CRIET : plusieurs présumés cybercriminels déposés en prison

Encore de nouveaux clients pour la prison civile d’Akpro-Missérété. 24 présumés cybercriminels y ont été déposés après présentation au procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET),

Encore de nouveaux clients pour la prison civile d’Akpro-Missérété. 24 présumés cybercriminels y ont été déposés après présentation au procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), rapporte le quotidien Le Matinal.

En réalité, ils étaient au total 31 personnes à passer devant Mario Mètonou, mardi 04 juillet dernier, après leur interpellation par l’Office central de la cybercriminalité (Ocrc). Après audition, 24 ont finalement été placés sous mandat de dépôt à la prison civile de Missérété, en attendant leur procès.

La traque des cybercriminels au Bénin se poursuit donc.

M.A

Bénin : Liste des suppléants retenus au concours de recrutement de 150 fonctionnaires au profit de la direction générale des douanes

Le directeur général des Douanes a, à travers un communiqué en date du vendredi 2 juin 2023, publié la liste des suppléants retenus au concours de recrutement de 150 fonctionnaires au profit de la direction générale des douanes au titre de l’année 2022. Alain Hinkati invite les suppléants retenus à prendre part à la visite médiale au centre médico-social

Le directeur général des Douanes a, à travers un communiqué en date du vendredi 2 juin 2023, publié la liste des suppléants retenus au concours de recrutement de 150 fonctionnaires au profit de la direction générale des douanes au titre de l’année 2022. Alain Hinkati invite les suppléants retenus à prendre part à la visite médiale au centre médico-social de la garnison de Cotonou le lundi 5 juin 2023 à 06 heures . Ci-dessous la liste.

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Recrutement militaire spécial: Voici la date et lieux de la phase sportive

Dans le cadre du concours de recrutement militaire spécial sur titre pour le compte de l’année 2023, il sera procédé dans la période du Vendredi 09 au Dimanche 11 juin 2023 à la sélection de jeunes filles et de jeunes gens âgés de 18 à 30 ans préalablement enregistrés lors de la phase d’inscription.

Dans le cadre du concours de recrutement militaire spécial sur titre pour le compte de l’année 2023, il sera procédé dans la période du Vendredi 09 au Dimanche 11 juin 2023 à la sélection de jeunes filles et de jeunes gens âgés de 18 à 30 ans préalablement enregistrés lors de la phase d’inscription.

Cette sélection se déroulera dans les chefs-lieux des douze (12) département et consistera en une course à pied sur une distance de 6Km pour les filles et 8Km pour les garçons. Le rassemblement des candidats est prévu pour 06 heures dans chaque département sur les points indiqués dans le communiqué ci-joint

Peut être une image de texte

Peut être une image de texte qui dit ’Le calendrier de passage des Communes sera affiché dans les préfectures. Aussi, le Chef 'Etat-major général informe-t-il que, tout candidat ou indívidu auteur ou coauteur de tricherie de quelque nature que ce soit, pendant cette épreuve sportive, sera disqualifié et mis la disposition du Directeur Général de la Police républicaine pour des poursuites judiciaires conformément aux textes en vigueur. ΑΝΑΑΔΟD GERCAL Général de Brigade Fructueux Chef d' Etat-major général A.GBAGUIDI’

Source : Gouv Bénin

 

 

Montée du Djihadisme dans le nord Bénin : Ouorou écrit à Talon, lire son diagnostic et ses propositions

Nos conceptions respectives du développement sont différentes, mais je ne peux vous reprocher d’être volatile. Vous vous êtes convaincu que le néolibéralisme est un tremplin absolu pour la croissance du Bénin et vous dirigez le pays en conséquence. Bien qu’enlaidie par les entorses aux droits de l’Homme, dont votre gouvernement est responsable, votre constance est assez remarquable à ce sujet.

Monsieur Patrice TALON

 

Président de la République

 

Présidence de la République du Bénin

 

Palais de la Marina, Cotonou-Bénin

 

Objet:      Le Bénin à l’heure du djihadisme : en être efficacement protégé grâce à un État progressiste et responsable.

 

Monsieur le Président,

 

Nos conceptions respectives du développement sont différentes, mais je ne peux vous reprocher d’être volatile. Vous vous êtes convaincu que le néolibéralisme est un tremplin absolu pour la croissance du Bénin et vous dirigez le pays en conséquence. Bien qu’enlaidie par les entorses aux droits de l’Homme, dont votre gouvernement est responsable, votre constance est assez remarquable à ce sujet.

 

Rassurez-vous, Monsieur le Président, l’objectif n’est pas de peindre en noir vos actions, même si par le passé, mes critiques et autres propositions ont été lues et comprises sur la défensive. De manière constructive et explicative, je voudrais plutôt, cette fois-ci, m’employer à vous suggérer quelques pistes de solutions pour désamorcer une crise — une autre — en devenir au sein de notre société. Cette crise qui menace la stabilité, la sécurité et l’économie du Bénin (sans lui être propre), c’est celle produite par l’extrémisme religieux de type djihadiste.

 

Ailleurs en Afrique, particulièrement chez nos voisins, la réponse traditionnelle des gouvernements aux actes motivés par cette idéologie pro-violence a été strictement militaire, mais sans grands succès. On peut tout simplement en retenir que face à la réalité sociologique complexe du djihadisme, ces opérations simplement réactives et policières sont déficientes et inefficaces. Elles n’appréhendent pas le phénomène dans sa globalité, excluant notamment sa genèse. De surcroît, la répression militaire ne fait souvent que déplacer le problème, au sens propre, dans la mesure où les groupuscules radicalisés vont s’installer dans les pays limitrophes, là où ils sentent qu’ils sont moins entravés dans la réalisation de leurs « devoirs ». Le Nord du Bénin, on le sait, fait partie des régions choisies. Ai-je besoin, Monsieur le Président, de vous rappeler ce qui s’est passé au Parc national de la Pendjari et ce qui hante toujours l’aire protégée du Parc W?

 

Bien sûr, le Bénin n’est pas à la veille de basculer politiquement au profit d’un État islamisé. Et, il ne faut pas s’imaginer que je suis parti en croisade contre un supposé grand complot religieux grenouillant dans nos terres. Tous ceux et toutes celles qui me connaissent savent d’ailleurs que j’ai depuis longtemps adopté une manière pluraliste, inclusive et équilibrée, d’envisager les faits sociaux et économiques. La diversité et la liberté sous toutes leurs formes dans le respect du Droit et de la Constitution, font partie de ce que je crois essentiel au progrès du pays. Non, ce qui me préoccupe et qu’il faut que vous l’ayez à l’esprit, Monsieur le Président, c’est cette réalité d’un Bénin coupé en deux (le Nord et le Sud). Une réalité qui n’est pas favorable à l’épanouissement de l’ensemble de la population et, au demeurant, qui est en cause relativement aux percées djihadistes dans les localités septentrionales.

 

Il est clair pour moi que l’orientation néolibérale de vos politiques économiques et de développement a joué dans l’aggravation de ce clivage déjà problématique. Celui d’un Nord qui s’use et se souille les mains aux champs sans possibilité de sortir de sa pauvreté, orphelin de pouvoirs décentralisés qui auraient atténué sa frustration, abandonné par l’État central, de surcroît, exposé aux chants (et aux armes) des sirènes djihadistes. En revanche, nous avons un Sud connaissant une urbanisation inhérente, enclin à ses difficultés évidemment, mais plus diversifié, considérablement plus prospère, et bien à l’abri de la barbarie, tout ceci sous la protection manifeste du pouvoir central surtout avec des autorités étatiques qui y sont établies. J’ai une certitude, vous n’avez pas créé un tel clivage géo-sociologique, Monsieur le Président, vous pensiez même sincèrement, -sauf erreur-, pouvoir changer cette donne historique. Mais par un effet cobra, les conséquences sociales de vos décisions ont été contraires à vos bonnes intentions.

 

Monsieur le Président, je voudrais encore une fois attirer votre attention sur le manque de démocratie, le laisser-faire économique, le bafouement des droits de l’Homme et j’en passe. Je comprends que l’on puisse hausser les épaules chez vos laudateurs politiques, lassés par mes sempiternelles remises en question. Des notions qui s’appliquent à tout sont vides de contenu, prévenait déjà Aristote. J’en suis conscient. Aussi ferai-je maintenant les liens qui s’imposent en vous proposant, Monsieur le Président, une approche globale et des initiatives contextualisées pour contrer le surgissement de l’extrémisme islamique dans notre pays.

 

Il est crucial de ne pas minimiser l’insécurité résultant de la menace djihadiste ; et il est impérieux de bien comprendre son étendue. Afin de dissiper cette insécurité, il est essentiel qu’un État responsable et efficace agisse sur plusieurs fronts, à court, moyen et long termes. Cela implique que votre gouvernement planifie et supervise des mesures en se basant sur quatre axes stratégiques : le dépistage, le contrôle, la prévention et la responsabilisation.

 

Le dépistage est lié à la sécurité nationale et aux renseignements. Il est essentiel d’allouer des ressources financières et logistiques adéquates aux centres, corps et ministères concernés afin de contrer les groupes extrémistes dans leur organisation et leurs projets. Il est crucial d’avoir des capacités de collecte de renseignements, en l’occurrence l’utilisation de drones, la surveillance électronique et des échanges avec les communautés locales. La collaboration avec les instances des pays voisins ainsi qu’avec des organisations internationales est aussi essentielle (vos soutiens diront, que c’est déjà le cas et qu’il existe un canal de transmissions d’informations relatives. Je voudrais néanmoins poser la question suivante: quel est le niveau des relations diplomatiques et fraternelles avec nos voisins pour espérer une franche et spontanée collaboration dans le domaine des renseignements transnationaux ?). Face au djihadisme, un pays de taille modeste comme le Bénin ne peut se priver des informations et du soutien technique que peuvent proposer les grandes agences de surveillance. Pour cela, faudrait-il que nous soyons ouverts à collaborer dans un esprit désintéressé qui met de côté vos intérêts économiques et privilégie la sécurité nationale.

 

Le contrôle fait référence à la gestion de crise sur le terrain par les Forces armées officielles advenant des exactions, méfaits et/ou actes terroristes. Les agents spéciaux et les militaires béninois, par exemple, doivent être réellement en mesure d’intervenir pour sécuriser des périmètres ainsi que pour protéger et sauver les citoyens. Des données, des matériels et équipements en quantité suffisante leur sont nécessaires. Le contrôle implique aussi une présence accrue des forces de sécurité dans les zones les plus touchées par l’insécurité. La mise en place de postes de vérification, notamment à l’orée des passages clandestins et aux frontières, fait partie des moyens rapidement déployables.

 

Autre axe stratégique : la prévention. Celle-ci, Monsieur le Président, n’est pas à négliger, bien au contraire. Par prévention, j’entends la création et la mise en place de mesures sociales et économiques permettant, en amont, de désamorcer les processus de radicalisation (chez les jeunes notamment) et même d’éviter carrément que le terrorisme devienne une option chez des populations isolées.

 

Pour reprendre le cas du Bénin septentrional, et sans jeter le blâme sur les gens exposés aux discours extrémistes — c’est aussi sous la menace de djihadistes armés qu’ils se font embrigader —, la pauvreté, la discrimination, l’exclusion sociale et les frustrations individuelles résultantes qu’on y retrouve sont des facteurs de risque. Qu’on puisse alors y voir davantage de « sympathisants » (de victimes) n’est qu’une question de temps quand la gouvernance continue d’ignorer cette réalité. À l’inverse, un pays est à l’abri du djihadisme lorsque l’État est présent, investit dans l’éducation et dans la formation professionnelle partout sur le territoire. Lorsqu’il travaille à réduire les inégalités socioéconomiques en y créant des opportunités d’affaires, commerciales, des stages, des formules coopératives, etc. Et, il ne s’agit pas toujours d’investir de grosses sommes d’argent. Je pourrais vous parler, Monsieur le Président, du grand impact positif qu’a eu la simple installation d’un lampadaire à énergie solaire dans le petit village de Benahou, à mon initiative.

 

La prévention, c’est donc aussi de développer des infrastructures et des programmes adaptés afin de stimuler les investissements, l’entrepreneuriat local et la création d’emplois gratifiants. Des communautés prospères, instruites et fières de participer à l’essor du pays ne sont pas enclines à prendre le maquis djihadiste.

 

Cela m’amène, en terminant, au quatrième axe qui est en quelque sorte lié au précédent : la responsabilisation. Au sens large, celle-ci renvoie à la prise en main partielle par les communautés de leur développement. Un développement adapté à leurs réalités et soucieux de l’inclusion de tous et de toutes aux projets qui y prennent naissance. Or, cela n’est possible que si l’État accepte une certaine décentralisation. Je rappelle que décentraliser signifie transférer le pouvoir de décision et les ressources du gouvernement central aux autorités locales. Là où les communautés ont des besoins spécifiques, la décentralisation est habituellement bénéfique (principe de subsidiarité).  Même que la gouvernance générale s’en trouve bonifiée par le fait que les citoyens participent activement aux prises de décision un peu partout sur le territoire. Une plus grande efficacité démocratique, donc, et une nette diminution de l’isolement tant collectif qu’individuel, deux antidotes aux poussées extrémistes.

 

Une telle participation économique, civique et politique (en particulier des jeunes) a également un effet bénéfique en termes de cohésion sociale globale. Aidées à faire face aux défis de la vie sans passer par des phases de déprime ou de la violence grâce aux ressources déployées, les populations régionales se sentiront également intégrées à quelque chose de plus vaste, la patrie, ce qui tend à réduire les tensions communautaristes et à faire essaimer des valeurs républicaines et sociales comme le respect du droit et des libertés, la tolérance, l’entraide et l’honnêteté. Tout cela est à considérer sérieusement, ‘’car là où il n’y a pas d’espoirs, il ne peut y avoir d’efforts’’(Samuel Johnson).

 

Avec le respect dû à vos fonctions,

 

Richard Boni OUOROU

 

Politologue et consultant

Bénin : liste des 700 candidats définitivement admis au concours de Police au titre de l’année 2022

Les candidats au concours direct de recrutement de la deuxième vague de sept cents (700) élèves agents de Police au profit de la Police républicaine au titre de l’année 2022 dont les noms suivent, sont déclarés définitivement admis.

COMMUNIQUE RADIO-TELEVISE

Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique communique :

Les candidats au concours direct de recrutement de la deuxième vague de sept cents (700) élèves agents de Police au profit de la Police républicaine au titre de l’année 2022 dont les noms suivent, sont déclarés définitivement admis.

Il s’agit de :  Téléchargez le fichier resultat_concours-police-bénin-2022

Trois personnes meurent d’une intoxication alimentaire à Banikoara

Drame à Banikoara ! Trois habitants de la localité de Kali, dans l’arrondissement de Gomparou meurent d’une intoxication alimentaire. D’après Le Matinal, le drame est survenu le week-end écoulé.

Drame à Banikoara ! Trois habitants de la localité de Kali, dans l’arrondissement de Gomparou meurent d’une intoxication alimentaire. D’après Le Matinal, le drame est survenu le week-end écoulé.

Outre ces trois décès,   une autre victime de cette intoxication alimentaire se trouve dans un état critique. Elle est actuellement prise en charge dans un hôpital situé à Banikoara.

Une enquête a été ouverte pour élucider cette triste affaire.

M.A

Interpellation du gouvernement sur l’accident mortel de Ganvidokpo : Richard Boni Ouorou recadre Nicaise Fagnon et reprécise son appel

Une collision entre un  minibus communément appelé Tokpa Tokpa  et un gros porteur a fait un mort et plusieurs blessés dans l’arrondissement de Djèrègbé à la hauteur de Ganvidokpo, dans la soirée du mercredi 17 mai. Exaspéré par la réédition des cas d’accidents mortels sur les axes routiers, Richard Boni Ouorou s’est empressé d’interpeller le gouvernement. Il a notamment appelé à une politique urgente de transport en commun.

Une collision entre un  minibus communément appelé  »Tokpa-Tokpa’  et un gros porteur a fait un mort et plusieurs blessés dans l’arrondissement de Djèrègbé à la hauteur de Ganvidokpo, dans la soirée du mercredi 17 mai. Exaspéré par la répéition des cas d’accidents mortels sur les axes routiers, Richard Boni Ouorou s’est empressé d’interpeller le gouvernement. Il a notamment appelé à une politique urgente de transport en commun.

« Cet accident qui révèle l’insécurité qui caractérise nos trajets sur les routes béninoises, surtout dans les agglomérations, nous rappelle l’insuffisance ou le manque d’infrastructures capables de permettre une mobilité plus facile et plus sécurisée. Certains de nos compatriotes ont pointé du doigt, et à raison, le manque d’éclairage sur cette voie pourtant très pratiquée compte tenu de l’activité économique des populations de Porto-Novo et environs en lien avec le marché Dantokpa. D’un autre côté, il est de la responsabilité du gouvernement d’organiser, ne serait-ce, qu’en termes de politiques de transports en commun, la mobilité urbaine. En la matière, notre pays manque d’initiatives », avait-il déploré sur sa page Facebook.

Une  réaction, qui visiblement n’est pas du goût de Nicaise Fagnon. En effet, selon la plateforme en ligne, Magazine Jeunes Leaders, le député de la 9è circonscription électorale, membre de la mouvance présidentielle a, sans abordé le fond, critiqué le commentaire de Richard Boni Ouorou sur ce drame, sans toutefois le nommer.

« Donc, il faut faire la « politique » en toute occasion !!… Koooooyi>, aurait commenté Nicaise Fagnon sur le forum WhatsApp dénommé ‘‘Débats parlementaires’’.

Richard Boni Ouorou répond à Nicaise Fagnon

Réponse du berger à la bergère. A travers un message dont Kpakpato Medias a eu copie, le Politologue socio économiste n’a pas tardé à répondre au député de la 9è circonscription électorale.

Avec élégance, il remercie  « l’honorable Fagnon pour l’intérêt » à sa « personne ». Mais, après les civilités, Richard Boni Ouorou envoie des missiles longues portées en direction de l’ancien ministre des Transports de Boni Yayi, depuis le Canada où il se trouve.

« J’ai lu le commentaire  du ‘‘député’’ Nicaise Fagnon relayé par le Magazine jeunes Leaders. Mais dans une moindre mesure, Monsieur Fagnon est disqualifié pour faire ce débat pour avoir été à la tête du ministère des transports et pour  n’avoir  absolument rien fait pour protéger les populations des accidents ou promouvoir la mobilité saine et sécurisée. Je comprends l’exaspération de ce député à me lire tout le temps. Les politiciens et surtout l’option politique qu’il fait et au côté de qui il le fait, est un devoir de soumission. Par conséquent, démissionner du contenu de son mandat et se taire permet de vivre ce qui n’est pas mon cas », fait-il remarquer.

Richard Boni Ouorou justifie son interpellation.

Après cette mise au point, Richard Boni Ouorou justifie et assume  son interpellation du gouvernement. Rappelant que le Bénin est dans un système de « -décentralisation », il soutient que « la responsabilité policière incombe à l’état centrale et non aux communautés décentralisées ».

« Je pointe la responsabilité du gouvernement et la réitère, parce que dans notre système de semi-décentralisation, la responsabilité policière incombe à l’état centrale et non aux communautés décentralisées (mairie). Autrement, j’aurais invoqué la responsabilité du maire ou ses représentants directs », indique t-il, ajoutant que « c’est à l’Etat par extension, la police de prendre des mesures dissuasives telles des patrouilles et autres opérations mobiles ou communicatives pour prévenir et sanctionner les chauffards qui sèment la mort et la désolation sur nos routes ».

La clarification apportée, Richard Boni Ouorou appelle « à la responsabilité du Président Vlavonou, et au parlement, d’exiger des honorables députés, la mise sur pied d’un cabinet avec des exigences strictes de profils pour les membres qui constitueront  lesdits cabinets ».

« Ça permettrait à nos très chers honorables députés pour lesquels j’ai un grand respect, de mieux comprendre leurs mandats, d’appréhender la structure de nos dispositions étatiques, la forme de celles-ci et des régimes politiques subséquents; et surtout prendre la parole sans désemparer », souligne-t-il.

De Fagnon à Vlavonou en passant par le gouvernement, tous apprécieront.

Manassé AGBOSSAGA

Intégralité de sa réponse au député Nicaise Fagnon 

J’ai lu le commentaire « du député » Nicaise Fagnon relayé par le Magazine jeunes leaders.

Je comprends l’exaspération de ce député à me lire tout le temps. Les politiciens et surtout l’option politique qu’il fait et au côté de qui il le fait, est un devoir de soumission. Par conséquent, démissionner du contenu de son mandat et se taire permet de vivre ce qui n’est pas mon cas.

Pour revenir à mon interpellation et la responsabilité du gouvernement évoquée dans mon post en question en lien avec l’accident de porto Novo, je pointe la responsabilité du gouvernement et la réitère, parce que dans notre système de semi-décentralisation, la responsabilité policière incombe à l’état centrale et non aux communautés décentralisées ( mairie). Autrement, j’aurais invoqué la responsabilité du maire ou ses représentants directs

Donc c’est à l’Etat par extension, la police de prendre des mesures dissuasives telles des patrouilles et autres opérations mobiles ou communicatives pour prévenir et sanctionner les chauffards qui sèment la mort et la désolation sur nos routes.

Malheureusement, je n’ai pas pu expliquer en fon ou autres langues endogènes, la forme de mobilité urbaine dont je parlais dans mon post.

C’est peut-être le moment, d’appeler à la responsabilité du Président Vlavonou, et au parlement, d’exiger des honorables députés, la mise sur pied d’un cabinet avec des exigences strictes de profils pour les membres qui constitueront  lesdits cabinets.

Ça permettrait à nos très chers honorables députés pour lesquels j’ai un grand respect, de mieux comprendre leurs mandats, d’appréhender la structure de nos dispositions étatiques, la forme de celles-ci et des régimes politiques subséquents; et surtout prendre la parole sans désemparer.

Merci à l’honorable Fagnon pour l’intérêt à ma personne et je suis ouvert pour un accompagnement technique dans la mesure du possible.

Mais dans une moindre mesure, Monsieur Fagnon est disqualifié pour faire ce débat pour avoir été à la tête du ministère des transports et pour  n’avoir  absolument rien fait pour protéger les populations des accidents ou promouvoir la mobilité saine et sécurisée.

Prenez soin de vous.

Issa Boni Richard Ouorou 

Lutte contre le terrorisme au Bénin : Le Gouvernement dope le moral des Forces de défense et de sécurité

Les 14 et 15 mai 2023, une délégation gouvernementale s’est rendue dans les communes de Kérou et de Matéri. Outre l’écoute, l’assistance et la sensibilisation des populations victimes des attaques terroristes, la délégation s’est également rendue dans certains camps de base des Forces de défense et de sécurité de cette zone.

Les 14 et 15 mai 2023, une délégation gouvernementale s’est rendue dans les communes de Kérou et de Matéri. Outre l’écoute, l’assistance et la sensibilisation des populations victimes des attaques terroristes, la délégation s’est également rendue dans certains camps de base des Forces de défense et de sécurité de cette zone.

Ainsi, sous la conduite du Chef d’État-Major Général de l’Armée de Terre et du Directeur général de la Police Républicaine, la délégation a eu droit à une visite guidée de ces camps.

Après le tour des installations, la délégation gouvernementale a prodigué des conseils aux hommes et femmes en armes motivés à bloc pour défendre la Nation béninoise jusqu’au sacrifice suprême. Dans les deux camps de base, le gouvernement a témoigné la reconnaissance de la Nation toute entière aux soldats en mission.

Les ministres ont aussi promis que les moyens logistiques et humains nécessaires pour un accomplissement sans faille de leur mission de défense de la Nation face aux relents hégémoniques des groupes armés terroristes ne feront pas défaut.

Source : Cell Comm Gouvernement Bénin

Explosion de munitions à l’ENOT : Décès d’un des 4 militaires évacués en France

Les nouvelles ne sont pas bonnes pour les miliaires blessés évacués en France dans l’explosion d’une soute à munitions pendant un transfert de matériels obsolètes à l’Ecole Nationale des Officiers de Toffo. Un des 4 militaires aurait malheureusement rendu l’âme, jeudi 11 mai,

Les nouvelles ne sont pas bonnes pour les miliaires blessés évacués en France dans l’explosion d’une soute à munitions pendant un transfert de matériels obsolètes à l’Ecole Nationale des Officiers de Toffo. Un des 4 militaires aurait malheureusement rendu l’âme, jeudi 11 mai, confie Bip Radio.

Le samedi dernier, 4 militaires visiblement dans un cas critique sur les 10 blessés, avaient quitté Cotonou pour la France à bord d’un vol spécial affrété par le gouvernement.

M.A

Un ancien ministre désapprouve le limogeage du commissaire de Kérou après l’attaque terroriste

Au lendemain de l’attaque terroriste de Kaobagou qui a fait une dizaine de morts, le gouvernement s’est empressé de limoger le commissaire de Kérou. Une décision qui fâche l’ancien ministre chargé des relations avec les institutions de l’ancien président Mathieu Kérékou.

Au lendemain de l’attaque terroriste de Kaobagou qui a fait une dizaine de morts, le gouvernement s’est empressé de limoger le commissaire de Kérou. Une décision qui fâche l’ancien ministre, chargé des relations avec les institutions de l’ancien président Mathieu Kérékou.

Reçu sur l’émission de décryptage de l’actualité sociopolitique  » DE VOUS À NOUS ’’ de Peace Fm, Alain Adihou a ouvertement désapprouvé le limogeage du commissaire de Kérou.  « Parce que c’est lui le responsable ? C’est le commissaire de  Kérou, qui a tiré, qui a égorgé ? », s’interroge-t-il pour exprimer sa désapprobation.

Pour le directeur du parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe),  « ce n’est pas le commissaire de Kérou qui a égorgé les habitants,  ses frères et sœurs de Kérou ».

En réalité, le commissaire de Kérou a servi de fusible, soutient l’ancien ministre chargé des relations avec les institutions.

« C’est probablement un fusible. C’est comme pour donner l’impression que le gouvernement travaille, que c’est lui le responsable. Mais, non ce n’est pas lui le responsable ».

Pour Alain Adihou, il faut plutôt s’attarder sur les moyens mis à la disposition du désormais ex commissaire de Kérou pour faire face à ces attaques. Et là-dessus, il insiste sur le fait que les « moyens, ce n’est pas seulement des moyens matériels ».

«  .. S’il n’a pas les moyens pour faire son travail, le limoger, ce n’est pas la solution », lance-t-il.

M.A