Dans un élan déterminé pour préserver l’ordre public et la moralité sociale, la Police républicaine aux côtés des autorités administratives de la ville de Cotonou ont récemment mutualisé et intensifié leurs efforts pour lutter contre le racolage dans les rues de la ville. Cette opération ciblée, impliquant tous les commissariats sous tutelle de la Direction départementale de la Police républicaine du Littoral, a conduit à l’interpellation d’une cinquantaine de travailleuses de sexe. Plusieurs enjeux cruciaux militent en faveur de cette lutte.
Cette opération contre le racolage s’inscrit tout d’abord dans une démarche de préservation des valeurs morales de la société. En intervenant sur le terrain, les autorités visent à promouvoir un cadre de vie respectueux des normes éthiques et familiales, fondamentales pour le bien-être collectif.
Ensuite, l’objectif visé est de contribuer à la prévention des risques sanitaires. Le racolage est souvent associé à des pratiques sexuelles à risque qui peuvent favoriser la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST). En intervenant auprès des travailleuses de sexe, cette opération contribue à garantir la santé publique.
Par ailleurs, il est question de maintenir le cap quant à la lutte contre l’exploitation. Les travailleuses de sexe se trouvent souvent dans des situations de vulnérabilité et d’exploitation. En les interpellant, les autorités souhaitent également démanteler les réseaux proxénète qui les utilisent dans cette filière illicite et immorale.
Enfin, la lutte contre le racolage vise à renforcer la sécurité publique. La présence visible des travailleuses de sexe dans les espaces publics, induit un foisonnement de dealeurs dans les environs qui au prétexte de la protection de ces belles de nuits profitent pour écouler des produits psychotropes. En régulant cette activité, les forces de l’ordre œuvrent pour garantir un environnement plus sûr pour tous les citoyens, notamment les familles et les enfants.
En somme, cette opération de lutte contre le racolage à Cotonou ne se limite pas à une simple répression, mais s’inscrit dans une démarche globale visant à promouvoir une société plus saine et sécurisée.
CCOM/DGPR