Guépards du Bénin : et déjà un international béninois ‘‘feule fort ’’ avec son club

Le ministre des Sports, Oswald Homéky a, depuis vendredi dernier, opté pour le changement du nom des Ecureuils du Bénin. Et cela semble bien sourire à Tosin Aiyegun. Le désormais Guépard béninois a feulé fort avec son club Zürich FC.

Le ministre des Sports, Oswald Homéky a, depuis vendredi dernier, opté pour le changement du nom des Ecureuils du Bénin. Et cela semble bien sourire à Tosin Aiyegun. Le désormais Guépard béninois a feulé fort avec son club Zürich FC.

Comme s’il était revigoré par ce nouveau sobriquet, il a inscrit un doublé  lors du déplacement    à Grasshopper Club (66è, 73è) dans le cadre de la 21è journée du championnat suisse.

Les deux réalisations du Guépard béninois ont offert la victoire à son club (1-2).

Le FC Zürich est désormais 8è avec 23 points.

M.A

 

Bienvenu Laurent Jimaja parle de son père Antoine : « On a aucun mérite d’être son enfant, on a la chance d’avoir été son enfant »

Bienvenu Laurent Jimaja

A la date du 19 août 2021, il faisait exactement 20 ans que Antoine Jimaja, père de Bienvenu Laurent Jimaja a rendu l’âme. Un anniversaire de décès que le premier citoyen Suisse d’origine africaine élu Conseiller administratif au Grand-Saconnex, une commune du canton de Genève n’a pas voulu manquer de célébrer. A cet effet, il est rentré au Bénin, sa patrie d’origine et en famille s’est souvenu de celui-là dont il avoue ne pas avoir de mérite d’être son enfant mais a plutôt eu la chance de l’être. Nous étions dans la cours de Chant d’Oiseau de Cotonou qui a abrité la cérémonie. A notre micro ce 19 août 2021, Laurent Jimaja lève un coin de voile sur son père Antoine. Lisez-plutôt !

« Même si la peine qu’on a après la disparition de quelqu’un qui nous est cher demeure, une chose est sûre, c’est qu’on est heureux, d’avoir vécu aux côtés de cette personne-là et d’avoir acquis un tout petit peu de ce qu’elle a pu transmettre comme message d’amour, message de solidarité, message de générosité à l’égard de ses congénères », a lâché Laurent Jimaja pour planter le décor. L’être cher dont il fait mention, n’est autre que – pour le rappeler – son père Antoine Jimaja dit ‘’Baba’’. Ces différentes notions qui lui ont été transmises, sont celles qu’il avoue continuer de cultiver dans sa vie. L’accumulation des biens, ce n’est pas ce qui intéresse le membre de l’exécutif du Grand-Saconnex en Suisse.

Ces valeurs, sont celles que devraient cultiver également les petits enfants selon Laurent Jimaja qui lance : « Aux petits enfants, c’est d’aimer leurs semblables, comme eux-mêmes. Quand vous aimez les autres comme vous-même, c’est sûr que vous pouvez réaliser de belles choses parce que celui que vous aimez et a qui vous démontrez que vous l’aimez, non seulement il le sent, mais il sent l’utilité, l’importance de cela. L’important dans la vie n’est pas d’acquérir ou d’accumuler. Il faut essayer d’être en phase avec des idéaux que vous défendez ».

Bienvenu Laurent Jimaja garde plusieurs souvenirs de son feu père. Mais à chaque fois qu’on lui pose la question de savoir lequel retient plus son attention il raconte : « Je suis revenu une fois en vacances au Bénin. Mon papa ne savait pas que je serais là: c’était dans la cour du domicile de mon grand-père maternel à Azali (Abomey). Quand il me vit arriver, il était tellement content qu’il m’a pris dans ses bras comme le font les judokas. C’est-à-dire, il m’a pris, il m’a porté sur sa poitrine et il m’a soulevé ».

Un cadre de l’administration Dahoméenne

Etant un modèle pour lui, Bienvenu Laurent Jimaja ne manque pas de mots pour présenter le parcours de son père Antoine. « Antoine Jimadja est né le 16 avril 1926 à Tenkodogo (Haute-Volta actuellement Burkina Faso). Il est rentré au Dahomey pays de son père, fonctionnaire de l’AOF, quand il avait 12 ans. Il a dit à son père avec qui il vivait au Niger,  toi ton pays je ne le connais pas: j’aimerais bien le connaitre. Son père l’a mis dans un train et l’a envoyé en compagnie une dame Dahoméenne qui allait en vacances, qu’on appelait maman ‘’Adjadi’’. Il a été accueilli à la gare de Bohicon par Monsieur Vieyra, le père de Madame Rosine Vieyra Soglo, qui était à l’époque chef de gare à Bohicon. Son oncle paternel Jérôme, le frère aîné de son papa l’a pris en charge, et assuré son éducation. Son papa s’appelait Jean-Baptiste. A Abomey, il fit ses études primaires avant d’intégrer le Lycée professionnel Rest (actuel lycée technique Coulibaly) à Cotonou où il a noué des amitiés solides dont Victor Agbénonci, père du ministre des affaires étrangères Aurelien Agbénonci.

 Il a servi en tant qu’économe au Lycée des jeunes filles de Porto-Novo, agent spécial a Boukoumbé, intendant au Lycée Houffon d’Abomey. Beaucoup de gens qui ne le connaissaient pas assez, ignorent qu’aucune forme de régionalisme ne l’habitait en raison probablement de ses propres origines. Il est de mère Fulani. Inspecteur des impôts, il a travaillé principalement pour le ministère des finances dont il a été le délégué du contrôle financier au ministère des TP. Il a fini au service des impôts à Bohicon », fait-il savoir pour présenter un CV résumé de l’homme.

Pour finir, Bienvenu Laurent Jimaja rappelle que son père Antoine Jimaja était également un acteur politique. Son leader charismatique, Justin Tometin Ahomadégbé. A l’époque, ce n’était pas facile de défendre ce dernier à Porto-Novo s’en souvient Bienvenu Laurent Jimaja . Lui qui a donc compris très tôt qu’en politique qu’il fallait défendre les idées et non les gens. Il ajoute pour conclure : « On a aucun mérite d’être son enfant, on a la chance d’avoir été son enfant » pour caricaturer tout simplement l’immensité de l’humilité qu’incarne Antoine Jimaja son père.

Par Christophe KPOSSINOU

Un homme congèle sa femme : la durée de sa peine est choquante !

Un homme suisse de 50 ans est accusé d’avoir tué, congelé et dissimulé le corps de son épouse en 2016. Le procureur de l’affaire Laurent Contat a requis, mardi, une peine de 14 mois avec un sursis de 2 ans.

Un homme suisse de 50 ans est accusé d’avoir tué, congelé et dissimulé le corps de son épouse en 2016. Le procureur de l’affaire Laurent Contat a requis, mardi, une peine de 14 mois avec un sursis de 2 ans.

Il a congelé sa femme

Mardi, un homme suisse âgé d’une cinquantaine d’années comparaissait devant le tribunal d’Yverdon (Suisse). Il lui est reproché d’avoir congelé le corps de sa femme après sa mort. Il faut rappeler que le corps d’une femme avait été retrouvé dans un tombeau en octobre 2016 à Orbe. Son mari avait menti à ses deux enfants et aux autorités pour continuer à toucher les aides sociales de sa défunte compagne.

police suisse

Maître Mathias Burnand, l’avocat de l’accusé, a confié que c’était « un couple bizarre vivant dans la précarité financière et émotionnelle, la détresse sociale, économique et affective, sans sexe, sans chambre commune, sans repas en commun » . Avant d’ajouter que si l’accusé lui faisait miroiter monts et merveilles (villa avec piscine en Corse, vol en hélicoptère), c’était pour redonner goût à la vie de sa défunte épouse. L’avocat suisse dresse un portrait peu élogieux de cette dernière : malheureuse, éternelle insatisfaite, colérique, infidèle, impulsive, violente, suicidaire.

Une peine de 14 mois est requise contre l’homme suisse

Si l’accusé s’en veut d’avoir fait des promesses à sa femme difficiles à tenir, il faut savoir qu’il a une implication dans la mort. De plus, le coupable souffre de plusieurs troubles : immaturité, dépression, impulsivité infantile. Ce qui a poussé son avocat à plaider cette cause et à voir le tribunal ne pas retenir la charge du meurtre. « Je salue le travail excellent de la police dans cette enquête » déclarait le procureur Laurent Contat.

Le magistrat a retenu deux charges :  l’homicide par négligence et l’omission de prêter secours. Par ailleurs, il a requis une peine de 14 mois avec un sursis de 2 ans. Selon lui, le risque de récidive semble écarté.

letribunaldunet.fr