Anselme Amoussou, secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA Bénin), Noël Chadaré, secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales du Bénin (Cosi Bénin) et Moudassirou Bassabi sont libres. Arrêtés et conduits avec d’autres manifestants au commissariat de Cotonou, samedi 27 avril, alors ils ont finalement été libérés. Le SG de la CSA Bénin a, après sa sortie de prison, annoncé la tenue d’un meeting le mercredi prochain, dans un entretien accordé à Bip Radio. Lire ses propos.
<< Je pense que l’affaire est clause parce qu’on nous a libérés. On ne nous a pas dit que cela allait se poursuivre. La preuve que ce n’est pas nous qui avons troublé l’ordre public a été établie par la Direction de la Police judiciaire. Nous avons profité pour faire les formalités qu’il faut. Nous leur avons dit que nous n’avons rien à nous reprocher et qu’en réalité, c’est plutôt le préfet du Littoral qui n’a pas voulu prendre ses responsabilités. Pour nous, l’affaire est clause… Pour nous, la marche doit avoir lieu et elle aura lieu dans les meilleurs délais. Déjà, le mercredi prochain, nous invitons tous les travailleurs et tous les citoyens à la Bourse du travail pour un meeting d’information, de mobilisation et de prise de décisions. Cette marche a besoin d’avoir lieu pour montrer à la gouvernance actuelle que les temps ont changé et que les citoyens n’ont pas peur. Si on ne la réorganise pas, on ne serait pas digne de la solidarité dont nous avons profité aujourd’hui aussi bien au niveau national qu’international, nous ne serons pas dignes de nos militants qui se sont déployés et qui sont restés en éveil depuis plus d’une semaine pour préparer cette marche. La marche va donc être reprogrammée et reprise. Si quelqu’un veut l’interdire, qu’il l’interdise clairement pour que chacun sache quelle est la mission que chacun joue dans la République ».
Transcription : Matinal