Nicéphore Soglo pleure Shinzo Abé, « L’Afrique vient de perdre un de ses plus grands amis »

Shinzo Abe, 67 ans, a été tué vendredi, par un tireur, alors qu’il prononçait un discours lors d’un rassemblement électoral de son parti libéral-démocrate, à Nara, dans l’ouest du pays. A travers un message, publié ce 11 juillet 2022, l’ancien président du Bénin Nicéphore Soglo (1991-1996) rend  hommage à l’ Premier ministre du Japon à deux reprises entre 2006 et 2020. Pour Nicéphore Soglo,  « l’Afrique vient ainsi de perdre un de ses plus grands amis ».

Shinzo Abe, 67 ans, a été tué vendredi, par un tireur, alors qu’il prononçait un discours lors d’un rassemblement électoral de son parti libéral-démocrate, à Nara, dans l’ouest du pays. A travers un message, publié ce 11 juillet 2022, l’ancien président du Bénin Nicéphore Soglo (1991-1996) rend  hommage à l’ Premier ministre du Japon à deux reprises entre 2006 et 2020. Pour Nicéphore Soglo,  « l’Afrique vient ainsi de perdre un de ses plus grands amis ». Lire son message de condoléances.

Message de condoléances du Président Nicéphore SOLO suite au décès de Monsieur Shinzo Abe

Cotonou, le 11 juillet 2022

C’est avec stupeur que nous avons appris l’assassinat crapuleux de l’ancien Premier Ministre japonais Monsieur Shinzo Abe. L’Afrique vient ainsi de perdre un de ses plus grands amis.

Mes collègues du Forum des Anciens Chefs d’Etats et de Gouvernements d’Afrique se souviennent certainement de lui en tant qu’un inconditionnel soutien à la lutte contre la pauvreté et la misère sur le continent. En effet, il a été de tous les combats en Afrique pour faire reculer la famine grâce à des programmes de développement de l’agriculture. Ainsi, ensemble avec la Fondation Sassakawa et le Président Jimmy Carter, les paysans dans plusieurs pays du continent, disposent désormais de semences adaptées au climat et aux besoins alimentaires.

Shinzo Abe s’est personnellement impliqué dans le processus de lutte contre la famine en Afrique et a engagé tout le gouvernement japonais à cet effet. Et les résultats sont aujourd’hui très significatifs.

En ma qualité de Vice-président du Forum des Anciens Chefs d’Etats et de Gouvernements d’Afrique et au nom du Président Joaquim Chissano et tous les autres membres, je présente mes sincères condoléances à sa famille, à ses proches et au grand empire du Japon. L’Afrique toute entière lui est reconnaissante de son action au service de sa sécurité alimentaire et partant, de son développement.

Shinzo Abe était pour nous le soldat contre la faim mais aussi l’ami qui nous a toujours témoigné du respect.

Au-delà de la violence, de l’acte de barbarie qui lui a coûté la vie, nous implorons le ciel pour qu’il repose en paix.

Nicéphore D. SOGLO

Ancien Président de la République

Ancien Maire de la ville de Cotonou

Vice-Président du Forum des Anciens Chefs d’Etats et de Gouvernements d’Afrique,

Créé en 2006 à Maputo sous le haut patronage de Nelson MANDELA

Boni Yayi réagit au décès de Shinzo Abe et témoigne : « Le Bénin a fortement bénéficié de l’assistance du Japon sous ses mandats »

Premier ministre du Japon à deux reprises entre 2006 et 2020, Shinzo Abe, 67 ans, a été tué vendredi, par un tireur, alors qu’il prononçait un discours lors d’un rassemblement électoral de son parti libéral-démocrate, à Nara, dans l’ouest du pays. L’ancien président du Bénin, Boni Yayi n’est pas resté insensible à cette triste actualité.

Premier ministre du Japon à deux reprises entre 2006 et 2020, Shinzo Abe, 67 ans, a été tué vendredi, par un tireur, alors qu’il prononçait un discours lors d’un rassemblement électoral de son parti libéral-démocrate, à Nara, dans l’ouest du pays. L’ancien président du Bénin, Boni Yayi n’est pas resté insensible à cette triste actualité.

Sur son compte méta, il a réagi avec tristesse à « l’assassinat » de l’ancien premier ministre du Japon.

« Je regrette le lâche assassinat de l’Ancien Premier Ministre japonais Shinzo Abe, icône de la démocratie, de la paix et de la promotion de la sécurité humaine en Afrique », a écrit l’ancien président du Bénin (2006-2016).

Dans un élan de gratitude, Boni Yayi a indiqué que Shinzo Abe a beaucoup apporté au Bénin.

« Le Bénin a fortement bénéficié de l’assistance du Japon sous ses mandats », a-t-il, avant de présenter ses condoléances, «  Dans de pareilles circonstances douloureuses, je présente mes condoléances les plus attristées à la famille de l’illustre disparu, au peuple et au Premier Ministre japonais. Paix à son âme ».

Manassé AGBOSSAGA

Japon : Shinzo Abe, ancien Premier ministre tué par balles pendant un discours

Premier ministre du Japon à deux reprises entre 2006 et 2020, Shinzo Abe, 67 ans n’est plus. Il a été tué vendredi par un tireur, lors d’un rassemblement électoral de son parti libéral-démocrate, à Nara, dans l’ouest du Japon.

Le japon est endeuillé. Shinzo Abe, ancien Premier ministre est mort, ce vendredi 08 juillet 2022, tué par balles pendant un discours  lors un rassemblement électoral de son parti libéral-démocrate, à Nara, dans l’ouest du Japon.

Premier ministre du Japon à deux reprises entre 2006 et 2020, Shinzo Abe, 67 ans n’est plus. Il a été tué vendredi par un tireur, lors d’un rassemblement électoral de son parti libéral-démocrate, à Nara, dans l’ouest du Japon.

Alors qu’il prononçait un discours en prélude aux élections sénatoriales qui se déroulent dimanche, Shinzo Abe a été pris pour cible par des coups de feu. Un homme est arrivé par derrière et a tiré à plusieurs reprises.

Sur les images tournées pendant le discours, on voit le premier coup de feu tiré, puis l’attaquant plaqué au sol par les services de sécurité.

« Shinzo Abe s’est effondré sur le coup, blessé au cou. Des massages cardiaques lui ont été immédiatement pratiqués », indique France Inter.

Mais l’ancien premier a succombé à ses blessures. La télévision publique a annoncé son décès quelques heures plus tard.

Le tireur a été arrêté pour tentative de meurtre.

Manassé AGBOSSAGA

Japon: Suga, officiellement élu Premier ministre, prépare la continuité

Yoshihide Suga a été désigné mercredi Premier ministre par la chambre basse du Parlement japonais, devenant officiellement le successeur de Shinzo Abe qui était au pouvoir depuis près de huit ans, et faisant face à un éventail de défis dont la relance d’une économie dévastée par la crise sanitaire du coronavirus.

Yoshihide Suga a été désigné mercredi Premier ministre par la chambre basse du Parlement japonais, devenant officiellement le successeur de Shinzo Abe qui était au pouvoir depuis près de huit ans, et faisant face à un éventail de défis dont la relance d’une économie dévastée par la crise sanitaire du coronavirus.

Le désormais ex-secrétaire général du gouvernement avait été élu lundi à la tête du Parti libéral démocrate (PLD), au pouvoir au Japon et qui dispose de la majorité à la chambre basse du Parlement.

Environ la moitié des ministres du cabinet sortant compose le nouveau gouvernement de Yoshihide Suga, dont la moyenne d’âge est de 60 ans. Parmi les ministres, deux seulement sont des femmes.

« C’est un gouvernement de continuité avec un C majuscule », a souligné Jesper Koll, conseiller au sein du gérant d’actifs WisdomTree Investments.

Parmi les ministres qui conservent leurs postes figurent le ministre des Finances, Taro Aso, le ministre de l’Economie, Yasutoshi Nishimura, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Hiroshi Kajiyama, le ministre des Affaires étrangères, Toshimitsu Motegi, la ministre des Jeux olympiques, Seiko Hashimoto, et le ministre de l’Environnement, Shinjiro Koizumi.

Le frère cadet de Shinzo Abe, Nobuo Kishi, récupère pour sa part le portefeuille de la Défense occupé par Taro Kono, qui pilotera désormais la réforme de l’administration, un poste qu’il avait déjà occupé.

Le poste de secrétaire général du gouvernement a été attribué au ministre sortant de la Santé, Katsunobu Kato.

Yoshihide Suga a promis de poursuivre un grand nombre des politiques de Shinzo Abe, qui a démissionné en août pour raisons de santé, et notamment de garder le cap de la stratégie économique dite des « Abenomics ».

par Elaine Lies et Linda Sieg

Japon: Top départ de la campagne électorale pour succéder à Shinzo Abe

Le Parti libéral-démocrate (PLD), au pouvoir au Japon, a officiellement lancé mardi sa campagne électorale interne pour choisir un successeur au Premier ministre Shinzo Abe.

Le Parti libéral-démocrate (PLD), au pouvoir au Japon, a officiellement lancé mardi sa campagne électorale interne pour choisir un successeur au Premier ministre Shinzo Abe.

Le Parti libéral-démocrate (PLD), au pouvoir au Japon, a officiellement lancé mardi sa campagne électorale interne pour choisir un successeur au Premier ministre Shinzo Abe, démissionnaire pour raisons de santé, son fidèle bras droit Yoshihide Suga tenant la corde. M. Suga, actuel secrétaire général du gouvernement, s’est déjà assuré le soutien des principales factions du PLD, qui doit élire son prochain président le 14 septembre. A 71 ans, ce fils d’agriculteur n’est cependant pas le seul en lice: un ancien ministre de la Défense, Shigeru Ishiba, et l’un des responsables du PLD, Fumio Kishida, briguent également la présidence du parti.

Le vainqueur de ce scrutin interne est quasiment assuré de remporter le vote qui aura lieu le 16 septembre au Parlement, où le PLD dispose d’une solide majorité, et de devenir ainsi le prochain Premier ministre du Japon. La course à la succession de M. Abe, 65 ans, a commencé fin août, quand il a annoncé par surprise qu’il comptait démissionner pour raisons de santé, après avoir battu le record de longévité d’un Premier ministre japonais.

La situation suscite des spéculations sur une possible convocation d’élections législatives anticipées par le nouveau leader du PLD, afin de remporter un mandat public et faire taire toute contestation de la part de l’opposition, encore fragmentée. Plusieurs partis d’opposition tentent actuellement de se regrouper et de former un contrepoids plus fort face aux conservateurs au pouvoir.

Lourdes tâches

Les candidats du PLD devaient officiellement s’inscrire ce mardi pour participer à l’élection interne. Leurs discours séparés et une conférence de presse commune étaient prévus dans l’après-midi. Il y aura également deux débats publics durant cette courte campagne, bien que le scrutin ne soit ouvert qu’à 535 électeurs: les élus du PLD au Parlement et des représentants du parti des 47 préfectures du pays. Un vote plus large incluant tous les adhérents du parti a été rapidement exclu, les responsables ayant estimé que l’organisation d’une telle élection aurait demandé trop de temps, alors que l’heure est à l’urgence. De lourdes tâches attendent le prochain Premier ministre, de la pandémie de coronavirus à une économie en fort déclin, en passant par l’organisation des Jeux olympiques de Tokyo-2020, reportés à 2021.

Aucun des trois candidats n’est considéré comme offrant une plate-forme politique significativement différente de celle de Shinzo Abe. M. Suga a déjà déclaré qu’il prévoyait de poursuivre les programmes du Premier ministre sortant, notamment dans le domaine économique. Ses deux adversaires ont également souligné la nécessité de s’assurer que les mesures de relance prises durant la crise du coronavirus ciblent les personnes les plus démunies.

Cheville ouvrière

M. Ishiba, un ancien banquier de 63 ans expert des questions militaires, partisan notamment d’un renforcement du statut des Forces japonaises d’autodéfense dans la Constitution pacifiste, est populaire auprès de l’électorat et s’était régulièrement placé en tête des sondages avant la démission de M. Abe. Mais au sein du PLD, où il est l’une des rare voix ouvertement critique du bilan de M. Abe, M. Ishiba est toujours considéré avec suspicion par certains, qui ne lui pardonnent pas d’avoir un temps quitté le parti au cours des années 1990.

M. Kishida, également âgé de 63 ans, a longtemps été considéré comme l’héritier naturel de M. Abe, mais il semble être récemment tombé en disgrâce. Sa proposition d’une prime ciblant les revenus les plus modestes face à la crise du coronavirus avait ainsi été abandonnée au printemps, au profit d’une somme d’argent forfaitaire attribuée à chaque résident du pays. M. Abe a par ailleurs refusé de soutenir publiquement l’un des candidats. Jusqu’à récemment, M. Suga avait nié toute ambition pour le poste. Fils d’un cultivateur de fraises du nord du Japon, il a travaillé pour financer ses études à Tokyo, avant de conquérir un siège au conseil municipal de Yokohama, grande ville voisine de la capitale. Parlementaire du PLD depuis 1996, M. Suga est devenu le conseiller le plus proche de M. Abe, le porte-parole de son gouvernement et la cheville ouvrière entre les ministères et l’administration. Il est considéré comme capable de faire plier la vaste bureaucratie japonaise à la volonté du gouvernement, mais a été critiqué pour ses relations parfois tendues avec la presse, ses détracteurs l’accusant d’esquiver systématiquement les questions sensibles.

Source: msn actualités avec AFP