Appel d’offres/Ministère du cadre de vie: L’ANLC déniche un marché de surfacturation

Première sortie médiatique du président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) pour le compte de l’année 2018. Ce jeudi 16 mars 2018, Jean-Baptiste Elias a rencontré les hommes des médias pour leur faire part d’une affaire de surfacturation de plus de 328 millions dans un appel d’offres de matériels roulants au profit du ministère du cadre de vie, après les irrégularités dans le concours de recrutement de 94 agents à la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) révélés en 2017…

Première sortie médiatique du président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) pour le compte de l’année 2018. Ce jeudi 16 mars 2018, Jean-Baptiste Elias a rencontré les hommes des médias pour leur faire part d’une affaire de surfacturation de plus de 328 millions dans un appel d’offres de matériels roulants au profit du ministère du cadre de vie, après les irrégularités dans le concours de recrutement de 94 agents à la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) révélés en 2017.

Siméon AKOGBE
Ça sent mauvais au ministère du Cadre de vie et du développement durable.   L’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) vient de dénicher une affaire de  surfacturation de plus de 328 millions dans un appel d’offres de matériels roulants. Et face aux hommes  des médias, Jean-Baptiste Elias a fait savoir que cette affaire remonte au 20 décembre 2017.

En effet, le président de l’ANLC a indiqué qu’après des investigations suite à des alertes, l’institution qu’il préside a constaté de graves dysfonctionnements au niveau de l’acquisition de 23 véhicules pick-up, de 84 motos d’intervention et un lot de pièces de rechange pour un montant d’environ 1 milliard de francs cfa au profit du Projet de Gestion des Forêts et Terroirs Riverains.  Sans détour, Jean-Baptiste Elias a martelé que cet appel d’offres a fait objet d’actes de collision et de surfacturation.  Face à ces irrégularités, le président de l’ANLC plaide pour l’annulation pure et simple de ces marchés et des sanctions administratives..

« L’autorité de régulation de marché public que nous avons saisi de ce dossier l’a étudié et a estimé que les fautes étaient très graves pour apporter des sanctions administratives à tous ceux qui ont connu ce dossier. Il s’agit d’une suspension d’un an avec la personne responsable des marchés publics et de six mois de tous les membres de la commission de passation de marchés publics qui ne doivent plus connaitre l’étude d’un dossier d’appel d’offres pendant toute la durée précité », a lancé Jean-Baptiste Elias.

En attendant, Jean-Baptiste Elias se réjouit et fait savoir que les investigations de l’ANLC permettront  de faire une économie pour  les caisses de l’Etat.