Bénin- Narcisse Tomèty demande un abattement des salaires politiques et dénonce

Simon Narcisse Tomèty plaide pour l’abattement des salaires politiques au Bénin. L’Institutionnaliste a fait cette demande dans une tribune intitulée  ‘‘Le bien commun et le sacrifice proportionnel pour une sortie de crise de la vie chère au Bénin : 21 propositions de justice sociale’’.

Simon Narcisse Tomèty plaide pour l’abattement des salaires politiques au Bénin. L’Institutionnaliste a fait cette demande dans une tribune intitulée  ‘‘Le bien commun et le sacrifice proportionnel pour une sortie de crise de la vie chère au Bénin : 21 propositions de justice sociale’’.

C’est au point 19 que Simon Narcisse Tomèty  a recommandé  un abattement des salaires politiques pour soulager les peines des populations face à la cherté de la vie.

L’ancien Directeur de l’Ecole la Nouvelle Conscience précise que cet abattement des salaires doit toucher les ministres, les cabinets ministériels, sans oublier le président de la République.

Pour le Professeur Tomèty, il faut «  procéder à un abattement des salaires politiques de 50% pour tous les rangs ministériels, de 60% pour le rang préfectoral et les cabinets ministériels et de 60% pour le président de la République ».

 

L’universitaire avance que « le sacrifice proportionnel est une expression de la justice sociale et d’attachement à l’exemplarité des chefs » et ajoute que « c’est dans les moments de crise qu’on reconnaît les grands serviteurs des peuples, c’est-à-dire les vrais chefs, les vrais managers, les vrais leaders et les vrais porteurs d’espérance »

 Simon Narcisse Tomèty : « Le Bénin fait partie des rares pays africains dont les salaires politiques sont inconnus du peuple »

Dans son appel,  Simon Narcisse Tomèty n’a pas manqué de dénoncer  le flou qui entoure les salaires politiques au Bénin.

« L’opacité qui entoure les salaires politiques justifient une bonne partie des crises sociales. Le Bénin fait partie des rares pays africains dont les salaires politiques sont inconnus du peuple », a-t-il fustigé  avant de lancer,  «Il y a lieu de publier les décrets des salaires politiques et politico-administratifs sur le site du gouvernement »

Pour lui, il  s’agira ainsi « de sortir du champ des secrets d’État, les salaires politiques »

Le Gouvernement de la Rupture est donc doublement interpelé…

 Manassé AGBOSSAGA

Bénin- Face à la cherté de la vie: un président de parti d’opposition demande à Talon de « réduire les salaires politiques »

C’est un secret de polichinelle. Les béninois (ses) font face à la cherté de la vie même si la crise paraît mondiale. Une augmentation des prix des produits de première nécessité s’observe dans les marchés et les béninois (ses) éprouvent  de plus en plus des difficultés à joindre les deux bouts.

C’est un secret de polichinelle. Les béninois (ses) font face à la cherté de la vie même si la crise paraît mondiale. Une augmentation des prix des produits de première nécessité s’observe dans les marchés et les béninois (ses) éprouvent  de plus en plus des difficultés à joindre les deux bouts.

Invité sur l’émission 90 minutes pour convaincre de la radio nationale, le dimanche dernier, le président du parti d’opposition Grande solidarité républicaine (GSR) n’a pas manqué d’interpeller le pouvoir de la Rupture, adressant au passage une demande pressante au chef de l’Etat pour faire face à la cherté de la vie.

Bénin- Face à la cherté de la vie: un président de parti d’opposition demande à Talon de « réduire les salaires politiques »
Antoine Guédou, président du GSR, « « La solution à la cherté de la vie, aujourd’hui, le président Patrice Talon doit avoir le courage de réduire les salaires politiques »

Pour Antoine Guédou, le président Talon doit toucher aux portefeuilles des ministres, députés, maires, et autres personnes occupant des fonctions politiques.

« La solution à la cherté de la vie,   aujourd’hui,  le président Patrice Talon doit avoir le courage de réduire les salaires politiques. Il doit réduire les salaires politiques. Il faut commencer par-là, réduire le train de vie de l’Etat », a-t-il recommandé.

Visiblement déçu par les salaires politiques sous la Rupture, le président du GSR qui avait soutenu le candidat Patrice Talon à la présidentielle  de 2016, avant de prendre ses distances avec le candidat devenu président,  lance, « Je suis politique mais je ne ferai pas ce qu’il fait »..

‘‘Agbonnon’’ appréciera !!!   

 Manassé AGBOSSAGA