des enseignants,  le ministre des finances soit là.  Nous sommes des partenaires sociaux, nous nous devons du respect mutuel.  Si le ministre des finances était là,  j’allais lui dire que même si je ne suis pas bavé de diplôme comme lui,  j’ai eu la chance de négocier avec son père.  Donc à travers mon âge,  il me doit du respect et il le doit à la République », s’est plaint Emmanuel Zounoun à l’ouverture des travaux.

Une réaction sèche qui a eu le mérite de déplacer le ministre des Finances de son somptueux bureau. En effet, après les critiques du Sg de l’Unstb, Romuald Wadagni qui visiblement n’avait pas  du temps pour participer aux négociations gouvernement syndicat s’est trouvé un laps de temps pour faire son apparition rapide à l’Infosec.

Le jeune ministre des Finances se faisait donc désirer.

Manassé AGBOSSAGA