Civils tués à Kérou : Yayi présente ses condoléances aux familles éplorées

L’ancien président Boni Yayi présente ses condoléances aux familles éplorées après l’attaque terroriste à Kérou.

L’ancien président Boni Yayi présente ses condoléances aux familles éplorées après l’attaque terroriste à Kérou. Lire son message

Condoléances aux familles éplorées de Kaobagou et au peuple béninois.

Depuis Séoul où je prends part au sommet mondial 2023 sur la paix, organisé par la Fédération pour la Paix Universel(FPU), j’ai appris avec consternation et beaucoup de douleur l’inadmissible attaque barbare perpétrée contre les paisibles populations de Kaobagou dans la commune de Kérou.

Une fois encore, la horde djihadiste a abominablement frappé, occasionnant des morts et des blessés, plongeant notre pays dans un profond deuil.

Ces attaques ignobles deviennent récurrentes.

Aussi n’est-ce pas le moment pour les autorités de la sous région de véritablement mutualiser et coordonner les services de renseignements et les actions militaires, de concert avec les populations pour en finir avec ces forces maléfiques ?

Paix aux âmes des disparus, courage aux populations prises en captivité et condoléances profondément attristées aux familles éplorées et au peuple béninois.

Président Thomas Boni Yayi

 

Tueries de civils à Kérou : tristesse et colère noire de Guy Mitokpè, lire son coup de gueule

Des terroristes auraient une fois encore attaqués notre pays. Les chiffres ne sont ni officiellement établis ni formellement rendus mais les informations glanées çà et là, feraient état de dizaine d’hommes égorgés.

QUE SE PASSE T IL?

C’est avec un cœur meurtri et révolté que j’ai vu défiler sur les différents forats whatsapp des images insoutenables de personnes égorgées, qui seraient des compatriotes de la commune de Kerou.

Des terroristes auraient une fois encore attaqués notre pays. Les chiffres ne sont ni officiellement établis ni formellement rendus mais les informations glanées çà et là, feraient état de dizaine d’hommes égorgés.

En cet instant même où je rédige cette publication pour exprimer mon indignation et ma colère, je viens d’apprendre qu’au moins trois compatriotes de la commune de Banikoara auraient été égorgés encore.

Tout ceci nous met devant l’évidence selon laquelle Notre pays est attaqué. Oui nous sommes attaqués…

Ma frustration tire son fondement du fait que nous ne nous comportons pas comme des gens attaqués.

Nous ne nous comportons pas comme un peuple attaqué.

Ni les Dirigeants qui devraient attiser la flamme patriotique afin de galvaniser tout le peuple, ni mêmes les citoyens que nous sommes.

Cette plume n’est pas celle d’un opposant au régime mais plutôt celle d’un compatriote triste, blessé et qui souhaite voir un regain de patriotisme de la part de tous.

Les dirigeants actuels du pays n’ont pas actionné le voyant rouge afin de montrer la gravité de l’heure.

Les citoyens vaquent à leurs occupations comme si de rien n’était.

Tant que les personnes qui ont été égorgées ne sont pas de nos familles biologiques alors tout va pour le mieux dans le meilleur des pays… c’est triste et pathétique.

Nous ne serons jamais une grande Nation, si nous ne mettons pas d’abord en avant la Patrie.

Tout Béninois qui tombe, c’est une partie de nous qui tombe.

Ailleurs on aurait déjà vu au moins des graphistes monter des images de compassion avec les communes frappées et avec tout le pays.

Nous savons bien dit, je suis Charlie Hebdo mais, que des Béninois soient égorgés comme des bœufs, à cela nous pouvons rester indifférents.

Kerou pleure ses fils, Banikoara pleure ses enfants, tout le Bénin devrait pleurer.

Activons notre fibre patriotique c’est ce faisant que nous prendrons le dessus sur ces maudits terroristes …

Ils ne réussiront pas à nous vendre la peur mais pour cela, du plus petits graphistes aux Dirigeants du Pays, en passant par les dispositions militaires que nous prenons, nous devons insister sur l’amour de la Patrie.

Je rends un vibrant hommage à nos soldats qui de jour comme de nuit se battent sans relâche pour repousser ces terroristes…

Si tu sais manier l’outil informatique, et que cette publication t’as touché alors, mets en commentaire des images de « je suis le Bénin, je suis Kerou, je suis Banikoara. »

Je suis triste et en colère mais je n’ai pas peur.

Je présente mes sincères condoléances aux familles éplorées et à tout notre peuple…

Dieu garde le Bénin.

MITOKPE Dossou Guy

Décès de plusieurs civils dans une attaque à Kérou : un « drame évitable », selon le porte-parole gouvernement

Des Individus Armés Non Identifiés (IANI)  ont fait irruption, lundi dernier,  dans un  village situé dans l’arrondissement de Kaobagou. Après leur départ, plusieurs corps sans vies  ont  été retrouvés, et plusieurs  personnes sont également portées disparues. Réagissant sur cette tuerie en marge du Conseil des ministres du mercredi 03 mai 2023, le porte-parole du Gouvernement a parlé d’un « drame évitable ».

Des Individus Armés Non Identifiés (IANI)  ont fait irruption, lundi dernier,  dans un  village situé dans l’arrondissement de Kaobagou. Après leur départ, plusieurs corps sans vies  ont  été retrouvés, et plusieurs  personnes sont également portées disparues. Réagissant sur cette tuerie en marge du Conseil des ministres du mercredi 03 mai 2023, le porte-parole du Gouvernement a parlé d’un « drame évitable ».

« Ce drame était évitable », a lancé Wilfried Léandre Houngbédji.

Il a confié que les premiers « rapports indiquent qu’il y a eu  très certainement  un manquement  dans la chaine des opérations pour que les forces de défense et de sécurité se  déploient de façon préventive afin d’éviter» cette attaque.

Le porte-parole du Gouvernement a ajouté qu’une mission d’enquête a été dépêchée sur le terrain sur ordre du chef de l’Etat, le président Patrice Talon.

Wilfried Léandre Houngbédji a enfin fait remarquer que ces criminels s’attaquent aux populations quand ils essaient en vain de s’implanter dans une localité.

M.A

Tueries de civils à Kérou : Le gouvernement veut punir les responsables des forces de défense et de sécurité qui « auraient manqué à leur devoir »

Le Gouvernement se prononce sur la tuerie de civils à Kérou après le passage d’individus armés non identifiés, dans la nuit du lundi 01er mai. En marge de la lecture du compte rendu du conseil des ministres, Wilfried Léandre Houngbédji a évoqué cette triste actualité.

Le Gouvernement se prononce sur la tuerie de civils à Kérou après le passage d’individus armés non identifiés, dans la nuit du lundi 01er mai. En marge de la lecture du compte rendu du conseil des ministres, Wilfried Léandre Houngbédji a évoqué cette triste actualité.

Le porte-parole du gouvernement a confié, à l’occasion, que le chef de l’Etat a dépêché une mission d’enquête sur le terrain pour apprécier les circonstances réelles de la survenue de ce drame.

«  (…) le président de la République a demandé instamment  qu’une mission d’enquête soit diligentée sur le terrain pour apprécier les circonstances réelles de la survenue de ce drame pour conséquemment en tirer les leçons », a déclaré le porte-parole du gouvernement.

Soutenant que ce drame « était évitable », Wilfried Houngbédji a laissé entendre que le gouvernement va sortir la chicote pour punir les forces de défense et de sécurité qui auraient manqué de faire leur job.

Il a assuré que les résultats de la mission d’enquête permettront aussi de « mettre en branle les mesures de sanctions à l’égard de tous les responsables des forces de défense  et de sécurité qui ont en charge la maitrise ou la conduite des opérations  et qui auraient manqué à leur devoir ».

Des têtes risquent donc de tomber après la tuerie de civils à Kaobagou.

Manassé AGBOSSAGA

Tueries de civils dans une attaque à Kaobagou : attristé, Le MPL fait une promesse aux familles éplorées et interpelle le gouvernement

Le Mouvement populaire de libération (MPL) n’est pas resté insensible à l’attaque terroriste de Kaobagou, qui a fait une dizaine de morts dans le rang des civils. A travers un communiqué en date du mercredi 03 mai 2023, signé de son président, Expérience Tèbè, le parti d’opposition exprime toute  sa compassion aux familles éplorées.

Le Mouvement populaire de libération (MPL) n’est pas resté insensible à l’attaque terroriste de Kaobagou, qui a fait une dizaine de morts dans le rang des civils. A travers un communiqué en date du mercredi 03 mai 2023, signé de son président, Expérience Tèbè, le parti d’opposition exprime toute  sa compassion aux familles éplorées.

Le MPL promet  également de ne pas marchander son soutien à  leurs égards.

En attendant, Expérience Tèbè et les siens interpellent le gouvernement face à  l’insécurité grandissante qui règne de nos jours, dans le Nord Bénin.

« Le MPL  voudrait exiger du gouvernement, d’assurer au mieux et comme il se doit, la  sécurité des biens et des personnes qui s’avère une de ses missions régaliennes », lance le parti au balai.

Ci-dessous l’intégralité du communiqué

M.A

COMMUNIQUE DE PRESSE

Nº 007/2023/MPL/PT/S

(RELATIF A LA TUERIE DE KAOBAGOU, A KEROU)

De sources locales, nous avions appris dans la plus grande consternation, la  tuerie perpétrée par des assaillants à Kaobagou, Commune de Kérou dans le  département de l’Atacora, la nuit du lundi 1er au mardi 02 mai 2023. Au nom du  Mouvement Populaire de Libération (MPL), nous condamnons avec la dernière  rigueur, cette atrocité ayant occasionné, la mort d’une dizaine de nos  compatriotes et l’enlèvement de plusieurs autres.

En attendant le bilan officiel des victimes, le MPL exprime par la présente, toute  sa compassion aux familles éplorées et n’entend pas marchander son soutien à  leurs égards.

En tout état de causes, le MPL voudrait compter sur les Forces Armées  Béninoises (FAB) afin que la lumière soit faite sur ces assassinats en série et que  les auteurs soient traqués pour répondre de leurs forfaitures. Déplorant  l’insécurité grandissante qui règne de nos jours, dans le Nord du pays, le MPL  voudrait exiger du gouvernement, d’assurer au mieux et comme il se doit, la  sécurité des biens et des personnes qui s’avère une de ses missions régaliennes

Fait à Cotonou, le 03 mai 2023

Le Président

Expérience TEBE

Plusieurs personnes tuées et des disparues après le passage des individus armés non identifiés à Kérou

De présumés terroristes ont encore fait des dégâts dans le Nord Bénin. De passage dans la nuit du lundi 01er mai à Kérou, précisément à Kouabagou, ils ont fait plusieurs victimes.

De présumés terroristes ont encore fait des dégâts dans le Nord Bénin. De passage dans la nuit du lundi 01er mai à Kérou, précisément à Kouabagou, ils ont fait plusieurs victimes.

Selon les informations rapportées par Fraternité FM, des Individus Armés Non Identifiés (IANI)  ont fait irruption du côté ouest du village. Après leur départ, 7 corps sans vies  ont  été retrouvés après leur départ.   13 personnes sont également portées disparues.

Pour l’heure, les autorités n’ont pas encore réagi à ce drame.

M.A

Militaires rwandais bientôt au Bénin : exaspéré, Richard Boni Ouorou lance « Monsieur Patrice Talon n’a plus de limites dans l’exagération »

Lors de la conférence de presse conjointe avec Paul Kagamé, Patrice Talon s’est dit favorable au déploiement de troupes rwandaises au Bénin pour combattre les terroristes. Une annonce qui a provoqué l’ire de Richard Boni Ouorou.  A travers un texte publié sur sa page Facebook, il a  soutenu que « songer à faire appel à des Rwandais pour intégrer notre armée est  une insulte à l’histoire de notre armée qui a réussi par le passé à chasser les jambes au cou des mercenaires lourdement armés ». Et de lancer « Monsieur Patrice Talon n’a plus de limites dans l’exagération et dans la prise de décision unilatérale ».

Lors de la conférence de presse conjointe avec Paul Kagamé, Patrice Talon s’est dit favorable au déploiement de troupes rwandaises au Bénin pour combattre les terroristes. Une annonce qui a provoqué l’ire de Richard Boni Ouorou.  A travers un texte publié sur sa page Facebook, il a  soutenu que « songer à faire appel à des Rwandais pour intégrer notre armée est  une insulte à l’histoire de notre armée qui a réussi par le passé à chasser les jambes au cou des mercenaires lourdement armés ». Et de lancer « Monsieur Patrice Talon n’a plus de limites dans l’exagération et dans la prise de décision unilatérale ». Lire l’intégralité de son texte.

Lundi 17 Avril 2023

Déploiement de Rwandais au Bénin

Terrien,ne,s Bonjour.

Je pense que l’heure devient de plus en grave pour notre pays à la veille du départ du Président Talon.

Il va s’en dire, que Monsieur Patrice Talon n’a plus de limites dans l’exagération et dans la prise de décision unilatérale dans un pays où il existe une représentation nationale, même si la majorité de ceux qui la composent est aux ordres et ne s’en cache pas. Le peuple vient d’élire un certain nombre de députés qui ont l’obligation maintenant d’agir et en conséquence afin d’avoir l’onction du peuple pour des actions d’envergure.

Déjà, il faut rappeler que nommer à la tête de l’agence qui collecte les données personnelles des Béninois sans au préalable se soumettre à certaines obligations législatives est une faiblesse inacceptable que je pensais que nos députés relèveraient très vite et feraient des propositions de loi pour encadrer toutes nominations à certains postes cruciaux dans notre pays.

Une loi pour encadrer ces nominations prendrait en compte par exemple le nombre d’années sur le territoire et/ou au minimum être citoyen Béninois sans forcément être d’origine et ainsi de suite.

Mais pire encore, c’est que M. Patrice Talon pense que notre armée est si nulle qu’il faut une armée impliquée dans des actes de guérilla ailleurs pour défendre notre territoire. Mais vers où nous conduit le Président Talon ?

Des militaires rwandais contre les terroristes ou pour terroriser nos populations ?

Comment peut-on comprendre que le Président -de la République- puisse évoquer un tel projet à la face du monde sans un minimum de précautions institutionnelles ? Où est notre souveraineté ?

Le Bénin n’est pas le premier pays attaqué par les djihadistes, et dans les pays où sévit le terrorisme, les spécialistes sont formels sur au moins une cause capitale : la défaillance de l’Etat dans ses zones ou l’absence affirmée de l’Etat.

A cela, il faut ajouter les politiques injustes et iniques qui appauvrissent les populations et qui leur font croire qu’ils ne peuvent plus rien espérer des gouvernants, et donc il faut facilement se jeter dans les bras des extrémistes.

Faire appel à des militaires rwandais pour régler un problème dont on contribue à l’émergence est un acte de pompier pyromane. Je constate avec amertume que le ministre de l’Agriculture est toujours en poste alors que c’est lui qui est allé annoncer aux agriculteurs qu’ils seront fortement taxés sur le Soja parce qu’ils refuseraient de faire du coton au marché monopolisé par vos soins.

Monsieur le Président, le Bénin que vous vous préparez à laisser sera ingouvernable avec un peuple divisé, les uns montés contre les autres et cela ne vous protège pas et ne protègera non plus ce que vous auriez laissé comme acquis. Il est de votre devoir moral d’y penser.

Songer à faire appel à des Rwandais pour intégrer notre armée d’abord une insulte à l’histoire de notre armée qui a réussi par le passé à chasser les jambes au cou des mercenaires lourdement armés.

Si l’ambition de faire intervenir des forces militaires étrangères n’est pas encadrée par une loi discutée dans tout le pays pour en comprendre la moralité sous-jacente avant que les élus ne lui donnent une forme régulière conformément à la constitution, alors, vous auriez réussi à vassaliser totalement notre pays.

J’en appelle à la responsabilité de l’Assemblée nationale, à celle des Béninoises et Béninois, où qu’ils soient et quel qu’en soit le poste qu’ils occupent, au Bénin ou à l’extérieur. Votre silence peut être considéré comme caution à la dérive qui se joue sous nos yeux.

Dieu protège et Bénisse notre pays !

#prosperonsensemble

Issa Boni Richard Ouorou 

Burkina-Faso : suspension de la diffusion des programmes de France 24, la raison (Communiqué)

Plus de diffusion des programmes de France 24 au Burkina-Faso !  A l’origine, la diffusion d’une interview du « Chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) » sur les antennes de la télévision.

Plus de diffusion des programmes de France 24 au Burkina-Faso !  A l’origine, la diffusion d’une interview du « Chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) » sur les antennes de la télévision. Détails à travers le communiqué du Porte-parole du gouvernement, Jean Ouédraogo, en date du 27 mars qui annonce la décision.

Communiqué

C’est avec regret que le Gouvernement a découvert il y a de cela deux semaines, une interview du « Chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) » sur les antennes de France_24, du groupe France Médias Monde.

Sans contester la liberté des choix éditoriaux de la chaîne, le Gouvernement s’interroge cependant sur l’éthique qui gouverne la pratique professionnelle du journalisme sur France 24.

Le Gouvernement se désole de voir que le chef d’une organisation terroriste comme AQMI et reconnue comme telle par l’ensemble de la communauté internationale, puisse bénéficier des largesses éditoriales de France 24 pour s’exprimer longuement sur les antennes de la chaîne. Cette organisation est-il besoin de le rappeler, adepte d’un terrorisme djihadiste est l’auteur de crimes odieux qui choquent la conscience humaine et qui ont fait des milliers de victimes à travers le monde.

Dans la bande sahélo-saharienne et singulièrement au Burkina Faso, la violence aveugle et la barbarie terroriste contre les paisibles populations est principalement alimentée par cette organisation qui nourrit des desseins funestes pour notre pays et notre peuple que le Gouvernement a la responsabilité de protéger.

En ouvrant ses antennes au premier responsable d’AQMI, France 24 ne fait pas seulement office d’agence de communication pour ces terroristes, pire il offre un espace de légitimation des actions terroristes et des discours de haine véhiculés pour assouvir les visées maléfiques de cette organisation sur le Burkina Faso.

Le Gouvernement a donc décidé en toute responsabilité, et au nom de l’intérêt supérieur de la Nation, de la suspension sine die de la diffusion des programmes de France 24 sur l’ensemble du territoire national.

Le Gouvernement, tout en réaffirmant son attachement à la liberté de presse et d’opinion, renvoie France 24 et l’ensemble des professionnels des médias à leurs #responsabilités quant aux choix éditoriaux qu’ils opèrent dans le traitement de l’information sur le terrorisme.

Dans le noble combat engagé pour libérer notre pays de la barbarie des hordes terroristes et des bandits armés, Il prévient qu’il demeurera #intransigeant dans la défense des intérêts vitaux de notre peuple contre tous ceux qui joueraient les mégaphones dans l’amplification des actions terroristes et des discours de haine et de division véhiculés par ces groupes armés.

Porte-parole du Gouvernement

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Patrice Talon critique sévèrement RFI et donne des cours de journalisme au média français

L’axe Paris Cotonou a, beau être, au top depuis sa réélection en 2021 avec des aller–retour à l’Elysée, Patrice Talon n’a pas hésité à dire ses quatre vérités au média français RFI. Interrogé par le correspondant de la chaîne au Bénin ce 13 mars en marge de la conférence de presse co-animée dans le cadre de la visite de travail du président du Niger, il a dénoncé le traitement fait par RFI sur le terrorisme dans son pays.

L’axe Paris Cotonou a, beau être, au top depuis sa réélection en 2021 avec des aller–retour à l’Elysée, Patrice Talon n’a pas hésité à dire ses quatre vérités au média français RFI. Interrogé par le correspondant de la chaîne au Bénin ce 13 mars en marge de la conférence de presse co-animée dans le cadre de la visite de travail du président du Niger, il a dénoncé le traitement fait par RFI sur le terrorisme dans son pays.

« Bonjour monsieur le président. Jean-Luc Aplogan de RFI. Ma première question s’adresse à vous deux. Où en est la situation de la menace terroriste aujourd’hui dans vos deux pays ? Et est-ce-que, ce que vous avez mis en place comme plan de riposte a porté les résultats escomptés ? L’accord militaire qui lie les deux pays, est- ce-que cet accord va évoluer ?  Ensuite, j’ai une question de politique intérieure pour le président Talon. Après les législatives, est-ce-que vous allez remanier votre gouvernement ? », a lancé notre confrère après la déclaration à la presse  à l’issue de la visite du président du Niger lue par le ministre des Affaires étrangères et les propos introductifs du président béninois.

Et si la deuxième question du journaliste a déclenché le rire, voire la bonne humeur de Patrice Talon, celle relative au terrorisme a semblé provoquer l’ire du président du Bénin. Car le chef d’Etat est apparu un peu agacé, au point de s’en prendre ouvertement à RFI.

S’il  s’est dit satisfait de la coopération entre le Bénin et le Niger, notamment au plan du renseignement militaire, avançant que le parc W subit moins d’attaques, Patrice Talon a beaucoup plus dénoncé le traitement de RFI sur la question. Il accuse le média français de se « réjouir des déconvenues réelles ou imaginaires ».

« (…) depuis quelques temps, notre action porte des fruits…les attaques et les menaces sont plutôt rares.  Je ne dirai pas que nous avons la paix définitive,  je ne sais même pas s’il en existe quelque part dans le monde,  mais ces manifestations dans cette région sont plutôt maîtrisées.  Et je peux dire que nous sommes relativement satisfaits de ce qui se fait  au grand dam de RFI qui ne manque aucune occasion de se réjouir de nos déconvenues réelles ou imaginaires.  Nous avons tous entendu ce matin sur vos antennes que le Parc W fait l’objet d’attaques régulières. Je ne sais pas si le mot régulier veut dire la même chose que sporadique  ou plutôt rare… nous constatons, nous savons  que c’est plutôt rare maintenant.  Mais, pour vous c’est régulier.  Je ne sais pas quel sens vous donnez à cela.  Mais, c’est dommage que ce qui vous intéressent et dont vous faîtes l’apologie, ce n’est que les choses très mauvaises ou qui parfois n’existent que dans votre imagination. Je suis désolé de le dire ainsi », a, sans faux fuyant, déclaré Patrice Talon.

L’ex magnat du Coton devenu président du Bénin en 2016 en profite pour donner quelques leçons de journalisme au très célèbre média français. Patrice Talon rappelle que le journaliste se doit de relayer les informations avérées.

« La presse a l’obligation d’apprécier les choses telles qu’elles sont et d’utiliser les mots appropriés », recommande Patrice Talon.

Et de conclure « Nous sommes dans une situation difficile, il faut reconnaître les efforts, les points de satisfaction et de succès. Et c’est cela qui encourage les uns et les autres à faire davantage ».

Attention à RFI, sinon la hache risque d’intervenir pour couper les ondes de la 90.0 FM.

Manassé AGBOSSAGA

Terrorisme : 7 communes du Nord Bénin sous couvre-feu

C’est une note du Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale qui annonce la nouvelle aux populations et autorités de ces localités. Par message radio, Raphael Akotègnon informe les habitants de

C’est une note du Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale qui annonce la nouvelle aux populations et autorités de ces localités. Par message radio, Raphael Akotègnon informe les habitants de Karimama, Banikoara, Ségbana, Matéri, Cobly, Kérou, Tanguiéta qu’il est interdit de circuler à moto ou à pieds entre 19h et 06h. . Les autorités communales et départementales de ces zones sont instruites aux fins de faire respecter rigoureusement la décision, précise le communiqué. Ces localités subissent des attaques récurrentes de présumés djihadistes.

M.A