Insolite- Un club de football battu 28 buts à 0

Vous ne rêvez pas. C’est bien le résultat d’un match de football. En Suède, un club de football a été battu 28 buts à 0.

Vous ne rêvez pas. C’est bien le résultat d’un match de football. En Suède, un club de football a été battu 28 buts à 0.

L’Akropolis IF, un club de quatrième division suédoise, a enregistré  un score de handball dans un match de championnat de football. A l’occasion de l’ouverture du championnat, ce samedi 02 avril, l’Akropolis IF s’est lourdement incliné à domicile face à l’IFK Stocksund (28 – à 0).

Des bénévoles pour sauver L’Akropolis IF

En réalité, derrière cette humiliation se cache les problèmes financiers du club. L’Akropolis IF est endetté à hauteur  de  99 116 580,75 Franc CFA. Le club a d’ailleurs été relégué deux fois ces deux dernières saisons après avoir été 5e de D2 en 2020.

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Les sponsors ont préféré quitter le navire et  laisser le club face à ses dettes. Des joueurs impayés ont également quitté le club.

Pour éviter le forfait et éviter d’autres sanctions, l’Akropolis IF a fait appel à des bénévoles. Ces derniers  ont accepté de monter sur le terrain. Malheureusement, c’était visiblement tout sauf des joueurs de football. Ils ont encaissé 13 buts en première partie avant de 15 autres buts en seconde partie.

Face à cette situation, le nouveau président du club craint le pire.  « Si nous ne parvenons pas à régler les finances dans les prochaines semaines, nous mettrons fin au club », a confié, d’après des propos rapportés par l’info.re

Le samedi 9 avril, l’Akropolis affrontera  Hudiksvalls.

Siméon AKOGBE

Sport et politique: LeBron James répond au tacle de Zlatan Ibrahimovic

Polémique entre les deux stars du football et du basket-ball. Zlatan Ibrahimovic a égratigné LeBron James à propos de son engagement en dehors du sport, notamment sur le plan politique. Selon le Suédois, les sportifs ne devraient pas prendre position et se cantonner à leur rôle. Le basketteur américain, lui, n’est pas du tout de cet avis. Et il le fait savoir.

Les sportifs les plus renommés doivent-ils ne rester que des sportifs et ne pas s’engager sur le plan social et politique ? Ou bien, peuvent-ils user de leur notoriété pour prendre position sur les sujets extrasportifs qu’ils estiment importants ? Ce vieux débat, très en vogue ces derniers mois aux États-Unis avec en toile de fond la présidentielle de 2020, est revenu en lumière cette semaine. Et c’est l’un des plus célèbres footballeurs d’Europe qui a allumé l’étincelle, bien que les échanges par médias interposés restent encore cordiaux entre lui et l’icône du sport américain qu’il a critiqué.

« Reste dans ton domaine »

Zlatan Ibrahimovic, réputé pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, a ouvert le sujet jeudi 25 février. L’attaquant de l’AC Milan s’est exprimé dans une interview à l’UEFA pour la chaîne Discovery +, en Suède. Le buteur de 39 ans estime que les sportifs célèbres font « une erreur » en s’engageant sur le plan politique. « Abstenez-vous. Faites des choses là où vous êtes bons », a-t-il déclaré.

Et le Milanais a cité l’exemple de la star américaine du basket. « J’adore LeBron James, il est phénoménal dans ce qu’il fait », a-t-il d’abord indiqué, avant de poursuivre : « Mais je n’aime pas quand des gens avec un certain statut s’impliquent en politique. Reste dans ton domaine. »

Les mots du géant suédois ont traversé l’Atlantique pour parvenir jusqu’aux oreilles de « King James ». Et après la victoire des Los Angeles Lakers face au Portland Trail Blazers, vendredi 26 février, l’ailier quadruple champion NBA a répondu à Zlatan Ibrahimovic en conférence de presse.

« Je ne me tairai jamais sur les choses qui ne vont pas »

Très engagé dans la lutte contre le racisme et pour l’éducation des jeunes, le basketteur a été l’un des leaders du mouvement imprimé en NBA l’été dernier pour plus d’égalité et pour dénoncer les violences policières aux États-Unis. Farouchement opposé à Donald Trump, il a aussi supporté Joe Biden durant la dernière présidentielle. Alors, invité à s’exprimer sur les critiques d’Ibrahimovic, James a contre-attaqué : « Je ne suis pas vraiment le genre de gars qu’il faut venir attaquer, car je fais ce qu’il faut. »

Non, le natif d’Akron dans l’Ohio n’a pas l’intention de se cantonner à jouer au basket : « Je ne me tairai jamais sur les choses qui ne vont pas. Je m’engage en faveur de mon peuple, pour l’égalité, pour l’égalité aussi en matière d’accès au vote, je m’engage contre l’injustice sociale et le racisme. Il n’est pas question que je me contente de faire du sport. Je sais à quel point ma voix est puissante. »

LeBron James et Anthony Davis, leaders des Lakers de Los Angeles, posant un genou à terre en soutien au mouvement Black Lives Matter aux côtés de coéquipiers et de rivaux des Clippers, le 30 juillet 2020 à Lake Buena Vista, Floride.
LeBron James et Anthony Davis, leaders des Lakers de Los Angeles, posant un genou à terre en soutien au mouvement Black Lives Matter aux côtés de coéquipiers et de rivaux des Clippers, le 30 juillet 2020 à Lake Buena Vista, Floride. Mike Ehrmann GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives

LBJ surpris par le discours d’Ibra, lui-même victime de racisme en Suède

Soutien du mouvement Black Lives Matter, LeBron James assume sa parole, même si celle-ci divise : « Pendant longtemps, on s’est entendu dire qu’en tant que sportifs, on devait être reconnaissants de pouvoir lancer une balle, dribbler avec un ballon, frapper avec une batte de baseball. On nous disait qu’on n’était pas capable ni autorisé à parler d’autre chose. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Et ce ne sera plus le cas pendant un long moment. »

Et le basketteur a rajouté à propos de Zlatan Ibrahimovic : « C’est marrant qu’il dise ça, parce que je me souviens qu’en 2018, c’était le même gars qui disait que lorsqu’il était en Suède, il parlait de ces mêmes sujets. Parce que son nom de famille n’était pas commun, et qu’il ressentait parfois le racisme quand il était sur le terrain. »

🗨️ @Ibra_official : « Que font les médias suédois ? Ils me défendent ou ils m’attaquent ? (…) Si je m’appelais Andersson ou Svensson, ils me défendraient même si braquais une banque » #MaPartDOmbre pic.twitter.com/Yw57jPeoXx— Canal Football Club (@CanalFootClub) January 7, 2018

Dans le documentaire « Ma part d’ombre » diffusé en janvier 2018 sur la chaîne française Canal+, Zlatan Ibrahimovic, né en 1981 à Malmö d’un père bosnien et d’une mère croate, avait expliqué le racisme « latent » dont il est victime en Suède. « Si un autre joueur suédois faisait les mêmes erreurs que moi, ils (les médias) le défendraient. Quand c’est moi, ils ne me défendent pas. (…) C’est une histoire de racisme. Je ne dis pas que c’est du racisme affirmé, mais du racisme latent. (…) Parce que je ne m’appelle pas Andersson ou Svensson. »

En désaccord sur l’engagement des sportifs les plus connus, LeBron James et Zlatan Ibrahimovic ont au moins un point commun : leur liberté de ton. Le débat qu’ils ont rouvert en est la preuve.

Par Rfi

Transfert/Football : A 35 ans, Taye Taiwo va poursuivre sa carrière en Chypre

Taye Taiwo évoluera sous les couleurs d’un club Chypriote, à compter, de la saison prochaine. L’ex international nigérian (54 sélections) a rejoint les rangs du club de…

Taye Taiwo évoluera sous les couleurs d’un club  Chypriote, à compter,  de la saison prochaine. L’ex international nigérian (54 sélections) a rejoint les rangs du club    de Doxa Katokopias, indique le site Goal.com.

A 35 ans, l’ancien défenseur de l’Olympique de Marseille (champion en 2010) poursuivra donc sa carrière footballistique en Chypre.

Une nouvelle expérience qui fait de Taye Taiwo, un véritable globe-trotter. Après son départ de l’OM, l’ancien vainqueur de la Can junior 2005 a notamment évolué  en Ukraine, Turquie, Finlande, Suède, Suisse.

Une chose est certaine, l’ex-international nigérian, connu pour sa lourde frappe,  n’est donc pas prêt à raccrocher les crampons.

Siméon AKOGBE