Fin de la première session criminelle au TPI Cotonou : Ce qu’il faut retenir

Les rideaux sont tombés ce vendredi sur la première session criminelle du Tribunal de première instance de Cotonou statuant en matière criminelle pour le compte de l’année 2022. Pendant trente et un jours (31) jours, les juges ont travaillé d’arrache-pied pour situer les accusés sur leur sort. Une mission rébarbative dont le chef d’orchestre, le Président Victor FATINDE et le chef du parquet de Cotonou Jules AHOGA, se sont donnés à cœur joie.

Les rideaux sont tombés ce vendredi sur la première session criminelle du Tribunal de première instance de Cotonou statuant en matière criminelle pour le compte de l’année 2022. Pendant trente et un jours (31) jours, les juges ont travaillé d’arrache-pied pour situer les accusés sur leur sort. Une mission rébarbative dont le chef d’orchestre, le Président Victor FATINDE et le chef du parquet de Cotonou Jules AHOGA, se sont donnés à cœur joie.

Au total, cinquante un (51) dossiers ont été étudiés au cours de cette session criminelle. Pour la plus part, ils concernent les faits de Parricide, tentative d’assassinat, viol, assassinat, association de malfaiteurs, escroquerie, faux en écriture authentique et publique, avortement, infanticide et complicité, avortement suivi de mort et exercice illégal de la médecine, coups mortels, recel et vol, viol sur mineure, violence sexuelle, meurtre et homicide involontaire, coups et blessures volontaires, pratique de sorcellerie, magie ou charlatanisme, vol qualifiés, abus de confiance aggravé, exposition d’enfant en un lieu solitaire, non dénonciation de crime, empoisonnement, trafic d’ossement humains.

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Dans une synergie d’action, les magistrats de toutes les juridictions se sont joints au président Victor FATINDE pour abattre la tâche. Le chef du parquet de Cotonou Jules AHOGA, et ses substituts n’ont aussi pas donné dans les dentelles pour permettre aux accusés de connaître le sort à eux réservé.

Ainsi, de la réquisition du Ministère public en passant par les débats, la plaidoirie des avocats au verdict du juge, la plus lourde sanction au cours de cette session est tombée sur l’accusé ADDA Yves.

Accusé de coups mortels, il a écopé de 30 ans de réclusion criminelle. L’autre verdict qui a aussi retenu l’attention, est celui de l’accusé ZIBO Armel. Après 12 années de détention, pour être accusé d’assassinat ; pratique de charlatanisme, ce dernier, a, dans le secret de délibéré du tribunal, été libéré purement et simplement. La loi est dure mais c’est la loi dira-t-on. Il est arrivé au cours de cette session criminelle que le box des accusés soit vide. Le Ministère public se justifie toujours soit par le fait que les accusés mis en liberté provisoire ne se retrouvent plus à leur dernière adresse, soit le choix délibéré de certains accusés de ne pas répondre à appel du tribunal malgré la diligence des huissiers de justice. Dans tous les cas, suivant les dispositions en vigueur, le tribunal statue par défaut ou au pire des cas, renvoie le dossier à la prochaine session. Le Ministère public s’est engagé à l’ouverture de la session à retrouver un accusé qui n’est ni en liberté provisoire, ni déclaré mort ou évadé mais qui ne se retrouve dans aucune maison d’arrêt.

En somme, les dysfonctionnements relevés au cours de cette session criminelle n’entachent en rien les décisions rendues. Néanmoins beaucoup de choses restent à corriger. Une session criminelle diffère d’une session ordinaire dira Me Kassa qui est allé plus loin pour demander au tribunal la suspension de la session criminelle sur toute l’étendue du territoire national pendant six mois. Des ratés notés à l’enquête préliminaire créent d’énormes préjudices aux justiciables. Aussi, l’inexistence des rapports médicaux psychologiques dans certains dossiers ou même la qualité de ces rapports souvent décriée par les avocats, sont autant de choses à corriger. Avis au Garde des Sceaux, Ministre de la justice et de la législation.

Thierry VIDEGLA/La Voix De La Justice

Bénin: Un homme condamné à 15 ans de prison pour avoir tué son tailleur avec une paire de ciseau

Un homme condamné  à 15 ans de prison ferme pour avoir mortellement poignardé son tailleur avec une paire de ciseau. La sentence a été prononcée ce lundi 14 mars 2022 lors de la session criminelle au tribunal d’Abomey-Calavi.

Un homme condamné  à 15 ans de prison ferme pour avoir mortellement poignardé son tailleur avec une paire de ciseau. La sentence a été prononcée ce lundi 14 mars 2022 lors de la session criminelle au tribunal d’Abomey-Calavi.

 

Ça se passe en 2017. D’après le récit de Frissons Radio, l’accusé commande une tenue à son tailleur sans lui remettre l’argent. A la livraison, et contrairement aux accords, il remet seulement 1000 fcfa à son tailleur.

Mécontent de ce paiement, le tailleur se rend chez son client pour exprimer sa déception vis-à-vis de son geste. Il ne retrouvera pas ce dernier.

Toutefois, il laisse une commission à la femme  de son client. De retour, il est informé du passage de son tailleur. Ce qui le met en courroux. Il se rend précipitamment à l’atelier de son tailleur.

Une fois sur les lieux, le ton monte et une bagarre éclate entre les deux hommes.

Le client se saisit d’une paire de ciseau, et poignarde le tailleur au bras. Le mal est fait.

La victime succombe à ses  blessures à l’hôpital.

Interpellé et en prison, depuis septembre 2017, il a été condamné à 15 ans de prison ce lundi 14 mars 2022.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin : Une fille de 13 ans violée, l’auteur condamné à 7 ans de prison

Ce jeudi 10 mars 2022, le tribunal d’Abomey-Calavi a,  dans le cadre de la session criminelle,  jugé un homme poursuivi pour viol sur une mineure de 13 ans.

 

Ce jeudi 10 mars 2022, le tribunal d’Abomey-Calavi a,  dans le cadre de la session criminelle,  jugé un homme poursuivi pour viol sur une mineure de 13 ans.

A la barre, le principal accusé a reconnu les faits, qui remontent à 2016.

D’après le récit de Frissons Radio, l’homme se rend chez son vendeur d’alcool du quartier pour s’approvisionner. Mais une fois sur les lieux,  il constate que les parents sont absents.

Ces intentions à cet instant changent.  Comme un voleur,  il s’introduit subtilement dans la chambre de la fillette. Il sort son ‘‘bangala’’  et abuse de la jeune fille.

Mais en plein acte sexuel forcé, il est  surpris par les frères de la jeune fille. Son réflexe, prendre la tangente en escaladant  le mur.

Toutefois, La police finira par le chopper.

Et lors de son jugement ce jeudi 10 mars 2022, l’accusé a été condamné à sept ans de prison dont cinq ferme pour viol sur une mineure de 13 ans.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin : Un aide soignant condamné à 20 ans de prison pour avortement suivi de mort

Déjà en détention provisoire depuis décembre 2016, un aide soignant est encore appelé à passer 14 ans en prison. Conséquence de sa condamnation à 20 ans de prison pour avortement suivi de mort sur une jeune femme par le tribunal d’Abomey-Calavi ce mercredi 9 mars 2022.

 

Déjà en détention provisoire depuis décembre 2016, un aide soignant est encore appelé à passer 14 ans en prison. Conséquence de sa condamnation à 20 ans de prison pour avortement suivi de mort sur une jeune femme par le tribunal dAbomey-Calavi ce mercredi 9 mars 2022.

Le drame remonte à  décembre 2016, explique Frissons Radio.  Une fille de 20 ans enceinte  de plus de quatre mois décide de se débarrasser de sa grossesse.

Elle sollicite alors les services de l’aide soignant. Ce dernier accepte et lui injecte un produit pour faire disparaître la grossesse.

Il demande après  à la jeune femme de regagner son domicile. Mais malheureusement pour les deux, tout ne se passe pas comme prévu.

Quelques jours seulement après,  la jeune femme se met à saigner. Elle revient donc voir l’aide soignant qui la garde chez lui et essaie de  la traiter.

La situation se complique et la jeune femme rend finalement l’âme.

Apeuré, l’aide soignant dissimule le cadavre dans un matelas  et prend la tangente. Du moins,  pas pour longtemps, puisqu’il sera rattrapé par les jeunes du quartier.

Et  à l’occasion de son procès ce mercredi 09 mars lors du 15 ème dossier de la session criminelle du tribunal d’Abomey-Calavi, le mis en cause a reconnu les faits et s’est confondu en excuses.

Mais à l’arrivée, le juge Akueson l’a condamné à 20 ans de réclusion criminelle.

Manassé AGBOSSAGA