Le 4 mai 2015, des gendarmes et des éléments de la garde républicaine avaient fait irruption au domicile de Candide Azannaï sis à Zogbo, sans toutefois réussi à le chopper. Trois ans après ce malheureux événement, le président du parti Restaurer l’Espoir rassure qu’il a pardonné Boni Yayi, à l’époque président de la République. Mais, …
Manassé AGBOSSAGA
Trois après, le parti Restaurer l’Espoir se souvient de la tentative manquée d’enlèvement de son président. Ce vendredi 4 mai 2018 à l’hôtel Azalaï de la plage de Cotonou, les militants du parti ont commémoré ce triste évènement, sous le thème « jeunesse et défi du développement : s’insurger contre le complot du désert de compétences ».
A l’occasion, Candide Azannaï a, en son nom et celui de son épouse, exprimé sa gratitude au peuple béninois qui s’est levé le 4 mai 2015 pour se dresser contre les « imposteurs, les dictateurs, les despotes » de l’époque.
« Si vous n’aviez pas répondu à l’appel des jeunes de Zogbo, si vous n’aviez pas répondu à l’appel de mon épouse, du parti je serai sous terre, je n’aurai plus de chair sur les os. Je ne serai plus vivant », a-t-il lancé.
Le président du parti Restaurer l’Espoir confie à cet effet que les 15 (quinze) gendarmes et les 9 (neuf) éléments de la garde républicaine venus à son domicile avaient reçu l’ordre de l’enlever mort ou vivant. A en croire ses confidences, l’ordre aurait été donné au domicile de l’ancien chef de l’Etat, Boni Yayi. Et là-dessus, Candide Azannaï rassure avec un bémol qu’il a pardonné l’ancien président de la République.
«Nous n’allons jamais oublier. La commémoration chaque année du 4 mai est pour dire plus jamais ça … J’ai pardonné au nom de l’intérêt général et du pays, mais je célèbrerai toujours aussi longtemps que je le peux…», a ajouté Candide Azannaï.
Boni Yayi doit en tenir compte…