Des membres du Gouvernement étaient dans la matinée de ce vendredi 20 mai 2022 à l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) dans le cadre de la tournée nationale dite d’explication sur la cherté de la vie. Petit hic, la délégation conduite par le conseiller spécial du chef de l’Etat Johannes Dagnon serait arrivée en retard. Ce qui n’a pas du tout plu à un enseignant syndicaliste qui n’a pas manqué de dire ses quatre vérités à la délégation gouvernementale.
Le conseiller spécial du chef de l’Etat Johannes Dagnon, le Porte-parole du Gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique Eléonore Yayi, la ministre des Affaires sociales Véronique Tognifodé, et autres ont passé un sale quart d’heures ce vendredi à l’Université d’Abomey-calavi. Pendant quelques minutes, ils ont été chauffés par un intervenant, qui n’a pas apprécié le retard accusé dans le démarrage de la séance de sensibilisation sur la cherté de la vie. Et cela n’a pas échappé à Kpakpato Medias présent sur les lieux
Dans sa prise de parole, Gabin Tchaou, secrétaire général du Syndicat autonome de la recherche et de l’enseignement supérieur (Synares) a ouvertement dénoncé le retard de la délégation gouvernementale.
« Vous avez voulu nous entretenir sur un sujet d’importance. Le temps, c’est de l’argent. C’est ce que disent les américains », a-t-il d’abord fait savoir, avant de dire ses quatre vérités à la délégation gouvernementale « Nous sommes conviés ici pour 8h30 et la délégation est venue à 9h20… respectons- nous… Nous devons commencer par avoir, vis-à-vis des autres, un minimum de respect ».
Un coup de gueule qui a suscité un tonnerre d’applaudissements dans la salle.
Toutefois , une responsable du protocole a assuré que les membres du gouvernement étaient déjà à l’université à 8h30 mais qu’à cette heure il n’y avait qu’à peine 20 personnes dans l’amphithéâtre Idriss Déby Itno. Il a ajouté qu’il n’était pas concevable de « demander aux autorités de venir s’entretenir avec la salle vide ».
Kpakpato un jour, kpakpato toujours et kpakpato partout.
Manassé AGBOSSOGA