Seth Houanzandji, secrétaire général du Syntra-CB : « Nous devons travailler pour que ça marche »

Les travailleurs de la Clinique Boni disposent désormais d’un syndicat pour la défense de leur droit. Dénommé Syndicat des travailleurs de la Clinique Boni,   le Syntra-CB a été mis sur les fonts baptismaux ce samedi 3 mars 2018 à la bourse du travail à la faveur de son congrès constitutif. Et à l’issue des travaux, un bureau de sept membres avec à sa tête, l’Infirmier Seth Houanzandji a été élu pour un mandat de trois.   Seth Houanzandji explique à Kpakpato Médias  les raisons de la naissance du Syntra-CB. Il en profite pour réitérer sa volonté de défendre les intérêts des travailleurs de la Clinique Boni…

Les travailleurs de la Clinique Boni disposent désormais d’un syndicat pour la défense de leur droit. Dénommé Syndicat des travailleurs de la Clinique Boni,   le Syntra-CB a été mis sur les fonts baptismaux ce samedi 3 mars 2018 à la bourse du travail à la faveur de son congrès constitutif. Et à l’issue des travaux, un bureau de sept membres avec à sa tête, l’Infirmier Seth Houanzandji a été élu pour un mandat de trois.   Seth Houanzandji explique à Kpakpato Médias  les raisons de la naissance du Syntra-CB. Il en profite pour réitérer sa volonté de défendre les intérêts des travailleurs de la Clinique Boni.  

Kpakpato Médias: Ce samedi 3 mars à l’issue de votre congrès constitutif tenu à la bourse du travail, vous venez de mettre sur pied le Syndicat des travailleurs de la Clinique BONI (Syntra-CB). Qu’est ce qui justifie la naissance de ce syndicat ?

Seth Houanzandji: Depuis plusieurs années, il y a quelques dysfonctionnements dans cette clinique, surtout sur le plan du dialogue entre le personnel et la direction. Nous avons constaté que le dialogue n’existe   pas. C’est une gestion où on décide,  où on ne consulte pas la base,  alors que nous sommes ceux qui font la clinique.  Sans nous,  il n’y a pas la  Clinique Boni. La direction seule ne peut pas travailler et avoir des résultats. Le patron seul ne peut pas travailler et avoir des résultats. Il doit compter sur l’employé que nous sommes.

Vous êtes du secteur privé. Est-ce que ça été facile pour vous de vous réunir en syndicat ?

 

Certainement pas ! Ça  ne peut pas être facile. C’est depuis des années que nous avons voulu  cela. De son vivant,  le fondateur était tellement hostile à la chose. Mais aujourd’hui, il y a  d’autres dirigeants qui dirigent d’une autre manière.  Donc,  nous avons jugé opportun de mettre sur pied le Syntra-CB pour pouvoir nous défendre nous.

Le Syntra-CB s’est affilié à la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi- Bénin). Pourquoi ce choix ?

La Cosi-Bénin est une centrale syndicale qui prône le dialogue. Donc nous avons estimé qu’ils peuvent nous aider à mener un dialogue de fond avec notre administration.

Les congressistes ont porté leur choix sur vous pour présider les destinées du Syntra-CB. Crainte, satisfaction, défi, lequel de ces sentiments vous anime ?

Bon ! Ils ont eu confiance à ma modeste personne. Je n’ai pas de crainte. Je ne dirai pas aussi que c’est une satisfaction, pas d’autosuffisance, mais tout ce que je désire, c’est qu’ils soient à mes côtés pour que le travail marche.

Dans ce sens, quels sont vos objectifs pour les trois années à venir ?

Mes objectifs,  c’est d’abord de nous exhorter à une conscience professionnelle pour rehausser la Clinique BONI afin qu’il y ait une bonne recette, pour que les usagers aient confiance à la clinique. Ensuite, je pense défendre les droits des travailleurs de la Clinique pour leur mieux-être, afin qu’on ne les traite pas selon la tête, comme cela avait l’habitude d’être fait. Donc, nous allons lutter contre ces choses là.

Pour conclure

Je vous remercie pour m’avoir accordé ce moment d’entretien, pour m’avoir considéré. Je souhaite à ce que vous soyez toujours nos interlocuteurs à l’endroit de la société pour qu’on sache que nous avons toujours l’ambition de bien faire, pour que le privé aussi marche mieux, pour que ce ne soit pas toujours, les sociétés ou c’est la guerre, ce sont les difficultés, et puis on ferme. Nous  devons travailler pour que ça marche.

 

Les membres du Syntra-CB

Secrétaire général : Seth Houanzandji

 Secrétaire général  adjoint : Clément Akplogan

Trésorier général : Amando Dohou

Trésorier général adjoint: Inès Honi

Secrétaire à la communication et aux revendications: Fidel Ahoton

Secrétaire à l’organisation : Landry Kindomi

Secrétaire administratif : Michel Codjovi

 Réalisation : Manassé AGBOSSAGA