Mohamed Bazoum : Un chef d’État « courageux et compassionnel », selon Simon-Narcisse Tomèty (Opinion)

Les départements de Téra et de Gothèye accueillent ce jeudi 9 juin 2022 le Président de la République SEM. Mohamed Bazoum pour une visite de travail sur le terrain.

Le président Bazoum au front dans les zones sous attaques terroristes : un chef d’État courageux et compassionnel

Les départements de Téra et de Gothèye accueillent ce jeudi 9 juin 2022 le Président de la République SEM. Mohamed Bazoum pour une visite de travail sur le terrain.

Ce déplacement fait suite à celui effectué à Torodi et Makalondi le 3 juin dernier, des zones qui subissent une insécurité résiduelle des Groupes Armés non Étatiques (GANE) évoluant invariablement entre les frontières du Burkina, du Bénin avec des incursions au Niger et conséquemment des mouvements de populations vers les centres ruraux ou urbains plus sûrs.

Le Chef de l’Etat, portera comme à l’accoutumée les messages de solidarité de la Nation et d’espoir pour la résorption du péril insécuritaire au vu d’importants moyens militaires et logistiques mis en œuvre dans le cadre bilatéral avec le Burkina avec l’Opération Taanli notamment ou de la coalition internationale.

A Téra et Gothèye, zones frontalières du Burkina, le Président Mohamed BAZOUM sera à l’écoute de la population à laquelle il réaffirmera l’action militaire en cours mais délivrera aussi sa stratégie pour le retour des déplacés internes (PDI) dans leur terroir d’attache sociale avec la promesse d’une sécurité garantie.

Les menaces multiformes que se livrent les GANE ont en effet trait aux assassinats, enlèvements des personnes, vol de bétail, incendies d’écoles, de relais téléphoniques, destruction de boutiques et d’agences de transfert d’argent et de villages perpétrés par les terroristes avant de se replier vers les frontières du Burkina et du Mali.

Plus de 15 000 personnes (2 197 ménages) ont fui leurs villages pour trouver refuge dans les villages voisins plus sécures.

Le Chef de l’Etat qui a fait de la sécurité sa priorité des priorités a entrepris depuis un an des visites régulières dans les zones sous pression des Groupes Armés Terroristes écumant dans certaines régions du Niger. Aller auprès des populations, rassurer, rappeler les moyens militaires et chercher des solutions idoines pour les retours des déplacés tels sont les leitmotivs qui entourent ces déplacements sur le terrain.

Ces démarches du Président de la République interviennent après les initiatives de plan de retour dans leur village d’origine des populations déplacées, lors de son déplacement à Baroua (Diffa), les 1er et 3 juillet 2021, à Gabi, Dan Kano (Maradi, frontière Nigeria), les 1er et 2 août 2021, dans l’Anzourou (zone des 3 frontières) les 10-11 septembre 2021 et à TorodiMakalondi le 3 juin dernier.

Simon-Narcisse Tomèty

Terrorisme au Bénin : Le ministre de l’Intérieur Alassane Séidou nuance et cite les communes à risque

Lors de son passage sur l’émission  »Gouvernement en Action’’ diffusée ce vendredi 3 juin 2022, initiée dans le cadre du bilan de l’An 1 Talon 2, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique est revenu sur les attaques enregistrées dans le nord Bénin. Mais pour Alassane Séidou, le terrorisme n’est pas installé au Bénin même s’il reconnaît que certaines communes sont à risque, du fait de leur proximité avec les pays où le terrorisme est installé.

Lors de son passage sur l’émission  »Gouvernement en Action’’ diffusée ce vendredi 3 juin 2022, initiée dans le cadre du bilan de l’An 1 Talon 2, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique est revenu sur les attaques enregistrées dans le nord Bénin. Mais pour Alassane Séidou, le terrorisme n’est pas installé au Bénin même s’il reconnaît que certaines communes sont à risque, du fait de leur proximité avec les pays où le terrorisme est installé.

Le « terrorisme n’est pas installé au Bénin ». Et ce Malgré les nombreuses attaques enregistrées sur son territoire. C’est du moins ce qu’il faut retenir des propos du ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique lors de son passage dans le Magazine  »Gouvernement en Action’’.

Pour Alassane Séidou, le terrorisme n’est pas installé au Bénin, mais « est à nos frontières ».

Le ministre de l’Intérieur fait remarquer que le système de riposte et les services de renseignement empêchent les terroristes de s’installer sur le territoire béninois. Ces derniers sont alors obligés d’opérer des incursions dans certaines localités du pays, a-t-il ajouté.

Les communes menacées par le terrorisme

Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique a indiqué que « toutes les communes qui ont de frontières avec le Burkina-Faso » où le terrorisme est installé « sont concernées ».

« Il s’agit des communes qui sont au nord ouest et parmi ces communes, nous avons, la commune de Karimama, la commune de Banikoara, la commune de Kérou, la commune de Tanguiéta, la commune de Matéri, la commune de Cobly.

Et lorsque nous venons au nord est, vous avez la commune de Malanville, la commune de Ségbana, la commune de Kalalé, la commune de Nikki un peu.

Et quand vous remontez dans les Collines, vous avez la commune de Savè, la commune de Ouèssè.

Et plus au sud, dans le plateau, vous avez la commune de Kétou », a précisé Alassane Séidou ajoutant « voilà les communes qui aujourd’hui ont des frontières avec des pays où il y a le terrorisme. La menace est au niveau des frontières de ces communes ».

Alassane Séidou a toutefois rassuré que les forces de défense et de sécurité sont présentes à ces endroits pour « constituer un rempart » afin « d’empêcher que le terrorisme puisse entrer dans notre pays ».

Il dira d’ailleurs que c’est cette présence qui « oblige » les terroristes « à faire des incursions et à replier aussitôt ».

« C’est parce qu’il y a des ripostes. S’il n’y avait pas de réaction, ils se seraient installés », a-t-il martelé.

Pas de panique donc…

Manassé AGBOSSAGA

Pas de terroristes infiltrés sur le territoire béninois ! La Police républicaine rassure

 Dans un communiqué en date du mardi 31 mai signé de l’inspecteur général de police de 2è classe, Soumaïla Yaya dément l’information faisant état de « l’entrée sur le territoire national de terroristes » abondamment diffusée sur la toile.

Faux ! Les terroristes ou djihadistes ne sont pas sur le territoire Béninois. La Police républicaine a mis  fin à  la rumeur qui s’amplifiait sur la toile.

 Dans un communiqué en date du mardi 31 mai signé de l’inspecteur général de police de 2è classe, Soumaïla Yaya dément l’information faisant état de « l’entrée sur le territoire national de terroristes » abondamment diffusée sur la toile.

Le patron de Police républicaine rassure que « ses services veillent à garantir leur sécurité en tout temps sur toute l’étendue du territoire national »,  invitant « la population à ne pas céder à la panique » et «  à vaquer librement à leurs occupations ».

Aussi a-t-il invité la population « à communiquer à ses services toute information relative aux auteurs des fausses informations ».

Manassé AGBOSSAGA

Voici le nombre des agents des forces de défense et de sécurité tué dans les attaques terroristes au Bénin

Le Bénin est confronté, ces derniers temps, à une situation sécuritaire inquiétante du fait des actes de terrorisme orchestrés à ses frontières nord par des hommes armés non identifiés. Côté bilan, on chiffre à plus d’une dizaine, le nombre des agents des Forces de défense et de sécurité tué dans ces attaques enregistrées sur le sol béninois.

Le Bénin est confronté, ces derniers temps, à une situation sécuritaire inquiétante du fait des actes de terrorisme orchestrés à ses frontières nord par des hommes armés non identifiés. Côté bilan, on chiffre à plus d’une dizaine, le nombre des agents des Forces de défense et de sécurité tué dans ces attaques enregistrées sur le sol béninois.

 C’est la vice-présidente Mariam Chabi Talata qui a révélé ce chiffre. Dans son oraison lors de la cérémonie d’hommage, ce mercredi 25 mai à l’Etat-Major, aux 5 agents des Forces armées béninoises tués dans l’attaque du lundi 11 avril au Nord-ouest du Bénin à la frontière du Burkina-Faso, du côté de la Pendjari, elle a confié que 13 agents des Forces de défense et de sécurité sont tombés au front.

 Elle a précisé que 16 attaques ont été enregistrées sur le sol béninois.

«Après 16 attaques soldées par le décès de 13 membres de forces de défense et de sécurité,  il faut admettre la dure réalité que notre pays est en guerre. Il s’agit d’une guerre asymétrique non conventionnelle », a déclaré la vice-présidente du Bénin Mariam Chabi Talata.

Le dernier assaut des terroristes a été enregistré du côté de Karimama, le 26 avril. Le commissariat de Monsey a été incendié et un policier a été tué.

A la différence des précédentes attaques, celle-ci a été revendiquée par le   Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (en abrégé GSIM).

Manassé AGBOSSAGA

 

Retrait des 390 soldats béninois du Mali: Les deux grandes leçons à tirer, selon Richard Boni Ouorou

A cet exercice, Richard Boni Ouorou s’y est adonné. Après l’annonce du retrait des 390 soldats béninois engagés au sein de la Minusma (140 d’ici novembre 2022 et 250 d’ici novembre 2023), le Politologue, analyse la demande du patron de la diplomatie Béninoise.

Le Bénin veut plier bagage du Mali. Dans un courrier adressé au secrétariat général des Nations Unies, le ministre des Affaires étrangères, Aurélien Agbénonci a annoncé le retrait progressif des 390 soldats béninois engagés au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). A présent, place aux analyses, commentaires et réactions…

A cet exercice, Richard Boni Ouorou s’y est adonné. Après l’annonce du retrait des 390 soldats béninois engagés au sein de la Minusma (140 d’ici novembre 2022 et 250 d’ici novembre 2023), le Politologue, analyse la demande du patron de la diplomatie Béninoise.

Se contentant d’aborder le « fond » de la question, Richard Boni Ouorou tire principalement deux grandes leçons.

Pour l’auteur du ‘‘Projet pour un Bénin démocratique’’ ou encore ‘‘Option gagnante pour sortir de la pauvreté et de la corruption’’,   ce retrait annoncé laisse croire que la question sécuritaire devient « préoccupante » au Bénin avec les nombreuses attaques enregistrées dans le pays, notamment dans la partie septentrionale du pays.

«… sur le fond et au vu des arguments (officiels) avancés, il est désormais clair que la question de la sécurité dans notre pays passe de subsidiaire à très préoccupante et que la garantie de la sécurité des uns et des autres, pose problème et qu’il faille s’en préoccuper individuellement et collectivement », constate d’abord le Politologue.

Ensuite, Richard Boni Ouorou fait remarquer que le retrait des 390 soldats béninois du Mali pour les redéployer au Bénin confirme un problème de sous-effectif au niveau de l’armée béninoise.

Cette situation, explique-t-il, pourrait amener les autorités à confier la sécurité du pays à des troupes étrangères.   

« En second, cela prouve, s’il le fallait encore, que notre pays est en sous-effectif », indique-t-il, avant de poursuivre, « et que pour des raisons sécuritaires plus intenses (si ce n’est déjà le cas), notre pays pourrait être amené à livrer son territoire a des forces étrangères qui lui viendraient en renfort ».

 

Mais pour une véritable « souveraineté » du Bénin, Richard Boni Ouorou plaide pour un renforcement des moyens de sécurité.

« …il est important, voire urgent, que nous travaillions tous et toutes sur des moyens de sécurité renforcée sans quoi la souveraineté ne serait qu’une illusion », lance-t-il …

Un peu comme pour dire, la sécurité, c’est l’affaire de tous.

 

Manassé AGBOSSAGA

Minusma: Le Bénin veut retirer ses troupes militaires du Mali, les raisons

Le Bénin veut retirer ses troupes  engagées au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Le patron de la diplomatie béninoise, Aurélien Agbénonci a annoncé la nouvelle à travers une lettre adressée au secrétariat général des Nations Unies, révélée ce samedi 21  mai.

Le Bénin veut retirer ses troupes  engagées au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Le patron de la diplomatie béninoise, Aurélien Agbénonci a annoncé la nouvelle à travers une lettre adressée au secrétariat général des Nations Unies, révélée ce samedi 21  mai.

 Le courrier dont le média allemand Deutsche Welle a pu en avoir copie a été transmis au secrétariat général des Nations Unies après l’attaque  contre le commissariat de police de Monsey à Karimama dans le Nord Bénin, le 27 avril dernier.

Le ministre des Affaires étrangères du Bénin, Aurélien Agbénonci  a indiqué  que le retrait des 390 soldats béninois engagés au sein de la MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali) allait se faire en deux phases.

«Le Bénin va, d’ici novembre prochain, retirer ses 140 hommes qui composent une base de la police à Kidal, dans le nord du Mali. Ensuite, les 250 militaires qui constituent un régiment de l’infanterie basés à Sénou, en périphérie de la capitale malienne Bamako, seront rapatriés en novembre 2023», a précisé le ministre des Affaires étrangères.

Le patron de la diplomatie béninoise a avancé que le pays est «confronté, ces derniers temps, à une situation sécuritaire inquiétante du fait des actes de terrorisme orchestrés à ses frontières nord par des hommes armés non identifiés».

Face à cela, il est «urgent que le Bénin déploie toutes les compétences humaines, matérielles et logistiques requises», insiste Aurélien Agbénonci dans sa lettre.

Le Bénin fait donc l’option de sauver sa peau avant de penser à ses voisins, pourrait-on dire.

Manassé AGBOSSAGA

Terrorisme- Un ancien ministre de la défense dévoile l’erreur du Gouvernement Talon et révèle pourquoi il n’y a pas eu d’attaque sous Yayi

Le Bénin est désormais dans la ligne de mire des terroristes. Depuis le début du second quinquennat du président Talon, plusieurs attaques  ont été enregistrées dans le pays. Invité à se prononcer sur la question lors de son passage sur ‘‘L’Entretien du Dimanche’’, l’ancien ministre d’Etat, de la défense du régime de la ‘‘Refondation’’ a révélé pourquoi le Bénin n’a pas connu d’attaque terroriste sous Boni Yayi.

Le Bénin est désormais dans la ligne de mire des terroristes. Depuis le début du second quinquennat du président Talon, plusieurs attaques  ont été enregistrées dans le pays. Invité à se prononcer sur la question lors de son passage sur ‘‘L’Entretien du Dimanche’’, l’ancien ministre d’Etat, de la défense du régime de la ‘‘Refondation’’ a révélé pourquoi le Bénin n’a pas connu d’attaque terroriste sous Boni Yayi.

A la question du journaliste de savoir pourquoi le régime auquel il a appartenu n’avait  pas anticipé pour éviter au Bénin,  plus tard, des attaques terroristes, Théophile Yarou soutient que le régime de Boni Yayi a bel et bien anticipé sur le terrorisme.

Pour l’ancien ministre de la Défense,  c’est d’ailleurs,  ce sens de l’anticipation qui a  pu mettre le Bénin à l’abri des assauts terroristes.

« Non… nous avons anticipé.  Pendant que nous on était là,  il n’y avait pas ça… Les mesures d’alors étaient proportionnelles à la probabilité  de la menace… Quand je suis arrivé à la tête de ce département ministériel, on parlait vraiment de Boko Haram et Boko Haram faisait vraiment ravage  », avance l’ancien ministre de la Défense de Boni Yayi.

La recette du régime Yayi

Il explique que l’une des premières mesures prises par le président Yayi était d’envoyer des militaires béninois dans les pays qui subissaient les assauts terroristes, selon le principe de l’adage africain qui dit   « quand la maison du voisin brûle,  il faut lui prêter secours ».

« Pendant que  nous étions là,  nous avons anticipé et nous avions engagé notre pays dans les unités de lutte contre le terrorisme dans la sous-région… c’est ce que nous avions fait en apportant notre participation sur le foyer de Boko Haram, sur le foyer du  Mali, de la Centrafrique, du Congo …On était présent partout, parce que nous pensions que ce qui leur arrivait pouvait nous arriver », a-t-il confié.

En outre, Théophile Yarou a ajouté que le Gouvernement de Boni Yayi a beaucoup investi dans la formation des officiers, des militaires notamment sur les  guerres asymétriques, sans oublier l’achat d’équipement moderne et la motivation du personnel à travers l’augmentation des primes, …

L’erreur du régime  Talon

Dans ses propos, l’ancien ministre de la Défense a semblé indiquer l’une des erreurs du président Talon  qui  faciliterait la tâche aux terroristes.

« Je pense que la première mesure qui a été prise par le régime actuel était de  désengager certaines unités dans lesquelles le Bénin était impliqué », a-t-il déploré.

Toutefois, Théophile Yarou ne « condamne pas le Gouvernement » ou « ne  remet pas en cause ce qui se fait », car dit-il    « le terrorisme n’est pas une guerre conventionnelle ».

«  C’est difficile. Je constate qu’ils sont face à une guerre à laquelle il n’était habituée », a relativisé l’ancien ministre de la Défense.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin-Sauvé in extremis, un Policier raconte l’attaque de Monsey et rend un vibrant hommage à Claude Djankaki

Des individus à moto ont attaqué le commissariat de Monsey à Karimama, le mardi dernier. Ils ont tiré et incendié le commissariat. Un policier a rendu l’âme dans l’attaque et autre a été  blessé.

Des individus à moto ont attaqué le commissariat de Monsey à Karimama, le mardi dernier. Ils ont tiré et incendié le commissariat. Un policier a rendu l’âme dans l’attaque et autre a été  blessé.

Si les autorités policières du pays ou le Gouvernement n’a pas réagi à cette attaque, un agent présent au moment de l’attaque a donné plus des détails.

Jean-Baptiste Mahugnon Avahouin raconte comment il a eu la vie sauve ce jour-là, et en profite pour rendre  un vibrant hommage à Claude Djankaki, grand conservateur des terroirs. Découvrez pourquoi à travers son poignant récit.

Jean-Baptiste Mahugnon Avahouin raconte l’attaque de Monsey

« Bonjour papa,

Je me permets de vous écrire par ce canal car c’est le seul que j’ai trouvé pour vous joindre directement, ne disposant pas de votre numéro privé.

Recevez pour commencer mes remerciements pour tout ce que vous faites pour la sauvegarde des acquis de nos grands-parents en matière de médecine traditionnelle et de recettes. Soyez-en comblé papa.

Papa, je voudrais à visage découvert vous implorer, vous et tous les fans de votre page afin que vous faites des remerciements dignes du nom au Dieu suprême ainsi qu’aux mânes de nos ancêtres. Car depuis la nuit du 25 au 26 avril, les gens m’appellent le miraculé, le revenant (kouvitô), le rescapé, etc etc.

Papa, vous avez sans doute appris que les djihadistes sont allés frapper la nuit du 25 au 26 avril 2022 dans la ville de Monsey située dans la commune de Karimama et incendié tout le commissariat, tué un agent et brûlé un véhicule 4×4 Patfinder…

Papa, cette malheureuse scène, s’il y a un survivant qui soit des remerciements à Dieu, je crois que c’est bien moi Jean-Baptiste Mahugnon AVAHOUIN.

J’étais en effet de garde la nuit là avec mon feu collègue qui a perdu la vie dans cette attaque djihadiste. Nos assaillants lourdement armés nous ont pris à partie à 03h 15 et incessamment, ont fait crépiter les armes jusqu’à 05h. J’ai été pourchassé avec des tirs d’armes mais Dieu et les mânes de nos ancêtres m’ont protégé de sorte que les balles tombaient de part et d’autre sans me heurter. Autrement, à cette heure-ci, c’est RIP qu’on mettrait sur ma photo . Après leur forfait, ils ont incendié tout le commissariat et brûlé mon véhicule 4×4 PATFINDER.

En ce moment même, j’ai une pieuse pensée pour mon collègue tombé sous les balles de ces djihadistes et avec qui j’ai échangé ses derniers mots . Priez pour que son âme repose en paix et que Dieu veille sur sa progéniture .

Papa, j’ai vu la mort de face, et je l’ai eue de dos. Mais j’en ai été délivré. Ma foi me permet de croire que le petit franc symbolique que j’ai donné il y a juste quelques jours y a été pour ma survie papa.

Papa, rendez ce témoignage avec moi et pour moi. Dites au monde entier que chaque acte de bienfaisance que nous faisons nous revient toujours sous une autre forme.

Vous voudriez bien papa m’orienter davantage afin que je puisse personnellement faire des remerciements subséquents aux diverses divinités qui nous protègent.

Comme on le dit en fon, *Mi kou do tadagbé*.

Merci papa.

Dieu et les mânes de nos ancêtres vous bénissent.

La réaction de Claude Djankaki

Merci pour ce témoignage en signe de gratitude à nos divinités Tôhôssou, Sakpata, Dan, Hêbiosso et particulièrement, la divinité Ogou qui protège des accidents mortels par les armes à feu et autres objets métalliques.

Effectivement, le jour de libation à cette divinité pour la protection de tous ceux qui ont contribué par le franc symbolique, le Prêtre vodun avait exposé l’arsenal de guerre ramené par nos aïeuls des combats victorieux.

Bénin-Sauvé in extremis,  un Policier raconte l’attaque de Monsey et rend un vibrant hommage à Claude Djankaki
Claude Djankaki

Nous avions priés pour l’ensemble de ceux qui croient en nos valeurs endogènes.

Compte tenu de votre profession, et de votre croyance, nous vous exhortons à venir chercher personnellement la grâce et davantage de bénédictions devant cette divinité qui vous a rendu invulnérable le jour de l’agression.

 Manassé AGBOSSAGA

Attaque à Karimama: Une autorité communale fait le bilan et lance un appel urgent au Gouvernement

La commune de Karimama, plus précisément l’arrondissement de Monsey, située à la frontière du Niger  a essuyé une attaque ce mardi 27 avril 2022. Des individus à moto ont tiré en l’air et incendié le commissariat de Monsey.

La commune de Karimama, plus précisément l’arrondissement de Monsey, située à la frontière du Niger  a essuyé une attaque ce mardi 27 avril 2022. Des individus à moto ont tiré en l’air et incendié le commissariat de Monsey.

Au lendemain de cette énième attaque enregistrée  dans le Nord Bénin, une autorité communale a fait le bilan.

Contacté par Frissons Radio, le 2è adjoint au maire de la commune de Karimama, située dans le département de l’Alibori,  a indiqué qu’un policier a été tué, un autre a été blessé, un véhicule et le commissariat de Monsey ont été incendiés.

« Le bilan, il y a un mort. Il y a un blessé.  Ce sont  des policiers. Ils ont brulé le commissariat.  Le commissariat est totalement brûlé », a fait savoir Amadou Bonkanon.

Après l’attaque, l’autorité communale a confié qu’il règne un climat de peur et de panique à Karimama.

« Les habitants ne sont pas à l’aise.  Ils ont commencé à fuir.   C’est après qu’ils sont revenus dans leur maison. Ils sont découragés. Nous n’avons jamais vu ça. C’est la première fois qu’on voit un truc comme ça.  Aujourd’hui ça ne va pas.  On n’est pas à l’aise.  Ce qui nous protège on commence par les tuer, ça ne va pas », révèle-t-il.

Karimama veut des militaires

Face à cette situation, le 2è adjoint au maire de la commune de Karimama  interpelle le Gouvernement. Il a invité le président Talon et son Gouvernement à jeter un regard sur la commune.

Pour lui, cela passe par l’envoi d’un renfort militaire à Karimama .

« On veut un renfort. Il faut que l’Etat nous envoie des militaires. Si l’Etat peut nous envoyer des militaires,  ça va nous soulager », plaide l’élu communal.

Il prévient que si rien n’est fait dans ce sens, personne ne pourra faire le champ cette année.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin: Attaque terroriste à Karimama, le commissariat de Monsey incendié

Selon les premières informations, les présumés terroristes ont ciblé, aux environs de trois  heures du matin,  l’arrondissement de   de Monsey, situé  dans la commune de Karimama.

Nouvelle offensive des  terroristes au Bénin.  Après l’attaque du lundi 11 avril dernier, une nouvelle attaque a été enregistrée ce mardi 26 avril 2022, toujours au nord Bénin.

Selon les premières informations, les présumés terroristes ont ciblé, aux environs de trois  heures du matin,  l’arrondissement de   de Monsey, situé  dans la commune de Karimama.

« Tout a commencé aux environs de trois heures où les populations de cette localité frontalière au Niger et située à 50 km de Karimama centre ont été réveillées par des coups de feu », explique Fraternité FM.

Les présumés terroristes ont ensuite incendié le commissariat de Monsey et des véhicules. Un agent de la Police républicaine qui était de garde a malheureusement trouvé la mort, précise la même source.

Un fort détachement de forces de sécurité publique s’est rendu sur les lieux après l’attaque.

Pour l’heure, pas de réaction officielle du côté des autorités du pays.

attaque terroriste au Bénin
Les dégâts après le passage des terroristes à Karimama ce mardi 26 avril 2022

Le lundi 11 avril 2022, une  attaque terroriste a été perpétrée  au Nord-ouest du Bénin à la frontière du Burkina-Faso, du côté de la Pendjari.

Des individus toujours pas  identifiés avaient lancé une attaque au moyen d’engin explosif artisanal, doublée d’une embuscade. Un convoi  de ravitaillement des Forces armées béninoises, est tombé dans le guet-apens.

Cinq  militaires dont trois sous- officiers et de deux soldats ont été tués dans cette attaque terroriste.

Manassé AGBOSSAGA