La France applaudit des deux mains les décisions issues du 2ème sommet de la Cédeao sur le Niger

La France n’a pas tardé à réagir après le deuxième sommet extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédeao sur la situation politique au Niger, tenu à Abuja le jeudi 10 août dernier. A travers  un communiqué publié juste après la clôture des travaux, le ministère français de l’Europe et des affaires étrangères a salué les décisions prises par Bola Tinubu et ses pairs.

La France n’a pas tardé à réagir après le deuxième sommet extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédeao sur la situation politique au Niger, tenu à Abuja le jeudi 10 août dernier. A travers  un communiqué publié juste après la clôture des travaux, le ministère français de l’Europe et des affaires étrangères a salué les décisions prises par Bola Tinubu et ses pairs.

« La France affirme son plein soutien à l’ensemble des conclusions adoptées à l’occasion de ce sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédeao du 10 août 2023 », peut-on lire dans le communiqué publié ce lundi.

Réitérant sa « ferme condamnation de la tentative de putsch en cours au Niger, ainsi que de la séquestration du président Bazoum et de sa famille », le ministère français de l’Europe et des affaires étrangères félicite la Cédeao pour sa « détermination à parvenir au rétablissement de l’ordre constitutionnel et démocratique ».

Voilà qui va sans doute renforcer le sentiment anti-français du côté des pro CNSP.

Manassé AGBOSSAGA

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Malgré le refus de la junte de recevoir ses émissaires : La Cédeao décidée à « assurer le retour à l’ordre constitutionnel au Niger »

Les putschistes nigériens ont refusé de recevoir une délégation conjointe de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédeao), des Nations Unies, et de l’Union africaine, mardi dernier. Mais malgré ce nouveau revers, l’institution sous-régionale ne démord pas.

Les putschistes nigériens ont refusé de recevoir une délégation conjointe de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédeao), des Nations Unies, et de l’Union africaine, mardi dernier. Mais malgré ce nouveau revers, l’institution sous-régionale ne démord pas.

Dans un communiqué en date du 08 août, la Cédeao soutient qu’en « application de la décision issue du sommet extraordinaire du 30 juillet 2023 », qu’elle « continuera à déployer toutes les dispositions nécessaires en vue d’assurer le retour à l’ordre constitutionnel au Niger ».

La Cédeao confirme à cet effet que la « mission CEDEAO-UA-ONU en République du Niger n’a pas eu lieu le mardi 08 août 2023 ».

« Ce projet a été annulé à la suite d’une communication des autorités militaires du Niger, transmise tard dans la nuit, indiquant qu’elle n’était pas en mesure de recevoir la délégation tripartite ».

Pourtant, « la mission prévue s’inscrivait dans le cadre des efforts continus visant à trouver une solution pacifique à la crise », rassure la Cédeao.

Les chefs d’Etat de la Cédeao se retrouvent jeudi 10 août à Abuja.

M.A

Coup d’Etat au Niger : Tinubu convoque un nouveau sommet extraordinaire de la Cédeao

Nouvelle rencontre annoncée des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédeao) sur la situation politique au Niger. Après le rendez-vous du 30 juillet dernier, Bola Tinubu vient de convoquer ses pairs pour un autre sommet extraordinaire sur le coup d’Etat qui a renversé Mohamed Bazoum.

Nouvelle rencontre annoncée des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédeao) sur la situation politique au Niger. Après le rendez-vous du 30 juillet dernier, Bola Tinubu vient de convoquer ses pairs pour un autre sommet extraordinaire sur le coup d’Etat qui a renversé Mohamed Bazoum.

« . Le sommet se tiendra à Abuja, le jeudi 10 août 2023. Les dirigeants de la CEDEAO examineront et discuteront de la situation politique et des développements récents au Niger au cours du Sommet », précise un communiqué.

L’ultimatum de la Cédeao aux putschistes pour la libération de Mohamed Bazoum et le retour à l’ordre constitutionnel a expiré depuis le dimanche 06 août dernier.

M.A

Patrice Talon attendu en Guinée Bissau

Le chef d’Etat béninois s’envolera pour la Guinée Bassau. Patrice Talon s’y rendra le samedi 09 juillet prochain

Le chef d’Etat béninois s’envolera pour la Guinée Bassau. Patrice Talon s’y rendra le samedi 09 juillet prochain, confie Bip Radio.

Contrairement à ses habitudes,  le président de la République devrait participer au prochain sommet de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui aura lieu en Guinée-Bissau

La situation du Burkina-Faso, du Mali et de la Guinée conakry sera à nouveau débattue par Patrice Talon et ses pairs.

M.A

 

Situation en Guinée et au Mali : Communiqué final du sommet extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO du 22 septembre 2022

SOMMET EXTRAORDINAIRE DE LA CONFERENCE DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT DE LA CEDEAO SUR LA SITUATION EN GUINEE ET AU MALI

SOMMET EXTRAORDINAIRE DE LA CONFERENCE DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT DE LA CEDEAO SUR LA SITUATION EN GUINEE ET AU MALI

New York, 22 septembre 2022

COMMUNIQUE FINAL

Commission de la CEDEAO

  1. La Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a tenu une Session extraordinaire à New York, aux Etats-Unis, en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le 22 septembre 2022, sous la présidence de S.E. Umaro Sissoco EMBALO, Président de la République de Guinée Bissau et Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO.

 

  1. Le Sommet extraordinaire a été convoqué à l’effet d’examiner le rapport du Médiateur de la CEDEAO pour la Guinée et la situation des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali.

 

  1. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO ci-dessous ou leurs représentants dûment mandatés y étaient présents :

 

  • S.E. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire.

 

  • S.E. Adama BARROW, Président de la République de Gambie.

 

  • S.E. Nana Addo Dankwa AKUFO-ADDO, Président de la République du Ghana.

 

  • S.E. Umaro Sissoco EMBALO, Président de la République de Guinée Bissau.

 

  • S.E. George WEAH, Président de la République du Liberia.

 

  • S.E. Macky SALL, Président de la République du Sénégal.

 

  1. Etaient également présents au Sommet extraordinaire, les personnalités ci-après :

 

  • SE. Rui Alberto de Figueiredo SOARES, Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et de l’Intégration Régionale de la République de Cabo Verde ;

 

  • S.E. Hassoumi MASSOUDOU, Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération, de Intégration Africaines et des Nigériens à l’Extérieur de la République du Niger.

 

  • S.E. Geoffrey ONYEAMA, Ministre des Affaires de la République Fédérale du Nigeria ;

 

  • Prof. David J. Francis, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale de la République de Sierra Leone ;

 

  • Prof. Robert DUSSEY, Ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration africaine et des Togolais de l’Extérieur de la République Togolaise.

 

  • Ambassadeur Marc Hermanne G. ARABA, Représentant Permanent du Benin auprès des Nations Unies.

 

  1. Ont également pris part au Sommet:

 

  • S.E. Thomas Boni YAYI, Médiateur de la CEDEAO pour la Guinée, ancien Président de la République du Bénin.

 

  • S.E. Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine.

 

  • Dr Omar Alieu TOURAY, Président de la Commission de la CEDEAO.

 

  • M. Mahamat Saleh ANNADIF, Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS).

 

  1. Les Chefs d’État et de Gouvernement ont examiné le rapport présenté par

 

S.E. Thomas Boni YAYI sur la situation en Guinée, ainsi que les memoranda sur la situation en Guinée et celle des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali.

 

  1. La Conférence a salué la qualité des documents présentés et a pris note des recommandations qui y sont contenues.

 

Au titre de la Guinée :

 

  1. La Conférence a rappelé que lors du 61ème Sommet ordinaire tenu le 3 juillet 2022 à Accra, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont demandé au Médiateur de poursuivre les discussions avec les Autorités de transition en vue de l’établissement d’un chronogramme de transition acceptable au plus tard le 1er août 2022, à défaut de quoi les sanctions économiques et financières prévues seraient mises en application, outre des sanctions plus ciblées, conformément aux délibérations du Sommet extraordinaire tenu le 25 mars 2022 à Accra. La Conférence avait également décidé de maintenir la suspension de la Guinée de tous les organes décisionnels de la CEDEAO et de demeurer saisie de la situation dans cet Etat membre.

 

  1. A l’issue des échanges qui ont suivi l’examen du rapport présenté par le Médiateur de la CEDEAO pour la Guinée sur la situation dans cet Etat membre, et notant que des progrès insuffisants ont été réalisés en ce qui concerne l’établissement d’un chronogramme de transition acceptable, la Conférence décide d’imposer à la Guinée des sanctions graduelles au niveau diplomatique, économique et financière comme suit :

 

  1. Le rappel pour consultations par les Etats membres de la CEDEAO de leurs ambassadeurs accrédités auprès de la République de Guinée ;

 

  1. La suspension de toute assistance et transaction financière en faveur de la Guinée par les institutions financières de la CEDEAO, notamment la BIDC.

 

  1. Des sanctions ciblées à l’encontre des personnes et groupes de personnes citées sur la liste figurant dans la Décision MSC. A/DEC 4/09/2022, y compris les membres des autres institutions de la transition et toute autre personne cherchant à empêcher le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée dans un délai raisonnable. Ces sanctions comprennent :

 

  1. Le gel des avoirs financiers ;

 

  1. L’interdiction de voyager.

 

  1. Ces sanctions ont été prises dans le souci de faciliter le processus de retour rapide à l’ordre constitutionnel en Guinée, une condition préalable à la paix, à la stabilité et au développement.

 

  1. La Conférence engage toutes les institutions de la Communauté à prendre des mesures assurant l’application immédiate de ces sanctions.

 

  1. La Conférence appelle l’Union africaine, les Nations unies et les autres organisations partenaires à soutenir l’application de ces sanctions et à continuer d’apporter leur soutien à la Guinée en vue de la réussite de la transition politique.

 

  1. La Conférence demande aux Autorités de la Guinée d’accepter dans un délai d’un mois, à compter du 22 septembre 2022, une durée de transition raisonnable et acceptable par la CEDEAO, sous peine de sanctions plus sévères.

 

  1. La Conférence salue les efforts déployés par le Médiateur de la CEDEAO pour la Guinée et lui demande de poursuivre ses consultations avec les Autorités de la Transition et toutes les autres parties prenantes en vue de parvenir à un consensus sur la durée de la transition.

 

Sur la situation des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali :

 

  1. La Conférence a examiné le mémorandum présenté par le Président de la Commission de la CEDEAO sur les 46 soldats ivoiriens détenus au Mali. Suite à des discussions approfondies, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont pris les décisions suivantes :

 

  1. La Conférence salue les initiatives diplomatiques entreprises par plusieurs Chefs d’Etat de la CEDEAO, qui ont conduit à la libération le 3 septembre 2022, de trois femmes soldats ivoiriennes.

 

  1. Toutefois, la Conférence note avec regret le maintien en incarcération des 46 soldats restant, malgré tous les efforts de médiation entreprises par la région.

 

  1. La Conférence décide également de ce qui suit :

 

  1. condamne avec fermeté, l’incarcération continue des soldats ivoiriens ;

 

  1. dénonce le chantage exercé par les autorités maliennes dans cette affaire;

 

  1. demande la libération sans condition des 46 soldats détenus au Mali ;

 

  1. envoi incessamment d’une mission de Haut niveau composée des Chefs d’état du Ghana, du Sénégal et du Togo à l’effet de la libération des soldats ivoiriens.

 

  1. La Conférence exprime sa reconnaissance aux Chefs d’état et de gouvernement et à toutes les bonnes volontés qui se sont investis pour la libération des soldats ivoiriens incarcérés au Mali.

 

  1. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement rendent un vibrant hommage à S.E

 

Umaro Sissoco Embalo, Président de la République de Guinée Bissau, Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, pour son leadership dans la gestion des affaires de la Communauté

 

Fait à New York, le 22 septembre 2022.

 

LA CONFERENCE

Trois présidents africains attendus à Bamako pour négocier la libération des 46 soldats Ivoiriens

Si Alassane Ouattara a, avec fermeté, appelé à la « libération rapide et immédiate » des 46 soldats ivoiriens détenus depuis le 10 juillet 2022, lors de son allocution, à la tribune des Nations unies à New York, le mercredi 21 septembre 2022, il devra toutefois se contenter de la voie de la négociation, s’il espère obtenir gain de cause.

Si Alassane Ouattara a, avec fermeté, appelé à la « libération rapide et immédiate » des 46 soldats ivoiriens détenus depuis le 10 juillet 2022, lors de son allocution, à la tribune des Nations unies à New York, le mercredi 21 septembre 2022, il devra toutefois se contenter de la voie de la négociation, s’il espère obtenir gain de cause. Pour cause, le sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Cédeao, tenu à New York, jeudi 22 septembre, en marge du Débat général de la 77ème Session de l’Assemblée générale des Nations unies, a décidé de l’envoi des présidents africains à Bamako pour négocier avec les autorités maliennes.

Il s’agit des présidents du Sénégal, Macky Sall, du Ghana Nana Akufo-Addo et du Togo Faure Gnassingbé.

Sauf changement de dernière minute, ils sont attendus à Bamako, le mardi prochain.

Manassé AGBOSSAGA

Boni Yayi s’est envolé pour les Etats-Unis, la raison

Aussitôt rentré, et déjà dans les airs. De retour au bercail après son séjour en terre guinéenne dans le cadre de sa mission de médiation, fin août dernier, Boni Yayi a encore quitté le Bénin.

Aussitôt rentré, et déjà dans les airs. De retour au bercail après son séjour en terre guinéenne dans le cadre de sa mission de médiation, fin août dernier, Boni Yayi a encore quitté le Bénin.

Selon les informations rapportées par Frissons Radio, il s’est envolé pour New-York, aux Etats-Unis, hier lundi 19 septembre 2022.

L’ancien président du Bénin participera au sommet de la Cédeao en marge de la 77e session de l’Assemblée de l’assemblée générale de l’ONU sur le thème « Un tournant décisif : des solutions transformatrices face à des défis intriqués », qui s’ouvre ce mardi 20 septembre.

Boni Yayi  participera au sommet de la Cédeao, qui se tient loin du continent, en sa qualité de Médiateur de la Cédeao pour la Guinée.

 Manassé AGBOSSAGA