Autre cas de thrombose lié à AstraZeneca au Québec: le ministère réévalue le risque

Dans un communiqué, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a précisé que ce neuvième cas de thrombose avec thrombocytopénie (TIPIV) est survenu après l’administration d’une première dose. 

Le gouvernement du Québec a signalé mardi un neuvième cas de thrombose lié au vaccin Oxford-AstraZeneca contre la COVID-19. © Fournis par La Presse Canadienne

Dans un communiqué, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a précisé que ce neuvième cas de thrombose avec thrombocytopénie (TIPIV) est survenu après l’administration d’une première dose. 

Selon le ministère, la personne en question a été prise en charge par le réseau de la santé et «récupère présentement à son domicile et l’évolution de son état de santé est favorable». 

Risque plus élevé que prévu 

Selon les données du MSSS, les cas de thrombose reliés au vaccin AstraZeneca demeurent rares. 

Alors qu’il y a une dizaine de jours, le MSSS considérait qu’une thrombose survenait environ à chaque 100 000 premières doses administrées, le ministère indique désormais que cette complication survient environ 1 fois sur 50 000 vaccins administrés lors de la première dose.  

Lors de la seconde dose selon le MSSS, «le risque est beaucoup plus faible, de l’ordre d’un cas sur 600 000». 

Il y a une semaine, le ministère considérait que le risque lors de la seconde dose était de l’ordre «d’un cas sur un million». 

Le MSSS invite les personnes qui ont reçu ce vaccin à consulter rapidement un médecin ou Info-Santé si, dans les 4 à 20 jours suivant la vaccination, les symptômes suivants se manifestent: un essoufflement, de la douleur à la poitrine, une enflure des jambes ou une douleur au ventre, un mal de tête important ou qui dure depuis quelques jours, une vision floue ou des bleus sur la peau.

Stéphane Blais, La Presse Canadienne

Vaccin AstraZeneca : La famille d’une femme morte d’une thrombose à Toulouse porte plainte contre X pour « homicide involontaire »

L’avocat de la famille saisit le parquet de Toulouse afin d’obtenir une expertise médico-légale pour « que toute la lumière soit faite sur la cause du décès et le lien éventuel entre ce décès et l’injection d’AstraZeneca. »

FILE PHOTO: Vials labelled « AstraZeneca COVID-19 Coronavirus Vaccine » and a syringe are seen in front of a displayed AstraZeneca logo in this illustration taken March 10, 2021. REUTERS/Dado Ruvic/Illustration/File Photo

La famille d’une femme de 38 ans morte à Toulouse des suites d’une thrombose, 14 jours après avoir reçu le vaccin AstraZeneca contre le Covid-19, va porter plainte contre X pour « homicide involontaire » vendredi 2 avril, indique France Bleu Occitanie ce jeudi soir. Franceinfo avait appris le décès à l’hôpital Purpan de cette assistance sociale qui avait reçu sa première dose de vaccin en tant que soignant, juste avant la suspension du vaccin mi-mars.

Les proches de la trentenaire ont choisi Me Etienne Boittin pour les représenter. L’avocat du barreau de Saint-Nazaire conseille également la famille de cet étudiant nantais mort mi-mars d’une thrombose abdominale après avoir reçu le vaccin AstraZeneca. « Nous ne sommes pas dans une démarche d’accusation, mais d’interrogation », affirme l’avocat du barreau de St-Nazaire contacté par France Bleu Occitanie. « Il n’est pas question de clouer au pilori un hôpital ou un laboratoire », poursuit-il. En saisissant le parquet de Toulouse, il souhaite obtenir une expertise médico-légale pour « que toute la lumière soit faite sur la cause du décès et le lien éventuel entre ce décès et l’injection d’AstraZeneca. »

Le 26 mars dernier, l’ANSM avait rappelé qu’il existait un risque de thrombose (formation d’un caillot de sang), très rare après l’injection du vaccin AstraZeneca, tout en soulignant que « le rapport bénéfice/risque du vaccin reste positif, aucun élément n’indique pour l’instant que la vaccination ait provoqué ces troubles. »

Avec France Bleu Occitanie – franceinfo