Gabon : Les membres des bureaux du Parlement et du Sénat connus, liste

Au Gabon, le président de la Transition a nommé les membres du bureau des deux chambres de l’Assemblée nationale,  le lundi 11 septembre. L’opposante Paulette Missambo, a été nommée au poste de président du Sénat tandis que et Jean François Ndongou, membre de l’ancien parti

Au Gabon, le président de la Transition a nommé les membres du bureau des deux chambres de l’Assemblée nationale,  le lundi 11 septembre. L’opposante Paulette Missambo, a été nommée au poste de président du Sénat tandis que Jean François Ndongou, membre de l’ancien parti au pouvoir est nommé président de l’Assemblée nationale.

Les membres des bureaux des deux chambres du Parlement ne sont pas éligibles à l’élection présidentielle qui sera organisée après la transition.

Ci-dessous les membres des deux chambres du parlement de transition

Assemblée nationale

Président : Paulette Missambo (Union nationale, opposition)

1er Vice-Président : François Ndong Obiang (Président REAGIR & Plateforme Alternance 2023)

2ème  Vice-Président : Amiral Gabriel Mali Ondjoua (Militaire)

3ème  Vice-Président : Florentin Moussavou (Président CAC, majorité présidentielle)

4ème  Vice-Président : Geofroy Foubloula Lebika Makosso (Société civile)

Sénat

Président : Jean François Ndongou (Parti démocratique gabonais, PDG)

1er Vice-Président : Luc Oyoubi (Parti démocratique gabonais, PDG)

2ème  Vice-Président : général Jean Ekoua (Militaire)

3ème  Vice-Président : Marc Ona Essangui (Société civile)

4ème  Vice-Président : Georges Bruno Ngoussi (Société civile).

Pour rappel 70 députés et 50 sénateurs (y compris les membres des bureaux déjà connus) vont être nommés .

Gabon : liste des ministres de la Transition

Par décret du Président de la Transition, Chef de l’Etat, et sur proposition de Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement de la Transition, le Gouvernement de la Transition est composé ainsi qu’il suit :

Par décret du Président de la Transition, Chef de l’Etat, et sur proposition de Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement de la Transition, le Gouvernement de la Transition est composé ainsi qu’il suit :

 1/ Premier Ministre, Chef du Gouvernement de la Transition :

 Monsieur Raymond NDONG SIMA

 2/ Ministre de la réforme des institutions :

 Madame Murielle MINKOUE ép. MINTSA

 3/ Ministre des affaires étrangères, charge de l’intégration sous régionale et des Gabonais de l’étranger :

 Monsieur Régis ONANGA NDIAYE

 4/ MINISTRE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT :

 Monsieur Paul-Marie GONDJOUT

 5/ Ministre de la santé et des affaires sociales:

 Professeur Adrien MONGOUNGOU

 6/Ministre de l’éducation nationale, charge de la formation civique :

 Madame Carmélia NTOUTOUME LECLERQU

 7/ Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique :

 Professeur Hervé NDOUM ESSINGONE

 8/ Ministre du travail et de la lutte contre le chômage : Madame Solange NGUIAKIE

 9/ Ministre de la fonction publique et du renforcement des capacités :

 Monsieur Raphaël NGAZOUZE

 10/ Ministre des travaux publics :

Monsieur Flavien NZIENGUI NZOUNDOU

 11/ Ministre de l’habitat, de l’urbanisme et du cadastre :

 Monsieur Ludovic MEGNE

 12/ Ministre de la Culture, de la jeunesse, des sports et des arts :

 Monsieur André Jacques AUGAND

 13/Ministre des eaux et forêts, charge de la préservation de l’environnement, du climat et du conflit homme-faune :

COLONEL MAURICE TOCUI

 14/ Ministre du pétrole :

 Monsieur Marcel ABEKE

 15/ Ministre des mines :

 Monsieur Hervé Patrick OPIANGAH

 16/ Ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche :

 Monsieur Jonathan IGNOUMBA

 17/ Ministre des transports, de la marine marchande et de la mer :

 Capitaine de Vaisseau Loïc MOUDOUMA DINGA

 18/ Ministre de l’énergie et des ressources hydrauliques :

 Monsieur Jeannot KALIMA

 19/ Ministre du commerce, des pme/pmi, charge des activités rémunératrices de revenus :

 Madame Patricia DJIPANO

 20/ Ministre du tourisme et de l’artisanat :

 Monsieur Pascal NGOWET SIFFON

 21/Ministre des nouvelles technologies de l’information et la communication, porte-parole du CTRI :

 Lieutenant-colonel Ulrich MANFOUMBI MANFOUMBI

22/ Ministre des comptes publics :

Monsieur Charles MBA

23/ Ministre de l’économie et des participations :

Monsieur Mays MOUISSI

24/ Ministres délégués Ministre délégué à la présidence, chargé de la Défense nationale :

Général de Brigade Brigitte ONKANOWA

25/ Ministre délégué à la présidence, charge de l’Intérieur et de la sécurité :

Monsieur Herman IMMONGAULT

26/Ministre délégué auprès du ministre de la Santé et des affaires sociales :

Madame Françoise MAKAYA Veuve MVOU

Burkina-Faso : Arrestation de 03 militaires soupçonnés de « déstabiliser la conduite de la Transition »

C’est un communiqué du parquet près  le tribunal de Ouagadougou qui annonce la nouvelle ce vendredi 8 septembre 2023. 03 individus notamment des militaires ont été interpelés parce que soupçonnés  de « déstabiliser la conduite de la Transition ».

Au Burkina-Faso, trois militaires ont été interpelés pour complot contre la sûreté de l’Etat.

C’est un communiqué du parquet près  le tribunal de Ouagadougou qui annonce la nouvelle ce vendredi 8 septembre 2023. 03 individus notamment des militaires ont été interpelés parce que soupçonnés  de « déstabiliser la conduite de la Transition ».

« Courant fin août 2023, il était dénoncé au parquet militaire des faits selon lesquels des militaires et anciens militaires, en intelligence, procéderaient à l’identification de points sensibles et des domiciles dont celui du Président de la Transition et certaines autorités civiles et militaires, en vue de déstabiliser la conduite de la Transition. A ce jour, trois (3) personnes ont été interpellées et les investigations se poursuivent », indique le Parquet, assurant que  les prévenus ont « reconnu sans ambages les faits ».

Le parquet militaire près  le tribunal de Ouagadougou invite néanmoins « toute personne disposant d’éléments susceptibles de faire évoluer cette enquête de bien vouloir le saisir directement ou les mettre à la disposition de la section de recherche de gendarmerie de Ouagadougou ».

Le capitaine Ibrahim Traoré a pris le pouvoir le 30 septembre 2022, après le coup d’Etat qui a renversé Damiba

M.A

Peut être une illustration de plan et texte

Gabon-Nommé premier ministre de la transition : Raymond Ndong Sima parle pour la première fois, lire son entretien à Rfi

Au Gabon, Raymond Ndong Sima a été nommé hier Premier ministre de transition. Le nom de l’opposant a été annoncé par un décret lu à la télévision publique, signé par le président de la transition, le général Brice Oligui Nguema. Cet économiste de 68 ans avait déjà été chef du gouvernement sous la présidence d’Ali Bongo entre 2012 et 2014. Il avait claqué la porte du parti au pouvoir en 2015, avant de passer à l’opposition. En exclusivité sur RFI, Raymond Ndong Sima est l’invité de Sébastien Németh.

RFI : Raymond Ndong Sima, quelle est votre réaction suite à votre nomination ?

Raymond Ndong Sima : Je ne m’attendais pas à être nommé Premier ministre de la Transition, mais j’avais dit depuis le départ que si j’étais mis à contribution, je le ferai de bon cœur. Donc, je pense que je vais faire l’effort pour travailler dans le sens de ce que tout le monde souhaite à l’heure actuelle, c’est-à-dire de remettre le pays sous les rails.

Est-ce que vous avez déjà une feuille de route ?

Le président de la République, le général Brice Oligui Nguema, m’a remis une feuille de route. Je n’ai pas encore eu le temps de la lire. Ce que je souhaite, c’est que le plus de monde soit mis à contribution pour que le processus soit inclusif, que nous nous mettions d’accord une fois pour toute, l’ensemble des Gabonais, quel que soit le bord auquel nous appartenons, pour nous mettre d’accord sur des textes qui soient justes, équitables et qu’il y ait des élections que personne ne contexte et dont la représentativité est évidente. Voilà ce que je souhaite, j’espère que tout le monde sera mis à contribution. Je ferai de mon mieux pour associer tout le monde, pour que nous fassions une bonne toilette de l’ensemble des textes qui sont sur la table. Il faut qu’au sortir de la Transition, le pays soit remis sur une trajectoire qui est satisfaisante pour tous, parce que à l’heure actuelle, nous jouons en dessous de notre capacité. Il faut qu’on se mette sur notre réelle capacité. Nous avons des ressources, des atouts, mais la façon de combiner, la façon de gérer, la gouvernance que nous avons faite n’est pas favorable, ne permet pas d’avoir la meilleure et la plus grande équipe. Donc, nous devons régler ce problème et de mon point de vue, tous ces problèmes sont liés au cadre juridique, à l’ensemble du contexte dans lequel nous vivons.

Cela veut dire que vous allez proposer des réformes en profondeur ?

Cela veut dire que nous allons travailler avec l’ensemble des acteurs, c’est-à-dire l’ensemble des partis politiques, avec la société civile, bien sûr sous la supervision du comité transitoire militaire, nous allons travailler sur l’ensemble des textes pour que nous ayons une Constitution comme le président l’a dit le jour de sa prestation de serment, et des textes d’application, des textes réglementaires qui soient le plus objectif possible. C’est cela.

Un gouvernement d’union nationale, c’est votre souhait qui intégrerait notamment vos anciens collègues d’Alternance 2023 et peut-être aussi des membres du Parti démocratique gabonais (PDG) ?

Pour l’instant, ce que les militaires nous ont dit, c’est qu’il n’y a ni majorité ni opposition. Donc, je ferai une proposition avec un gouvernement qui intègre tout le monde. À charge pour le président et le comité transitoire de choisir si ça leur convient.

Que faut-il pour que cette transition ne déraille pas ?

Dès lors qu’on a annoncé le principe de l’association de tous, le principe d’une démarche inclusive. Je crois que chacun doit mettre un peu d’eau dans son vin, de telle sorte que nous parvenions à des compromis qui soient raisonnables et solides.

Comment appréhendez-vous le travail avec les militaires ?

Dans ma carrière, j’ai fait plusieurs opérations de restructuration d’entreprise. J’ai fait la restructuration de la CFG, la Compagnie forestière du Gabon, en 1991 à Port-Gentil.  J’ai fait la première mise en concession du chemin de fer en 1999-2000, etc. Je suis habitué à des situations un peu difficiles du point de vue de la restructuration. Mais je crois que les militaires ont un avantage. Ce sont des gens structurés et pour lesquels les ordres se transmettent d’une façon qui est assez précise. Donc, je m’attends à ce que les militaires déterminent clairement ce qu’ils attendent de moi, et moi que j’exécute clairement ce que je dois faire. Et je m’attends aussi en contrepartie à ce qu’ils me dégagent des marges de manœuvre claires qui correspondent à l’objectif qu’ils se sont fixés et que tous nous partageons.

Oui, parce que j’imagine que vous n’accepterez pas de travailler n’importe comment, qu’il y aura quand même des conditions dans votre travail pour que vous puissiez remplir votre mission ?

Je pars du principe que si les militaires ont accepté d’enfreindre une règle importante chez eux, c’est qu’ils ont le souci de réussir. Parce que, s’ils échouent, ils auront fait tout cela pour rien, et ça entachera sérieusement leur carrière et la suite. Donc, je pars du principe que les militaires auront envie de réussir.

Source : Rfi

Burkina-Faso : La durée de transition fixée à 21 mois, le Capitaine Ibrahim Traoré confirmé à la tête du pays

Au Burkina-Faso, la page Damiba est définitivement tournée. Après le coup d’Etat du vendredi 30 septembre qui a renversé l’ancien président, le Capitaine Ibrahim Traoré a été confirmé à la tête du pays à l’issue des assises nationales qui ont eu lieu, les 14 et 15 octobre.

Au Burkina-Faso, la page Damiba est définitivement tournée. Après le coup d’Etat du vendredi 30 septembre qui a renversé l’ancien président, le Capitaine Ibrahim Traoré a été confirmé à la tête du pays à l’issue des assises nationales qui ont eu lieu, les 14 et 15 octobre.

C’est acté ! Le Capitaine Ibrahim Traoré a signé dans la nuit du vendredi 15 octobre, la Charte de la Transition et  l’acte de confirmation de sa désignation comme Chef de l’Etat, Président du Faso et Chef suprême des armées.

L’adoption de cette Charte de la Transition de quatre titres et de 27 articles intervient après plusieurs heures d’échanges et d’amendements sur la proposition de document soumis aux forces vives.

Conformément à cette Charte,  la durée de la Transition est fixée à 21 mois pour permettre au Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) de travailler, principalement, à la restauration de l’intégrité du territoire nationale.

Et pour atteindre cet objectif durant la période de 21 mois, les participants ont retenu que les organes de la Transition seront le Président de la Transition, le Gouvernement de la Transition et l’Assemblée législative de Transition (ALT).

Le gouvernement de la Transition est notamment composé, d’un Premier ministre et de maximum 25 ministres. Quant à l’organe législatif de Transition, il doit être composé de 71 membres, exerçant un mandat gratuit.

Les regards sont à présent tournés sur la composition du nouveau Gouvernement.

Manassé AGBOSSAGA

 

Tchad: Mahamat Idriss Deby, le chef de la junte n’exclut pas une prolongation de la transition

Le chef de la junte militaire qui a pris le pouvoir au Tchad au lendemain de la mort du président Idriss Déby Itno affirme dans une interview ne pas exclure une prolongation de la « transition » de 18 mois avant des élections promises.

Le chef de la junte militaire qui a pris le pouvoir au Tchad au lendemain de la mort du président Idriss Déby Itno affirme dans une interview ne pas exclure une prolongation de la « transition » de 18 mois avant des élections promises.

Mahamat Idriss Deby, chef du Conseil militaire de transition (CMT) du Tchad, lors d’une visite officielle au palais présidentiel de Luanda en Angola, le 2 juin 2021. Photo d’illustration.
© Osvaldo SILVA / AFP Mahamat Idriss Deby, chef du Conseil militaire de transition (CMT) du Tchad, lors d’une visite officielle au palais présidentiel de Luanda en Angola, le 2 juin 2021. Photo d’illustration.

Le chef de la junte militaire qui a pris le pouvoir au Tchad au lendemain de la mort du président Idriss Déby Itno en avril n’exclut pas une prolongation de la « transition » de 18 mois avant des élections promises, dans une interview à l’hebdomadaire Jeune Afrique.

« Pas vocation à confisquer le pouvoir »

Un Conseil militaire de transition (CMT) de 15 généraux présidé par l’un des fils du défunt, Mahamat Idriss Déby, général de 37 ans, a pris le pouvoir le 20 avril en annonçant la mort du chef de l’État, au pouvoir depuis 30 ans et tué au front contre des rebelles. La junte s’est engagée le même jour à organiser des « élections libres et démocratiques » à l’issue d’une « transition » de 18 mois, renouvelable une fois.

Mais la communauté internationale, Union africaine (UA) en tête, a exigé que cette période n’excède pas 18 mois.

« Le CMT que je préside n’a pas vocation à confisquer le pouvoir », déclare Mahamat Idriss Déby à Jeune Afrique dans une interview réalisée les 11 et 12 juin et rendue publique dimanche par l’hebdomadaire. « Soyons clairs : nous sommes partis pour 18 mois, et notre souhait est de ne pas aller au-delà, mais il y a deux conditions pour que ce délai soit respecté », a tempéré Mahamat Déby, autoproclamé président de la République.

Et de détailler : « la première est que nous, Tchadiens, soyons capables de nous entendre pour avancer au rythme prévu. La seconde est que nos partenaires nous aident à financer le dialogue et les élections, car il est évident que le Trésor tchadien ne pourra pas supporter seul un tel coût. Si on s’entend et si l’on nous aide, les 18 mois sont à notre portée. Dans le cas contraire, ce sera très difficile ».

« Dieu décide de tout, du destin comme du pouvoir »

L’UA avait également demandé à Mahamat Déby et aux membres du CMT de « respecter l’engagement » qu’ils ont pris de ne pas se présenter aux élections présidentielle et législatives après la transition.

« Les membres du CMT ne se présenteront donc pas à l’élection […] c’est un engagement qui a été pris devant le peuple », a assuré le chef de la junte à Jeune Afrique, non sans laisser immédiatement planer un léger doute : « Cela dit, en tant que croyant, je pense qu’il faut laisser à Dieu la part qui lui revient. Dieu décide de tout, du destin comme du pouvoir ».

« Jamais je n’aurais imaginé être un jour chef de l’État », assure-t-il.

Le 20 avril, le CMT avait dissous le Parlement et le gouvernement et abrogé la Constitution du Tchad. Sous la pression internationale, la junte avait finalement nommé un « gouvernement de transition » de civils le 2 mai, dirigé par Albert Pahimi Padacké, le dernier Premier ministre de feu Idriss Déby.

Le CMT avait également promis de « nommer » les membres d’un Conseil national de transition (CNT) qui devra faire office d’organe législatif durant la transition, désignation qui se fait encore attendre.

AFP

Le Mali a enfin son président de la Transition, un ancien militaire de l’armée de l’air désigné

Fin du suspense au Mali ! Le nom du président de la transition est connu.

Fin du suspense au Mali !  Le nom du président de la transition est connu.

Après la démission de l’ex-président Ibrahim Boubacar Kéita, l’ex-ministre de la Défense, Bah N’Daw a été désigné président de la transition du Mali, ce lundi 21 septembre 2020  par un comité mis en place par la junte. C’est le chef de la junte  le colonel Assimi Goïta, qui a annoncé la nouvelle à la télévision nationale.

« Le colonel major Bah N’Daw est né en 1950. Il a derrière lui une longue carrière au sein de l’armée de l’air. Et après avoir pris sa retraite, il avait exercé à partir de mai 2014 le poste de ministre de la Défense en remplacement de Soumeylou Boubèye Maïga », détaille RFI.

Le colonel et chef de la junte, Assimi Goïta, devient quant à  lui vice-président.

La Cédeao appréciera !!!

Manassé AGBOSSAGA