« Symbole de notre amour, et de notre engament pour le pays, nos Amazones ont su, par leur bravoure, autant que les hommes, défendre la Patrie. Tel nos Amazones, la femme béninoise est notre fierté », peut-on lire sur la statue de l’Amazone, dévoilée ce samedi 30 jeudi. Seulement voilà, une polémique est née sur la forme.
« Symbole de notre amour, et de notre engament pour le pays, nos Amazones ont su, par leur bravoure, autant que les hommes, défendre la Patrie. Tel nos Amazones, la femme béninoise est notre fierté », peut-on lire sur la statue de l’Amazone, dévoilée ce samedi 30 jeudi. Seulement voilà, une polémique est née sur la forme.
Les connaisseurs de la langue de Molière ont rapidement détecté une faute au niveau de l’accord du mot tel, estimant que « Telles des amazones… » est la forme juste..
Face à la polémique, le Porte-parole du Gouvernement a réagi à travers un message publié, dimanche 31 juillet 2022 sur son compte méta.
« Un « TEL » qui fait débat !
Le dévoilement de la splendide statue de l’Amazone, ce 30 juillet 2022, a généré, depuis lors, un débat incident. Plusieurs positions s’affirment et s’affrontent sur l’usage du mot TEL.
Certains observateurs soutiennent en effet que ce mot au début de la dernière phrase de l’épigraphe, devrait s’accorder avec « amazones », d’autres avec « la femme », d’autres encore pensent qu’il ne se rapporte ni à « amazones », ni à « femme », mais à un groupe de mots « nos amazones sont notre fierté » et c’est pour ne pas le répéter qu’il a été contracté à nos amazones. Un exemple de cet usage réside dans la phrase : « Cette fille exécute sa partition TEL que le ferait une virtuose ».
En somme, cela s’apparente à un débat d’école qui renvoie à celui qui a eu lieu au sein du Comité chargé de la conception du monument ; et qui a conduit celui-ci à consulter des spécialistes de la grammaire française pour retenir la formule finalement utilisée; TEL ayant ici la nature d’une conjonction de subordination de comparaison », a expliqué Wilfried Léandre Houngbédji assurant que le « Le Gouvernement tiendra compte de ce débat nourri qui traduit aussi la vitalité de l’esprit critique, pour retenir une formulation qui ne crée pas de confusion dans les esprits, et rassure chacun, quel que soit son niveau d’instruction ».
Trois lettres qui gâchent la fête.
Manassé AGBOSSAGA